Michel Lisse
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Préface de Vincent Engel.
Note de Michel Lisse.
Ecrire après Auschwitz. Blanchot et les camps.
Maurice Blanchot, Jacques Derrida. Lectures croisées.
Vivre sa mort dans l'écriture.
Paradoxes du fragment.
Frontispice de Woo Choi, Cupid in red.
Ouvrage tiré (première série) à 99 exemplaires dont les 16 premiers numérotés 1 à 16. -
Rousseau et la « déconstruction ». Tel est peut-être le motif qui a généré La machine Rousseau. Inaugurées par Jacques Derrida dans De la grammatologie en 1967, les études consacrées à Jean-Jacques Rousseau par les penseurs de la déconstruction ont été multiples, comme si cet auteur du xviiie siècle était une sorte de passage obligé ou bien se prêtait de bonne grâce à une approche « déconstructive ». Jacques Derrida a d'ailleurs consacré, dans Papier Machine, un nouvel essai à cette oeuvre où il a mis en évidence la part machinale de l'oeuvre de Jean-Jacques Rousseau, mais a aussi montré l'ouverture à l'avenir que celle-ci comportait. « Tôt ou tard, écrit Rousseau, on me rendra raison... » Cette machine quasi messianique n'est-elle pas conçue ou ne s'est-elle pas conçue pour retarder à l'infini son aboutissement, pour perpétuer sans cesse la lecture de l'oeuvre ?
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Jacques derrida - ministere des affaires etrangeres
Michel Lisse
- Association Pour La Diffusion De La Pensee Francaise
- 3 Avril 2006
- 9782914935616
Sur le mode du témoignage, l'auteur familiarise le lecteur avec l'oeuvre de Jacques Derrida qui n'a cessé de transformer la réflexion philosophique contemporaine. Cahier iconographique, biographie et bibliographie.
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L'expérience de la lecture Tome 1 ; la soumission
Michel Lisse
- Galilee
- 10 Février 1999
- 9782718605067
"Ce qui est risible, c'est la soumission à l'évidence du sens, à la force de cet impératif : qu'il y ait du sens, que rien ne soit définitivement perdu par la mort, que celle-ci reçoive sa signification encore de "négativité abstraite", que le travail soit toujours possible qui, à différer la jouissance, confère sens, sérieux et vérité à la mise en jeu.
Cette soumission est l'essence et l'élément de la philosophie, de l'onto-logique hegelienne." Ces mots de Jacques Derrida ont fourni son titre au premier volume de L'expérience de la lecture. La soumission, qui montre que la tradition des métaphysiques occidentales a refoulé une théorie de la lecture, permet au moins trois parcours. Soit le lecteur assimilera cet essai à une longue note ajoutée au texte de Jacques Derrida qui a démontré que l'écriture a toujours été considérée comme seconde par rapport à la parole, elle-même premier signifiant d'un signifié transcendantal et qui a constaté que la lecture a été tenue pour un mode dérivé et imparfait de l'écoute et/ou de la vue.
Soit le lecteur lira La soumission comme une approche généalogique ou a-généalogique de cette conception logocentrique de la lecture qui est tout d'abord analysée dans les textes de Platon, figure inaugurale de la métaphysique occidentale. Puis, dans les textes de Heidegger qui, à la fois répète la tradition occidentale et l'ouvre à son autre. Des textes de Descartes, Kant et Hegel sont convoqués pour montrer la filiation de Heidegger à une tradition qu'il ébranle néanmoins.
Aux côtés de Heidegger apparaît Freud qui, lui aussi, dans le champ de la psychanalyse, met en évidence les présupposés métaphysiques relatifs à la lecture tout en ne pouvant éviter de les répéter. Quant à Levinas, bien qu'il apporte la richesse de la tradition hébraïque, il se voit néanmoins confronté aux apories d'une théorisation de la lecture prenant en compte la différence sexuelle. Soit, enfin, le lecteur tiendra ce livre pour un commentaire un peu long du court texte de Heidegger : Qu'appelle-t-on lire ?
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Le glissement : deux mots encore qui désignent la tentative de déplacer le concept de lecture, de faire résonner autrement ce vieux mot de la langue, si lourdement chargé du poids des métaphysiques occidentales.
Opération que Jacques Derrida qualifie à l'occasion de glissement : " Comme il s'agit d'un certain glissement, ce qu'il faut bien trouver, c'est, non moins que ce mot, le point, le lieu dans un tracé où un mot puisé dans la vieille langue, se mettra, d'être mis là et de recevoir telle motion, à glisser et à faire glisser tout le discours. " On suivra donc les aventures du concept de lecture dans les textes de Jacques Derrida afin d'élaborer une théorie de la lecture basée sur un double geste : d'une part, respecter toutes les exigences canoniques de la tradition interprétative afin de ne pas dire n'importe quoi ; d'autre part, ne pas se limiter à la simple paraphrase, mais y mettre du sien, ajouter au texte commenté.
Une fois ces règles de lectures établies, on interrogera la littérature en tant qu'institution et en tant que structurée par le secret. On tentera également de se confronter à la théorie de la réception par le biais de la problématique de la place du lecteur. Il restera alors à montrer l'interdépendance entre les notions de lisibilité et d'illisibilité et à élaborer, à partir d'un texte de Paul de Man, le concept de scène de lecture.
On terminera ce parcours par l'examen du rapport entre la lecture et la spectralité ou la virtualité. Les Lettres portugaises, des textes de Baudelaire, Proust, Joyce, Kafka, Ponge, Celan, Cortazar, Blanchot et Sempoux seront cités et étudiés pour étayer les propositions théoriques de ce livre.
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Théorie de la littérature ; une introduction
Jean-Louis Dufays, Michel Lisse, Christophe Meurée
- Academia
- 30 Décembre 2009
- 9782872099467
Ce livre introduit aux principaux concepts et outils contemporains de la théorie littéraire. Les trois premiers chapitres s'intéressent à l'origine du sens des textes, à la définition de la littérature et à la question des types et des genres littéraires.