Langues
Jacques Sojcher
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Jacki est sage, c'est d'abord le récit d'une enfance bouleversante. Celle d'un enfant caché, dont le père disparaît à Auschwitz, celle d'un petit garçon couvé par sa mère.
Jacki est sage, c'est un récit tout en délicatesse. Des détails qui émergent du silence, des moments magiques ou dérisoires, des «?je me souviens?» partagés.
Jacki est sage, c'est une vie en fragments, tendres, cocasses et parfois crus, l'histoire d'un philosophe-artiste, d'un «?professeur d'incertitude?» doublé d'un éternel amoureux.
Jacki est sage, c'est un texte sans temps mort, écrit dans une langue simple et belle, où l'on glisse sans cesse de l'humour à l'émotion. -
Très doucement
Jacques Sojcher
- Artgo & cie
- Au Coin De La Rue De L'enfer
- 14 Octobre 2021
- 9782919642151
Et s'il n'y avait que la voix qui parle, qui appelle, qui voudrait être musique, extase de souffle, sans conscience, sans images.
Quelques poèmes inédits, datés 1984, 1994 et 2015 pour les ajouts, resserrements, montage...
Couverture illustrée par Rachel Silski.
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Jacques Sojcher, né à Bruxelles en 1939, de père slovaque et de mère polonaise, fut professeur de philosophie et d'esthétique à l'Université libre de Bruxelles. S'il se définit lui-même ironiquement comme «philosophe judéo-nietschéen», Jacques Sojcher est également poète et romancier (Un roman, Le professeur de philosophie, Le rêve de ne pas parler.). Françoise Moulin lui a consacré un essai intitulé Jacques Sojcher, ni la mémoire ni l'oublié. C'est le sujet et 38 variations sur le mot juif forment un triptyque avec L'idée du manque paru l'an dernier. Les poèmes de ces recueils sont des instantanés qui, en quelques vers, mèlent oubli et mémoire, deuil et souvenir, manque et réminiscence. Mais au-delà de l'intime prend forme une réflexion sur l'Histoire et le peuple juif qui donne à sa poésie une note d'absolu.
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Si la culture n'est pas souffle, renversement, création, si le savoir est lourdeur, esprit de sérieux, ennui, alors il faut désapprendre, oublier, rêvager.
C'est la leçon du Professeur de philosophie, qui nous invite à régresser vers l'enfance, où la parole est la joie de la nomination, la pensée le mot incarné, la création l'ouverture au monde, la musique de la rencontre, sans définition, sans idoles, sans Dieu. Le livre de Jacques Sojcher, qui a aujourd'hui plus de 20 ans, est un manifeste d'insoumission et d'affirmation incertaine - la seule que l'on peut soutenir en cette fin de siècle de " pensée unique " et d'" universel reportage ".
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Jacques Sojcher, né à Bruxelles en 1939, de père slovaque et de mère polonaise, fut professeur de philosophie et d'esthétique à l'Université libre de Bruxelles. S'il se définit lui-même ironiquement comme «philosophe judéo-nietschéen», Jacques Sojcher est également poète et romancier (Un roman, Le professeur de philosophie, Le rêve de ne pas parler.). Françoise Moulin lui a consacré un essai intitulé Jacques Sojcher, ni la mémoire ni l'oublié. C'est le sujet et 38 variations sur le mot juif forment un triptyque avec L'idée du manque paru l'an dernier. Les poèmes de ces recueils sont des instantanés qui, en quelques vers, mèlent oubli et mémoire, deuil et souvenir, manque et réminiscence. Mais au-delà de l'intime prend forme une réflexion sur l'Histoire et le peuple juif qui donne à sa poésie une note d'absolu.
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Tu as aimé la femme au léopard.
Tu dors avec elle et le fauve au beau pelage.
Tu te crois dans un tableau du Douanier Rousseau.
Tu désires son désir.
Ton plaisir est secondaire.
Jacques Sojcher, né à Bruxelles en 1939, fut professeur de philosophie et d'esthétique à l'Université libre de Bruxelles. Sous la forme de courts fragments - fragments d'amour, fragments de mémoire - cet ensemble nous invite à une traversée intérieure. Et même avec un plus frivole véhicule, carossé de manies et fantasmes, l'ironique angoisse de Jacques Sojcher transforme cette promenade en une profonde réflexion autobiographique sur le désir.
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Joie sans raison, dans une lutte entre le désir d'inscription et celui d'effacement, mêle oubli et mémoire, deuil et souvenir, manque et réminiscence, thèmes qui ont toujours marqué l'oeuvre de l'écrivain autant dans ses essais que dans ses écrits plus personnels. La mélancolie et l'humour y marquent le détachement nécessaire à compenser les maux les plus profonds. «C'est le risque de la joie : elle dépossède le sujet de l'identité. Elle dépasse toute raison, toute explication. Elle ne communique pas, mais peut être contagieuse. Le poème approche parfois la joie sans comprendre.
La voix dans les mots soudain voit la joie. Elle fait du corps une voix.» La Belgique fêtera cet automne le 80e anniversaire de l'auteur.
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A l'aube du troisième millénaire, philosophes, théologiens, scientifiques, écrivains, de confessions et de philosophies différentes, s'interrogent en toute liberté sur l'image de Dieu, sa présence ou son absence, la fonction et le sens des religions aujourd'hui :
Où va le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ?
Où va Jésus de Nazareth ?
Où va Dieu si l'homme ne naît pas pécheur ?
Où va le Dieu de l'islam ?
Où va l'absence de Dieu ?
Où va Dieu après Auschwitz ?
Où va Dieu à l'heure de la psychanalyse ?
Où va Dieu avec le féminisme ?
Où va Dieu si Marx est mort ?
Où va Dieu à l'heure du grand marché ?
Où va Dieu dans le Tiers Monde ?
Où va le Dieu des sectes ?
Où va le Dieu des scientifiques ?
Où va Dieu approché par la raison ?
Où va le Dieu postmoderne ?
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Petite gloire locale monologue pour un seul homme suivi de le philisophe amoureux
Jacques Sojcher
- Seguier
- 9 Février 2006
- 9782840494461
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Nietzsche ; rien qu'un poète, rien qu'un fou
Jacques Sojcher
- Renaissance du livre
- Paroles D'aube
- 3 Novembre 2000
- 9782804604417
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Maurice Nadeau, une vie en littérature
Maurice Nadeau, Jacques Sojcher
- Cercle d'art
- 21 Octobre 2011
- 9782702209592
Maurice Nadeau a eu cent ans le 21 mai 2011. À cette occasion la Revue AH ! réédite ses conversations avec Jacques Sojcher, augmentées de textes inédits de Maurice Nadeau, d'un album photographique et de lettres de deux jeunes auteurs publiés par Nadeau.
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«Ma vie est l'oubli de ta vie». Toute l'oeuvre de Jacques Sojcher se joue des genres avec désinvolture.
Romans, récits, poésies, essais, enrobés d'une solide couche d'autodérision luttent contre l'érosion de la langue en voulant inventer un langage nouveau : La confusion des visages, contre les assauts du temps voudrait tenter d'empêcher la dissolution du sens. Entre une parole linéaire qui offre une image supportable du monde mais couvre l'horreur, et le silence, Jacques Sojcher fraie une parole intermédiaire, une écriture trouée, balbutiante. Entre les lignes, où respire la figure du père disparu à Auschwitz, se lit la difficulté d'être vivant en remplaçant les morts : les mots exhibent autant qu'ils cachent.
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