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Quand la ville est au coeur du récit - Les lieux de la littérature
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Onze Bruxelles : la capitale belge dans la tourmente de novembre 1918
Philippe Remy-Wilkin
- Samsa
- 23 Mars 2023
- 9782875934505
Valentin Dullac fonce. Chevauchant sa mobylette. A travers les champs et les vallons du Pajottenland. S'arrête parfois pour jeter un oeil à sa carte. Pas le temps de chercher les toits de paille qui ont donné leur nom à la région ou un estaminet où savourer une gueuze. Si le divin breuvage a survécu aux années d'occupation, aux disettes, aux réquisitions...
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L'art de Pierre Blondel entrouvre un espace intermédiaire entre réalité et fiction, d'une séduisante et étrange familiarité construite avec des moyens bien maîtrisés qui témoignent de sa double situation d'écrivain et d'architecte. Ses nouvelles se déploient dans les voisinages de ses futurs bâtiments, imaginés et pas encore construits. Le lecteur sera témoin du regard vif de l'architecte qui prend acte des permanences et transitions de la ville : la vie qui se répète mais qui, en laissant ses traces, construit le paysage des futures générations ; le désir difficile de l'individu de comprendre son identité à travers son histoire familiale, superposée aux lieux et à la société qui changent sans cesse autour de soi ; la ville elle-même qui est en devenir permanent sans oublier le passé quand l'urbain n'avait pas encore perdu le terrain vague, végétalisé, paradis des découvertes de l'enfance ; les difficiles rencontres entre périphérie et centre, entre vieux habitants et nouveaux immigrés. Tous ces thèmes qui sont articulés dans les deux narrations en faisant appel à une sorte d'ironie de détective qui surprendra le lecteur, confèrent la familière sensation d'une prochaine nostalgie propre à la vie urbaine.
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Solbosch
Paul Aron, Laurence Brogniez
- Universite de bruxelles
- Guides Litteraires De Bruxelles
- 13 Octobre 2022
- 9782800418070
« C'est une forêt pleine d'enchantements, aux beautés émouvantes et variées. On y trouve des allées majestueuses qui s'enfoncent sous les hautes ramures comme d'immenses nefs de cathédrales ; des sentiers sinueux et pittoresques, où les branches des buissons vous fouettent le visage, et qui tantôt escaladent un raidillon, tantôt descendent dans un vallon obscur vers les eaux dormantes d'un étang qui étale sa face lumineuse sous l'azur du ciel. » (Iwan Gilkin).
Longtemps demeuré agricole, le plateau du Solbosch a été urbanisé en plusieurs phases, à la suite de l'Exposition universelle de 1910. Il comprend, à l'est, l'Université, des logements et le cimetière d'Ixelles ; plus au sud, la chapelle de Boondael : un quartier voué à l'habitat, à l'éducation, au repos, dominical ou éternel, à cheval entre le territoire de Bruxelles et celui d'Ixelles. À l'ouest et au sud, le bois de la Cambre et la forêt de Soignes, poumons verts de la capitale. Nombre d'écrivains ont été formés à l'Université, qu'ils n'ont pas manqué de décrire dans leurs oeuvres. Comme leurs confrères et consoeurs, ils évoquent aussi souvent les espaces de loisir, méditent au cimetière, animent les lieux culturels, vivent dans et rêvent de cet espace, à l'instar d'Iwan Gilkin évoquant la forêt de son enfance. Ce guide leur donne la parole. -
Zone canal
Paul Aron, Laurence Brogniez
- Universite de bruxelles
- Guides Litteraires De Bruxelles
- 13 Octobre 2022
- 9782800418087
« Je sais, c'est ridicule, quiconque n'est pas de Bruxelles doit nous prendre pour des dingues. Vu de l'extérieur, tant d'histoires pour faire douze kilomètres doit sembler totalement grotesque. Pourtant ici, tout le monde sait qu'on est d'un côté du canal ou de l'autre. ».
