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Foire du livre 2024 - Les sélections des libraires en BD et romans graphiques
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Après Padovaland, récit choral sur la jeunesse désabusée multiprimé en Italie en 2021, Miguel Vila revient ici en mettant en scène un couple de jeunes adultes en crise qui implose avec l'arrivée d'une mère perturbatrice. Avec un regard particulièrement chirurgical, voyeuriste et désenchanté, l'auteur dissèque au scalpel ce trio amoureux pour mettre ses personnages à nu et les observer dans leurs hypocrisies, leurs insécurités et leurs désirs inavouables.
« Une écriture aiguisée et un dessin de grande classe. Miguel Vila a du talent à revendre ».
Manuele Fior -
Harlem, 1931. Au coeur de la Grande Dépression, l'inventivité est mère de sureté pour joindre les deux bouts. Stéphanie St. Clair, dite Queenie, l'avait déjà bien compris en débarquant à New York il y a maintenant presque vingt ans. L'inventivité quand on est une femme et que l'on est noire, c'est bien plus qu'une nécessité. C'est une question de survie. En quelques années, cette jeune servante antillaise immigrée s'est affranchie du poids de la servitude ancestrale. Mieux encore, elle a créé son propre rêve américain : la loterie clandestine d'Harlem. Une ascension qui fait grincer des dents, tant du côté des autorités locales que de la mafia blanche. Dutch Schultz, dit le Hollandais, un mafieux sans scrupule, compte bien faire main basse sur le royaume de la « Frenchy ». Mais c'est sans compter la détermination et l'impétuosité de Queenie, dont le lourd passé continue de guider les pas... Après Giant et Bootblack, Mikaël nous emmène dans le Harlem de la prohibition pour un nouveau diptyque new-yorkais en clair-obscur, à la rencontre d'une femme aussi forte qu'énigmatique.
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L'audacieuse et secrète Stéphanie St. Clair, dite Queenie, règne sur Harlem grâce à la loterie clandestine dont elle est la tête pensante. Une loterie qui offre l'espoir d'une vie meilleure à la communauté de ce quartier pauvre, mis au ban de la société.
Femme et noire, Queenie fait grincer des dents la police mais aussi Dutch Schultz « le hollandais ». Ce mafieux blanc met tout en oeuvre pour s'emparer du business florissant de la reine de Harlem. Il n'hésite pas à abattre les sbires de sa rivale et sème la terreur.
Mais il en faut plus pour la déstabiliser. La « Frenchy » élabore sa contre-attaque en suivant son instinct, comme elle l'a toujours fait depuis qu'elle a brisé les chaînes de son asservissement, là-bas, dans les champs de canne à sucre antillais. Sa tribune hebdomadaire dans le Amsterdam News, dans laquelle elle dénonce les exactions des autorités, commence à agacer. Ou à faire peur ? Car comme la femme d'affaires le dit elle-même : « ... voyez-vous, le plus grand atout d'une femme, est d'être qui elle est, parce que personne ne pense qu'elle en aura assez dans la culotte pour arriver à ses fins. Cela la rend imprévisible, incontrôlable... et dans le fond, vous effraie. » Il semblerait que le passé de Stéphanie St. Clair soit encore plus sombre qu'on ne l'imaginait... -
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Arthur grandit en voyant le monde à travers les yeux de son père, c'est-à-dire un monde hostile et violent, menacé par un vaste complot, où il faut se méfier de tout : l'école, les voisins, les médias, les amis... Claquemurés dans leur maison transformée en citadelle, le père et le fils s'entraînent pour le grand combat à venir contre les forces du mal. Quand le père disparaît mystérieusement, Arthur, dix ans, doit se débrouiller seul pour le retrouver.
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La neige était sale
Jean-Luc Fromental, Bernard Yslaire
- Dargaud
- Simenon, Les Romans Durs
- 26 Janvier 2024
- 9782505115809
Frank est le fils de Lotte, tenancière de la maison close que fréquentent les forces d'occupation de cette ville moyenne d'Europe de l'Est jamais nommée, figée dans les pénuries, le froid et la sourde horreur des années de guerre. Il a 17 ans et les filles n'ont plus de secrets pour lui, puisqu'il a les pensionnaires de sa mère à disposition. Sans savoir ce qu'il cherche, Frank se laisse glisser sur la pente du banditisme, assassine, sans raison matérielle ni patriotique, un occupant particulièrement répugnant, vole et tue une vieille femme qu'il connaît depuis l'enfance, et plonge dans un avilissement que seule éclaire l'image idéalisée de Sissy, sa chaste voisine, éperdument amoureuse de lui. La déchéance volontaire peut-elle conduire à la rédemption ? C'est la question lancinante que soulève La neige était sale, le grand roman existentialiste de Georges Simenon, adapté avec brio par Jean-Luc Fromental et Bernard Yslaire.
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La vie de Anzu Murata a basculé quand, enfant, sa maison familiale a été anéantie dans un mystérieux incendie. Plusieurs années après, et tandis qu'un doute subsiste quant à l'origine de la catastrophe qui a détruite sa famille, la jeune femme se fait embaucher en tant qu'aide ménagère au sein de la demeure Mitarai. Makiko, matriarche irréprochable à la poigne de fer, lui impose des règles particulièrement contraignantes. Mais Anzu compte bien faire sa place au sein de ce foyer... Quel est son véritable objectif en " infiltrant " ce lieu ?
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Tremblez, damnés puissants qui saccagez, pillez et nassez le monde des justes, des pauvres et des enfants ! Saint Nicolas, le patron des gosses, revient, et il n'est pas content !
Le Sud est irrespirable, le Nord est bétonné, l'Est prend l'eau, l'Ouest brûle(et vice-versa).Saint Nicolas traîne ses bottes sur les routes embouteillées, dans les forêts polluées et dans les zones sinistrées.
Il regarde droit devant lui. Arpente l'anthropocène déglingué, il trottine de la ville à la campagne, d'utopies concrètes en camps de fortune. Partout où il passe les enfants trinquent... qui se soucie d'eux ? Saint Nicolas reste calme. Mais méfiez vous, ça chauffe sous sa mitre !
La colère nous gagnera à notre tour. Le saint explosera pour de bon. Les palais brûleront, là où fomentent les puissants de ce monde. Que fomentent-ils, ces prédateurs ? Mais... Horreur ! Des festins par exemple, où des enfants sont au menu !
Comme dans l'histoire originelle, Saint Nicolas sauve les enfants d'adultes anthropophages. Notre héros recolle, rabiboche, redonne la vie et la parole aux enfants. Son mutisme devient furie vengeresse, rédemptive, jouissive.
La zone commerciale est envahie par une rimbabelle de bambins recousus pêle-mêle. La bande se fait justice elle-même. Elle pille les grandes surfaces et s'enfuit. Une zone autonome est installée. Les enfants vont enfin vivre dans un monde décent, un village à leur taille et leur humeur ! Bonheur !
Des aquarelles chamarrées brûlent comme un immense feu de joie. La bonhommie revancharde du bon saint rythme un récit de plus en plus jubilatoire. Pas un pouce de terrain ne devra être cédé au désespoir.