Nous étions quatre : Louis avait usé sa vie à Cinecittà, Jérôme voulait conquérir Hollywood, Mathilde avait écrit en vain trente-deux romans d'amour, et moi, Marco, j'aurais fait n'importe quoi - mais n'importe quoi ! - pour devenir scénariste. Même écrire un feuilleton que personne ne verrait jamais.
Saga, c'était le titre.
Grand prix des lectrices de Elle.
Une famille d'Américains s'installe à Cholong-sur-Avre, en Normandie. Fred, le père, se prétend écrivain et prépare un livre sur le Débarquement. Maggie, la mère, est bénévole dans une association caritative et se surpasse dans la préparation des barbecues. Belle, la fille, fait honneur à son prénom. Warren enfin a su se rendre indispensable pour tout et auprès de tous. Une famille apparemment comme les autres, en somme.
Une chose est sûre, s'ils emménagent dans votre quartier, fuyez sans vous retourner...
"Je réalise tout à coup que Léo mène une double vie, dans mon canapé et à mon insu. La nuit, pendant que je l'imagine affronter ses démons, monsieur se promène entre Tolède et San Diego, très préoccupé de la destinée d'une poignée d'inconnus dont les mésaventures ont le mérite de lui faire oublier les siennes."
Voilà six mois que Léo n'a plus donné signe de vie. Et pourtant, tout semblait lui réussir. Son entourage s'interroge sur le mystère de sa disparition. Est-ce qu'il se cache ? Que fuit-il ?
Nul ne se doute que, pour trouver des réponses à ses propres questionnements, Léo s'est réfugié dans un monde meilleur, celui des séries télévisées, où tout fait écho à sa mémoire comme à ses rêveries. Mais sa fascination pour la fiction peut-elle réparer le réel ?
Vingt ans après Saga, Tonino Benacquista signe un roman débordant d'humour et d'imagination.
"Les mots français que j'entends ma mère prononcer le plus souvent sont cholestérol et contrariété. Je m'étonne qu'une femme ayant tant de mal à amadouer sa langue d'adoption puisse connaître deux termes selon moi si savants. Contrariété l'emporte de loin. Elle finit par se l'approprier comme s'il la débarrassait du devoir d'aller mieux, et qu'une fois prononcé, rien ne l'obligeait à développer, tout était dit, contrariété.
Les soirs où l'affrontement avec son mari devient inévitable, elle assène le mot ruine, en italien, c'est la note la plus aiguë de son lamento, la rouiiiina, dont le sens est sans équivoque : c'est l'émigration, le départ maudit, la faute originelle, la source de tous ses maux, la contrariété suprême."
En 1954, la famille Benacquista quitte l'Italie pour s'installer en banlieue parisienne. Les parents, Cesare et Elena, connaîtront le sort des déracinés. Dans ce bouleversant récit des origines, leur petit dernier, Tonino, restitue avec fantaisie cette geste. Il raconte aussi les batailles qui ont jalonné sa conquête de la langue française.
Avec Porca miseria, Tonino Benacquista trace la lumineuse trajectoire d'un autodidacte que l'écriture a sauvé des affres du réel.
Qui n'a jamais eu envie de devenir "quelqu'un d'autre" ?
Celui que l'on a toujours voulu être ? Celui qui n'aurait pas abandonné, en cours de route, ses rêves et ses désirs ?
Un soir, dans un bar, deux inconnus se lancent un pari. Ils se donnent trois ans, pas un jour de plus, pour devenir cet "autre".
Mais on ne devient pas quelqu'un d'autre impunément. On risque, pour le pire et le meilleur, de se trouver soi-même.
Un chassé-croisé palpitant qui conjugue humour et suspense.
On demanda aux amants si l'un voulait de l'autre, si l'autre voulait de l'un, et le oui qu'on leur arracha leur parut bien impuissant à décrire ce que contenait déjà leur coeur : un royaume entier.
Un couple en cavale se rend dans un théâtre, au risque de se faire arrêter, pour y voir jouer un classique : Les mariés malgré eux. La pièce raconte comment, au Moyen Âge, un braconnier et une glaneuse éperdument amoureux refusent de se soumettre aux lois de la communauté. Là où les amants d'antan ont échoué, ceux d'aujourd'hui sont prêts à affronter tous les périls et à traverser les continents pour vivre leur passion au grand jour.
Tonino Benacquista livre un roman d'aventures haletant et drôle qui interroge la manière dont se transmettent les légendes : l'essence même du romanesque.
