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Gaëlle Pingault
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"Un vrai coup de coeur !" Lydie Zannini, Librairie du théâtre à Bourg en Bresse.
Barbara est seule. Sa solitude a des allures de refuge ou de bastion, érigé dès l'enfance, pour tenir une mère im-prévisible à distance. Quand le médecin de l'EHPAD "Les genêts" la convoque, ce passé qu'elle fuit la rattrape. Médecin en fin de carrière, Charles s'ennuie. Coincé dans sa vie, coincé dans son couple, voilà où l'ont conduit des choix par défaut. L'intransigeance de Barbara le contraint à faire face à ses propres petites lâchetés.
Lise est aide-soignante. Elle s'impose une discipline rigoureuse, tente d'offrir aux résidents des Genêts des moments de partage arrachés à la cadence minutée des soins. Mais pour combien de temps ?
Barbara, Charles, et Lise... Dans l'histoire de chacun, des empêchements sont venus enrayer la possibilité d'aimer librement. Autour de Rose, la mère absente, ces coeurs imparfaits se rencontrent et inaugurent des voies possibles de consolation.
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Il y a Alice, qui n'aime ni Paris, ni le métro, ni les petits encarts de poésie qui y sont affichés. Qui n'a guère d'autre choix que de faire avec, cependant. Alors elle râle. Pas toujours.
Il y a Nadya, qui souvent marche sur un fil, et qui boit ces quelques vers arrachés au métro comme si sa vie en dépendait. Elle en dépend peut-être. Allez savoir...
Et entre les chassés-croisés de Nadya et d'Alice, se glissent d'autres histoires avec un soupçon de poésie, et sans métro.
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Dans les rŽcits de Ga'lle Pingault, les personnages ne sont pas prŽparŽs aux surprises qui les guettent, et vous non plus, lecteurs. QuÕil sÕagisse de regards inattendus ou de reflets troubles, rŽvŽlant la part claire ou sombre de lÕ‰me, On nÕest jamais prŽparŽ ˆ a propose des nouvelles entre deux bords, des situations o, plus que jamais, la nuance est de rigueur. CÕest ˆ cet exercice que lÕauteure vous convie : chercher ce qui peut relativiser les Žvidences.
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Gentiment bourgeois bohèmes sans être tout à fait dupes, Alex et Aliénor s'aiment, envisagent de faire un enfant ou deux, et de se déconnecter d'un monde qui va trop vite. Mais la Grande Entreprise en a décidé autrement. À coups de réorganisations, elle consomme de l'être humain comme une machine du carburant : sans états d'âme.
Entre chagrin et souvenirs, la colère d'Aliénor monte contre l'entreprise, mais aussi contre Alex, à qui son amour n'a pas suffi pour continuer à vivre. Et puis le deuil se fait, Aliénor commence une existence nouvelle, un peu hésitante, avec une seule certitude : face à l'adversaire, il ne faut pas plier.
Sans rien masquer de la souffrance de son personnage, l'écriture enlevée, touchante et drôle de Gaëlle Pingault réussit à tenir à distance la cruauté des entités déshumanisées pour laisser à l'individu toute la place, car en continuant à chercher son paradis sur cette Terre et dans cette vie, il est le seul grain de sable capable de gripper la machine. -
Premier prix : Vous détestez la grisaille et la nuit qui tombe à 16h30 ? Vivez une année sans mois de novembre ! Lorsqu'elle tombe sur un petit flyer vantant les mérites d'une tombola locale en ces termes, Camille comprend d'emblée qu'elle va jouer, et gagner. Durant ce mois de Non-Novembre, elle vit un étrange temps suspendu, dépouillé de tout repère de date, qui l'invite à emprunter quelques chemins inexplorés, tandis qu'alentour, le monde continue son petit manège comme si de rien n'était. Sur le chemin de Camille, durant cette expérience unique, il y aura Maxime, le serveur du bistro local. Il y aura aussi des changements de couleur d'yeux, des petits messages écrits à l'encre bleue scintillante, beaucoup de thé et parfois trop d'alcool, un lac qui n'a de lac que le nom. Et puis la danse, si difficile à maîtriser vraiment. Il y aura enfin l'homme de la tombola, parfois présent, parfois absent, parfois compréhensible et parfois abscons, souvent surréaliste, fil rouge de ce mois en marge de la vraie vie. En acceptant de perdre ses repères, d'abord un peu hésitante, puis entièrement chamboulée, Camille se laissera porter par l'étrangeté dont jaillira peu à peu la compréhension de sa propre histoire.
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Ce livre nous entra»ne dans la valse colorŽe des liens, fragiles ou indŽfectibles, salvateurs ou destructeurs, tissŽs pour un jour ou pour toujours avec parents, amis et tous ceux qui nous lient. Comme dans un kalŽidos- cope, nous voyons se former et se dŽformer ces rela- tions ; sentiments forts, confus, complexes, artificiels...
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Nouvelle collection Fasil : des romans faciles à lire. 57, rue du soleil. A cette adresse se trouve l'immeuble où travaille Michèle. Michèle est la gardienne. Avant, elle était sans-abri. Et elle distribue son humanité à tous les habitants. (Sauf aux cons, parce qu'il ne faut pas pousser). La vie d'un immeuble, son petit peuple et plusieurs personnages comme Amira, Mario, Albert, Michèle, Irina et Shaïna. Une histoire émouvante et simple. Un roman facile à lire et adapté. Issu d'une démarche d'écriture collaborative avec des groupes éloignés de la lecture, et des structures d'apprentissage de la langue.