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Jean hubert Martin
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Le théâtre du monde ; la collection David Walsh
Jean-hubert Martin
- Fage
- Privees
- 31 Octobre 2013
- 9782849753125
Jean-Hubert Martin crée avec Théâtre du Monde un dialogue entre des oeuvres de cultures, d'époques et de provenances différentes. À travers ces oeuvres, il souhaite révéler des thématiques fortes comme la mort, la guerre, la violence, la passion, la peur, la beauté et le mystère de la vie, qui constituent des préoccupations universelles. L'exposition est pensée comme un voyage expérimental qui doit transporter le visiteur du viscéral au symbolique, du factuel au poétique.
Théâtre du Monde ne répond à aucune méthodologie habituelle et associe dans la même salle des vases canopes égyptiens à une oeuvre du photographe contemporain Andres Serrano : cet accrochage anachronique d'objets hétéroclites est à l'image de la collection de David Walsh qui rassemble à la fois des pièces de monnaie grecques, des objets archéologiques, des oeuvres primitivistes et de l'art contemporain.
Plus de 300 oeuvres seront exposées, couvrant 4000 ans de production humaine : oiseaux taxidermisés, squelettes d'animaux, céramique chinoise, aquarelles anglaises du XVIIIe siècle, pierres gravées et objets funéraires égyptiens, boucliers mélanésiens, masques océaniens, coquillages et coraux, spécimens géologiques, photographies et vidéos contemporaines, plus de 50 tapas (peintures sur écorce du Pacifique Sud), peintures et installations d'artistes des XXe et XXIe siècles, dont Francis Picabia, Alberto Giacometti, Max Ernst, Sydney Nolan, Jannis Kounellis, Sol Lewitt, Robert Gober, les Frères Chapman, Marina Abramovic, Claude Rutault, Berlinde de Bruyckere...
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Offrande présente le récent projet de Valery Koshlyakov, l'un des artistes russes les plus influents de sa génération. L'exposition du même nom sera inaugurée le 22 octobre 2014 au Réfectoire des Cordeliers, en partenariat avec la Foire internationale d'art contemporain. Elle réunit un ensemble de peintures monumentales et de sculptures conçu spécifiquement pour le lieu mythique du Réfectoire des Cordeliers, à Paris.
Jean-Hubert Martin, illustre commissaire de l'exposition « Magiciens de la Terre » en 1989 et directeur honoraire du musée national d'Art moderne, revient sur les intentions de l'artiste au fil d'un entretien. L'ouvrage s'enrichit d'esquisses et de photographies in situ de l'exposition.
Pour ce projet, Valery Koshlyakov prend pour sujet l'histoire sociale conjuguée aux thèmes de la philosophie et de la religion. Il s'intéresse désormais à la peinture classique en tant qu'attribut de l'art sacré et l'expérimente dans le contexte de relations inédites.
L'artiste a troqué ses bâches en plastique et ses cartons dépliés, qui lui servaient d'ordinaire de support, contre de larges panneaux de toile verticaux peints à la tempera.
L'effacement de la matière, la transmutation du sujet sont au coeur du processus de Valery Koshlyakov. Ces immenses pans de peinture suspendus se réfèrent par leur traitement et leur disposition, aux fresques de Pompéi et d'Herculanum.
L'atmosphère faiblement éclairée exacerbe le sentiment de religiosité propre au site, dernier vestige d'un couvent franciscain du xiiie siècle.
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L'Art au large, nouveau titre de la collection « Ecrire l'art » réunit pour la première fois l'ensemble des textes de Jean-Hubert Martin écrits depuis les années 1970. Son exposition Les Magiciens de la Terre (1989, au Centre Pompidou et à la Grande Halle de la Villette) a connu un retentissement international. Pour la première fois, des artistes vivants venant de tous les continents étaient exposés aux côtés d'artistes occidentaux.
Sont publiés ici pour la premières fois notes et réflexions prises au cours de ses nombreux séjours en Afrique, en Chine, au Népal, etc., à la découverte de nouveaux artistes pour la préparation des Magiciens de la Terre. Les questions anthropologiques, qui étendent le terme d'exotisme au monde occidental, sont au coeur de sa réflexion, retournant ainsi la façon de voir les choses. Le regard de l'Occident sur le monde fait face à la vision que le reste du monde a de l'Occident.