Ces mots, tirés d'une nouvelle «noire» de Pascale Fonteneau, disent une réalité. «Zone canal» : au centre de l'agglomération bruxelloise, l'expression fait sens, bien davantage que la liste des communes concernées (principalement Bruxelles, Anderlecht, Molenbeek et Forest). De part et d'autre des deux rives, sans cesse redessinées et vouées aux grands travaux depuis une dizaine d'années, se déploient des pans de ville hétéroclites et contrastés, où vestiges industriels, marchés populaires, quartiers paupérisés, lofts et galeries d'art s'entremêlent, s'entrechoquent ou s'ignorent. Peinant à trouver sa place dans la carte mentale des Bruxellois, cet espace aux contours flous demeure une barrière urbaine, dont la traversée reste, pour beaucoup, problématique. Le présent guide invite à franchir cette frontière pour passer de « l'autre côté », à la suite des écrivains du passé et du présent, qui ont contribué à nourrir l'imaginaire de cette zone sensible, aussi méconnue qu'inspirante. -
Dans un château, une jeune captive croit échapper à ses tortionnaires. Dans un salon du livre, un auteur espère échapper à l'ennui. Raphaël peut-il retrouver le fil de son passé, Siham celui de son avenir?? Un thriller se faufile à travers un Tournai méconnu, où l'émancipation féminine se heurte à un tsunami réactionnaire. Philippe remy-wilkin est un auteur polygraphe (romans, contes, nouvelles, études/essais, récits authentiques, scénarios). Licencié en Phililogie romane, il enseigne quelques années avant de se consacrer à sa passion de l'écriture conjuguée à un emploi administratif. On lui doit de nombreux écrits variés, dont Lumières dans les Ténèbres (Samsa, Award Sabam Littérature). Il alterne fiction et critique culturelle, notamment pour Le Carnet et les Instants.
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«Éloge, élégie ? À peine ai-je posé les yeux sur ma Belgique et sur la mer et l'enfance, qu'une mélancolie intempestive se lève, comme une vapeur ou une brume.Peut-être incommode, en début de livre.Et pourtant.Et pourtant, tout Belge sait que les choses commencent par du brouillard ; tout matin, par cette humidité opaque que les yeux ou les phares des autos doivent vaincre.Marie Gevers parle de la source du gris, qui est à la fin une grande joie.Le brouillard est un chemin, lui aussi. Un passage. Nous verrons où lui et la mélancolie nous mènent, vers quel jour, vers quelle lumière.»Ce petit éloge, dense et poétique, transporte le lecteur au coeur de la Belgique.
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Bruxelles en vert ; le guide des jardins publics
Thierry Demey
- Badeaux
- 10 Novembre 2010
- 9782930609003
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Guides badeaux t.14 : l'art nouveau, féerie éphémère de la Belle Epoque
Thierry Demey
- Badeaux
- 4 Novembre 2022
- 9782930609096
Aucune autre mode, architecturale et décorative, que celle de l'art nouveau n'a fait l'objet d'une telle profusion de publications, de documentaires, d'expositions, de circuits touristiques au coeur des villes qui abritent ses trésors les plus fameux, quitte à en élargir le patrimoine pour la bonne cause. Aucune n'a connu un destin aussi cruel, encensée un jour, vilipendée le lendemain, entraînant ses artistes dans un long purgatoire dont ils ne sont sortis que récemment. A l'engouement des débuts, aussi éphémère que superficiel, a succédé un nouvel attrait qui ne l'est sans doute pas moins. A quoi bon, dès lors, ajouter un ouvrage à la pile ? Sinon en tentant d'aborder ce vaste sujet sous un angle inusité et original. Cet essai n'est ni une encyclopédie de l'art nouveau répertoriant ses protagonistes, ni un livre d'histoire de l'art le décrivant par ses formes, ses détails ou la symbolique de son ornementation. Il tente de cerner ses conditions d'émergence, son contexte socio-économique, les idéaux portés par ses protagonistes - architectes et artisans à l'expression singulière - sa nature profonde et sa portée dans l'histoire de l'architecture. Et cela par le biais d'un récit vivant, illustré de ses réalisations les plus fameuses dans quelques villes européennes avec une attention particulière pour le territoire belge et bruxellois.
