On a amplement célébré les différentes facettes de Roland Topor, ses romans et ses nouvelles, ses pièces de théâtre, ses films d'animation, ses dessins de presse, sans oublier ses affiches. Il est temps aujourd'hui de présenter ce qui constitue l'épine dorsale de son travail : ses dessins les plus accomplis, qui sont aussi les plus intemporels. Ce second volume s'attache donc à réunir ses chefs-d'oeuvre en couleur, où l'on retrouve ses thèmes de prédilection : le corps malmené, l'hallucination cauchemardesque, les tourments de l'éros... Et cet humour grinçant qui a fait sa marque de fabrique.
Dans sa préface, le psychanalyste Patrick Declerck éclaire le lecteur dans cette plongée aussi graphique que fantasmatique dans les méandres de l'inconscient.
Bienvenue au Café Panique ! Laissons Topor nous raconter l'histoire d'Attends-la-suite, le comique le plus triste du monde, celle de Double-face, l'inventeur d'un cocktail qui transforme les hommes en femmes, ou encore celle de Poney-Express et Vodka-aux-herbes aux explosives scènes de ménage. Des contes grotesques, burlesques, tragi-comiques entre légendes urbaines, anecdotes et mythologie de comptoir.
Artiste multidisciplinaire, Roland Topor (1938-1997) a été peintre, dessinateur, écrivain, dramaturge, poète, chansonnier, cinéaste, acteur, photographe... Remarqué pour ses étranges dessins (dans Arts, Bizarre et Hara-Kiri), il reçoit le prix de l'Humour noir dès 1961. Certaines de ses images ont fait le tour du monde
Naufragé sur une île, Gisou devient le Dieu vivant de la tribu des Zoas, qui se livre bientôt à un suicide collectif. Tous périssent, sauf un : le récalcitrant Proutto, qui finit par s'incliner devant la puissance de son Dieu. Ce dernier va exercer son emprise et sa domination sur toute l'existence de son esclave souffre-douleur, de son alimentation et de sa sexualité comme de ses rites... Mais l'arrivée de la princesse Aba, que Proutto souhaite épouser, va bientôt bouleverser les rapports du duo.
Critique féroce des rapports de domination, de la crédulité religieuse et de la soumission volontaire, cette contre-utopie drôle et féroce de Topor, aux accents sadiens, parvient à nous faire rire du pire.
Dès l'enfance, mes incroyables dons pour les arts se manifestèrent. Touché par la grâce, je dépassais déjà les maîtres. Depuis, j'ai été de toutes les avant-gardes du XXe siècle. Souvent avec trop d'avance pour être compris ! Degas, Picasso, Lénine, Fitzgerald, Einstein... Au fil de mes voyages, j'ai côtoyé les plus grands, leur ai soufflé d'éminents succès. A présent, je suis un vieux con mais toujours vert !
Comment ridiculiser son cancer ou arrêter de fumer pour de bon ? En se suicidant, bien sûr ! « La vie augmente, la mort reste abordable », constate à juste titre Roland Topor dans ce recueil de cent aphorismes aussi noirs qu'amusants. Ces Cent bonnes raisons pour me suicider tout de suite sont suivies d'un fort précieux guide détaillant Douze possibilités d'échapper à Noël à travers des solutions originales et tout aussi radicales, comme « Devenir bouddhiste ou musulman » ou « Perdre la mémoire en se tapant sur la tête ».
Un pétillant recueil inédit de mauvais esprit Panique et d'humour noir hara-kirien, signé Topor.
Dans une ville inconnue d'Europe de l'Est, un homme esseulé et exilé de Paris, qui ne comprend pas la langue locale, erre par les rues... Honteux de sa corpulence, il fait pourtant diverses rencontres féminines, qui vont le conduire à se blesser le pied gauche. De cette plaie purulente, il ne tarde pas à tirer un étrange plaisir : car dans ce pied apparaît Suzanne, son amour disparu... Ce conte noir à l'ambiance « kafkaïenne » (on pense ici au Château) bascule alors dans une histoire d'amour fou très « toporienne ».
