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André Breton
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«J'ai pris, du premier au dernier jour, Nadja pour un génie libre, quelque chose comme un de ces esprits de l'air que certaines pratiques de magie permettent momentanément de s'attacher, mais qu'il ne saurait être question de se soumettre. J'ai vu ses yeux de fougère s'ouvrir le matin sur un monde où les battements d'ailes de l'espoir immense se distinguent à peine des autres bruits qui sont ceux de la terreur et, sur ce monde, je n'avais vu encore que des yeux se fermer.»
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«Je vous souhaite d'être follement aimée.» Un des textes fondamentaux du surréalisme. Un des ouvrages de Breton dans lequel s'offre le plus ouvertement la gamme entière de ses «charmes». Le hasard et le désir, la vie et le rêve, le monde et l'homme entretiennent ici une mystérieuse correspondance de tous les instants.
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«Je crois à la résolution future de ces deux états, en apparence si contradictoires, que sont le rêve et la réalité, en une sorte de réalité absolue, de surréalité, si l'on peut ainsi dire. C'est à sa conquête que je vais, certain de n'y pas parvenir mais trop insoucieux de ma mort pour ne pas supputer un peu les joies d'une telle possession.» Des projets et des promesses du premier Manifeste du surréalisme (1924) aux prises de position, politiques et polémiques, affirmées dans le Second Manifeste du surréalisme (1930), se dessine ici une théorie de l'expérience esthétique qui a bouleversé tous les domaines de la création au XX? siècle.
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Manifestes du surréalisme : Tirage spécial
André Breton
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 19 Septembre 2024
- 9782073080318
Défini par André Breton comme «un certain automatisme psychique qui correspond assez bien à l'état de rêve, état qu'il est aujourd'hui fort difficile de limiter», le surréalisme aurait aujourd'hui cent ans. À la vérité, il peut passer pour beaucoup plus vieux. Il a en effet sa généalogie, dans laquelle Breton enrôle les plus illustres et les plus inattendus des esprits d'autrefois, «à commencer par Dante et, dans ses meilleurs jours, Shakespeare», sans oublier Sade, Chateaubriand, Hugo et d'autres : l'histoire du surréalisme se confond avec celle de l'esprit dans ce qu'il eut toujours de meilleur, de plus inventif et de plus ambitieux. Mais il est aussi plus jeune : Breton ne veut pas se détourner du présent, et il entend façonner le futur. Textes de combat, les Manifestes constituent pour lui l'oeuvre d'une vie, une sorte de work in progress, tentative à jamais inachevable de définir et de redéfinir le surréalisme dont il avait, avec d'autres, inventé la formule et initié le mouvement. L'édition la plus complète des Manifestes paraît en 1962. Toutes ses composantes ont été reprises dans ce «Tirage spécial», et l'on y a joint quelques-uns des écrits qui les éclairent et les prolongent. Ainsi construit, l'ensemble fait apparaître à la fois la formidable cohérence et l'extraordinaire mobilité de la pensée de Breton, la perpétuelle diversité des objets qu'elle se donne et le caractère constant des convictions qu'elle exprime.
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Initialement paru en 1938, le Dictionnaire abrégé du surréalisme propose un panorama rare de l'exultation artistique constitutive du mouvement.
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Les champs magnétiques ; s'il vous plait ;vous m'oublierez
Philippe Soupault
- GALLIMARD
- Poesie Gallimard
- 29 Septembre 1971
- 9782070318773
«Lorsque, au printemps de 1919, André Breton et Philippe Soupault conçoivent et expérimentent la méthode d'écriture d'où naîtront non seulement Les Champs magnétiques mais deux pièces de théâtre : Vous m'oublierez et S'il vous plaît, sans compter nombre de textes automatiques, l'un a vingt-trois et l'autre vingt-deux ans. Au même âge, Rimbaud venait de rompre avec la poésie ; Isidore Ducasse s'arrachait aux Chants de Maldoror et affrontait cette Préface à un livre futur par quoi se donnent les Poésies. En 1918, Breton et Aragon, encore mobilisés, se portaient régulièrement volontaires, à l'hôpital où ils étaient affectés, pour assurer la garde de nuit et là, des heures durant, se lisaient à voix haute les psaumes démoniaques du Comte de Lautréamont. L'année suivante, Breton recopie, à la Bibliothèque nationale, l'exemplaire unique des Poésies, qui sont publiées en avril, dans le n° 2 de Littérature, revue qu'il vient de fonder avec Aragon et Soupault. On serait tenté de penser que, dans l'esprit des scripteurs, Les Champs magnétiques sont précisément ce livre futur annoncé, au seuil de la mort, par le jeune Ducasse. En un sens, en effet, ils répondent à l'injonction de l'initiateur : La poésie doit être faite par tous. Non par un. Par-delà les Poésies, les Champs se mesurent aux Chants. L'outrance rhétorique perverse et savante de Maldoror, la sécheresse pseudo-conformiste de Ducasse retournant Pascal et Vauvenargues comme on dépouille un lapin, instituent, dans leur apparente opposition, une zone d'extrême turbulence d'où peut jaillir, sans entraves ni scrupules, la voix automatique.» Philippe Audouin.