Autre façon de mettre en relation, non plus des territoires mais des temporalités, il crée au Château d'Oiron (un des châteaux de la Loire) le premier cabinet de curiosités contemporain en invitant des artistes tels que Boltanski, Sarkis, Spoerri., à dialoguer avec le patrimoine.
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Catalogue de l'exposition rétrospective explorant l'ensemble de l'euvre et de la personnalité de Dali.
Exposition organisée par le Centre Pompidou avec le MNCARS, Madrid en partenariat avec la Fondation Gala-Salvador Dalí et le Salvador Dali Museum.
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Museum kunst palast dusseldorf
Jean-hubert Martin
- Reunion Des Musees Nationaux
- 28 Juin 2003
- 9782711846719
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Picabia pique à Ingres
Jean-hubert Martin, Florence Viguier-dutheil, Collectif
- Lienart
- 11 Août 2022
- 9782359063752
Les expositions de duo de grands artistes aux rapprochements forcés sont devenus des poncifs ces dernières années. Dans cet ouvrage, il s'agit au contraire de montrer comment Francis Picabia copiait des reproductions de dessins dans les ouvrages sur Ingres. On sait qu'il empruntait aux cartes postales, aux dessins d'ingénieur, aux revues érotiques et aux pages roses du petit Larousse, de même qu'à Ingres, sans avoir trouvé précisément les livres qu'il consultait.
Les années 1922-1923 sont marquées dans le milieu de l'avant-garde parisienne par un engouement pour la « probité du dessin » à la manière d'Ingres. En guise de provocation dadaïste, Picabia expose aux salons de ces deux années trois grands tableaux peints au ripolin et tirant plus vers l'affiche publicitaire que vers les beaux-arts. Il était établi que les figures de La Nuit espagnole et Feuille de vigne sont empruntées à Ingres, mais la source exacte n'avait pas été identifiée. Le troisième Dresseur d'animaux est une charge contre André Breton qui cherche à ce moment-là à arracher les dadaïstes à l'influence de Picabia pour les regrouper auprès de lui. Le propos du catalogue est de confronter ces trois tableaux aux modèles qui leur ont servi de base, de même que pour une grande partie des projets de couverture de Littérature.
Partagé entre son admiration pour Picabia et sa volonté d'étendre son hégémonie sur les dadaïstes, André Breton demande à Picabia de lui dessiner une série de couvertures pour la publication. L'artiste lui en livre 26, dont 8 furent publiées. C'est dans les ouvrages reproduisant en grand format les dessins d'Ingres d'Henry Lapauze et d'Édouard Gatteaux que Picabia fait son miel en copiant les figures, pour les reproduire parfois à l'identique ou au contraire en les combinant et les adaptant à ses projets de couverture.
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Cette réédition de la monographie consacrée à Christian Boltanski propose une nouvelle maquette, un nouveau format et 40 pages supplémentaires. Elle est publiée à l'occasion de l'actualité de l'artiste qui représente la France à la biennale de Venise en juin 2011. Un texte de Jean- Hubert Martin, commissaire du Pavillon français viendra nous éclairer sur l'installation de Boltanski à Venise et sera largement illustré par les photographies inédites de cette nouvelle exposition.
Catherine Grenier met à jour son essai rétrospectif en y ajoutant un chapitre sur le projet de Monumenta (Grand Palais - janvier 2010) et sur les dernières expositions de l'artiste dans le monde, à New York et au Japon.
Ainsi mise à jour et largement augmentée, cette monographie demeure l'unique ouvrage de référence sur cet artiste majeur de la scène artistique française.
