Accusée de lire des poèmes, d'écouter de la musique ou encore de se maquiller, Bilqiss risque la lapidation. Mais son procès n'aboutit pas. Le juge, déstabilisé par la force de cette femme libre et qui se définit comme telle, peine à rendre un verdict. Prix du roman des lecteurs de l'Hebdo 2015.
Le monologue fiévreux, enragé, où l'humour perce souvent, d'une jeune fille du Maghreb qui tente d'échapper à l'enfermement.
Comment devenir libre quand tout vous destine à la soumission , comment rester debout face aux hommes et à Dieu ?
Née sous X, Marie-Adélaïde a la rage au ventre. Pas question de rester toute sa vie caissière à La Miche Dorée. Pas question non plus de ressembler à ses camarades de galère et d'errance, certaines connues en prison.
Alors, quand on lui propose de devenir la nounou des enfants de la «Sublime», une bourgeoise affairée, elle saute le pas et décide de prendre son destin à bras-le-corps avec les moyens dont elle dispose : le culot, la parole qui frappe, l'humour cinglant, l'insoumission, la révolte contre toutes les conventions.
Marie-Adélaïde est une héroïne de notre temps.
Polo a 16 ans et les complexes d'un ado de son âge. Entre une mère alitée et une soeur qui rêve d'être miss, le seul qui s'en sorte à ses yeux, c'est son père.Hélas, il est femme de ménage.
Le deuxième roman de Saphia Azzeddine, dont elle a elle-même écrit et réalisé l'adaptation au cinéma.
Mon père est femme de ménage Un film de Saphia Azzeddine, avec François Cluzet, Jérémie Duvall, Nanou Garcia, Alison Wheeler... Produit par Bérel Films, La Petite Reine, ARP, TF1 Films ProductionEn partenariat avec Lagardère Entertainment Avec la participation de Canal + et de CinéCinéma Distribué par ARP Sélection
Deux soeurs, jeunes femmes de la banlieue parisienne, décident d'aider leurs parents à réaliser leur rêve : elles économiseront sur leurs petits boulots pour leur offrir un pèlerinage à La Mecque. Mais voilà : quand, l'argent réuni, l'heure vient d'acheter les billets, elles cèdent à la tentation, et en prennent pour Phuket, en Thaïlande où, renonçant définitivement à être les bonnes filles qu'elles pensaient être, elles partent découvrir une autre vie.
« Il aurait voulu être un patriarche. Il n'a été qu'un bon père. Au fond de lui sommeille un petit dictateur qu'il aurait aimé nourrir pour devenir le genre d'homme que l'on craint déjà derrière la porte. Cette assurance que le pouvoir confère et qu'annonce un pas souverain avant d'entrer dans une pièce. Ceux qu'on redoute même quand ils sourient. Il aurait voulu être plus tout et moins quelque chose. Plus riche et moins pauvre en fait. ».
Dans ce roman autobiographique, Saphia Azzeddine nous livre l'histoire de son père. Cet enfant élevé par des femmes au beau milieu de la plus grande palmeraie du Maroc, alors sous protectorat, qui débarquera jeune homme, comme beaucoup dans les années 1960, à Paris pour se faire une place. Mais il ne la trouvera jamais vraiment. Entre deux pays, deux cultures, à la fois fier et honteux, tour à tour infirmer, couturier, c'est en père au foyer qu'il sera le plus heureux et se donnera corps et âme à l'éducation de sa fille, son trésor.
Avec beaucoup de piquant, d'émotions et d'humilité, Saphia Azzeddine retrace sa relation avec son père, ses moments de grâce, ses rébellions et ses excès.
Une île privée des Seychelles. Tatiana, « bécasse sentimentale », rencontre Philip, un garçon bien de sa personne ; ils sont beaux, elle est riche, ils s'aiment et décident de se marier. Leur histoire a tout du conte de fées, oui... mais celui-ci est écrit par Saphia Azzeddine, experte en démolitions.
Des plages de sable fin aux coulisses du mariage, de Los Angeles à Paris, et de la meilleure copine à la femme de ménage, chaque personnage prend la parole, comme un choeur de pleureuses en Gucci, et décrit ce couple en chemin vers l'autel. Sur la scène mondaine, les acteurs de cet univers d'ultra-riches et d'égoïstes liftés s'affrontent et s'esquivent dans une satire sociale aussi drôle que cruelle.
Après Confidences à Allah (2008), Mon père est femme de ménage (2009), La Mecque-Phuket (2010), Saphia Azzeddine a choisi, pour son quatrième roman, de s'intéresser à des femmes déchues.
Elle convoque une dizaine d'héroïnes ayant joué un illustre rôle dans l'Histoire - dont les plus ambitieuses sont sans doute Cléopâtre et Zénobie, reine de Palmyre - pour leur redonner vie à notre époque. Une fois destituées de leur pouvoir, ces femmes, en quête de sevrage, se retrouvent dans un centre identique à ceux dont l'objectif est d'aider les alcooliques à s'émanciper de leur dépendance...
SAPHIA AZZEDDINE vit et travaille à Paris.
Elle est romancière, scénariste et réalisatrice (elle vient de réaliser son premier long métrage).
Quel est le point commun entre une architecte qui cherche son salut dans les plaids molletonnés, une jeune active qui tente de reprendre pied en enlaçant des arbres, une grande bourgeoise autoproclamée styliste qui fait bénir ses « créations » par un chaman, un trentenaire qui ingurgite des jus verts dans l'espoir de purifier son corps, accessoirement son âme, et une femme au foyer qui range compulsivement pour ne pas s'effondrer sous sa charge mentale ? Tous sont victimes des tendances.
Omniprésentes et insidieuses, sur nos écrans et dans nos magazines, suivies ou subies, elles se présentent comme des solutions miracles à tous nos maux.
Un burn out ? La pleine conscience !
Un couple en crise ? Le minimalisme !
De l'éco-anxiété ? Le greenwashing !
Les tendances sont surtout des symptômes, ceux d'une époque où la religion consumériste fait marcher sur la tête, scier la branche sur laquelle on est assis, et chercher désespérément un sens qui se dérobe de plus en plus.
Dans ce faux guide de développement personnel, Saphia Azzeddine et Jennifer Murzeau démontrent sans jugement et avec beaucoup d'humour qu'il est essentiel d'arrêter de se soumettre à ces injonctions absurdes qui, en prétendant nous tendre les clés du bonheur, font de nos vies des simulacres. Et affirment qu'alors tout ira mieux !