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Clair de terre ; Mont de piété ; le revolver à cheveux blancs ; l'air de l'eau
André Breton
- GALLIMARD
- Poesie Gallimard
- 28 Octobre 1937
- 9782070300457
«André Breton, parmi tous les poètes vivants, est certainement le plus grand. Cela ne fait aucun doute pour tous ceux qui, ayant lu Novalis, Nerval, Rimbaud, Lautréamont, Apollinaire, ont découvert dans la poésie la plus complète recréation possible de l'être humain. Cela ne fait aucun doute pour tous ceux qui reconnaissent la poésie comme une révolution qui se décide minute par minute, partout où elle se manifeste librement et sans limites. Cela ne fait aucun doute pour tous ceux qui refusent de compartimenter la poésie selon les fichiers des historiens et des professeurs, et qui, dans l'amour, dans l'érotisme, dans l'action politique, dans la vie quotidienne, dans le raisonnement et dans le rêve, ressentent le besoin fondamental de tout déborder, de tout faire éclater, de tout surmonter, de tout réinventer. Cela ne fait aucun doute, enfin, pour tous ceux qui savent retrouver dans une page des Vases Communicants, par exemple la page 124 de la dernière édition, la même pensée, la même vie, oui, exactement la même pensée et la même vie, pour tout dire la même exigence et le même risque, que dans Il y aura une fois, la stupéfiante préface au Revolver à cheveux blancs, ou dans n'importe quel poème de Clair de Terre.» Alain Jouffroy, 3 juillet 1966.
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Poisson soluble, on l'a oublié, était préfacé, à l'origine, par le Manifeste du surréalisme ; Breton proposait à la fois l'exigence esthétique subversive et l'une de ses possibles réalisations. Témoignage du premier élan du surréalisme, Poisson soluble était déjà situé par Breton dans une perspective historique : «Les caractères communs à tous les textes de ce genre [...] ne s'opposent pas à une certaine évolution de la prose surréaliste dans le temps.» Gracq souligne bien l'originalité de ce que le Pape du surréalisme venait ainsi de réaliser : «Le poème redevient soluble dans la poésie, son orient fragile et changeant nous parle sans cesse d'une eau mère, d'un plasma poétique dont la pulsation l'irrigue et auquel continue de l'unir une vivante consanguinité. Le diamant mallarméen cède la place à la perle des mers.»
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André Breton : Carnet de voyage chez les Indiens Hopi
André Breton
- Hermann
- Philosophie, Politique Et Economie
- 11 Septembre 2024
- 9791037039248
En août 1945, le temps d'un séjour en Amérique, André Breton consigne sur son petit carnet à couverture bleu foncé les précieux détails de la vie dans les réserves indiennes Navajo, Zuni, Apache et Hopi, de l'Arizona et de l'ouest du Nouveau-Mexique.
André Breton, en fin observateur, enregistre tout ce qu'il voit. Notes manuscrites et croquis s'égrènent et dressent un tableau précis de ces communautés : objets quotidiens ou rituels, architecture profane ou sacrée, danses, costumes, coiffures, paysages, faune, flore...
Ces 65 pages sont ici reproduites en fac-similé, pour la première fois, accompagnées dans un second carnet de leur retranscription, d'un appareil critique minutieux et de photographies inédites. -
Signe ascendant : constellations avec 22 lithographies coloriées
Juan Miró
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 3 Mars 1999
- 9782070408573
«La méthode analogique, tenue en honneur dans l'Antiquité et au Moyen Âge, depuis lors grossièrement supplantée par la méthode "logique" qui nous a conduits à l'impasse qu'on sait, le premier devoir des poètes, des artistes est de la rétablir dans toutes ses prérogatives, à charge de l'arracher aux arrière-pensées spiritualistes qui, s'étant toujours comportées vis-à-vis d'elle en parasites, vicient ou paralysent son fonctionnement.»