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Une disparition inquiétante, un appel au secours. Il n'en faut pas plus pour que Roger Staquet et Paul Ben Mimoun reprennent du service. Après Une mort pas très catholique, le vieux flic retraité et le jeune inspecteur sillonnent la région liégeoise à la recherche d'Honorine, réfugiée sans papiers qui s'est volatilisée... un soir d'été. Pas de flocons dans le ciel de la ville, mais une autre neige, addictive, illégale, pour laquelle on n'hésite pas à tuer. Une énigme difficile que nos amis auront beaucoup de mal à résoudre. Une nouvelle enquête de Paul Ben Mimoun et Roger Staquet
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On n'habite jamais une ville, seulement l'idée que l'on s'en fait. C'est l'imaginaire et la mythologie, le territoire mental de chacun, qui se surimposent à la ville réelle. Dans ce premier livre, Philippe Marczewski dérive dans le pays qui est le sien depuis son enfance. Ce pourrait être Sheffield, Amiens, Essen ou Gênes. Ce pourrait être n'importe quelle ville. C'est Liège, ses banlieues et sa campagne limitrophe. Passant d'une antique chênaie arrachée à des terrils devenus collines boisées, d'une montagne en escalier d'où l'on aperçoit presque la mer à des usines spectrales se découpant sur l'horizon forestier, l'auteur écluse des bières dans la banlieue rouge, foule la tombe anonyme d'un guitariste de génie, bouscule le fantôme d'un Chet Baker émacié, et se laisse emporter par la mélancolie nocturne d'un fleuve encagé. Ici les Grands Hommes ne sont pas statues mais formes à peine visibles, corps tapis dans l'ombre, fumées évanescentes. Avec ce récit qui rappelle Henri Calet, Jean-Paul Kaufman («Remonter la Marne»), Philippe Vasset ou le psychogéographe anglais Iain Sinclair, Philippe Marczewski dessine la géographie intime d'une ville et de ses habitants, passés et actuels.
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« Ce quartier vit à jamais en moi. D'emblée, enfant, j'ai été attirée par la déclivité des rues étroites, fascinée par l'impression d'une ville enclavée dans la ville. Riche terreau de luttes, terre de métissage, mixité de la population, affirmation des différences s'avancent comme quelques-unes des strates qui composent le visage de ce tissu urbain singulier. » Les Marolles composent un monde dans un monde, inventent un espace de liberté dans le tissu du centre-ville de Bruxelles. Essai poétique, politique, onirique, Marolles. La Cour des chats évoque un lieu en marge, marqué au cours des siècles par la "zwanze", cet esprit d'auto-dérision, et les soulèvements populaires, l'esprit des luttes, soumis de nos jours à la pieuvre de la gentrification. Ce livre est tout à la fois une lettre d'amour à un tissu urbain qui se tient sous le signe du contre-pouvoir, une promenade dans les plis du présent et les méandres de la mémoire, un hommage au "situationnisme marollien", un manifeste dédié aux acteurs actuels et passés d'un quartier anticonformiste, "sans dieu ni maître". Il est aussi un requiem pour les rues assassinées. « Quartier en marge et de la marge ... Les Marolles se placent sous le signe d'Hermès, dieu entre autres des petites gens. Le tracé de ses rues, l'architecture de ses maisons, l'esprit de ses habitants se singularisent par les bifurcations, la fantaisie. [ ... ] Les Marolles offrent le corps d'un grand blessé mais surtout celui d'un grand vivant. De tout temps, l'enjeu a été politique. Démolir les Marolles, c'est, comme avec Haussmann à Paris, imposer l'ordre, discipliner le chaos, dompter l'anarchie, étouffer les émeutes, faire rentrer les esprits libres dans le moule imposé.»
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Si j'avais des ailes ; Bruxelles au temps de Charlotte Brontë
Nathalie Stalmans
- Genese
- 18 Janvier 2019
- 9791094689233
En février 1842, la romancière anglaise, Charlotte Brontë, arrive au Pensionnat Héger, à Bruxelles. Elle a vingt-cinq ans. Elle veut perfectionner son français. Elle y tombe passionnément amoureuse du mari de la directrice.
Quand Elizabeth Gaskell accepte d'écrire la biographie de Charlotte en 1856, soit un an après la mort de l'écrivain, elle pressent l'importance de ce séjour. Elle vient à Bruxelles dans l'espoir de visiter l'école et de rencontrer la famille Héger. L'annonce de son arrivée plonge le pensionnat dans l'émoi...
