« Mon.a partenaire me met la pression pour avoir des rapports sexuels », « Je me demande si je ne suis pas gay », « Suis-je addict à la pornographie ? », « J'ai une baisse de libido alors que je suis amoureux.se, pourquoi ? », « J'ai peur de tomber enceinte », « Je n'y arrive plus depuis mon agression », « Je me masturbe trop souvent », « J'ai peur de ne pas être assez performant »...
À l'âge des premières expériences, les innombrables questions sur la vie affective et sexuelle traduisent des inquiétudes légitimes qui, sans réponse, peuvent devenir des angoisses envahissantes.
Pour retrouver de la légèreté et de la spontanéité, tout en s'informant, ce petit guide propose de vous apporter des réponses à la fois précises, simples et directes, ainsi que des pistes de réflexion, destinées à rendre votre entrée dans la vie sexuelle la plus agréable et la plus sécure possible.
Parce que, contrairement aux idées reçues, la sexualité n'est pas innée, mais qu'elle s'apprend. Puisse ce petit guide vous aider à aborder la sexualité comme un pan joyeux de votre vie !
Six adolescents doivent interpréter Roméo et Juliette de Shakespeare. Emma et Noé sont amoureux depuis quatre ans, ils devraient avoir les rôles titres, forcément. Mais lorsque Léo se propose pour interpréter Roméo, tout bascule. Ben et Zélie ont trouvé son interprétation géniale, mais Tybalt et Noé ricanent. Pour eux, pas question ! Quant à Emma, elle est bouleversée. Entre jouer l'amour fou et le vivre, la limite est fragile.
Dans l'arène où sévissent les populistes, la question économique est au coeur de la dénonciation des élites et de «?leur?» politique?: dictée par les intérêts bien compris des banques et des marchés, elle serait favorable à une globalisation tous azimuts, européenne avant d'être française, indifférente aux effets de la désindustrialisation, de la pauvreté, des inégalités.
Or l'argumentaire économique des populistes n'est jamais analysé comme tel, jamais confronté non plus aux expériences politiques que ces derniers ont pu soutenir.
C'est pourquoi ce livre fait le pari, avec dix-sept économistes, tous reconnus dans leur domaine, d'analyser et de déconstruire toute une palette de thématiques chères aux populistes, du protectionnisme aux migrations.
Ainsi se trouvent démontés des «?faits?», des «?données?», voire des «?analyses?», qui relèvent en réalité du storytelling, de la mauvaise foi, d'éléments chiffrés piochés çà et là en fonction de leur capacité à conforter des a priori et des ambitions politiques.
Que ce soit l'aumône faite dans le métro, l'arrondi effectué en caisse ou l'engagement d'une fondation en faveur de l'aide humanitaire, le don traverse notre quotidien. Pourtant, les économistes se sont saisis tardivement de cette question, longtemps restée l'apanage des anthropologues.
En s'appuyant sur les développements les plus récents de la science économique, mais aussi sur des travaux plus anciens et méconnus, cet ouvrage expose comment le don est entré dans la science économique. Les auteures montrent qu'il a progressivement fait l'objet de collectes de données, de travaux de recherche et d'essais, qu'il s'agisse d'évaluer les effets de la fiscalité, de comprendre les motivations qui y président ou encore les formes qu'il peut revêtir, y compris les plus innovantes, comme le financement participatif via des plateformes dédiées. Enfin, ce livre s'interroge sur l'instrumentalisation du don pour de bonnes causes, mais aussi pour de moins bonnes. L'analyse est illustrée par de nombreux exemples, aussi bien en France qu'à l'étranger.
Tout part d'un simple geste, celui de farder sa bouche. Un geste anodin, associé par excellence à la féminité, dans lequel se jouent pourtant nombre d'invisibles dialectiques. Symbole d'émancipation des femmes ou de leur soumission, emblème de patriotisme ou de trahison, de conformisme ou de rébellion, de plaisir ou d'aliénation... Il est un langage muet, mi-parure mi-porte-voix, qui raconte autant l'intime que le collectif.
À travers les pérégrinations du bâton de rouge, qu'il se pose sur les lèvres des suffragettes, des prostituées, des garçonnes, des soldates ou des stars du cinéma, c'est bien de la place des femmes dans l'espace public qu'il est question ici. De la ruée dans les premiers grands magasins à la fin du xixe siècle à l'ère post-MeToo en passant par le lipstick feminism, le récit de Rebecca Benhamou frappe à toutes les portes, donnant la parole aussi bien à Zola qu'à Madonna, à Fitzgerald qu'à Colette, à Roosevelt qu'à Vivienne Westwood.
