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Mon père, ce héros au sourire si doux (Victor Hugo)
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«À l'âge où les questions affluent sur les choix et la liberté, certaines choses ne vous échappent pas, et notamment que très tôt, dans la vie, il peut être déjà trop tard.» Alors que son père vit ses derniers jours, l'auteur interroge le destin de cet homme qu'il percevait comme faible et auquel, dans l'arrogance de sa jeunesse, il ne voulait surtout pas ressembler. L'histoire de ce père, c'est celle d'un Italien arrivé très jeune en Belgique et devenu mécanicien à contrecoeur, alors qu'il rêvait d'être avocat. Marqué du sceau de la fatalité, son parcours fut fait d'une série de déroutes succédant à de brèves périodes de lumière. Et pourtant, à l'heure des choix, il mit son garage en péril pour que son fils suive sa propre voie, celle des lettres, témoignant d'une abnégation dont celui-ci ne mesura la portée que bien plus tard. En retraçant les trajectoires croisées d'un père et d'un fils que l'incompréhension a longtemps séparés, Giuseppe Santoliquido signe un récit filial d'une grande force poétique, explorant avec grâce les questions de l'exil, de la culpabilité et du pardon.
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Alors qu'il avait toujours repoussé l'idée d'avoir des enfants, Alejandro Zambra devient père à quarante-deux ans. Bousculé dans ses certitudes, il consigne l'état dans lequel le plonge cette période unique, pour mieux la saisir et en laisser une trace concrète à son fils. À l'ère de l'instantané, qui change notre rapport à la mémoire et à ces premiers moments de vie, il s'interroge : que faut-il transmettre à ses enfants et quelle part de mystère garder ?
Entre attachement et abandon absolu au nouveau-né, le père débutant réapprend notamment à marcher à quatre pattes lors d'un trip aux champignons mémorable, repense aux soirées à regarder le foot qui jusqu'ici ont été pour lui la quintessence de la relation père-fils, et accorde une plus grande attention à son propre père, qu'il a longtemps tenu à distance. Une occasion inespérée de reconsidérer son rapport à la masculinité et de relire son enfance à l'aune de ces expériences inédites.
Journal de naissance, chronique de la paternité, lettre au fils, pure fiction : Alejandro Zambra multiplie les trouvailles afin de dessiner un guide éclectique et émouvant pour les parents novices. Une oeuvre virtuose par l'un des écrivains latino-américains les plus captivants de notre époque. -
Un père
Jeanlouis Tripp
Coup de cœur des libraires- Casterman
- Romans Graphiques
- 14 Mai 2025
- 9782203295933
Longtemps resté enfant unique, Jean Louis reçoit dans ses premières années l'affection exclusive de son jeune père. Mais avec la naissance de ses frère et soeur, cet âge d'or se termine, et ses parents se déchirent bientôt en d'incessants conflits. Ce climat de tension, qui exacerbe le désir d'indépendance du fils aîné, va influencer ses choix de vie. Dans cette nouvelle introspection, JeanLouis Tripp tente de comprendre le fossé qui s'est peu à peu creusé entre son paternel et lui, malgré l'affection profonde qui les relie à jamais.
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Un album tout en poésie et en sensibilité sur le lien fort unissant un enfant et son papa.
Un jeune garçon raconte toutes les merveilles qu'il vit chaque jour avec son papa. Grâce à son soutien, il sait que rien ne lui est impossible. Ensemble, ils partagent des moments de joie, des rires et de nombreuses aventures, créant des souvenirs précieux qui le remplissent de confiance et de bonheur. -
Accoudé à la fenêtre de son appartement genevois, Benjamin tend l'oreille vers les voix de son passé. Le voici dans le salon de son enfance, à Douala, écoutant son intarissable père conter l'histoire du Cameroun. Ses marionnettes politiques aux commandes ; ses héros aussi, comme le grand-père Wolfgang, résistant de la première heure face à la chose blanche. Lorsque sa goutte le lui permet, ce père fantasque et bedonnant quitte son fauteuil pour esquisser quelques pas de funky-makossa. Mais quand l'humeur dérape, Estha Minlah la valeureuse sait tenir tête à son sangôh de mari, pour protéger son fils de ses attaques homophobes.
