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Maria gabriella Gasparri
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Un garçon se souvient du jour où son père l'emmena pour la première fois au jardin botanique. Puis chaque samedi, comment il lui montrait les fleurs, les graines, les arbres, les ornements des jardins. En silence. Saison après saison, dessinant ou jardinant, plantant ou arrosant, marchant dans les bois toujours sans rien dire, son fils à ses côtés. Aujourd'hui qu'il a disparu, le fils comprend l'importance de ce que cet homme secret, son père, lui confiait alors. Et son message émouvant et silencieux prend tout son sens.
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Nouv.
Les parents de Bodobé le grondent régulièrement parce qu'il fait souvent des bêtises. Pourtant ce dernier se défend à chaque fois : ce n'est pas lui le responsable, c'est son ombre, Karamoka. Vraiment ? Bodobé est-il une victime sincère ? ou un coupable de mauvaise foi ? Quoi qu'il en soit, le duo comique formé par l'enfant et son ombre nous réjouit, à travers cette série de « tatastrophes », où le lecteur trouvera sûrement matière à discussion... et repentirs ! Pour mettre en scène les « tatastrophes », Maria Gabriella Gasparri donne vie à Karamoka. Ses dessins aux teintes sépia sont pleins d'inventivité et composent une suite de sketches visuels imparables. La mise en scène des situations imaginées par Alain Serge Dzotap est imparable et énergique. On s'indigne et se réjouit dans le même temps des transgressions du pauvre Bodobé, pris à son propre piège. Se fera-t-il voler le bisou final ?