Si j'avais des ailes entraîne alors le lecteur dans la vie quotidienne des Bruxellois du XIXe siècle : la savoureuse servante Manke Née, le trouble Monsieur Héger, propriétaire du pensionnat, la cuisinière râleuse, Scheile Leentje et bien d'autres encore. Bruxelles est alors en plein essor : Le chemin de fer se développe, la capitale belge attire par la qualité de ses concerts, de ses expositions et vibre au rythme des bals populaires, les préparatifs vont bon train pour de grandioses festivités en l'honneur des vingt-cinq ans de règne du premier souverain.
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Suzanne Lilar retrace le parcours d'une enfance choyée entre des parents très unis qui l'initient tant au culte familial qu'à l'appel de l'imagination et de la fantaisie. A travers ses souvenirs familiaux et ses apprentissages, elle restitue le passé d'une ville, avec ses oppositions de classes, de langues, de cultures, s'attachant tout particulièrement à la réalité sociologique d'une petite bourgeoisie « également préservée des servitudes de la fortune et de la misère, innocente du péché de capitalisme, épargnée par l'esprit de revendication et de révolte ». Partir à la recherche de son enfance, c'est aussi, pour un écrivain, remontrer aux sources de son écriture et retrouver le projet central de sa vie.
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Petites mythologies liégeoises
Laurent Demoulin, Jean-Marie Klinkenberg
- Tetras lyre
- 9 Octobre 2022
- 9782930685656
« Athènes du Nord ? Chicago-sur-Meuse ? Cité ardente ? Ville en déglingue, ou qui redresse sa crête ? Soeur ennemie de Bruxelles ? Petite France de Meuse ? Depuis plus d'un millénaire, Liège est une ville qui se parle. » Tels étaient les mots qui ouvraient le texte de quatrième de couverture de la première édition des Petites Mythologies liégeoises, qui date de 2016 et dans laquelle, exploitant la formule littéraire des mythologies lancée par Roland Barthes, les auteurs portaient un regard critique, ironique ou amusé sur le discours que Liégeoises et Liégeois tiennent sur leur ville - tout en se laissant aller, parfois, à prolonger eux-mêmes ces discours mythologiques. Mais si certains mythes sont éternels, les petites mythologies, quant à elles, demandent vite des corrections, des adaptations et des compléments : c'est que depuis 2016, certains aspects de Liège ont évolué. D'où la nécessité de cette nouvelle édition, revue, corrigée et considérablement augmentée, qui profite en outre du talent d'illustrateur de Phil.
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«â€‰Est-ce que je ne serais pas enceinte ? » Drôle de phrase, drôle de femme. Muet, j'observe son visage anguleux. Ève est une pierre laissée à l'état brut, aux pommettes et sourcils puissants, un être dont la préciosité se révèle dans la façon d'être et de penser.
Mais Ève découvre que ses trois aïeules directes sont mortes en couche. Le compte à rebours est enclenché. Soupçonnant une maladie portée par un gène d'origine néandertalienne, son mari et leur fils adoptif ont dix lunes pour sauver la femme et la maman de leur vie...
Enquête génético-paléolithique en même temps que roman philosophique, La Vénus de la vallée mosane interroge les origines et le développement d'une humanité bien plus homogène que d'aucuns le prétendent.
Né dans la région de Charleroi en 1963, vivant à Braine-l'Alleud, Olivier Papleux est agrégé en mathématiques et corédacteur du Dictionnaire officiel du Scrabble ©. Il se passionne depuis toujours pour les cycles de la vie, le génome humain et le passé préhistorique de sa région. La Vénus de la vallée mosane est son sixième roman. -
Chétif et hypersensible, Alexandre, douze ans, séjourne en hiver chez sa tante Lucienne dans une vieille maison de Knokke-Le-Zoute, La Reculée. Alexandre a une passion secrète : trouver un trésor dans les dunes où il passe l'essentiel de son temps. Ô miracle ! le garçon trouve un jour... un revolver ! Muni de ce nouveau « trésor », Alexandre, caché dans les dunes, prend peur devant la silhouette vociférante qui s'est dressée devant lui à la tombée du jour. Et son destin bascule... L'enquête va-t-elle mener jusqu'à lui ? Va-t-il être dénoncé par le docteur Vermote, le médecin de famille ? Quarante ans plus tard, au décès de tante Lucienne, Alexandre revient sur les lieux du... crime. Que découvrira-t-il ?