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Arts et spectacles
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Grand bazar - choix de Jean-Hubert Martin dans la collection Antoine de Galbert
Antoine de Galbert, Jean-hubert Martin
- Empire
- 2 Juillet 2021
- 9791095991267
Le catalogue de l'exposition au château d'Oiron présente plus de 170 oeuvres issues de la collection Antoine de Galbert installées pour dialoguer avec la collection permanente d'art contemporain Curios & Mirabilia, rassemblée en 1993 par Jean-Hubert Martin.
Dans les galeries d'expositions, la collection d'Antoine de Galbert se déploie selon des thèmes qui lui sont propres avec une place importante laissée à l'oeil, au visage et ses expressions, aux blessures. La confrontation entre ces deux collections et le dialogue entre les deux hommes ouvrent à de nouveaux effets de surprises dans le catalogue à travers des collages aussi frontaux que joueurs. Le catalogue présente l'intégralité des oeuvres présentées dans l'espace dont From here to ear de Céleste Boursier-Mougenot, qui fait entendre sa musique entre les murs du XVIe siècle. Plusieurs artistes sont communs aux deux collections : Hubert Duprat, Markus Raetz, Wim Delvoye, Annette Messager, Christian Boltanski, Marina Abramovic, Bertrand Lavier, Nicolas Darrot... D'autres font leur entrée à Oiron : Théo Mercier, Gilles Barbier, Stéphane Thidet, Barthélémy Toguo, Jackie Kayser, Steven Cohen...
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme au Château d'Oiron, centre des monuments nationaux, du 27 juin au 2 octobre 2021.
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Réflexions et questions sur l'espace architectural et urbain
Jean Aubert, Antoine Stinco, Hubert Tonka
- Sens Et Tonka
- Urbanites
- 24 Février 2022
- 9782845342750
Ce texte a un demi-siècle. Je l'avais oublié !
Cinquante ans plus tard il révélait notre aujourd'hui.
Je ne regarde plus le monde du haut de vingt-quatre ans, mais de soixante-quinze, et si le monde n'est plus celui de soixante-six, soixante-sept, cet antérieur moment parle de ce que nous vivons aujourd'hui : aucunes solutions n'ont été apportées.
Il m'a semblé que « redonner » le texte tel qu'il fut était nécessaire pour voir ce qu'il en sera pour notre avenir urbain, car il devrait susciter des réactions suffisamment vives pour être utile à cet avenir vers lequel, qu'on le veuille ou pas, qu'on le pense ou pas, on va et qui sera si nous ne l'infléchissons pas.
Dans les eaux pré-éruptives (sans le savoir nous préparions ce que l'on nomma les événements éruptifs et utopiques) la condensation était acide et tranchait les silences complices des installés - ce qui n'est plus le cas. Le moment était venu de ne plus obéir au modernisme qui avait fait florès et rendu sa violence : les blousons noirs urbains laissaient place aux hordes des banlieues, Watt brûlait, les villes croulaient sous l'insalubrité et rejetait par l'opulence ses populations à l'extérieur, devenus métèques les travailleurs étaient écrasés modifiés en contrôleur de l'exploitation des autres encore pauvres. La pertinence collective permettait de voir loin. Nous ignorions la puissance des cécités et des conséquences que nous vivons salement aujourd'hui.