On retrouve ici les quatre héros de Malavita, l'inénarrable famille Blake. Repenti de la mafia new-yorkaise, Blake, rebaptisé Wayne, a obtenu la protection du FBI, et s'est installé en France avec les siens sous la surveillance tatillonne d'un ange gardien légèrement dépressif. L'ancien gangster a trouvé dans l'inépuisable réservoir d'anecdotes de sa première vie la matière de quelques thrillers à succès. Tout se passerait pour le mieux si la cellule familiale n'était pas emportée dans la tourmente des remises en cause existentielles... Les enfants traversent une adolescence compliquée, l'épouse fidèle a décidé de s'émanciper, et l'auteur de best-sellers, soudain seul face à lui-même, est en proie aux affres de la création littéraire. Des problèmes ordinaires, somme toute, pour une famille qui ne l'est pas... Ils seront résolus de la façon la plus diabolique et la plus hilarante qui soit.
"- Vous savez, on peut mêler l'histoire de la criminalité à celle de la peinture. Au début, on peignait comme on tue, à main tue. L'art brut, on pourrait dire... L'instinct avant la technique. Ensuite est intervenu l'outil, le bâton, le pinceau. Un beau jour, on s'est mis à peindre au couteau. Regardez le travail d'un Jack l'Éventreur... Et puis on a inventé le pistolet. Peindre au pistolet apportait quelque chose de définitif et radical. Et maintenant, à l'ère terroriste, on peint à la bombe, dans la ville, dans le métro. Le graffiti anonyme qui saute au coin de la rue..."
Un homme tout juste sorti du coma qui reçoit de l'infirmière la transcription de ses secrets les plus enfouis, de son passé le plus perdu. Un jeune homme sur les traces d'un amour passé pour exaucer les dernières volontés de son oncle. Un type, un peu paumé, se souvient du temps où il savait arrêter la pluie. Un mari est prêt à tout pour rencontrer sa maîtresse malgré une femme maladivement jalouse. Un journaliste pense réaliser sa meilleure interview et conquérir la femme de sa vie en une soirée.
Il est resté un bon moment devant le miroir sans tain pour assister à l'agonie de la fête. Le moment noir, détestable, l'heure des traînards impénitents, l'heure perdue où les esprits dégèlent et où la première lueur du jour est la pire des sentences. Ne jamais se lever. Ou ne jamais se coucher. Le doute le plus célèbre du monde. Est-il noble de se lever le matin en sachant déjà tous les emmerdements qui vont suivre ? Est-il lâche d'aller se coucher, de dormir jusqu'à en crever, et dire au revoir à tout ce qui nous bouffe l'existence ? C'est là la question. Les morsures de l'aube a été adapté au cinéma par Antoine de Caunes, avec Guillaume Canet, Asia Argento, Gérard Lanvin.
"Pour certains, il s'agissait d'un rendez-vous réservé aux hommes, où il était question de femmes. D'autres, en mal de solidarité, y voyaient le dernier refuge des grands blessés d'une guerre éternelle. Pour tous, d'où qu'ils viennent et quoi qu'ils aient vécu, c'était avant tout le lieu où raconter son histoire."
"Dans les trains de nuit, mon boulot, c'est le sommeil des autres.
Mais quand il s'agit de veiller sur un dormeur que l'Europe s'arrache, quand les contrôleurs, les douaniers et les énervés du cran d'arrêt cherchent à me poinçonner, je regrette le doux temps de l'Orient-Express...
Tout ce que je désire, c'est éviter de me faire descendre à la prochaine..."
Un meurtrier anonyme, un poète vengeur, un parfumeur amoureux, un antiquaire combattant, un enfant silencieux, un milliardaire misanthrope.
Les personnages de ces six histoires ont un point commun : leur vie intérieure est bien plus exaltante que leur vie quotidienne. Et leur part d'ombre n'est rien en comparaison de leur part lumineuse.
Une vérité que l'on tait, un exploit que l'on cache, un passé inavouable. Lequel d'entre nous ne garde pas, enfouie au plus profond, sa gloire secrète ?
Prix de la nouvelle de l'Académie française.
"Car tout était déjà en moi, enfoui. Quelque chose entre la tragédie grecque et la comédie à l'italienne. Une farce bouffonne au goût amer, un drame dont on se retient de rire. Ni une complainte, ni une leçon, ni une morale. Juste une ode à la déroute, un poème chantant la toute-puissance de l'absurdité face au bon sens..."
