Un scénario-poème pour continuer la geste familiale d'Armand Gatti.
Après Augusto aux abattoirs de Chicago et Armando, balayeur au Tir aux pigeons de Monaco, voici le temps d'expliquer " comment Sauveur Lusona mon grand-père a fait des docks du port de Marseille un jardin japonais ". Le tout sous forme d' " entretiens avec le soleil sur le jour de sa mort ".
La geste familiale de Gatti se termine avec le portrait de Laetitia, la Mère.
Auprès Chicago, Monaco et Marseille, c'est le retour aux collines du Montferrat, " le lieu d'exil de toute une vie ". Mais Laetitia a un nom qui disait la joie, une " joie aussi tragique que toutes les militances réunies ".
L'histoire commence avec Augusto, l'anarchiste rescapé des tueurs Pinkerton, le père qui, dans les mots du fils qu'il ne lira jamais, retrouvera les histoires dont il l'a enivré.
Le début de la geste familiale d'Armand Gatti en quatre volumes.
La pièce de théâtre offre un accès rêvé à l'univers poétique exigeant qu'Armand Gatti construit depuis maintenant plus de cinquante ans.
Même si le Premier voyage en langue maya avec surréalistes à bord est avant tout une immersion dans l'univers maya et les résistances indiennes, s'entrecroisent également divers autres thèmes récurrents dans l'oeuvre de Gatti. Parmi ceux-ci, on ne manquera pas de retrouver le parallèle qu'il tisse entre science, poésie et résistance. Pour ce voyage, Gatti convie ceux des surréalistes qui, tels André Breton ou Max Ernst, témoignèrent tout au long de leur vie et de leur oeuvre d'une rare fidélité à la pensée et à l'art indiens.
Gatti ne manque pas également de convoquer les grandes figures révolutionnaires d'Amérique latine, connues ou pas, que sont Ernesto Che Guevara, Yon Sosa ou encore Otto René Castillo.