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Jan Baetens
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Mon jardin des plantes
Marie-Françoise Plissart
- Impressions Nouvelles
- Traverses
- 14 Juin 2024
- 9782390701453
La nature est matière en même temps que culture. Elle est vécue dans notre corps, mais aussi à travers des mots et des images, qui façonnent la manière de penser notre environnement.
Littérature, peinture, musique, photographie, architecture, tous les arts contribuent à modifier sans arrêt nos liens et nos contacts avec la nature.
Composition photo-textuelle à quatre mains autour des sujets de l'eau et de l'arbre, Mon jardin des plantes poursuit la coïncidence des contraires : le proche et le lointain, le connu et l'inconnu, le quotidien et l'indéfinissable, le très simple et le très complexe.
Rapidement ces motifs en génèrent d'autres : le voyage, le ravissement, la perte des repères, les nouvelles correspondances des lieux et des instants, les imbrications inattendues de la nature
et de la culture.
Si le thème du livre est parfaitement reconnaissable, chacune de ses pages le renouvelle avec subtilité.
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La petite bédéthèque des savoirs Tome 26 : le roman-photo, un genre entre hier et demain
Clémentine Mélois, Vandermeulen
- Le Lombard
- La Petite Bedetheque Des Savoirs
- 16 Novembre 2018
- 9782803637355
Né au sortir de la Deuxième Guerre mondiale en Italie, le roman-photo est devenu, avec une rapidité encore jamais vue, l'un des médias les plus populaires du XXe siècle. Souvent méprisé pour ses approches fleur bleue assumées, le roman-photo est en réalité un mode d'expression aux codes riches et subtils.
Le présent ouvrage se donne pour défi de rendre à ce genre, varié et particulièrement dynamique, l'intérêt qu'il mérite.
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Comme le titre l'annonce, l'ambition de ce recueil est d'établir un dialogue avec une des références les plus connues et durablement populaires de notre regard sur Rome : Vacances romaines, film réalisé en 1953 par William Wyler, avec Audrey Hepburn et Gregory Peck. Le présent livre n'a toutefois rien d'un « remake » : l'histoire qu'il raconte n'est pas ouvertement amoureuse, les lieux qu'il décrit ne se retrouvent pas forcément dans les guides touristiques de Rome, ce qui s'observe est souvent une matière de langue. L'imagination, enfin, n'y perd pas ses droits : tous les chemins mènent à Rome, mais la poésie garde le droit de traverser la ville de manière plus rêveuse, sans toutefois perdre le contact avec le réel. Jan Baetens est l'auteur de plus de vingt recueils de poésie, qui combinent souci formel et passion du quotidien. Les sujets qu'il aborde sont dès lors peu communs, comme le basketball, la bande dessinée ou la novellisation en vers d'un film de Godard. Son écriture se veut à la fois lyrique et précise, dans la lignée de Raymond Queneau et de la poésie américaine. Son travail sur les rapports entre texte et image, fait de lui un des grands spécialistes du roman-photo et de la bande dessinée.
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1861-1865. La guerre de Sécession oppose les États-Unis d'Amérique et les États confédérés. Cette guerre civile est l'un des premiers conflits à être couvert par des photographes. L'un d'eux en tire la matière d'un ouvrage célèbre, « Gardner's Photographic Sketch Book of the Civil War ».
Années 1960. Un jeune garçon, en Flandre, découvre le monde des images à travers les chromos offerts dans les paquets de chewing-gum. Une des séries, consacrée à la guerre de Sécession, le marque durablement.
De nos jours. Venu aux États-Unis faire l'acquisition de photographies inédites de la guerre de Sécession, un reporter affronte des péripéties obscures de roman noir.
Entrelaçant l'Histoire, la mémoire personnelle et la fiction, Faire sécession propose une méditation sur les rapports entre la guerre et ses représentations forcément trompeuses, et, plus généralement, entre le récit et l'image. Les gravures de Frédéric Coché, qui accompagnent le livre sans l'illustrer, repensent la même thématique à la lumière de l'histoire de l'art.
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De 1955 à 1965 le cinéma a vécu sous une autre forme, le ciné-roman-photo. Chaque nouveau film paraissait sous ce format hybride, reprenant les codes formels du roman-photo et intellectuels du cinéma. Issu des archives de Jan Baetens, Une Fille comme toi est un ciné-roman-photo au second degré : une collection privée de plus de 1.500 magazines a été remixée, de manière à créer l'équivalent fictif d'un film qui n'a jamais existé, mais dont on reconnaît pourtant toutes les images.