AveclaréformedesmastersMEEF, les INSPE mettent en place des tests de sélection à l'entrée en Master1 pour les étudiants venant principalement de L3 et se destinant au métier de Professeurs des écoles.
Si vous souhaitez vous préparer efficacement à l'entrée à l'INSPÉ, cet ouvrage est fait pour vous.Il vous permettra de vous préparer à l'exercice du QCM, de vérifier vos connaissances en français et en mathématiques, et constituera, de ce fait, une aide efficace à la préparation des deux épreuves d'admissibilité du CRPE.Vous trouverez dans ce livre :
-24 QCM de français.
-24 QCM de mathématiques.
-Des corrigés détaillés.
-Des encarts explicatifs.
-Des bibliographies.
Pour son cinquième opus, le Dr Sapanet revient sur une trentaine d'affaires criminelles passées sous son bistouri. Fusil de chasse, couteau de cuisine, sabre japonais, strangulation, chaque méthode a laissé sur les corps des victimes une signature que l'autopsie se fait fort d'authentifier.
Parmi ces affaires, l'histoire du petit Nino, 9 mois. Sans la perspicacité de son équipe, ce dernier aurait rejoint la liste des bébés victimes de la « mort subite du nourrisson ». Mais l'autopsie confirmera de nombreux sévices dans les semaines précédant le décès et un secouage aussi violent que mortel. Quant à Marie-Lucie, 75 ans, elle aurait été inhumée après un décès qualifié de « naturel ».Tout était prêt, le cercueil sur le point d'être refermé, lorsqu'un doute a suspendu les funérailles. L'autopsie ordonnée in extremis a révélé l'ultime calvaire de la vieille dame, passée à tabac et étranglée.
Scènes de crime, opérations médico-légales, reconsti-tutions criminelles, procès d'assises, Michel Sapanet entraîne le lecteur, avec humour et pédagogie, sur le long chemin qui mène du crime obscur à la vérité judiciaire.
« Être en vie, c'est faire cadence avec le rythme du monde, répète-t-il à qui veut l'entendre. Pour les coeurs humains comme pour les coeurs mécaniques, tout commence par un mouvement. ».
Combien de souvenirs faut-il pour réveiller un coeur engourdi ?
RACONTER UN PAYS SANS EN PRONONCER LE NOM...
Un matin de décembre, Lila, une jeune violoncelliste, joue un air de Bach pour les habitués du Temps suspendu, un café de la rive gauche, à Paris. Parmi eux, il y a le vieux Salomon, un horloger à la retraite qui, grâce à cette musique, voyage vers un ailleurs qu'il croyait oublié. Vers une contrée située de l'autre côté de la Méditerranée, qu'il a fuie cinquante ans auparavant - un lieu dont était aussi originaire le père de Lila.
Commence alors un échange entre deux déracinés, qui se croisent depuis des années, sans vraiment se connaître. Ils se racontent l'exil, la guerre, le temps qui passe, l'amour. Ils partagent cette terre idéalisée qui a vu naître l'un, mais pas l'autre, et qui pourtant prend toute la place. De souvenirs en confessions, c'est toute une existence, tout un pays, qui revient à la vie...
Pourtant, quand se pose la question d'y retourner, le vieux Salomon hésite. À son âge, à quoi bon abîmer ses souvenirs en les confrontant à la réalité ?
Inspiré de la vie du grand-père de l'auteure, qui a un jour quitté l'Algérie pour ne plus jamais y retourner, ce premier roman oscille entre le fantasme du pays que l'on perd et celui que l'on reçoit en héritage.
Librement inspirée par la vie d'Emily Dickinson (1830-1886), aujourd'hui considérée comme l'une des plus grandes poétesses anglo-saxonnes, La mélodie sans les paroles retrace le parcours d'une créatrice au 19e siècle, en Amérique, alors que les femmes n'avaient pas encore le droit de vote et appartenaient corps et âme à leur mari.
Emily Dickinson refuse un monde qui ne lui laisse pas de place. Consciente de son génie et flirtant de plus en plus avec la folie, elle va s'enfoncer de façon radicale dans la claustration et le silence. Autrice de 1800 poèmes et plus de 1000 lettres, Emily Dickinson n'a pas été publiée de son vivant. Pourtant, son premier recueil connut immédiatement un succès phénoménal.