Après Le Locataire chimérique (1964) et Joko fête son anniversaire (1969), Portrait en pied de Suzanne (1978) vient clore dans l'oeuvre de Topor sa « trilogie noire » romanesque, placée sous le signe de Kafka. La présente édition est augmentée de six dessins inédits de Topor.
Un jeune homme emménage dans un appartement dont l'ancienne locataire vient de se suicider. Il est calme, timide, poli. Pourtant ses étranges voisins déclenchent aussitôt contre lui une guerre sournoise. Dans quel but ? Les effrayants mystères auxquels il assiste de sa fenêtre existent-ils ailleurs que dans son imagination ?
Dans ce roman où le réalisme le plus quotidien alimente le cauchemar, l'auteur dépeint un monde étouffant, dans lequel le grotesque côtoie le drame. Et lorsqu'il décrit le fonctionnement du piège destiné à conduire un homme à sa perte, c'est à une vision " panique " de l'univers qu'il nous convie.
Dessinateur, peintre, écrivain, dramaturge, poète, chansonnier, cinéaste, acteur, etc., Topor dessine pour Hara-Kiri et reçoit le prix de l'Humour noir dès 1961.
Son premier roman, Le Locataire chimérique, sera adapté au cinéma par Roman Polanski ; il écrira aussi des recueils de nouvelles et des pièces de théâtre. Du film d'animation La Planète sauvage à l'étonnant Marquis, en passant par Palace et Téléchat, il marquera de son empreinte et de son humour noir féroce le cinéma et l'audiovisuel.
On a célébré les différentes facettes de Roland Topor, ses romans et ses nouvelles, ses pièces de théâtre, ses dessins de presse, ses affiches, ses illustrations, sans oublier ses films d'animation. Il est temps de présenter ce qui constitue l'épine dorsale de son oeuvre : ses dessins les plus accomplis, qui sont aussi les plus intemporels.
Ce premier volume s'attache donc à réunir ses chefs-d'oeuvre en noir et blanc, où l'on retrouve ses thèmes de prédilection - le corps malmené, les tourments de l'éros, l'exploration graphique et fantasmatique des méandres de l'inconscient -, ainsi que quelques dessins politiques, aussi pénétrants qu'irrévérencieux.
Une plongée vertigineuse dans l'imaginaire délié et foisonnant de l'un des plus grands dessinateurs du XXe siècle.
« Topor fabrique un univers magique et souriant qui nous aide à comprendre le monde et à le vivre mieux. Sa noirceur naturelle, il en a fait une lumière pour les autres... et un peu pour lui. C'était ça, son génie, c'est ça qui le plaçait définitivement bien au-dessus de la mêlée. » (Extrait de la préface de François Rollin) Composé par l'auteur lui-même en 1996, Vaches noires est le dernier livre de Roland Topor, paru à titre posthume en 2011. Ce recueil de 33 nouvelles concentre les thèmes qui lui sont chers : l'aliénation par les choses et l'argent, la déchéance physique, la hantise du temps qui file et de la mort qui rôde. Le tout baigné dans cet humour noir grinçant, ce sens inné du grotesque, cette fantaisie tantôt blagueuse, tantôt inquiétante, qui furent la marque de l'auteur.
Jeune homme travailleur, Joko se rend à son travail à la citerne de la ville, comme tous les matins, lorsque subitement un homme lui saute sur le dos et lui ordonne de le porter, contre rémunération, jusqu'à son hôtel. D'abord outré d'être pris pour une bête de somme, Joko ne tarde pas, comme ses collègues, attirés par l'appât du gain, à changer d'avis et à se vendre. Mais la dépendance entre Joko et ses clients va prendre des formes tout à fait étranges et monstrueuses, l'entraînant avec toute sa famille dans un véritable cauchemar.
Relecture « Panique » de la théorie du maître et de l'esclave, fable cruelle et kafkaïenne, d'une drôlerie grinçante, sur l'aliénation de notre rapport au travail, Joko est un des romans les plus noirs et féroces de Topor.