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Dalí ; catalogue de l'exposition
Jean-hubert Martin, Montse Aguer, Jean-michel Bouhours, Thierry Dufrêne
- Centre Pompidou
- 11 Janvier 2013
- 9782844266149
Dalí demeure un paradoxe : figure magistrale de l'histoire de l'art moderne, il est certainement l'artiste le plus populaire et celui dont les images, devenues icônes, ont investi en profondeur la société.Extravagant, endossant auprès du grand public la figure du fou, Dalí demeure encore un artiste controversé, souvent dénoncé pour son cabotinage, son goût de l'argent, et ses prises de position politiques provocatrices. Ouvrage de référence unique sur l'artiste et sur sa personnalité, le catalogue de l'exposition Dalí couvre soixante ans d'une carrière extraordinaire. Fort de plus de 400 images et des contributions des plus grands spécialistes de l'oeuvre de l'artiste, la publication est de plein droit la monographie la plus complète sur Dalí. Un ouvrage incontournable au design exceptionnel.
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Pour un dialogue juifs-chrétiens ; un chemin qui s'invente
Daniel Hubert, Elisabeth Martin
- Parole Et Silence
- 28 Mai 2020
- 9782889591442
Est-il possible aujourd'hui de présenter le christianisme en faisant abstraction des juifs et du judaïsme ? On devrait alors supprimer les Écritures hébraïques, oublier la judéité de Jésus et des apôtres, et rejeter tout ou partie du contexte culturel et religieux de l'Église des origines...
Or dans La joie de l'Évangile § 247, le pape François écrit que l'Église considère le peuple de l'Alliance et sa foi comme « une racine sacrée de sa propre identité chrétienne. [...] Nous croyons ensemble en l'unique Dieu qui agit dans l'histoire, et nous accueillons avec eux la commune Parole révélée ».
Comment, en Église, avancer dans cette voie d'une prise en compte des réalités juives inhérentes à notre identité chrétienne ?
Cet ouvrage, destiné à un public chrétien, a cette ambition de rechercher et d'approfondir les origines juives du christianisme, et la fructueuse continuité de l'Église catholique avec le peuple juif.
Neuf étapes permettent d'avancer de manière pédagogique sur un chemin questionnant. Elles appellent à un travail collectif. On y découvre tout autant les richesses de la tradition juive que les évolutions de l'Église catholique depuis le Concile Vatican II.
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Grand bazar - choix de Jean-Hubert Martin dans la collection Antoine de Galbert
Antoine de Galbert, Jean-hubert Martin
- Empire
- 2 Juillet 2021
- 9791095991267
Le catalogue de l'exposition au château d'Oiron présente plus de 170 oeuvres issues de la collection Antoine de Galbert installées pour dialoguer avec la collection permanente d'art contemporain Curios & Mirabilia, rassemblée en 1993 par Jean-Hubert Martin.
Dans les galeries d'expositions, la collection d'Antoine de Galbert se déploie selon des thèmes qui lui sont propres avec une place importante laissée à l'oeil, au visage et ses expressions, aux blessures. La confrontation entre ces deux collections et le dialogue entre les deux hommes ouvrent à de nouveaux effets de surprises dans le catalogue à travers des collages aussi frontaux que joueurs. Le catalogue présente l'intégralité des oeuvres présentées dans l'espace dont From here to ear de Céleste Boursier-Mougenot, qui fait entendre sa musique entre les murs du XVIe siècle. Plusieurs artistes sont communs aux deux collections : Hubert Duprat, Markus Raetz, Wim Delvoye, Annette Messager, Christian Boltanski, Marina Abramovic, Bertrand Lavier, Nicolas Darrot... D'autres font leur entrée à Oiron : Théo Mercier, Gilles Barbier, Stéphane Thidet, Barthélémy Toguo, Jackie Kayser, Steven Cohen...
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme au Château d'Oiron, centre des monuments nationaux, du 27 juin au 2 octobre 2021.
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Le Château d'Oiron
Magali Bélime-droguet, Jean-hubert Martin, Jean-Luc Meslet
- Editions Du Patrimoine
- 16 Juin 2000
- 9782858222933
Edifié à partir du XVIe siècle par la famille seigneuriale des Gouffier, le château d'Oiron abrite la collection contemporaine Curios & mirabilia, librement conçue sur le thème du cabinet de curiosités en référence à la fabuleuse collection d'art de Claude Gouffier, grand écuyer d'Henri II. Les artistes réinterprètent un lieu et un décor d'origine exceptionnels - galerie de peintures murales Renaissance dans le style de l'école de Fontainebleau, boiseries peintes et sculptées du XVIIe siècle. Sur les pas du marquis de Carabas, dont Claude Gouffier, dit-on, fut le modèle, le visiteur est donc invité à flâner entre " curiosités " et " merveilles "...