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L'anthologie de l'humour noir
André Breton
- Le Livre de Poche
- Biblio Romans
- 11 Avril 1984
- 9782253034247
André Breton Anthologie de l'humour noir « L'humour noir est borné par trop de choses, telles que la bêtise, l'ironie sceptique, la plaisanterie sans gravité... (l'énumération serait longue), mais il est par excellence l'ennemi mortel de la sentimentalité à l'air perpétuellement aux abois - la sentimentalité toujours sur fond bleu - et d'une certaine fantaisie à court terme, qui se donne trop souvent pour la poésie, persiste bien vainement à vouloir soumettre l'esprit à ses artifices caducs, et n'en a sans doute plus pour longtemps à dresser sur le soleil, parmi les autres graines de pavot, sa tête de grue couronnée. » André Breton, 1939.
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L'un des plus grands livres que la révolution surréaliste ait jamais produit.
Ce livre est né en quinze jours au prix d'une écriture fiévreuse que facilitait la connaissance parfaite que nous avions l'un de l'autre . Ainsi Eluard décrit-il la collaboration fraternelle qui a donné naissance à une oeuvre sans équivalent, l'une des expressions majeures de la démarche surréaliste.
L'ordonnancement de cette véritable anthropologie poétique s'inspire de la Phénoménologie de l'esprit de Hegel, à qui est emprunté notamment la notion capitale de méditation.
L'Immaculée Conception parcourt des zones dangereuses de l'être, dont Freud s'était fait le découvreur. S'inscrivant dans la pratique inaugurée par les Poésies de Ducasse, les auteurs recourent à des jeux de réécriture complexes qui relancent les surgissements de l'automatisme. Loin de toute gratuité, ces procédures débouchent sur les questionnements graves qui habitent les deux auteurs. L'émerveillement coexiste alors avec le cheminement désespéré vers la mort qui emporte tout le livre. -
écrits sur l'Art ; et autres textes ; oeuvres complètes Tome 4
André Breton
- GALLIMARD
- 15 Mai 2008
- 9782070116928
Alouette du parloir. Du surréalisme en ses oeuvres vives. Appendices. Éphémérides Surréalistes (Pour un nouvel humanisme). L'Art magique. Constellations. Le La. Le surréalisme et la peinture. Perspective cavalière. Alentours. Inédits. Supplément. Textes retrouvés ( 1938-1948). Textes inédits ( 1921-1952)
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Ce premier volume présente les textes rédigés entre 1911 et 1930, regroupés en trois ensembles : 1911-1919 (les poèmes de jeunesse), 1920-1925 (Les Champs magnétiques, Manifeste du surréalisme), 1925-1930 (Nadja, Ralentir travaux, Second manifeste du surréalisme). Les archives André Breton, la compilation de journaux et revues, le fonds de la bibliothèque Jacques-Doucet ont permis un établissement très sûr des textes. Aux recueils constitués par André Breton lui-même viennent s'ajouter de nombreux inédits provenant de collections privées et des «alentours», ces articles parus en leur temps dans diverses revues et jamais réunis à ce jour. Un appareil critique Important, contenant une documentation abondante, permet d'aborder cette oeuvre difficile, souvent allusive, ou de la relire sous un jour nouveau. L'édition des Oeuvres complètes d'André Breton, qui comprendra quatre tomes, se révélera rapidement un instrument indispensable à qui veut connaître Breton et le surréalisme. En effet, comment parler d'André Breton sans évoquer le mouvement qu'il a souhaité et maintenu par-delà toutes les dissensions ? L'oeuvre de ces années est aussi retour aux origines d'un courant artistique qui eut d'infinies résonances dans ce XX? siècle. Le surréalisme fut une grande aventure qui réunit des êtres animés du désir d'en finir avec «l'ancien régime de l'esprit». Des poèmes de jeunesse aux écrits de 1930, un même fil parcourt ces textes : le pouvoir de la poésie. Breton se veut rebelle «contre un monde menacé de figement». De la nécessité de la révolte naîtra une oeuvre en perpétuelle interrogation. Oeuvre ouverte sur le monde - Breton passera sa vie à «prendre position» -, oeuvre sinueuse, révélatrice de la volonté du poète d'aller plus avant dans la connaissance des «forces obscures». Il est celui qui connut «l'étreinte poétique» : «La poésie doit être un assaut violent contre les forces obscures pour les sommer de se coucher devant l'homme.» André Breton eut le don d'éveil permanent, la volonté de communauté créatrice, la fascination du savoir. L'exploration de l'inconscient, l'écriture automatique, l'expérience des sommeils, les jeux surréalistes sont témoins de cette quête de l'ailleurs, de l'au-delà de la réalité. «Je crois à la résolution future de ces deux états en apparence contradictoires que sont le rêve et la réalité, en une sorte de réalité absolue, de surréalité, si l'on peut dire ainsi.» À Marcel Duchamp de dire l'essentiel sur Breton : «Breton aimait comme un coeur qui bat. Il était l'amant de l'amour dans un monde qui croit à la prostitution... Pour moi, il a incarné le plus beau rêve de jeunesse d'un moment du monde.»