En plus d'être une maladie, Angine est une petite princesse qui fuit son royaume tombé aux mains des ennemis pour aller se réfugier chez un oncle introuvable. Elle taille la route à bord d'un camion-éléphant vantant les bienfaits du thon à l'huile, accompagnée du Duc des Vitamines son fidèle chancelier, alcoolique et poète, et de Jonathan qui embarque avec eux pour un conte noir, tendre et loufoque, brouillant la piste du temps.
« Max Lampin est bien petit par rapport à ma haine. C'est un sale type, d'accord, mais pas exceptionnel. D'ailleurs, cela ne changerait rien s'il était un petit saint. Alors pourquoi m'en prendre à lui avec une telle violence, une telle hargne ? Je vais vous le dire.
Lorsque, comme moi, on est vieux, pauvre, malade, humilié, bafoué, on n'a plus l'orgueil de ses ennemis. Le premier venu suffit. Il permet de soulager sa bile, c'est le principal. Quand celui-là aura servi, on en prendra un autre. L'important, c'est de ne pas crever de rage. » (Roland Topor).
Certains se détendent grâce à des livres de coloriage. D'autres ont besoin d'exercices de détestation ou de magie noire pour rester zen : projetez donc votre colère sur Max Lampin, le Con suprême. Vous en serez soulagé !
Le monde selon Topor dévoile de multiples facettes de l'oeuvre de cet artiste hors du commun, l'un des plus marquants et prolifiques de la fin du xx e siècle.
L'ouvrage raconte de façon inédite l'univers créatif de Topor, le dessinateur et l'écrivain, des années 60 jusqu'à sa mort en 1997.
Roland Topor débute sa carrière comme dessina- teur d'humour dans une certaine presse : Bizarre en 1958, Arts en 1959, Fiction en 1960 et Hara-Kiri en 1961. C'est à cette époque qu'il fait la connaissance de Fernando Arrabal. Une amitié très forte naît entre les deux hommes et ensemble, avec d'autres artistes rencontrés lors de ses études à l'École des beaux-arts de Paris, ils créent le groupe « Panique », mouve- ment artistique, qui, malgré son manque de sérieux assumé, va jouir d'une certaine renommée dans le monde des arts et des lettres.
Toujours empreint d'humour grinçant et d'une cer- taine mélancolie, le dessinateur s'est fait également connaître comme écrivain de nouvelles, de romans, de pièces de théâtre. Il est l'auteur de plusieurs films d'animation, dont le célèbre La Planète sauvage, ainsi que de la série télévisée Téléchat.
En 1979, Roland Topor publiait chez Christian Bourgois ce " roman" de 160 pages. Apax dans l'oeuvre de Topor et par sa forme, dans l'histoire du livre et de l'édition. Erika est un livre d'amour charnel, et un livre méditatif.
Ce premier tome du théâtre complet de Roland Topor recueille ses trois premières pièces introuvables des années 1970, une « trilogie du sang, du sexe et de la merde » hautement comique et 100% Panique, c'est-à-dire parfaitement provocatrice et scandaleuse.
De la cruauté ordinaire de M. Laurent, qui cloue un bébé à sa porte, à la merde qui déborde littéralement chez les flics dans Vinci avait raison, en passant par la comédie éroticopolicière Fatidik et Opéra, rarement on aura pratiqué la satire burlesque de manière aussi radicale que dans ces pièces de Topor, qui se pose ici en digne héritier de Jarry. S'attaquant à tous les tabous, il explore notre part la plus sombre, avec un humour dévastateur où le rire survient toujours en contrepoint du pire.
Topor dans la presse est le premier livre consacré exclusivement aux dessins de Roland Topor publiés dans les journaux et les revues du monde entier. Ainsi, en près de quarante ans, il a pu notamment dessiner dans Bizarre, Arts, Le Rire, Fiction, Haute-Société, Hara-Kiri, Elle, Il Delatore, Graphis, L'Enragé, Action, Charlie Mensuel, The New York Times, Le Canard Enchaîné, Le Fou Parle, Il Corriere della sera, Le Monde, Le Nouvel Observateur, Die Zeit, Autrement, Frankfurter Allgemeine Zeitung, Il Male, Il Giornalone, Libération, Passages, 7 à Paris, L'Idiot International, L'Evénement du jeudi... Si le dessin de presse n'est qu'une partie de l'oeuvre de Roland Topor, elle est pourtant vertigineuse. En quantité et en audace. Et l'on retrouve toute sa virtuosité conceptuelle, sa pertinence humoristique, son potentiel graphique, son génie.