Tout au long de ce roman, aussi intime que politique, Max Lobe nous fait swinguer tout en accomplissant un important devoir de transmission.
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«Il faut que je raconte cette histoire tant qu'il me reste de la peinture bleue sur les mains. Elle finira par disparaître, et j'ai peur que les souvenirs s'en aillent avec elle, comme un rêve qui s'échappe au réveil et qu'on ne peut retenir. Avec ce bleu, j'ai peint le cercueil de Papa.» Bernard Mélois est sculpteur. Il a consacré son existence à souder des figures spectaculaires dans le capharnaüm de son atelier, en chantant sous une pluie d'étincelles. Alors qu'il vit ses derniers jours, ses filles reviennent dans leur maison d'enfance. En compagnie de leur mère, des amis, des voisins, elles vont faire de sa mort une fête, et de son enterrement une oeuvre d'art. Périple en Bretagne pour faire émailler la croix, customisation du cercueil, préparatifs d'une cérémonie digne d'un concert au Stade de France : l'autrice raconte cette période irréelle et l'histoire de ce père hors du commun dont la voix éclaire le récit. D'une fantaisie irrésistible, Alors c'est bien offre un regard sensible et inattendu sur la perte et la filiation. C'est aussi l'hommage de l'artiste Clémentine Mélois à son père, ce bricoleur de génie qui lui a transmis son humour inquiet, son amour des mots et son vital élan de création.
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La Prochaine fois que tu mordras la poussière
Panayotis Pascot
- LE LIVRE DE POCHE
- Litterature
- 21 Août 2024
- 9782253907824
« Ce livre me fait peur. Le processus a été douloureux. Mon père nous a annoncé qu'il n'allait pas tarder à mourir et je me suis mis à écrire. Trois années au peigne fin, mes relations, mes pensées paranoïaques, mon rapport étrange à lui, crachés sur le papier. Je me suis donné pour but de le tuer avant qu'il ne meure. C'est l'histoire de quelqu'un qui cherche à tuer. Soi, ou le père, finalement ça revient au même. »
Panayotis Pascot s'attaque d'une plume tranchante et moderne à trois thématiques qu'il tisse pour composer un récit autofictif aussi acide qu'ultralucide. L'acceptation de son homosexualité, la dépression et la relation filiale s'enchevêtrent ici dans un violent passage à l'âge adulte. -
«J'avais offert à Dorothée mon corps en bouclier, mon silence complice, le souffle attentif de mes nuits d'enfant. Je pensais ne jamais la quitter mais lorsque les événements m'y contraignirent, j'hésitai à peine. C'était elle ou moi.» Zack a fui Douala à dix-huit ans, abandonnant sa mère, Dorothée, à son sort et à ses secrets. Devenu psychologue clinicien à Paris, marié et père de famille, Zack voit brutalement son passé ressurgir. Quelques décennies plus tôt, son grand-père Zacharias, pêcheur dans un petit village côtier camerounais, veut offrir un meilleur avenir aux siens. Pour réaliser son rêve, il renonce à son mode de vie traditionnel et prend un pari périlleux...
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Chili, années de la dictature de Pinochet.
M, une petite fille, accompagne D, son père représentant en quincaillerie, dans ses tournées et se passionne pour les objets qu'il vend tant ils lui paraissent être l'ordre même de l'univers. Elle rencontre ainsi les autres voyageurs de commerce, qui constituent «une famille sans parents et donc plus supportable qu'une autre», aide son père à falsifier ses notes de frais, écoute les histoires, drôles ou tragiques, des uns et des autres... jusqu'au jour où son monde se délite.
