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Catherine Deschepper
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Wilfrid, inspecteur déclassé désespère de retrouver le chemin du succès. Mais comment se trouver une affaire de meurtre alors qu'on est relégué aux affaires Alzheimer?? Jacques, psychologue en crise d'empathie s'interroge sur le sens de son existence. Sonia, de son côté, a décidé de changer de vie. Monsieur Vandervalken en sait peut-être plus qu'il ne le dit. Et tout ce petit monde pourrait bien se trouver une nouvelle vérité dans le sillage du décès de Marie-Joséphine de la Marinière. Vrai suicide ou faux-semblant?? Derrière le petit drame quotidien de la médiocrité se cachent parfois de grandes espérances...
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Les hôtels des dimanches matins traînent leurs familles fatiguées, leurs couples mal éveillés et Inès joue à deviner lesquels d'entre eux ont eu, la nuit, l'occasion de se caresser. Très peu, à bien y regarder. Tout au plus les femmes sont-elles plus capricieuses, les hommes plus impatients. Et le tout se police autrement que dans les bas quartiers. En sourdine, sous des dehors civilisés, c'est le même marasme amoureux, la même absence de gaieté, les mêmes reproches désordonnés. Des familles piteuses, engoncées dans une vie trop rangée, des couples usés, qui attendent que soit terminée la représentation sociale pour rejoindre quelque émoi extra-conjugal, l'intervalle de semaines plus belles que le weekend... Ils emporteront dans leurs valises les savons et les shampoings, le gel douche, les savates, et peut-être, s'ils ont l'âme cleptomane, un peignoir ou un parapluie brodés à l'effigie de l'hôtel, qu'ils déposeront sur l'autel de leur chambre d'amis. Pour montrer il le faut bien qu'on a été à Paris, et qu'on y logeait plutôt bien.
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Projet photo/graphique littéral et littéraire, Bruxelles à contrejour propose une visite qui n'a rien de touristique au coeur d'une capitale de coeur. Chaque nouvelle, bien réelle, nourrie par le cliché photographique, évoque au détour d'une allusion fugace l'intervention de quelque fée, lutin, farfadet, ange, démon : des êtres surnaturels qui n'existent pas mais auxquels on croit, parfois, au détour d'un instantané au coeur de la cité. Les images et les mots explorent ces formes toutes singulières d'errances qui tracent leur sillon dans la foule capitale.
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Ils sont quatre. Quatre auteurs débutants sélectionnés pour une résidence d'écriture au château du comte Gédéon de Ducart d'Olise. Quatre auteurs qui espèrent entrer par la grande porte dans le carré VIP de la littérature. Ils sont quatre et comme toujours, dans ces cas-là, il n'en restera qu'un... Alors qu'au coeur de la résidence, les prétentions des uns se heurtent aux incompréhensions des autres, les malentendus font osciller l'histoire entre huis-clos et farce burlesque. Les portes claquent, les chiens bavent et les quiproquos révèlent les motivations plus ou moins réelles d'un petit monde littéraire imaginaire (?) à la recherche de sa destinée.
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Nathan a seize ans. Un cerveau un peu trop encombrant, des amis triés sur le volet, des parents qui se disputent tout le temps, une grand-mère un peu dingue et une amoureuse qui a fui l'Erythrée.Nathan a seize ans et son univers s'écroule, un soir de pluie (les drames arrivent toujours les soirs de pluie), quand il apprend tout à la fois que Saïma a décidé de partir en « Youké » et que les fantaisies de sa grand-mère vont la condamner à la séniorie. L'une n'a plus d'endroit où loger, l'autre ne peut plus vivre seule dans sa petite maison de la rue du Paradis. La solution semble toute trouvée...