La presse était pour lui un vecteur de créativité aussi opportun qu'une galerie, un musée, un livre, une affiche, un film, un décor de scène, un objet.
Ces dessins, ayant été publiés de façon éphémère, sont pour la plupart inconnus, même des spécialistes. Plusieurs textes et témoignages accompagneront cette monographie, notamment sous la plume du cinéaste Pascal Thomas, ami intime de l'artiste.
Un texte de présentation apportera des éclairages quant aux participations significatives de Topor à certaines publications. Des légendes permettront de situer précisément chaque dessin. Un cahier de photographies montrant Topor au travail servira d'introduction à l'ouvrage.
Ce deuxième tome du théâtre complet de Roland Topor réunit ses trois grandes pièces des années 1980-90. De l'ubérisation cauchemardesque et kafkaïenne de l'homme dénoncée dans Joko (version théâtrale, 1989) à la surprenante relecture du mythe de Don Juan, narcisse amoureux de sa propre part féminine, dans L'Ambigu (1996), en passant par sa pièce la plus célèbre, L'Hiver sous la table (1994), où un migrant d'Europe centrale vient loger sous la table d'une jeune Parisienne, Topor continue d'explorer dans ces textes de maturité les ressorts cachés de l'aliénation, à travers les trois thèmes du travail, de l'étranger et de l'ambiguïté sexuelle. Trois pièces d'une lucidité tranchante, où le rire survient toujours en contrepoint du pire.
Topor, Voyageur du livre est le second tome consacré exclusivement aux dessins d'illustration de Topor.
Roland Topor entretenait avec la littérature et l'objet livre un rapport intime et passionnel. À quinze ans, moment où il fait la découverte d'Alfred Jarry, il oriente sa culture : littérature populaire, auteurs surréalistes, polar, science-fiction, humour, poésie, fous littéraires de toutes périodes et de tous pays. Gourmet, Topor savait apprécier les différents degrés de l'ivresse littéraire et bibliophilique ; l'amour du fond et de la forme. Alors qu'il avait commencé par se faire connaître comme dessinateur d'humour dans une certaine presse : Bizarre, Hara- Kiri... il a simultanément démontré son attachement aux livres. D'un simple frontispice pour le livre confidentiel d'un ami poète à l'illustration des oeuvres complètes à gros tirage, Topor affirme le même génie, créatif et original, que quand il travaille pour la presse, mais il consacre au livre un soin tout particulier qui le fait entrer dans la famille des grands enlumineurs de textes.
Ce livre permet de réunir des dessins très peu connus, parce qu'ils ont souvent été publiés dans des livres de bibliophilie réservés à des collectionneurs, ainsi que d'autres, pour la plupart oubliés, de ses grands travaux d'illustration pour les clubs du livre en Suisse et en France. Plusieurs centaines de dessins sont remis dans leur contexte de publication, permettant ainsi d'embrasser l'originalité de l'oeuvre d'un Topor illustrateur de livres.
« Le nonsense est plus proche du réel que la raison, qui ne sert qu'à l'endurer. » (Topor) Un homme viril se retrouve soudain affublé d'une paire de seins admirables ; deux copines font du shopping pour acheter des amants virtuels, qu'elles paient en nature ; un dentiste doit soigner le comte Dracula en personne ; par défi, un couple va régler ses engueulades sur les pires champs de bataille du monde. Sans oublier quelques clients du regretté Café Panique, qui reviennent le temps de raconter une dernière histoire pas piquée des hannetons. Dans ce recueil de plus de cinquante nouvelles, initialement paru en 1986, l'imagination débridée de Roland Topor se déploie en un feu d'artifice de loufoquerie, de cruauté, de grotesque, pour finir en un grand éclat de rire, d'un humour noir salvateur.