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Un siècle de vie à Orsennes
Micheline Le Roy, Anne-Marie Martin, Hubert Tissier
- La Bouinotte
- 14 Décembre 1941
- 9782915729351
Qui est né, a vécu, ou est simplement passé à Orsennes aura plaisir à feuilleter cet ouvrage.
Quatorze chapitres guident le lecteur dans ce voyage à travers le XXème siècle. Les auteurs ont brossé l'atmosphère de la commune et du bourg avec ses rues animées par de nombreux petits commerçants et artisans, avec ses foires grouillantes de paysans venus des alentours, avec ses écoles déversant leurs flots d'écoliers joyeux. Ils ont fait revivre le foot et toutes ces fêtes tant attendues par les jeunes en quête de distractions ou d'épousailles !
Si ce livre n'a pas la prétention d'être exhaustif, il offre néanmoins une importante palette de documents et de témoignages recueillis avec patience et ténacité par les auteurs, aidés de quelques personnes, attachés comme eux au devoir de mémoire.
Rares sont ceux qui ne sentiront pas rejaillir l'étincelle du souvenir à la vue des nombreuses photos.
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Une vision particulière. Un regard sensible à l'originalité du monde à découvrir : les paysages, les atmosphères, la vie. Le lecteur partagera, dans le nécessaire raccourci du langage poétique, une connaissance instantanée des pays visités. L'Asie, sa nature, ses dieux, ses êtres, est privilégiée. Parfois, le voyage se prolonge dans des notations plus intimes.
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Ilya et Emilia Kabakov, artistes d'origine russe, vivent et travaillent aujourd'hui à Long Island (États-Unis). Leur collaboration repose sur la construction d'environnements qui mêlent à la fois des éléments de la vie quotidienne et une réflexion conceptuelle. Si leur travail prend source dans le contexte social et culturel soviétique et post-stalinien dans lequel ils ont été baignés dans leur jeunesse, il porte de nos jours encore une signification plus large et universelle.
Ce livre présente plus d'une centaine de dessins, tous produits tout au long de leur carrière. Ces dessins peu montrés jusqu'alors, sont d'une importance considérable dans leur travail - il ne faut pas oublier qu'Ilya Kabakov a commencé sa carrière en tant qu'illustrateur, notamment de livres pour enfants.
Un texte de Jean-Hubert Martin, le commissaire de Monumenta 2014, vient accompagner le livre pour mettre en lumière les dessins du couple Kabakov au sein de leur oeuvre.
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Magiciens de la terre ; retour sur une exposition légendaire
Annie Cohen-Solal, Jean-hubert Martin
- Centre Pompidou
- 9782844266934
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Pas besoin d'un dessin
Jean-hubert Martin, Collectif
- Musee D’Art Et D'Histoire
- 5 Mai 2022
- 9782830602838
L'éminent historien de l'art et commissaire d'exposition Jean-Hubert Martin pose un regard singulier sur la collection du Musée d'art et d'histoire de la Ville de Genève en abolissant les hiérarchies et en incitant ainsi à revenir à la relation première entre l'oeuvre d'art et le spectateur.
Pour sa seconde grande exposition « carte blanche », le Musée d'art et d'histoire de la Ville de Genève a convié l'historien de l'art Jean-Hubert Martin à poser un oeil neuf sur sa collection. Cet éminent spécialiste a endossé le rôle de commissaire avec d'autant plus d'aisance qu'il est l'auteur d'ambitieuses expositions qui ont marqué le champ de l'art depuis plus de quatre décennies.
