Havre de paix, terre promise mais secrète, au coeur de la Provence, le Luberon dispense mieux qu'ailleurs ses paysages, sa nature et ses hommes. Forteresses médiévales, églises romanes et châteaux de la Renaissance dominent des villages accrochés sur les hauteurs ou posés dans les petites vallées bucoliques : Gordes, l'abbaye de Sénanque, Ménerbes, Lacoste, Bonnieux ou Lourmarin sont autant de noms qui enchantent et qui symbolisent cette région de splendeurs. Terre de vin et de bories, c'est une contrée où les hommes ont vécu et vivent encore en harmonie avec une nature si privilégiée... Au détour d'un chemin, entre une vigne et une pinède, des hôtes ouvrent leur porte, et les paysages, déploient leur fastueuse lumière. Richement illustré, véritable flânerie à travers les plus beaux villages et paysages du Luberon, cet ouvrage est une invitation à la découverte d'une région célèbre, et pourtant mal connue.
Historien de formation, Jean-Pascal Hesse est l'auteur de nombreux ouvrages consacrés à la mode et à l'oeuvre du couturier Pierre Cardin. Proche collaborateur du célèbre créateur, il est également profondément attaché à ses racines : à la Provence d'abord, en particulier à Salon-de-Provence où il est né, et au Luberon ensuite, où il possède une maison.
La magie de Maxim's réside dans le fait que sa clientèle ne perçoit pas ses changements: elle ne voit que la permanence du lieu.
Ainsi, Maxim's est un élément fort et constitutif de la vie parisienne: à sa façon, il est un acteur et un miroir de la vie parisienne. La légende de Maxim's commence en 1893 lorsque Maxime Gaillard, garçon de café, ouvre un petit bistrot au 3 de la rue Royale. Passée un jour par hasard, la ravissante jeune parisienne, Irma de Montigny, revient avec ses amies, leurs admirateurs, leurs protecteurs, et c'est ainsi que Maxim's se retrouve avec une fabuleuse clientèle, mondaine, élégante, brillante.
Endetté, Maxime Gaillard laisse bientôt la place à Eugène Cornuché, lequel fait de Maxim's un chef-d'oeuvre de l'Art Nouveau, en sollicitant les artistes en vogue de l'école de Nancy. Mais la botte secrète du maître d'hôtel, ce sont les courtisanes qui attirent toute l'élite de la galanterie française, les têtes couronnées, les fortunes et les grands noms du Tout-Paris de ce début de XXe siècle. Cependant, l'époque la plus faste demeure la décennie des années 1950, avec Onassis, Callas, les Windsor, Martine Carol, le cinéaste Max Ophuls. Puis, un soir de 1981, Pierre Cardin se voit proposer par les propriétaires de Maxim's, Monsieur et Madame Vaudable, de racheter leur restaurant séance tenante.
Dès lors, Maxim's va connaître un rayonnement international, multipliant les spectacles, les fêtes pour les jeunes. Aujourd'hui, les soirées chez Maxim's rivalisent de fantaisie, s'ouvrant au monde artistique contemporain qui adore son côté décalé et son atmosphère «si chic».