Avec Kramp, cet objet littéraire inattendu et d'un charme indéfinissable, María José Ferrada incarne une voix nouvelle et puissante de la littérature chilienne. -
Dans la maison du père
Yanick Lahens
- Sabine Wespieser Éditeur
- Littérature Étrangère
- 8 Mai 2025
- 9782848055657
Couchée sur l'herbe dans sa robe bleue, Alice Bienaimé est sous le choc. Son père vient de la gifler. Sans penser à mal, dans l'euphorie d'une fin d'après-midi dansante, elle s'était mise à onduler, comme envahie par la force obscure d'autres rythmes. La transe n'a pas droit de cité dans la stricte éducation donnée à la jeune fille de treize ans par sa famille petite-bourgeoise de Port-au-Prince, qui a fait tant d'efforts pour s'arracher à ses origines paysannes et à son ascendance africaine. Cette scène de 1942 sera fondatrice dans la vie d'Alice, que l'initiation aux danses traditionnelles et au culte vaudou, en cachette de ses parents, a déjà grandement troublée.
Yanick Lahens, dans ce saisissant roman de formation, raconte l'enfance apparemment sans histoire d'une gamine haïtienne que rien ne destinait à sortir du rang pour mener une carrière de danseuse. Même si, toute petite, le mystérieux territoire de la servante, Man Bo, dans l'arrière-cour de la maison, l'attirait bien plus que l'école.
À relire ce premier roman, il est frappant de noter à quel point il est annonciateur des leitmotivs de l'oeuvre à venir : le local y devient universel, grâce au récit de cette très jeune fille désireuse de vivre dans la plénitude de son corps et de ses origines. De même que le personnel devient politique, tant l'enfance de cette gamine insoumise est traversée par les convulsions de l'histoire : la fin de l'occupation américaine en 1932, les massacres de 1937 à la frontière dominicaine, l'espoir révolutionnaire de l'après-guerre, puis le sombre avènement de la dictature des Duvalier tiennent lieu de toile de fond au récit. -
« Quand la gamine partait de son rire cristallin, les yeux scintillants, à la fin d'un récit, ça lui faisait du bien, à Anselme. C'étaient des compresses de joie, un cataplasme de bonheur sur son propre désespoir.
Il coupait toujours au moment du départ au front. «Et puis, on a été mobilisés et on est partis.» Voilà le plus loin où il allait. Il respirait un grand coup. Les mots ne venaient plus. Source tarie. Le silence reprenait ses droits dans la salle, tout épais, tout visqueux. Jeanne butait ainsi chaque fois aux portes du malheur. »
La gamine, c'est Jeanne Bonheur : une jeune fille intrépide qui n'accepte pas le mystère entourant la mort de son père Léonce, disparu pendant la Grande Guerre. Vingt ans après, avec Anselme et Clovis, les amis d'enfance et compagnons d'arme de Léonce, paysans du même village, Jeanne part sur ses traces le long de la ligne de front. À l'issue d'une épopée rocambolesque, elle retrouvera le soldat perdu et renouera avec lui de la plus tendre et étrange des manières. -
Vincent et sa femme, Juliette, doivent surmonter leur douleur pour rejoindre des centaines d'inconnus venus honorer la mémoire d'Hugo, leur fils de quatorze ans victime de harcèlement. Tandis que le cortège endeuillé progresse silencieusement dans les rues de Saint-Nazaire, Vincent dialogue avec lui-même et remonte le cours du temps.
