Le dernier train avait sifflé depuis des heures, quand on entendit le halètement d'une auto un peu essoufflée, qui grimpait la côte. Une minute plus tard, elle stoppait ; trente secondes après, la sonnette retentissait, tirée par une main vigoureuse. Mademoiselle Catherine poussa un gémissement d'effroi, et son peloton roula d'épouvante sous le buffet. Le commandant enleva sa pipe de sa bouche, attentif. Rosenn, en deux glissades, alla ouvrir. Un jeune géant pénétra dans le vestibule, sans attendre qu'on l'y invitât. Grand, large d'épaules, il avait un visage hâlé, pas beau, mais viril et sympathique, une chevelure hirsute, couleur de châtaignes mûres, des yeux qui riaient, une bouche qui en faisait autant, un air d'insolente santé...
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Résumé : Marianne, petite, restait près de la marche d'escalier, ne pouvant monter parce que le degré était trop haut... Alors que beaucoup d'êtres rêvent de destinées exceptionnelles, elle ne désire plus tard que le lot commun, sachant qu'elle saurait le savourer en poète et en femme. Elle reçoit tout, et dans l'instant même tout lui est repris. Avec passion elle repousse cette exigence d'En-Haut, désirant seulement ce qui près d'elle rebute un autre coeur choisi : « Vivre une vie médiocre, parmi des gens médiocres, et le plus médiocre serait peut-être moi. » Les souvenirs des jours morts auraient pu encore enchanter ses rêves, mais le poids de ce vivant qu'elle doit porter, dont la séparera toujours une barrière infranchissable, chargera-t-il sa vie d'une amertume quotidienne insoutenable ? Derrière les apparences qui feront crier à l'injustice, Marianne essaye de franchir ce degré trop haut, ce degré de pourpre, et croyant avoir tout perdu, puis acceptant de tout donner, elle saura enfin qu'elle a tout reçu. Ce beau livre, ce grand livre, est plus qu'une parabole, il porte vraiment le lecteur au coeur de ce problème de la souffrance que tout être humain doit affronter un jour, parfois jusqu'aux larmes de sang. (Pour esprits formés)
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Bien des jeunes filles rêvent du mari chrétien qui leur permettra de réaliser leur idéal, dans un grand amour partagé. Mais les rêves réalisés se heurtent à mille petites difficultés quotidiennes, sur lesquelles il ne faudra pas fermer les yeux. Ouvrons-les donc, le plus grand possible... Ce sont ces menus problèmes que pose ce livre sans prétention. Pour les résoudre, l'auteur s'est réfugié prudemment derrière l'expérience de jeunes femmes qui ont bien voulu lui répondre, avec franchise et bonne humeur... sur la façon de ne pas transformer un mari chrétien en martyr chrétien.
Bien des jeunes filles rêvent du mari chrétien qui leur permettra de réaliser leur idéal, dans un grand amour partagé. Mais les rêves réalisés se heurtent à mille petites difficultés quotidiennes, sur lesquelles il ne faudra pas fermer les yeux. Ouvrons-les donc, le plus grand possible... Ce sont ces menus problèmes que pose ce livre sans prétention. Pour les résoudre, l'auteur s'est réfugié prudemment derrière l'expérience de jeunes femmes qui ont bien voulu lui répondre, avec franchise et bonne humeur... sur la façon de ne pas transformer un mari chrétien en martyr chrétien.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Parisienne... au fond, tout au fond... l'était-elle tant que cela ? N'entrait-il pas plus de raison que de spontanéité dans son attachement à l'appartement exigu et confortable de la rue Marie-Rose ? Certes, son travail - elle était laborantine dans un grand hôpital - l'intéressait. Cultivée et d'esprit ouvert, elle appréciait les multiples ressources qu'offre la capitale dans le domaine de l'art et des lettres. Pourtant, il lui fallait parfois faire appel à toute sa sagesse, pour ne pas se laisser envahir par un subtil et sournois "vague à l'âme"...
Le dernier train avait sifflé depuis des heures, quand on entendit le halètement d'une auto un peu essoufflée, qui grimpait la côte. Une minute plus tard, elle stoppait ; trente secondes après, la sonnette retentissait, tirée par une main vigoureuse. Mademoiselle Catherine poussa un gémissement d'effroi, et son peloton roula d'épouvante sous le buffet. Le commandant enleva sa pipe de sa bouche, attentif. Rosenn, en deux glissades, alla ouvrir. Un jeune géant pénétra dans le vestibule, sans attendre qu'on l'y invitât. Grand, large d'épaules, il avait un visage hâlé, pas beau, mais viril et sympathique, une chevelure hirsute, couleur de châtaignes mûres, des yeux qui riaient, une bouche qui en faisait autant, un air d'insolente santé...
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Résumé : Marianne, petite, restait près de la marche d'escalier, ne pouvant monter parce que le degré était trop haut... Alors que beaucoup d'êtres rêvent de destinées exceptionnelles, elle ne désire plus tard que le lot commun, sachant qu'elle saurait le savourer en poète et en femme. Elle reçoit tout, et dans l'instant même tout lui est repris. Avec passion elle repousse cette exigence d'En-Haut, désirant seulement ce qui près d'elle rebute un autre coeur choisi : « Vivre une vie médiocre, parmi des gens médiocres, et le plus médiocre serait peut-être moi. » Les souvenirs des jours morts auraient pu encore enchanter ses rêves, mais le poids de ce vivant qu'elle doit porter, dont la séparera toujours une barrière infranchissable, chargera-t-il sa vie d'une amertume quotidienne insoutenable ? Derrière les apparences qui feront crier à l'injustice, Marianne essaye de franchir ce degré trop haut, ce degré de pourpre, et croyant avoir tout perdu, puis acceptant de tout donner, elle saura enfin qu'elle a tout reçu. Ce beau livre, ce grand livre, est plus qu'une parabole, il porte vraiment le lecteur au coeur de ce problème de la souffrance que tout être humain doit affronter un jour, parfois jusqu'aux larmes de sang. (Pour esprits formés)
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.