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Dans ce livre André Breton cherche à démontrer que le monde réel et le monde du rêve ne font qu'un. Il examine les différentes théories qui ont proposé une interprétation du rêve, pour s'arrêter longuement à celle de Freud.Mais pour Breton l'unité du rêve et du réel passe par une profonde transformation sociale. Ce qu'il cherche cependant au-delà de la révolution est «la destination éternelle de l'homme».
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Oeuvres complètes Tome 2
André Breton
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 9 Octobre 1992
- 9782070112340
De 1931 à 1941, André Breton continue à se consacrer au développement du mouvement surréaliste. Poèmes, essais, récits, manifestes, conférences, son activité politique, littéraire et esthétique est intense. Elle se ponctue d'alliances et d'exclusions car Breton est un meneur d'hommes et d'idées. Pendant cette décennie mouvementée, André Breton, dans ses écrits, accordera une importance particulière à la notion d'humour objectif et à celle d'humour noir. L'édition de son Anthologie, qu'on trouve dans ce volume, sera différée pendant trois ans par la censure. L'humour noir est subversif : il renverse les privilèges, met en question le monde et, par la distance qu'il provoque, dévoile une sagesse née de l'amertume. N'était-il pas de toute actualité pour celui qui accordait aux mots le pouvoir de «changer la vie» ?
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«Dieu merci, notre époque est moins avilie qu'on veut le dire : Picabia, Duchamp, Picasso nous restent. Je vous serre les mains, Louis Aragon, Paul Éluard, Philippe Soupault, mes chers amis de toujours. Vous souvenez-vous de Guillaume Apollinaire et de Pierre Reverdy ? [...] Il ne sera pas dit que le dadaïsme aura servi à autre chose qu'à nous maintenir dans cet état de disponibilité parfaite où nous sommes et dont maintenant nous allons nous éloigner avec lucidité vers ce qui nous réclame.».
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Oeuvres complètes Tome 3
André Breton
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 10 Novembre 1999
- 9782070113767
Pas de période plus mouvementée dans la vie d'André Breton que les années 1941-1953. L'Histoire, il est vrai, frappe à la porte. Empêché de publier ses livres, Breton part pour les États-Unis, via les Antilles - Martinique charmeuse de serpents commémorera
cette escale. Puis c'est New York, qui s'est construit par Dali interposé une image confuse du surréalisme, contre laquelle il faut réagir : la revue VVV est créée, où paraîtront les Poèmes de 1943. Des amitiés (avec Duchamp, Ernst, Lévi-Strauss, Matisse...) naissent ou se resserrent. Relectures - Victor Hugo, autre exilé - et découvertes : Saint-Yves d'Alveydre, dont la pensée va inspirer Les États généraux, ou Éliphas Lévi, à qui est consacrée une section d'Arcane 17. Bientôt dédicataire d'une Ode, Charles Fourier («ce phare, l'un des plus éclairants que je sache») est toujours présent : Breton emporte ses
livres chez les Indiens Hopi, d'où il revient avec un Carnet de voyage ; l'organisation sociale des Indiens y est rapprochée de la
cité harmonieuse. En 1946, retour en France où, entre indifférence et hostilité, le surréalisme n'a pas la vie facile. Breton doit affirmer sa présence ; on doit à ce souci - à l'impérieuse nécessité d'agir et de penser - les essais réunis en 1953 dans La Clé des champs, tandis qu'un an plus tôt un recueil d'Entretiens avait dessiné la courbe d'une existence. -
En 1928, paraissait sous la signature d'André Breton, théoricien incontesté du mouvement surréaliste, Le surréalisme et la peinture, ouvrage dont la portée ne fut pas moindre que celle du premier Manifeste de 1924. Augmenté de Genèse et perspective artistiques du surréalisme, l'ouvrage reparut dans une édition nouvelle à New York en 1945. Cette édition, qui date de 1965, rassemble, à la suite des deux grands textes initiaux, l'intégralité des essais historiques et critiques consacrés par André Breton à l'expression plastique. Cette somme systématique, constituée d'une cinquantaine d'articles, dont beaucoup comptent parmi ses plus fulgurants écrits, recouvre toute la chronologie des peintres et sculpteurs surréalistes et abonde en aperçus décisifs sur l'histoire de l'art contemporain.
