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Tony O'neill
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Roman autobiographique, Du bleu sur les veines nous plonge dans la descente rock et opiacée de Tony O'Neill, musicien de Los Angeles et Hollywood. Alors qu'il joue dans des groupes à succès, son addiction aux drogues douces puis dures le coupe de sa passion, de ses amis, et du monde réel. Ne restent que la faune des bas-fonds qu'il fréquente, anges déchus qui vivent comme lui une « vie en combustion », prêts à toutes les aventures.
Confession hors norme, portrait de soi d'une honnêteté féroce avec une bande-son hommage au plus grand rock, Du bleu sur les veines a été une déflagration dont les éditeurs anglo-saxons célèbrent cette année les 20 ans de publication.
Publié avec succès par les formidables éditions 13e Note, épuisé depuis plus de dix ans en France, il est aujourd'hui réédité.
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Black néon est la suite de Sick City (13e Note, 2011) et des aventures de Randall et Jeffrey. On peut lire l'un sans avoir lu l'autre. Randall, fils d'un magnat du cinéma et Jeffrey, qui s'est souvent prostitué avec un inspecteur de la police de Los Angeles, sont des junkies irrécupérables. Leur nouveau projet - celui de la dernière chance, est le tournage d'un film dans les bas-fonds de L.A. réalisé par un cinéaste légendaire et reclus, un dénommé Jacques Seltzer qui, en plus d'avoir un appétit démesuré pour le sexe et la cocaïne, n'a pas vraiment envie de tourner ce film. Randall et Jeffrey sont engagés comme assistants du maître excentrique. Black néon est une satyre d'Hollywood et de ses extravagances mais aussi un roman très noir à la Jim Thompson. La rencontre des deux héros avec deux lesbiennes psychotiques en cavale, dont une latino manchote férue de santéria, serial killer, donne à ce roman une dimension polar déjanté qui s'ajoute au réalisme de l'écriture de Tony O'Neill. Humoristique et brutal, ce roman est mené au pas de charge par un Tony O'Neill très talentueux qui sait manier les contrastes, dresser les portraits d'anti-héros et rendre magistraux tous les dialogues. D'un point de vue stylistique, Black néon est certainement le roman d'O'Neill le plus achevé.
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«Maintenant que je suis un mari, un père et un écrivain, il y aura toujours quelque part en moi ce gamin de dix-neuf ans, paumé, en manque, qui attendait jadis son dealer à un coin de rue. Waiting, always waiting...», confesse Tony O'Neill qui raconte ici sa dernière descente à Murder Mile, l'un des quartiers les plus violents de Londres, où il trouve refuge avec sa femme. Addiction, désintox, rechutes se succèdent. En naîtra ce roman à la prose aiguisée, un livre dur... aussi dur qu'une descente aux enfers, et violemment authentique, avec, omniprésente, toute la complexité de la « psychologie du camé », disséquée avec une remarquable lucidité.
Un auteur découvert par 13e Note, et un pari éditorial pour un écrivain d'une trentaine d'année, inconnu en France. Son éditeur américain - Harper Collins publiera Sick City en juillet 2010.
Un livre pour les amateurs de Dan Fante, des Burroughs père et fils, d'Alexandre Trocchi ou de Herbert Huncke.
Les bonus du livre : une préface du traducteur, une conversation avec O'Neill et l'écrivain Sebastian Horsley, une présentation du livre par O'Neill.
Une écriture ciselée, serrée, taillée au millimètre pour le maximum d'impact. L'auteur était musicien : sa prose a la fulgurance d'une bonne chanson.
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Jeffrey, prostitué irlandais et junky, entre en possession d'une importante somme d'argent et d'une sex tape sensationnelle montrant l'actrice Sharon Tate, peu avant son assassinat, dans des ébats orgiaques avec plusieurs autres stars hollywoodiennes. À Clean and Serene, centre de désintoxication pour célébrités dirigé par le charismatique et très médiatisé Docteur Mike, Jeffrey rencontre Randal, camé comme lui et fils du fondateur de Metros Studios. Ensemble, ils n'auront qu'un but : vendre la précieuse cassette, pour faire de d'argent et se droguer beaucoup.
S'ensuivent de rocambolesques tractations et d'improbables rencontres avec des personnages fantasques tels Champagne, transsexuel prostitué et drogué que le bon Docteur Mike utilise comme objet sexuel, Tyler, dealer parano, Stevie Rox, grand ponte du cinéma totalement alcoolique ou encore Rupert Du Wald, collectionneur excentrique et orgueilleux propriétaire du pénis momifié de Napoléon Bonaparte ! Bienvenue à Sick City, la ville fétide, la cité malade et tourmentée qu'ausculte et charcute la prose « tonyque » du poète rock, Tony O'Neill.
Voyage épique à travers la noirceur d'Hollywood, portrait au vitriol de L.A. et de la culture de la célébrité, Sick City est drôle, tordu, brutal. L'un des meilleurs O'Neill, qui se lance à corps perdu dans la fiction sans quitter le monde glauque et interlope immortalisé par ses récits autobiographiques
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Bienvenue dans la Cité des anges plumés. Avec leurs ailes, ils ont égaré leurs rêves et l'espoir d'un retour au paradis. Bienvenue dans une chanson presque bleue, et déjà noire. Ces récits implacables sont une descente aux enfers junky. Échange de seringues, vaines cures de rédemption, rock'n'roll à tous les étages. Tony O'Neill connaît son sujet, qui a accompagné des groupes aussi limite que Brian Jonestown Massacre ou Marc Almond.
Maisons de crack, centres de désintox, chanson triste à la lisière de Hollywood, overdoses en série, coeurs défaits. Nos héros sont seuls en ville. Mal en point. Leur quête n'est pas si noble, mais elle est vitale. Vitale et mortelle à la fois Ce qu'il ne faut pas faire pour quelques dollars et une dernière dose d'héroïne... Les personnages d'O'Neill semblent appeler le soir. Et la nuit leur tend les bras. Ça pourrait être complaisant, c'est passionnant. Ode sombre à l'addiction, Notre Dame du Vide, triste et drôle, est pure littérature
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La vie sauvage
David Brülhart, Tony O'neill, Dejan Gacond
- Helice Helas
- Ellipses Et Laps
- 15 Septembre 2016
- 9782940522446
Chet Delany, un boxeur au poing malencontreusement trop énergique, met définitivement hors de course Pretty Boy qui n'est autre que le neveu du mafioso local. Afin de fuir ses hommes de main, Chet n'a pas d'autres choix que de mettre de la distance et de prendre la route. Il rencontre Lottie, une serveuse en détresse, et étant tous deux sans issues, ils s'élancent dans un périple sans objectif. Plus ils traversent les autoroutes vides, les déserts et les villes-fantômes, rencontrent les habitants de ces marges et font l'introspection d'une Amérique kaléidoscopique en mal de ses mythes et de ses valeurs fondatrices, plus leur errance semble devenir absurde et désincarnée.