Accompagné de 9 comédiens, Robinson Stévenin nous fait vivre les aventures rocambolesques d'Antonio. Une interprétation remarquable et une ambiance sonore de grande qualité pour une lecture haletante et pleine de drôlerie!
Comment se souvenir de ce que l'on faisait le 17 juillet 1994 à vingt-trois heures précises, même si c'est une question de vie ou de mort ?
Comment rencontrer ouvertement sa maîtresse devant une épouse maladivement jalouse, sans que celle-ci s'en aperçoive ?
Comment imaginer un plan infaillible pour ne pas appeler sa femme du prénom de sa maîtresse du moment ?
Et comment diable se débrouiller pour que personne, et surtout pas l'unique réparateur du village, ne sache que l'on regarde des films X en cachette, quand la cassette se coince à l'intérieur du magnétoscope ?
Les héros de ces dix nouvelles sont des personnages bien ordinaires, confrontés à des situations extraordinaires, et qui, de petites lâchetés en mensonges minables, vont se retrouver fatalement dans une position aussi intenable que réjouissante...
Pour son cinquantième anniversaire, Christian Grimault invite avec faste ses amis les plus proches : il s'adjoint même les services d'un aboyeur, chargé d'annoncer l'arrivée des invités à sa soirée, qu'il veut inoubliable. Et elle le sera : nul convive ne franchit son seuil, tous ayant mieux à faire... La foire aux vanités attendue se métamorphose alors en une fantasque nuit d'ivresse et de remise en question : Christian Grimault a réussi dans la vie, mais a-t-il réussi sa vie ?
Deux nouvelles caustiques et jubilatoires, par l'auteur de Malavita.
Dans ce dossier gratuit, retrouvez les premiers chapitres de 12 romans du catalogue numérique des Éditions Gallimard.
Vous pouvez accéder directement à chaque extrait par la table des matières de ce dossier ou lire les extraits à la suite.
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Douze nouvelles inédites écrites par de grands auteurs de romans noirs. « Copyright Electre »
Douze nouvelles inédites écrites par de grands auteurs de romans noirs. « Copyright Electre »
Qu'est-ce qui ne va pas, chez Didier ? Il ne parle plus. Il s'endort en classe. Et il est blessé au poignet... Il y a du louche là-dessous. Une histoire grave peut-être. Jeanjean est prêt à tout pour sauver son copain.
Egg-balancing, hotdog-eating, baton-twirling-these are a few of the records people try to break in order to find themselves included in the World Book of Records. For those who make into the book, Paul Baron, a judge at the publication, is a hero. For others, whose dreams he denies, he's a villain. After one man's plan to achieve renown is destroyed, Paul learns that the man may have lost everything else, but he hasn't lost hope-the hope of joining other record-breakers in the book. But the record the man hopes to break is terrible, and Paul unfortunately has a role in his project.
Victor savait perdre avec le sourire. Il pouvait faire des excuses quand, comme tout le monde, il lui arrivait d'aller trop loin. (...) Il aimait écouter les autres, leur consacrer du temps, et savait tantôt donner un conseil, garder un silence complice, ou tendre une main. Victor ne pouvait pas s'en empêcher. C'est pour toutes ces bizarreries que, dans sa classe, on l'appelait Pigeon. Une sombre machination fait accuser injustement Pigeon d'un vol. Il se retrouve, un temps, derrière les barreaux.
Rentré d'une mission secrète au Mexique, Lucky Luke découvre qu'un nouveau héros a conquis l'Ouest. Allan Pinkerton, adepte de méthodes d'investigation révolutionnaires et de la tolérance zéro, veut pousser le justicier solitaire vers la retraite afin de gagner les faveurs du président Lincoln.
Daniel Pennac et Tonino Benacquista signent à quatre mains un Lucky Luke exceptionnel sur lequel souffle l'esprit du grand Goscinny, un western subtil pour petits et grands, merveilleusement mis en scène par Achdé.
Dans Cavalier seul, 5e tome des Nouvelles aventures de Lucky Luke, Pennac, Benacquista et Achdé annoncent... la séparation des Dalton ! Ce 5e épisode des Nouvelles aventures de Lucky Luke s'ouvre sur un énième coup raté des Dalton. Mais, cette fois, Jack, William et Averell décident de destituer Joe et de faire cavalier seul.
Chacun des frères partira de son côté, et celui qui, le premier, gagnera un million de dollars sera le nouveau chef des Dalton. Ce 5e album des Nouvelles aventures de Lucky Luke est digne des meilleurs Morris et Goscinny ; une BD qui fera rire petits et grands.