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Michel Garcin
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La quête voluptueuse de Charles-Bénigne Hervé, évêque de Gap
Michel Garcin
- La Bruyere
- 5 Février 2024
- 9782750018610
Charles-Bénigne Hervé, né à Paris vers 1650, fils d'un Conseiller au Parlement, « parvenu à l'épiscopat par une vie fort sainte » et par d'excellentes études, avait été nommé évêque de Gap, en 1684, en vertu du gallicanisme.
Il adorait sa ville du Dauphiné dévastée par les protestants de Lesdiguières puis par les troupes de Victor-Amédée II de Savoie. Venu à Versailles en 1695 pour réclamer certaines aides financières, cet homme prude qui n'avait jamais défrayé la chronique par quelque excès, tomba subitement - on ne sait trop comment - dans la débauche la plus outrancière.
Ses déportements, aux yeux de toute la Cour, étaient même si excessifs que Louis XIV l'exila à Condom, en Gascogne, auprès d'un évêque connu pour sa vertu. Cela ne l'empêcha point de continuer son libertinage.
Le Roi l'envoya alors successivement dans différents couvents situés à l'ouest du royaume. Partout, il multiplia ses incartades licencieuses, si bien que Louis XIV l'obligea à démissionner de sa charge. En compensation, il lui donnait la « domerie » d'Aubrac, dans une région de sévère et rude montagne, à plus de 1 300 mètres d'altitude, mais qui avait un revenu très important de 25 000 livres.
Redevenu vertueux et charitable jusqu'à la fin de sa vie, en 1722, à la suite d'un événement tragique imaginé par l'auteur, qui l'avait ramené dans le droit chemin, toute son existence dévergondée à travers la France est attestée par les copies des courriers qu'il recevait des Secrétaires du Roi, conservés aux Archives Nationales.
Ses nombreuses maîtresses pendant ses pérégrinations (on ignore totalement leur identité) ont été, bien sûr, inventées par Michel Garcin qui les décrit de sa plume flamboyante, riche et subtile, tout en les agrémentant de citations des meilleurs écrivains du temps ou des plus hauts personnages de la Cour. -
Le flamboyant et tragique destin du comte de Lally-Tollendal
Michel Garcin
- Éditions de l'Onde
- 20 Août 2020
- 9782371582033
Ce récit biographique permet de retrouver l'histoire étonnante des Oies sauvages, ces Irlandais qui, ayant lutté pour le roi catholique Jacques II, durent fuir en France sous Louis XIV. Thomas-Arthur de Lally fut le fils de l'un d'eux, marié à une Dauphinoise. Il parcourut l'Europe au service de Louis XV, brigadier à Fontenoy, maréchal de camp à Maastricht, son ascension semblait irrésistible. Nommé par le roi Gouverneur Général des Indes Occidentales pour lutter contre les Anglais, les aléas des batailles, l'incompréhension du pays et ses propres fautes, l'obligèrent à capituler à Pondichéry. L'Inde est perdue. Lally est considéré comme responsable. C'est bien "Le flamboyant et tragique destin du comte de Lally" qui s'écrit car, après un procès inique, il est exécuté en place de Grève en 1766. Par son caractère narratif, sobre, sans emphase, suivant au plus près les personnages, laissant deviner leur psychologie, le lecteur ne pourra qu'être saisi comme il le serait par un roman
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Saint-Jean-d'Acre ou la fin des illusions
Michel Garcin
- L'HARMATTAN
- Romans Historiques ; Serie Xviiie Siecle
- 3 Octobre 2022
- 9782140278501
Le jeune officier de marine Josselin pense avoir trouvé, sur le vaisseau amiral L'Orient, un amour véritable et étincelant après avoir séduit Pauline Bellile, la femme du lieutenant Fourès au 22e de Chasseurs, qui a suivi son mari costumée en soldat. Las ! Josselin est emporté lors de la funeste bataille navale d'Aboukir. Il en réchappe, certes, mais « Bellilote » a, au Caire, d'autres prétentions bien plus élevées et vit une liaison sulfureuse avec Bonaparte... Saint-Jean-d'Acre ou la fin des illusions est un roman foisonnant où l'auteur relate les détails les plus glorieux et les plus tragiques de l'Expédition. Une épopée magnifique et désastreuse à la fois, écrite par une plume ardente et éclairée.
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Imprécis de prévention ; perles et coquilles : les stagiaires dans le feu de l'action
Michel Garcin
- FranceSélection
- 17 Décembre 2014
- 9782852662407
Imprécis de prévention compile perles, quiproquos, coquilles, bourdes, lapsus. des générations successives de stagiaires du feu à la verve très spontanée. Avec humour et dérision, l'auteur nous livre ces anecdotes glanées au détour d'une salle de cours, d'un oral d'examen ou d'une correction de copie. Il traque les inexactitudes et approximations de ces candidats qui brûlent d'impressionner le jury. Y'a pas de fumée sans feu.
