After exhausting their resources in the slums of Los Angeles, a junkie and his wife settle in London's "murder mile," the city's most violent and criminally corrupt section. Persevering past failed treatments, persistent temptation, urban ennui, and his wife's ruinous death wish, the nameless narrator fights to reclaim his life. In prose that could peel paint from a car, Tony O'Neill re-creates the painfully comic, often tragic days of a recovering heroin addict.
"Sick City is fun, twisted and brutal....O'Neill could be our generation's Jim Thompson."-- James Frey, author of Bright Shiny Morning "Tony O'Neill works his L.A. people the way Dutch Leonard had his hand down the pants of every degenerate in his great Detroit novels."-- Barry Gifford, author of Wild at Heart From Tony O'Neill, the author of Down and Out on Murder Mile and coauthor of the Neon Angel and the New York Times bestselling Hero of the Underground, comes Sick City--a wild adventure of two junkies, Hollywood, and the Sharon Tate sex tape. Readers of Elmore Leonard (Get Shorty) and Irvine Welsh (Trainspotting) will take great delight in Sick City, "a disturbingly twisted ride through Hollywood's underbelly with a degenerate cast of colorfully interwoven characters" (Slash).
Notre héros a de gros soucis : une femme qu'il connaît depuis deux jours à peine, pas de job, pas d'argent et un budget stupéfiants ayant explosé depuis longtemps toutes les limites, dans un Los Angeles qui n'a jamais fait de concessions aux égarés. Mais là n'est pas le principal intérêt du roman. Oui, on y trouve des histoires de deals, d'amitié perdue, de souffrance, de sexe et de relations superficielles.
Bien sûr il y a les motels pourris, les crises de manque, les cliniques de méthadone et la recherche permanente du « high ». Et non il n'y a aucun romantisme, aucune morale, et pas de retour des ténèbres vers la lumière. Mais ce douloureux et croissant besoin de dope, qui vous fait pactiser avec le Diable, est aussi une quête sans fin pour trouver un sens à sa propre vie. Et c'est ce qui propulse Du bleu sur les veines bien au-delà du traditionnel parcours fléché « addiction / rédemption ».
L'aventure d'un musicien-écrivain qui cherche en lui-même ce qu'il y a de plus précieux : un fragment d'amour oublié mais intact-amour-propre, amour pour les autres. Et l'amour autorise l'espoir, même si aucun message explicite dans ce sens ne nous est fourni par cette histoire magnifiquement racontée où Tony O'Neill, sans effort apparent et avec beaucoup de finesse, nous fait apprécier le pouvoir et la grâce de l'écriture.
Car après la seringue c'est le stylo qui a changé sa vie, cette fois en bien. Comme le dit Charles Bukowski dans Love is a dog from hell : « les gens ne sont pas bons les uns envers les autres ». On pourrait ajouter : les gens sont rarement bons envers eux-mêmes. Du bleu sur les veines nous le rappelle page après page
Jeffrey, prostitué irlandais et junky, entre en possession d'une importante somme d'argent et d'une sex tape sensationnelle montrant l'actrice Sharon Tate, peu avant son assassinat, dans des ébats orgiaques avec plusieurs autres stars hollywoodiennes. À Clean and Serene, centre de désintoxication pour célébrités dirigé par le charismatique et très médiatisé Docteur Mike, Jeffrey rencontre Randal, camé comme lui et fils du fondateur de Metros Studios. Ensemble, ils n'auront qu'un but : vendre la précieuse cassette, pour faire de d'argent et se droguer beaucoup.
S'ensuivent de rocambolesques tractations et d'improbables rencontres avec des personnages fantasques tels Champagne, transsexuel prostitué et drogué que le bon Docteur Mike utilise comme objet sexuel, Tyler, dealer parano, Stevie Rox, grand ponte du cinéma totalement alcoolique ou encore Rupert Du Wald, collectionneur excentrique et orgueilleux propriétaire du pénis momifié de Napoléon Bonaparte ! Bienvenue à Sick City, la ville fétide, la cité malade et tourmentée qu'ausculte et charcute la prose « tonyque » du poète rock, Tony O'Neill.