Dans ce puissant réquisitoire contre la violence ordinaire, la bêtise et l'intolérance, l'auteur analyse les mécanismes insidieux du harcèlement, tout en interrogeant les failles de l'institution scolaire et l'impuissance des adultes face à l'un des pires fléaux de notre époque. -
134 Charles Street, Manhattan. Une immense villa avec toit-terrasse et piscine intérieure, sans verrous aux portes, dans laquelle se pressent tous les soirs Susan Sarandon, Patti Smith ou Anna Wintour. Au deuxième étage, une mère artiste trop distante et un père acteur un peu trop proche ; au premier, une Nanny anglaise et une cuisinière ; au sous-sol, un jardinier, trois assistants et un oncle en phase terminale. Dans le New York bohème du début des années 1990, la jeune Alice mène une existence dorée mais solitaire. Elle traîne son mal-être au fil des rasoirs qui entaillent sa peau - jusqu'à son entrée à l'université, et la désintégration totale de sa personnalité. Victime d'un fort trouble de la dissociation, assommée de traitements inadaptés, elle erre d'hôpitaux psychiatriques de luxe en soirées underground, où la jeunesse branchée du Village se défonce à l'héroïne. Dans une vertigineuse quête de soi, Alice rassemble les fragments de son existence pour survivre au désespoir et à la folie, et trouve la force de se confronter à ses parents défaillants. Avec un humour féroce, Alice Carrière dynamite la plainte de l'enfant gâtée, et signe d'inoubliables mémoires.
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Pauline veut être comédienne, elle rêve de révolte et de poésie, le monde doit changer et elle veut s'y employer. Elle a l'avenir devant elle et se sent désormais prête à prendre son envol. Depuis toujours, la vie de Karl tourne autour de Pauline, sa fille unique qu'il a élevé seul. Il se satisfait de leur petit monde, entre la maison, sa cordonnerie et le vieux chat. Il sent sa fille lui échapper et craint de la laisser partir. Il a peur pour elle et de sa propre solitude à venir ; à 50 ans, il se voit déjà si vieux dans le miroir.
En douceur, chacun fera quelques pas vers l'autre, quelques pas hors du couple qu'ils forment depuis si longtemps, et quand Pauline sera prête à s'envoler pour de bon, Karl sera prêt lui aussi. Deux nouvelles vies sont sur le point de commencer. -
L'envers de la peau
Jeferson Tenorio, Lara Bourdin
- Mémoire d'Encrier
- Roman
- 11 Avril 2025
- 9782897128951
Le roman qui a créé le scandale au Brésil
Henrique, professeur de Lettres, est abattu par un policier. Pedro, le fils, revient par flashbacks sur le parcours de son père. Face au racisme ordinaire qui a marqué les noirs, Pedro cherche l'envers de la peau : les objets de mémoire, la force des esprits, la tendresse et l'humanité qui maintiennent en vie.
Le livre de Jeferson Tenório qui traite du racisme a été retiré des écoles. Des artistes et des intellectuels ont lancé une pétition soutenant Tenório. La controverse autour du livre a fait exploser les ventes et a propulsé l'auteur à l'avant-scène des fractures sociales du Brésil au lendemain de l'annonce du retrait.
Initialement censuré, le roman fait partie désormais des lectures obligatoires pour l'admission à l'université.
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Isak n'aurait jamais imaginé revoir son père. Ce dernier l'a abandonné lorsqu'il avait six ans, après l'incendie qui a coûté la vie à sa mère et à sa petite soeur. Pourtant, l'homme, atteint d'un cancer incurable, souhaite renouer avec son fils avant de mourir. Isak accepte de se rendre sur Gotland, l'île isolée au large de la Suède où il réside. Isak ne se doute pas que la demeure « Ajkershorn » va être le décor d'un redoutable duel psychologique. Un véritable jeu de vie et de mort...
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Un fils apprend le décès de son père. Ils s'étaient éloignés ; un malentendu, des non-dits, et la distance était devenue infranchissable. Le fils revient à Trappes, le quartier de son enfance, pour vider l'appartement. Il y découvre une enveloppe de cassettes audio, chacune datée et portant un nom de lieu. Son père y raconte sa vie en France, année après année. Notre narrateur décide de partir sur les traces de ce taiseux dont la voix semble comme resurgir du passé.
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En septembre 2005, le père de Doan Bui fait un accident vasculaire-cérébral qui le laisse sans voix et paralysé du côté gauche.