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Illustrer Proust : histoire d'un défi
Jan Baetens
- Impressions Nouvelles
- Reflexions Faites
- 8 Septembre 2022
- 9782874499777
Le brillant essai de Jan Baetens présente et discute les réponses successives données par les artistes et leurs éditeurs au désir et à la difficulté d'illustrer Marcel Proust, depuis plus d'un siècle. Il en retrace l'histoire, du premier livre de Proust, Les Plaisirs et les jours (1896), illustré par Madeleine Lemaire, un des modèles de Mme Verdurin, à la nouvelle édition d'Un amour de Swann, « ornée » par Pierre Alechinsky en 2013. Les changements de goût en matière d'illustration, le profil personnel de chaque artiste, le contexte historique des projets éditoriaux, les rapports d'une publication à l'autre déterminent la forme et le contenu des images qui accompagnent le texte de Proust. Cette riche iconographie esquisse un « texte dans le texte », qui aide à relire la Recherche.
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Après, depuis est un livre de deuil. Cette chose tout à fait commune, ce thème en soi banal se voient traités ici sur un mode particulier, qui fait basculer le ton forcément subjectif de l'expérience unique vers un cadre plus général, non pas impersonnel mais susceptible d'être investi par n'importe quel lecteur. En six étapes, de la chambre vide à la maison à vendre, chacune d'elles rédigées et composées dans un style et un rythme différents, ce livre fait le tour de ce qui reste et de ce qui change après la mort d'un être aimé.
Le ton du livre rappelle par moments les grands textes lyriques de John Ashbery, mais aussi la fantaisie des listes telle qu'on la trouve chez Borges ou Sei Sh ? nagon. L'essentiel pourtant est le souci de lisibilité, puis la tentative de dépasser le vécu purement individuel. Après, depuis est une élégie dont la grande ambition est d'offrir un écho, certes décalé mais parfaitement reconnaissable, de la vie de ses lecteurs.
Auteur francophone de langue maternelle néerlandaise, Jan Baetens est l'auteur de quelque vingt recueils de poésie, dont SLAM, poèmes sur le basketball, Cent ans de bande dessinée (en vers et en poèmes), Vivre sa vie, une novellisation en vers du film de Jean-Luc Godard ou Ici, mais plus maintenant. Les styles et thèmes de ces livres varient considérablement, mais leur point de départ est toujours le même : la vie quotidienne, refaite et repensée par la littérature.
Il est également l'auteur de nombreuses études sur les rapports entre textes et images, dont récemment Le roman-photo (en collaboration avec Clémentine Mélois, éd. du Lombard) et Adaptation et bande dessinée (Les Impressions Nouvelles). Aux éditions JBE, il vient de publier le "? remix ? " d'une collection privée de ciné-romans-photos, Une fille comme toi.
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Petites mythologies flamandes
Karel Vanhaesebrouck, Brecht Van maele
- Lettre Volee
- 12 Avril 2019
- 9782873175337
Que signifie être ou se sentir Flamand ? La question flamande semble être un noeud gordien: langue et culture, histoire et économie, politique et justice y sont inextricablement liées. cependant, tout au long de ce fouillis, un autre fil rouge se dévide, presque inévitablement, celui de l'identité flamande, en tant que fiction et en tant que réalité. Philosophes, médias, politiques et hommes de la rue, tout le monde a son opinion sur cette identité flamande, tout comme les auteurs de cet essai inspiré des Mythologies de roland Barthes. À travers les trente vignettes analysées ici, ils interrogent la manière dont le Flamand se présente dans son comportement quotidien : que regarde-t-il à la télévision? comment tond-il sa pelouse? quand aime-t-il aller au bistrot? quelles expressions aime-t-il ressasser? comme Freud dans sa Psychopathologie de la vie quotidienne, les auteurs tentent de pénétrer « l'être » flamand, en regardant ce que le Flamand fait (ou non) et en écoutant comment le Flamand parle (et ce qu'il pourrait cacher).
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Adaptation et bande dessinée
Jan BAETENS
- Impressions Nouvelles
- Traverses
- 8 Octobre 2020
- 9782874498046
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Cahiers de Grenade : Retrait au noir
Jan Baetens
- Tetras Lyre
- Lyre Sans Borne
- 16 Septembre 2023
- 9782930685700
Onze vues de Grenade est paru en 2009, dans la collection «Accordéon». Alors pourquoi, aujourd'hui, revenir avec Cahiers de Grenade ? Pourquoi Grenade ? Pourquoi en reparler encore une fois ?