Pas besoin d'un dessin révèle la richesse du patrimoine genevois en quelque 550 objet et oeuvres d'art de toutes les époques et tous les styles. Cet ouvrage reprend la logique du parcours découpé en une vingtaine de séquences, puisant dans tous les domaines artistiques et historiques de la collection. Chacun de ces chapitres est basé sur une suite d'analogies, de correspondances sur le fond ou la forme, qui recèle une histoire (De la croix au globe ; De l'arnaque à la décapitation ; Du sein à la maternité...).
En abolissant les hiérarchies et en stimulant le regard, Pas besoin d'un dessin incite à revenir à la relation première entre l'oeuvre d'art et le spectateur, dans laquelle la sensibilité joue un rôle essentiel. Car cette exposition part d'un constat : l'accumulation de connaissances, depuis la naissance de l'histoire de l'art, a lentement et sûrement fait perdre de vue l'essence des oeuvres.
Ce catalogue comprend un essai de Jean-Hubert Martin, qui détaille sa vision ; une discussion entre le commissaire et le directeur du MAH, Marc-Olivier Wahler, sur les manières d'aborder les objets et de concevoir une exposition : un essai de la critique et professeur en histoire de l'art et études muséales Maura Reilly qui décrypte la nature particulière des expositions conçues par Jean-Hubert Martin. À cette partie réservée aux écrits succède un cahier d'images, mêlant prises de vue des salles et photographies d'une sélection d'oeuvres et d'objets.
Conçu par le studio de graphisme zurichois Hubertus design, Pas besoin d'un dessin est le second d'une série d'ouvrages qui accompagnent chacune des expositions « carte blanche » du MAH.
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme au Musée d'Art et d'Histoire de la Ville de Genève du 28 janvier au 19 juin 2022. -
Rien de trop beau pour les dieux : Autels et artistes contemporains du monde entier
Berengere Primat, Jean-hubert Martin
- Cinq Continents
- 15 Janvier 2025
- 9791254600870
Un dialogue entre les cultures à travers l'art sacré
La mondialisation nous a contraints à cesser de penser qu'il n'était d'art qu'occidental. La notion d'art telle qu'inventée par l'Occident désigne en effet la version savante de sa culture matérielle. Elle a ensuite été projetée sur d'autres civilisations, en particulier asiatiques, et enfin sur les sociétés sans écriture, africaines ou océaniennes. Que ces cultures possèdent ou non la notion d'art importe peu, car lorsqu'elles honorent leurs dieux, c'est nécessairement avec ce qui, pour elles, est le plus beau. Cette ouverture à d'autres esthétiques s'est longtemps opérée pour les arts du passé, jusqu'à ce que nous admettions enfin qu'il existait des créateurs vivants dans ces contrées éloignées, que les moyens de communication actuels nous rendent plus proches.
Pour autant, ces « autres » apparus dans notre champ de vision depuis les années 1980 ne constituent en rien un ensemble homogène. Sans pousser trop loin l'analyse, on peut distinguer deux attitudes : ceux qui ont opté pour la modernité et se soumettent aux stratégies exigées par le marché et les institutions d'obédience occidentale, et ceux qui consacrent leur activité à des expressions visuelles dans le cadre de leurs communautés et de leurs croyances, sans contact avec le marché de l'art. L'art aborigène australien représente une situation intermédiaire car il existe, à côté d'oeuvres à caractère sacré, une production destinée à la vente, encouragée au départ par les missionnaires.
Rien de trop beau pour les dieux s'emploie à montrer la variété des productions issues de la spiritualité, depuis celles qui servent aux rites religieux jusqu'aux oeuvres d'art contemporain qui s'y réfèrent, et qui sont souvent le fruit de négociations avec la modernité. L'exposition, comme le livre qui l'accompagne, réunit des autels africains, caribéens et asiatiques, mais aussi des oeuvres d'artistes investis de charges religieuses (Didi, Shiraga), ou se référant explicitement aux religions et à la spiritualité (Sooja Kim, El Anatsui, Vasquez de la Horra, Bedia, Boltanski, Viola), ou simplement croyants (Ramoun).
Exposition à la Fondation Opale, Lens - Crans-Montana, Valais, Suisse du 15 décembre 2024 au 25 avril 2025