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Nouvelle édition revue et corrigée
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À trois reprises, en 1924, 1934, 1953, André Breton a réuni en volume des textes divers publiés antérieurement. Mais depuis cette dernière date, celle de La Clé des champs, articles, préfaces, réponses à des enquêtes, entretiens, sont demeurés épars, dans des revues ou des journaux d'accès difficile bien souvent.Le présent recueil retient tous les grands articles, toutes les interventions importantes qui se situent entre le printemps 1952 et 1966. Le choix effectué parmi les textes a été guidé par le souci de respecter le constant va-et-vient du temporel à l'intemporel, du particulier au général, qui caractérise la pensée de Breton.
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Dix cahiers surréalistes : Printemps 1924
Louis Aragon, Jacques Baron, Joseph Delteil, Robert Desnos, Georges Limbour
- Dilecta
- 11 Juin 2021
- 9782373721270
Un document exceptionnel. Un ensemble de cahiers tous très différents, ayant le même format, composés pour chacun d'une couverture illustrée, de textes autographes, de collages.
Au printemps de 1924, c'est le branle-bas de combat pour la formation du groupe surréaliste. André Breton distribue à ses amis des cahiers d'écolier. Tous les surréalistes vont alors s'adonner à la pratique de l'écriture automatique et du poème-collage. La reproduction en fac-similé des pages autographes et des poèmes-collages créés à partir de titres de journaux jette une lumière vive sur ces pratiques chères aux surréalistes. On vérifie ici que l'écriture automatique et le collage font partie intégrante de la vie collective du groupe, au même titre que les jeux ou les réunions de café, les récits de rêve ou les déambulations dans la ville. L'examen de ces oeuvres, pour la plupart inédites, permet aussi de constater que les protagonistes - Louis Aragon, Jacques Baron, André et Simone Breton, Joseph Delteil, Robert Desnos, Georges Limbour, Max Morise, Pierre Naville et Benjamin Péret -, loin de vouloir mimer un seul et même imaginaire, ont surtout affirmé chacun leur singularité propre et leur génie poétique. -
Que ce soit dans sa correspondance ou dans ses essais, l'imbrication de la vie et de l'oeuvre d'André Breton est étroite, nous sommes toujours dans sa maison de verre. «Le merveilleux quotidien» du poète ne cesse de s'y constituer, comme le montrent ces très belles lettres à sa fille : le surréalisme, la préparation d'une nouvelle revue ou d'une exposition, les dessins de la main de l'auteur, l'affaire de la grotte de Cabrerets, les réactions indignées à la nouvelle de l'alunissage de la sonde soviétique en septembre 1959... Pour la première fois, grâce à l'autorisation d'Aube Breton, qui a souhaité rendre publique cette correspondance (tout en respectant la clause particulière du testament de son père), nous avons accès à des pans méconnus de la vie de Breton, qui ne pourront que combler ses lecteurs inconditionnels et éveiller la curiosité des autres.
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Étonnante correspondance que celle qu'échangèrent, pendant plus de quarante ans, André Breton et Jean Paulhan:on y découvre la profonde complicité intellectuelle qui lia le chef de file du surréalisme au directeur de La NRF et les premiers feux de l'aventure surréaliste, à laquelle Paulhan a pleinement pris part à ses débuts, puis les rapports, faits de désirs et de tensions, entre l'avant-garde et l'institution. Ces lettres dévoilent enfin l'intimité d'une relation qui cherche, jusqu'au bout, la formule d'une amitié tant désirée par Breton, entre idéal révolutionnaire et besoin de reconnaissance.On assiste ainsi à la poursuite de cette amitié «distante», traversée par nombre de grandes figures des lettres et des arts. C'est toute une histoire de la modernité qui s'écrit, et qui donne à mieux lire la pensée des deux auteurs, chacune éclairée d'un nouveau jour. Et si leur amitié n'est jamais parvenue à s'épanouir, du moins ces deux esprits se sont-ils rencontrés dans une même quête ardente des mystères de la pensée - mystères de l'inconscient pour l'un, de l'expression pour l'autre.C. B.