Messieurs, à vos bourses, Mesdames, videz celles de vos hommes et offrez les recettes et conseils d'un maître queux exclusivement réservé à l'homme moderne. Un livre écrit à l'attention des hommes qui font acte de cuisine, un acte d'amour pour leurs amis, leur maîtresse, voire la femme devenue épouse. Réédition de l'ouvrage paru en 1971 aux éditions Daniel Filipacchi.
Un ouvrage en trois parties, qui fourmille de conseils avisés et de près de 320 recettes. Pour Ned Rival, chroniqueur gastronomique au magazine LUI, l'homme qui cuisine est un ami parfait, un amant délicat et parfois un mari acceptable, ainsi l'auteur triptyse son manuel et strip-tease la cuisine.
Ce qui change dans la réédition ?
La part belle est faite aux 65 illustrations originales de Roland Topor. Ainsi la poésie et l'impertinence de ce génie de l'humour noir sont un parfait écho à la plume accérée de Ned Rival.
Strips Panique réunit sept bandes dessinées de Roland Topor, pour la plupart rares et introuvables, réalisées entre 1962 et 1996. Dessinateur et illustrateur exceptionnel d'un côté, écrivain à l'imagination débordante de l'autre, Topor devait forcément, à la croisée des chemins, se frotter à la narration graphique. Au gré de ses collaborations à Hara-Kiri , Charlie mensuel ou Strips , il joua avec les codes et les formes de l'histoire en images dans un souci d'invention perpétuelle. De l'incontournable Max Lampin , charge anti-De Gaulle en 1968, au chef-d'oeuvre oublié Erik , conte terrible et cruel en noir et rouge, Topor, en artiste ludique, étonne, expérimente, surprend sans cesse.
Strips Panique est le premier livre consacré à cet aspect méconnu de l'oeuvre de Topor.
Premier livre consacré exclusivement aux dessins d'illustration de Topor. Roland Topor entretenait avec la littérature et l'objet livre un rapport intime et passionnel. À quinze ans, moment où il fait la découverte d'Alfred Jarry, il oriente sa culture : littérature populaire, auteurs surréalistes, polar, science-fiction, humour, poésie, fous littéraires de outes périodes et de tous pays. Gourmet, Topor savait apprécier les différents degrés de l'ivresse littéraire et bibliophilique ; l'amour du fond et de la forme. Alors qu'il avait commencé par se faire connaître comme dessinateur d'humour : Bizarre, Hara-Kiri¿ il a simultanément démontré son attachement aux livres. Ainsi, dès 1960 paraissent ses dessins dans des livres d'amis écrivains : Sternberg, Blavier, Jodorowsky, Ruellan¿ une sorte de « famille ». Ayant atteint la reconnaissance, il répond favorablement à certaines commandes : Anna Karénine (Tolstoï), La Rôtisserie de la reine Pédauque (Anatole France), Koenigsmark (Pierre Benoît), La Mare au diable & François le Champi (George Sand), Le Revizor (Gogol), Le Quatuor d'Alexandrie (Durrell), Le Baladin du monde occidental (J. M. Synge), Fantômas (Allain et Souvestre), Les Aventures de Pinocchio (Collodi), Les Contes (Perrault) ou à ses contemporains : Aymé, Vian, Ferlinghetti, etc. Topor consacre au livre un soin tout particulier qui le fait entrer dans la famille des grands enlumineurs de textes : Daumier, Doré, Grandville, Rops, Redon, Kubin, Magritte ou ses contemporains Folon, André François...
Ce livre permet de réunir des dessins peu connus, souvent publiés dans des livres de bibliophilie réservés à des collectionneurs, ainsi que d'autres, pour la plupart oubliés, de ses grands travaux d'illustration pour les clubs du livre en Suisse, ou pour Marcel Aymé et Boris Vian en France. Plusieurs centaines de dessins seront remis dans leur contexte de publication permettant ainsi d'embrasser l'originalité de l'oeuvre d'un Topor illustrateur de livres.
Une parodie de monographie dans laquelle l'auteur présente Erwahn Ehrlich, un photographe allemand qui prédit l'invention d'un appareil avec lequel il sera possible de prendre une photographie sans appuyer sur le déclencheur et qui, après être devenu aveugle, continue de pratiquer la photographie conceptuelle, en mélangeant les différents mouvements artistiques de son époque.