Voyage épique à travers la noirceur d'Hollywood, portrait au vitriol de L.A. et de la culture de la célébrité, Sick City est drôle, tordu, brutal. L'un des meilleurs O'Neill, qui se lance à corps perdu dans la fiction sans quitter le monde glauque et interlope immortalisé par ses récits autobiographiques
Black néon est la suite de Sick City (13e Note, 2011) et des aventures de Randall et Jeffrey. On peut lire l'un sans avoir lu l'autre. Randall, fils d'un magnat du cinéma et Jeffrey, qui s'est souvent prostitué avec un inspecteur de la police de Los Angeles, sont des junkies irrécupérables. Leur nouveau projet - celui de la dernière chance, est le tournage d'un film dans les bas-fonds de L.A. réalisé par un cinéaste légendaire et reclus, un dénommé Jacques Seltzer qui, en plus d'avoir un appétit démesuré pour le sexe et la cocaïne, n'a pas vraiment envie de tourner ce film. Randall et Jeffrey sont engagés comme assistants du maître excentrique. Black néon est une satyre d'Hollywood et de ses extravagances mais aussi un roman très noir à la Jim Thompson. La rencontre des deux héros avec deux lesbiennes psychotiques en cavale, dont une latino manchote férue de santéria, serial killer, donne à ce roman une dimension polar déjanté qui s'ajoute au réalisme de l'écriture de Tony O'Neill. Humoristique et brutal, ce roman est mené au pas de charge par un Tony O'Neill très talentueux qui sait manier les contrastes, dresser les portraits d'anti-héros et rendre magistraux tous les dialogues. D'un point de vue stylistique, Black néon est certainement le roman d'O'Neill le plus achevé.
«Maintenant que je suis un mari, un père et un écrivain, il y aura toujours quelque part en moi ce gamin de dix-neuf ans, paumé, en manque, qui attendait jadis son dealer à un coin de rue. Waiting, always waiting...», confesse Tony O'Neill qui raconte ici sa dernière descente à Murder Mile, l'un des quartiers les plus violents de Londres, où il trouve refuge avec sa femme. Addiction, désintox, rechutes se succèdent. En naîtra ce roman à la prose aiguisée, un livre dur... aussi dur qu'une descente aux enfers, et violemment authentique, avec, omniprésente, toute la complexité de la « psychologie du camé », disséquée avec une remarquable lucidité.
Un auteur découvert par 13e Note, et un pari éditorial pour un écrivain d'une trentaine d'année, inconnu en France. Son éditeur américain - Harper Collins publiera Sick City en juillet 2010.
Un livre pour les amateurs de Dan Fante, des Burroughs père et fils, d'Alexandre Trocchi ou de Herbert Huncke.
Les bonus du livre : une préface du traducteur, une conversation avec O'Neill et l'écrivain Sebastian Horsley, une présentation du livre par O'Neill.
Une écriture ciselée, serrée, taillée au millimètre pour le maximum d'impact. L'auteur était musicien : sa prose a la fulgurance d'une bonne chanson.
Bienvenue dans la Cité des anges plumés. Avec leurs ailes, ils ont égaré leurs rêves et l'espoir d'un retour au paradis. Bienvenue dans une chanson presque bleue, et déjà noire. Ces récits implacables sont une descente aux enfers junky. Échange de seringues, vaines cures de rédemption, rock'n'roll à tous les étages. Tony O'Neill connaît son sujet, qui a accompagné des groupes aussi limite que Brian Jonestown Massacre ou Marc Almond.
Maisons de crack, centres de désintox, chanson triste à la lisière de Hollywood, overdoses en série, coeurs défaits. Nos héros sont seuls en ville. Mal en point. Leur quête n'est pas si noble, mais elle est vitale. Vitale et mortelle à la fois Ce qu'il ne faut pas faire pour quelques dollars et une dernière dose d'héroïne... Les personnages d'O'Neill semblent appeler le soir. Et la nuit leur tend les bras. Ça pourrait être complaisant, c'est passionnant. Ode sombre à l'addiction, Notre Dame du Vide, triste et drôle, est pure littérature
Chet Delany, un boxeur au poing malencontreusement trop énergique, met définitivement hors de course Pretty Boy qui n'est autre que le neveu du mafioso local. Afin de fuir ses hommes de main, Chet n'a pas d'autres choix que de mettre de la distance et de prendre la route. Il rencontre Lottie, une serveuse en détresse, et étant tous deux sans issues, ils s'élancent dans un périple sans objectif. Plus ils traversent les autoroutes vides, les déserts et les villes-fantômes, rencontrent les habitants de ces marges et font l'introspection d'une Amérique kaléidoscopique en mal de ses mythes et de ses valeurs fondatrices, plus leur errance semble devenir absurde et désincarnée.