Retrait : repli, retraite, éloignement. Mais aussi, par pseudo-traduction de l'italien ritratto : portrait, dessin, silhouette. Quant à «noir» et « Grenade », n'est-ce pas une allégorie des caractères alignés sur la page blanche - à cette différence près qu'en l'occurrence, c'est le blanc qui écrit sur le noir ? -
Le Problème du Sud est le titre d'un des articles les plus célèbres d'Antonio Gramsci, qui continue à inspirer tous ceux qui, en politique comme en littérature, essaient de reconstruire le monde. Mais que faut-il entendre par le mot Sud, et comment donner une expression littéraire à ce terme ? On trouvera donc ici des cycles très divers, à commencer bien entendu par une réflexion sur le texte de Gramsci même, mais qui s'étendent jusqu'à l'actualité la plus directe (le dernier groupe de poèmes évoque la ville fantôme de l'Aquila, détruite par un tremblement de terre en 2009 et non reconstruite par un gouvernement qui défend surtout les intérêts du Nord). Mais on y tombera aussi sur un sosie de Tarzan, un manuel d'espagnol, et quelques retraités.
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Qu'est-ce qu'un nuage, si ce n'est un arbre en marche ? Et qu'est-ce qu'un arbre, sinon un nuage qu'on ne regarde qu'une fraction de seconde ? Sur cette hypothèse très simple, mais qui n'est pas sans rapport avec le principe moins banal de la métaphore, le présent recueil offre une série de variations qui mélangent allégrement le quotidien et ce qui le déchire, le surprenant et ce qui le banalise, les fantaisies du premier venu et quelques grands moments de l'histoire de l'art et de la littérature, les célèbres photographies de nuages réalisées par Stieglitz et des tableaux ou études d'arbres par des artistes comme Cézanne, Magritte, Scorsese, Antonioni ou encore Kafka.
A chaque fois, l'ambition de l'auteur et de l'illustrateur est de faire partager le moment où naissent, puis s'évaporent les images, les idées, les textes.
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Dans ce recueil d'essais portant sur des auteurs du domaine français, Jan Baetens déballe une partie de sa bibliothèque d'amateur. Chaque chapitre est l'occasion d'articuler l'examen d'un écrivain (Jean Paulhan, Léon-Paul Fargue, Valery Larbaud, Julien Gracq, Bernard Frank...) avec une question littéraire plus générale : le plaisir et les surprises de la relecture, les vertus du livre pauvre, la fécondité des erreurs d'interprétation, l'âge des textes et des lecteurs, les mécanismes de l'allusion, les limites de la hiérarchie des genres. Mais on trouvera aussi dans ces pages un essai sur la disparition des timbres-postes et des croquis de Grenade et de Brattleboro, car la vie est inséparable de la fréquentation des livres.
En se donnant pour modèle « Jaune, bleu, blanc » de Valery Larbaud, Jan Baetens renoue avec la tradition des mélanges, ces recueils de textes inclassables qui rappellent que la littérature ne circule pas que dans la fiction.
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Pour le roman-photo
Jan Baetens
- Impressions Nouvelles
- Reflexions Faites
- 2 Novembre 2017
- 9782874495731
De tous les genres littéraires, le roman-photo est à la fois le plus méprisé et le moins connu. Pour le roman-photo a l'ambition de révéler toute la richesse de ce genre hybride, dont l'importance est capitale à une époque où se rapprochent littérature et photographie.
Abordant aussi bien les stéréotypes du roman-photo sentimental que les inventions du roman-photo moderne, notamment sur Internet, le livre nous donne d'abord un aperçu très richement illustré de l'histoire du genre, que l'auteur compare à ses faux frères, la bande dessinée et le ciné-roman. Il examine aussi la manière dont texte et image peuvent s'allier pour inventer des récits entièrement inédits. Il propose enfin des analyses des grands auteurs du « nouveau roman-photo » (Marie-Françoise Plissart, Michael Snow, Sophie Calle ou Suky Best).
Prenant le contrepied de tout ce qu'on écrit depuis cinquante ans, cet essai nous invite à lire, d'urgence, des romans-photos.
Paru une première fois en 2010 aux Impressions Nouvelles, nous vous en proposons, à l'occasion de la grande exposition « Roman-Photo » présentée au Mucem (cf. description sur le site du musée : www.mucem.org), une réédition augmentée et richement illustrée.
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En 1962, Jean-Luc Godard annonce ainsi Vivre sa vie " Un film sur la prostitution qui raconte comment une jeune et jolie vendeuse parisienne donne son corps mais garde son âme alors qu'elle traverse comme des apparences une série d'aventures qui lui font connaître tous les sentiments humains profonds possibles et qui ont été filmés par Jean-Luc Godard et joués par Anne Karma.
" En 2003, Jan Baetens a transposé l'esprit de Vivre sa vie à un recueil de poésie en 15 tableaux qui tentent chacun de rendre le goût et la couleur des images et des péripéties de ce film mythique. Pour ce faire, il s'est appuyé sur les techniques de la " novellisation ", cette forme particulière de l'adaptation qui part du film pour aboutir à un livre.