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Nouv.
Comment prendre en compte le risque incendie dès la phase de conception architecturale ? Telle est la question que doivent se poser les différents acteurs d'un projet de construction. Architectes, maîtres d'ouvrage, maîtres d'oeuvre, entreprises de bâtiment, bureaux de contrôle ou assureurs, tous doivent dialoguer efficacement tout au long du projet.
Au cours de ses quarante années d'activité, l'auteur a géré quotidiennement cette question. Dans ce livre, il partage avec nous son expérience et rappelle les textes de référence, la place et le rôle de chaque acteur, ainsi que les bonnes pratiques pour un bon déroulement du projet au regard de la sécurité incendie, à la fois pendant la phase de conception mais aussi sur les chantiers. Il passe en revue les différentes règles applicables pour l'implantation des bâtiments, la conception des façades, des structures et des aménagements intérieurs, le compartimentage, l'évacuation, les moyens de secours et les systèmes de sécurité incendie.
Enfin, comme le monde de l'architecture est en perpétuelle évolution, il donne quelques pistes pour permettre au lecteur d'appréhender les nouvelles réglementations en s'appuyant sur la réalité du terrain.
Préface de Fréderic Henry, Agence Qualité Construction -
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Une passion déraisonnable ; souvenirs intimes d'Hippolyte Charles, l'amant chéri de Joséphine de Beauharnais, épouse de Bonaparte
Michel Garcin
- Éditions de l'Onde
- 1 Octobre 2014
- 9782371580046
« Rien, absolument rien, ne me destinait à l'existence qui fut la mienne et qui m'a conduit à vivre des événements que je n'aurais jamais imaginés. Ma naissance, au sein d'une famille de petite bourgeoisie, dans une cité bien éloignée du centre du pouvoir, ne semblait me promettre qu'une vie uniforme et sans relief, dénuée de toute aventure prodigieuse, de toute rencontre exceptionnelle. Le bonheur éphémère de la grande passion amoureuse qui m'a lié à une femme trop belle, trop capricieuse et surtout trop célèbre, n'efface point de mon esprit le souvenir des jours sombres et amers, des déconvenues mordantes qui lui ont succédé, comme si sa fin - prévisible toutefois - n'avait été que l'annonce de ma décadence et de mon rejet dans l'ombre.
D'avoir côtoyé, un temps, les plus hauts personnages de l'État, d'être devenu l'ami passager de quelques-uns, cela m'a donné l'illusion d'une importance que je n'ai jamais eue, l'orgueil exagéré de paraître comme un grand de ce monde. » Avec Hippolyte Charles, un petit Dauphinois inconnu, nous entrons dans l'intimité des grands, ceux qui font l'histoire. Par son intermédiaire, nous sommes dans l'arrière-cour du pouvoir, ou plutôt dans son antichambre. Sa sulfureuse aventure amoureuse avec Joséphine, épouse de Bonaparte depuis un mois à peine, nous restitue la vie de l'époque, les soubresauts du Directoire, l'installation du Consulat et l'avènement de l'Empire.
N'y a-t-il pas meilleur angle de vue que l'intime pour redécouvrir et ressentir cette époque grandiose ?
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Lettres fort inconvenantes de deux libertins
Michel Garcin
- Mercure de France
- Mercure Galant
- 4 Mai 2000
- 9782715221918
Loin des troubles politiques qui secouent Paris en cette fin du XVIIIe siècle, sourds aux grondements croissants du peuple ulcéré, le marquis de La Fare et le baron d'Albon n'ont que deux préoccupations dans la vie : le libertinage et le " beau sexe ".
Ils entretiennent une correspondance dans laquelle ils dévoilent leurs exploits amoureux. Leurs aventures, parfois cocasses, souvent scabreuses, contées dans leurs moindres détails, sont à vrai dire plutôt des mésaventures : un inventaire éloquent des Infortunes de la débauche ! En effet, à lire les hauts faits du marquis et du baron, le plaisir est loin d'être sans danger. Le baron, lorsqu'il ne se fait pas assommer et dépouiller pendant l'amour par le compagnon de la femme qui lui dispense du plaisir, manque de périr par les flammes à trop vouloir espionner de charmantes dames dans leurs élans saphiques ou voit, à sa plus grande honte, l'objet de sa virilité réduit à l'impuissance au plus mauvais moment.
Quant au marquis, l'amour lui réserve aussi son lot de déconvenues.
Ecrites à la manière des romans épistolaires du XVIIIe siècle, ces Lettres fort inconvenantes de deux libertins mêlent légèreté de ton, finesse de la langue et ironie des situations.