C'est alors qu'il est emmuré dans le silence que Doan réalise qu'elle ne sait rien de lui. Du temps où il s'exprimait, elle ne l'écoutait pas, ni elle ni ses frères et soeurs, ce père qui parlait vietnamien alors qu'eux étaient des petits français.
Elle décide de se lancer dans une enquête : recherche des Bui en exil aux quatre coins de la planète, voyage au Vietnam, fouille dans les archives de Fontainebleau qui consignent les dossiers de naturalisation. Et là, Doan Bui tombe sur le dossier 1109X75. C'est un compte-rendu froid et précis de l'arrivée en France, en décembre 1961, de Bui Anh Dung, avec la liste des adresses où il a habité, et une information qui la frappe comme la foudre : son père a eu, avant de se marier avec sa mère, une autre famille.
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Revenir à Berlin : sur les traces de mon père, sauvé par l'opération Kindertransport
Jonathan Lichtenstein
- LE LIVRE DE POCHE
- Documents
- 13 Septembre 2023
- 9782253937487
1939. Hans, le père de Jonathan Lichtenstein, a échappé à l'Allemagne nazie grâce au dernier convoi du Kindertransport, et débarque en Angleterre. Presque tous les membres de sa famille étant morts durant l'Holocauste, il s'installe au pays de Galles et tourne le dos à sa culture juive allemande. Toute sa vie, Jonathan peinera à comprendre cet homme taiseux, au comportement erratique. À l'aube de ses quatre-vingts ans, Hans accepte d'affronter son passé. Le père et le fils entreprennent alors le voyage inverse jusqu'à Berlin et abordent les questions trop longtemps laissées en suspens. Une leçon de mémoire poignante sur les traumatismes qui se transmettent d'une génération à l'autre.
Ce périple, plein de culpabilité et de chagrin, de pudique tendresse et parfois même de drôlerie, captive autant qu'il bouleverse tant il revêt, soudain, une portée universelle. Laurence Caracalla, Le Figaro magazine.
Un premier livre frémissant et bouleversant qui touche à la grâce. Didier Jacob, L'Obs. -
Abandonner un chat : souvenirs de mon père
Haruki Murakami
- 10/18
- Litterature Etrangere
- 4 Mai 2023
- 9782264081155
Une plongée superbement illustrée dans l'enfance de Murakami et dans l'histoire du Japon.
Quand Murakami avait cinq ou six ans, lui et son père sont partis en vélo abandonner un chat sur la plage. Pourquoi ne pas le garder, que se sont-ils dits, était-ce un moment triste, tout cela, Murakami ne s'en souvient plus. Ce dont il se souvient en revanche, c'est que quand lui et son père sont rentrés à la maison, le chat était là. Et que sur le visage de son père, il y avait de la surprise, de l'admiration et du soulagement.
C'est là un des souvenirs que Murakami partage sur ce père qu'il a si mal connu. Un homme que les différentes guerres avaient changé, qui chaque matin honorait ses morts, qui avait dû renoncer à ses ambitions mais a composé des haïkus jusqu'à la fin de sa vie ; un homme, aussi, qui n'a jamais compris les aspirations de son fils.
Et à travers son père, c'est bien lui-même que Murakami questionne...
Un texte sobre et puissant.
Le Canard enchainé -
Une odyssée ; un père, un fils, une épopée
Daniel Mendelsohn
- J'ai Lu
- Litterature Etrangere
- 23 Janvier 2019
- 9782290164761
Lorsque Jay Mendelsohn, âgé de quatre-vingt-un ans, décide de suivre le séminaire que son fils Daniel consacre à l'Odyssée d'Homère, père et fils commencent un périple de grande ampleur. Ils s'affrontent dans la salle de classe, puis se découvrent pendant les dix jours d'une croisière thématique sur les traces d'Ulysse.
Croisant les thèmes de l'enfance et de la mort, de l'amour et du voyage, de la filiation et de la transmission, cette exploration fascinante de l'Odyssée fait écho au récit merveilleux de la redécouverte mutuelle d'un père et de son fils.