Pour Pierre Cardin, citoyen de l'univers, le présent est en réalité un futur visionnaire et le cercle en est la métaphore absolue. L'histoire se souviendra de Pierre Cardin et ses créations futuristes (des robes en forme de structures organiques, des meubles mêlant sculpture et de architecture), lequel semble venir tout droit d'un atelier de l'ère spatiale. La mode, les accessoires, les bijoux et les parfums, les produits pour la maison, les restaurants, un théâtre et des festivals d'art..., l'univers créatif de Pierre Cardin est très varié et très ambitieux car l'homme lui-même est plus grand que la vie.
Premier couturier à avoir transformer son nom en marque internationale, Pierre Cardin est unique dans son mode de création et d'auto-promotion. Son elixir de jouvence (le travail rigoureux) l'alimente sans cesse. Reconnu pour sa prodigieuse inventivité, il demeure aujourd'hui une sorte d'électron libre, faisant rayonner son nom sur toute la surface de la Terre.
La magie de Maxim's réside dans le fait que sa clientèle ne perçoit pas ses changements: elle ne voit que la permanence du lieu.
Ainsi, Maxim's est un élément fort et constitutif de la vie parisienne: à sa façon, il est un acteur et un miroir de la vie parisienne. La légende de Maxim's commence en 1893 lorsque Maxime Gaillard, garçon de café, ouvre un petit bistrot au 3 de la rue Royale. Passée un jour par hasard, la ravissante jeune parisienne, Irma de Montigny, revient avec ses amies, leurs admirateurs, leurs protecteurs, et c'est ainsi que Maxim's se retrouve avec une fabuleuse clientèle, mondaine, élégante, brillante.
Endetté, Maxime Gaillard laisse bientôt la place à Eugène Cornuché, lequel fait de Maxim's un chef-d'oeuvre de l'Art Nouveau, en sollicitant les artistes en vogue de l'école de Nancy. Mais la botte secrète du maître d'hôtel, ce sont les courtisanes qui attirent toute l'élite de la galanterie française, les têtes couronnées, les fortunes et les grands noms du Tout-Paris de ce début de XXe siècle. Cependant, l'époque la plus faste demeure la décennie des années 1950, avec Onassis, Callas, les Windsor, Martine Carol, le cinéaste Max Ophuls. Puis, un soir de 1981, Pierre Cardin se voit proposer par les propriétaires de Maxim's, Monsieur et Madame Vaudable, de racheter leur restaurant séance tenante.
Dès lors, Maxim's va connaître un rayonnement international, multipliant les spectacles, les fêtes pour les jeunes. Aujourd'hui, les soirées chez Maxim's rivalisent de fantaisie, s'ouvrant au monde artistique contemporain qui adore son côté décalé et son atmosphère «si chic».
Réalisée à loccasion du soixantième anniversaire de la maison Cardin, cette rétrospective sur
loeuvre du couturier Pierre Cardin révèle un créateur omniprésent, insatiable, qui a créé un
style si fort et si nouveau quil a révolutionné la Haute Couture et marqué à jamais lhistoire
de la mode.
Pionnier d'une mode design, voire architecturale et futuriste, le couturier l'est aussi dans sa
vision de la mode, qu'il n'hésite pas à présenter de façon populaire et internationale.
Enfin, au-delà du processus créatif, il est le premier à voir dans la mode un véritable business
et bâtit un empire grâce aux licences qui portent son nom aux quatre coins du monde.
Cet ouvrage, essentiellement visuel révèle l'immense apport de Pierre Cardin dans le monde
de la couture, des accessoires et du parfum. Il reflète lesprit et l'énergie de ce créateur unique
en son genre, ainsi que la dimension internationale de la marque.
Grâce aux archives dévoilées pour la première fois par la famille de Sade et le collectionneur Pierre Leroy, ce bel ouvrage illustré retrace l'univers romanesque et fantasmatique d'un des maîtres de l'imaginaire : homme de lettres et de théâtre, romancier, philosophe, et homme politique, le « divin marquis », à la personnalité complexe et déroutante, fut aussi l'un des descendants d'une dynastie millénaire, parmi les premières et les plus anciennes familles de Provence. Allié par sa mère à tout ce que le royaume de France comptait alors de plus grand, il a connu un parcours humain douloureux et, le plus souvent, méconnu.
À travers une riche iconographie patiemment collectée et souvent inédite, ce livre met en lumière l'itinéraire d'un écrivain de tous les paradoxes : homme fascinant, provocateur, extravagant et déstabilisant (car sensible et cruel à la fois), ce libertin du siècle des Lumières, doté d'un érotisme fort (souvent sublimé), aimait aussi sa terre nourricière du Luberon, et son vieux fortin de Lacoste (aujourd'hui, propriété du célèbre couturier et académicien, Pierre Cardin). Construit sur un rocher escarpé, ce château fort d'une lumineuse et inquiétante beauté fut, pour lui, son havre de paix, sa respiration, sa liberté..., mais aussi une source d'inspiration.
Le marquis de Sade est à lui seul un destin, un esprit libre qui a marqué en secret bien des écrivains du xixe siècle et des artistes du xxe siècle, continuant à nous émouvoir et à nous interroger par ses écrits sulfureux et sa vie tumultueuse... Aujourd'hui, deux cents ans après sa mort et grâce au triomphe de l'art sur une morale étroite et coercitive, il nous revient, plein de bruit et de fureur. Parce qu'il a rêvé sa vie et a tenté de vivre ses rêves, Donatien Alphonse François de Sade fut bien l'amant des Lumières.
"Some years ago I became the new owner of the Maison Bulles of Pierre Bernard, who had stated in his will that he wanted work on his «bubble house» to carry on after his death. So from 1992, working with Antti Lovag, the creator of this architectural folly, this is what I set out to do.
Round shapes have always inspired me; cellular forms have for years seemed to me the physical expression of my ideal environment. And this house clinging to the rocky outcrops of the Estérel massif-beyond time, beyond convention-has become a little corner of paradise for me. Something of a gallery of living art, in a state of perpetual motion, the Palais Bulles is for me a constant and powerful image of creativity-an image that will leave behind it a legacy of civilization!
From personal taste, and also because I enjoy being a patron of the arts (however much I may protest otherwise), I also wanted to exhibit works by young artists and designers here. And for the fun of it I built an amphitheater where I could stage open-air events.
A crossroads of the arts, a center of exchange and discovery, the Palais Bulles is now a space for living in the image of my own designs, a source of peace and of energy.
In the nomadic life I lead, in my search for the absolute, as crazy as it is marvelous, no other place offers me the depth of sustenance and support that I feel at the Palais Bulles."