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"La Lecture" est un des tableaux les plus connus mais aussi les plus intrigants d'Henri Fantin- Latour: il représente deux jeunes femmes dans un intérieur bourgeois ; une de ces femmes lit, l'autre écoute. Cette toile est singulière parce qu'elle existe en deux versions très différentes l'une de l'autre (celle de 1870 se trouve à Lyon, celle de 1877 est à Lisbonne). Et son thème reste une énigme : il s'agit certes d'un portrait, mais l'essentiel est ailleurs.
Les poèmes de ce livre s'interrogent sur la signification du tableau, notamment sur l'importance de la lecture dans la vie des femmes, hier et aujourd'hui. L'ambition du texte est d'imaginer l'expérience de cette lecture et tout ce qui l'emporte hors d'elle-même.
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On connaît le slogan du chef de file des futuristes, Filippo Tommaso Marinetti, quand il s'en prend au plus fatigué des atmosphères poétiques : « Tuons le clair de lune !
». Le présent recueil relève ce défi, mais pour le renverser et revenir sur les lieux communs du ciel étoilé et des paysages nocturnes. Les textes de Jan Baetens s'inspirent de photographies de Milan Chlumsky en noir et blanc, pour offrir une vision tout autre du ciel et de son immensité. Le ciel devient ici le miroir de ce qui s'offre sous nos pieds, et vice versa : pour décrire le ciel, les poèmes regardent vers le trottoir, les pavés et tout ce qui les couvre. Et son immensité se réduit aux quatre murs de la chambre d'hôtel où l'on trouve refuge.
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Rome n'est plus dans Rome. Rome est toujours dans Rome. On ne se promène jamais deux fois dans la même ville, surtout quand, pour la première fois, on y retourne seul : ce livre de déambulations urbaines, de souvenirs sédimentés, est aussi un tombeau, hanté par le fantôme d'une absente. Aux poèmes répond une suite de douze photographies, d'apparence « romaine ». Ah, mais furent-elles prises à Rome ?
Cette ville, cette errance, que de raisons, toutes liées à une personne que la grammaire appelle deuxième et la vie, absente.
Devant la caisse, par toutes heures et par heureuse malchance, une file, comme pain sans croûte.
Puis je sens une main sur mon épaule, je sais qu'au moindre mouvement elle me sera enlevée.
C'est pourquoi j'aime m'arrêter dans ce bazar de fortune, je tiens à sentir deux fois ta main, celle qui me soutient, celle que je devine et qui tremble.
L'effroi aussi tient compagnie. -
Le combat du droit d'auteur
Jan Baetens
- Impressions Nouvelles
- Batons Rompus
- 11 Octobre 2001
- 9782906131323
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Pour ma dalle: qu'elle soit jetée Comme sur un lit maigrement défait Pour vous: que vous restiez sans Crainte des images même feintes.
Pour mon épitaphe: qu'elle se lise Comme une feuille d'horoscope Pour moi, même de moi-même privé:
Que rien , que rien, que dalle.
Pour mes os: un boulier, un bouclier pour mieux les enfiler
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Cent ans et plus de bande dessinée (en vers et en poèmes)
Jan Baetens
- Impressions Nouvelles
- Traverses
- 1 Mai 2007
- 9782874490316
Ce livre décrit en quelque soixante poèmes toute l'histoire de la bande dessinée, de rodolphe töpffer, qui inventa le genre dans sa forme contemporaine, à aurélia aurita, auteure de fraise et chocolat, en passant par tous les grands auteurs américains et européens qui ont " fait " la bande dessinée et qui lui ont permis de devenir un des arts les plus vivants d'aujourd'hui.
Les poèmes, toutefois, ne sont pas de simples descriptions des bandes dessinées ou de leurs auteurs, mais tentent à chaque fois de saisir ce qu'une oeuvre a de plus spécifique, et de rattacher cette "griffe" à une expérience de lecture qui ajoute aux dessins des perspectives inédites et imprévues. en ce sens, les poèmes se veulent à la fois une anthologie de la bande dessinée, mais faite à l'aide de mots seulement, et une encyclopédie de tout ce qu'on pourrait dire, écrire et penser sur elle.
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- Boileau: «Vingt fois sur le métier» (Art poétique) - Ponge: «Une rhétorique par objet» (My creative method) - Queneau: 99 variations sur le même événement (Exercices de style) Boileau + Ponge + Queneau = Cent fois sur le métier, soit cent poèmes sur cent professions, à chaque fois dans un style différent mais qui se veut «juste» tout en restant, de ton et d'inspiration, aussi libre que possible.
Toutes les professions décrites sont de vraies professions. Comme l'auteur est Belge, le métier VI est celui de roi.
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