La fiction théâtrale de Catherine Benhamou met en scène l'entourage proche de la poétesse, son père avec qui elle a une relation très forte, sa soeur qui s'est sacrifiée pour s'occuper d'elle et qui est la seule à croire en son talent, son amie Suzy dont le départ va la désespérer, celui qu'elle choisit comme « guide », qui lui déconseille l'édition et enfin Mabel qui vient jouer et chanter pour elle sans jamais la voir. C'est cette dernière qui fera paraître le premier recueil de la poétesse.
« Il ne s'agit pas d'une biographie théâtralisée mais plutôt d'approcher, par le moyen du théâtre la vie et le rapport à la création d'une poétesse de génie, encore trop peu connue en France et totalement incomprise de son vivant. Il m'a paru intéressant de faire du théâtre avec quelqu'un qui a passé la plus grande partie de sa vie à se soustraire aux regards mais qui mettait en scène chacune de ses apparitions. » C.B.
Emmanuel Macron est connu. Sa personne, son action ont déjà suscité des dizaines de documentaires, une quarantaine de livres, des milliers de commentaires. Après un quinquennat, tout le monde a un avis sur lui - les uns l'aiment quand les autres le détestent.
Laurence Benhamou, elle, ne commente pas. Elle observe le président au quotidien. Ne rate aucun de ses faits et gestes. Elle est l'une des deux journalistes de l'Agence France-Presse (l'AFP) accrédités à l'Élysée et, depuis le 7 mai 2017, suit Emmanuel Macron partout. À chaque moment. La crise des Gilets jaunes ? Elle est en première ligne. L'affaire Benalla ? Elle est dans les coulisses. La pandémie ? Elle est témoin de la valse-hésitation d'un exécutif aux abois. De la scène officielle aux arrière-scènes et aux messes basses, elle note tout. Les grands moments comme les petites phrases. Les rivalités comme les complicités. Pour ne rien laisser passer de l'histoire qui s'écrit.
La richesse de sa chronique est inédite : jour après jour aux côtés d'un président imprévisible, elle ne travaille ni pour lui ni pour ses équipes, qu'elle connaît et côtoie. Au point de décrocher un rare entretien avec Brigitte Macron. L'objectivité de Laurence Benhamou est sa fierté. Son impressionnante mise en perspective se lit comme une série aux multiples rebondissements.
Laïque, insolente, outrancière. Tel Aviv ne séduit pas uniquement par sa beauté mais aussi par sa laideur. Et ne fait pas toujours l'unanimité.
Pour les uns, elle est trop bourgeoise ; pour les autres, elle manque de culture et de raffinement.
Le long des 14 km de bord de mer, la jeunesse se dénude sans complexe. Maintes fois psalmodiée dans les brochures touristiques, Tel Aviv aime la fête et se présente volontiers comme la fontaine de Jouvence de la région.
Pour autant, elle est bien plus qu'un « nouvel Ibiza ». Îlot de liberté religieuse, politique et sexuelle, elle se définit comme un électron libre, et, comme toute autre métropole, a aussi sa part d'ombre. Son mot d'ordre ?
Vivre à bride abattue et profiter de chaque instant. Car, comme l'écrit Etgar Keret, « au Proche-Orient, les gens ont plus conscience d'être mortels que les autres habitants de la planète. »
Jasmine rêve de faire bouger les choses, de sortir de l'invisibilité. Un texte comme un souffle poétique et politique puisé dans le réel de la vie des jeunes rencontrés par l'autrice, qui montre la dérive d'une jeune fille de seize ans.
Pour cette huitième édition des Intrépides, six autrices ont composé une pièce courte autour du thème : « L'espace inattendu ». Dans un style et un genre qui leur est propre, Catherine Benhamou, Olivia Csiky Trnka, Françoise Do, Olivia Rosenthal, Joëlle Sambi et Gwendoline Soublin explorent cette double notion. Il y a l'espace géographique ou symbolique, la place que l'on occupe ou que l'on convoite, mais aussi l'espace inattendu, celui du rêve, source d'inspiration et véritable terrain de jeu créatif. Une lecture de L'espace inattendu par les autrices a eu lieu le 31 mai 2022 au Théâtre 14 à Paris, dans une mise en scène de Leyla-Claire Rabih.