Rayons
Langues
Stanislas Cotton
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Mais qu'arrive-t-il donc à Philibert ? Quelque chose ne tourne plus tout à fait rond. Il est la plupart du temps ailleurs, disparaît longuement dans sa chambre, ou encore - et c'est bien là le plus étrange, voire le plus inquiétant - adopte des comportements complètement inhabituels : tantôt agressif et grossier vis-à-vis de ses parents, tantôt serviable à l'excès au point de récurer la maison jusque dans les moindres recoins...
En dehors du fait que Philibert est un enfant turbulent détestant les épinards, ses parents ne remarquent rien, ou presque. Seule sa grande soeur, Capucine, s'aperçoit de la déconcertante métamorphose et s'en alarme. Elle décide de prendre plus de temps à l'observer et à tenter de comprendre ce qui peut motiver ses comportements incohérents. C'est d'ailleurs elle qui nous raconte ce curieux et tragique épisode dont la famille ne sortira pas indemne
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La princesse, l'ailleurs et les sioux
Stanislas Cotton
- Theatrales
- Repertoire Cont
- 18 Novembre 2013
- 9782842606398
Que se passe-t-il dans un couple - un vieux couple - lorsque l'un des deux perd peu à peu la raison ?
Depuis quelque temps, la mémoire de Madame Pimprenelle s'efface et, soucieux de la stimuler, Monsieur Sigismond décide d'apprendre une langue étrangère ; pourquoi pas le sioux. Rien de tel pour s'astiquer les neurones. Il s'attelle à la tâche, mais Madame, elle, ne s'y met pas.
Les absences de Madame Pimprenelle sont de plus en plus fréquentes et elle disparaît. Enfin, elle est bien là, mais son esprit est ailleurs. Dans un Ailleurs où elle devient la Princesse Pimprenelle de Falbala. Monsieur Sigismond l'attend donc, le temps qu'il faut. Il fait les courses, prépare les repas, s'occupe comme il le peut de cette Princesse de Falbala qu'il ne connaît pas - et qui traite bien mal son valet - , attendant que revienne sa chère Madame Pimprenelle.
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Mes papas, l'ogre et moi, Stanislas Cotton (Prix Annick Lansman 2020) - Pétronille, que tout le monde appelle Ninou, est une petite fille délurée. Elle vit heureuse avec deux papas qui l'ont adoptée quand elle était toute petite. Comme tous les enfants de son âge, elle aime raconter l'histoire de sa famille, une histoire d'amour où tout aurait pu être pour le mieux si un jour un ogre n'avait pas jeté un gros pavé dans la mare, couvrant son ciel de nuages et lui faisant comprendre que le monde est compliqué, que les chemins de la vie sont pavés d'embûches.
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La famille Diguedon baigne dans une certaine insouciance quand éclate la guerre.
Poussé par son père (qui espère ainsi vivre en héros par procuration), le fils se porte volontaire. Sa jeune femme consent docilement à son départ tandis que la mère s'installe à demeure dans la cuisine pour marquer son désaccord. Chacun à sa façon vivra douloureusement la séparation... jusqu'au retour du fils qui, traumatisé par ce qu'il a vécu, se révélera incapable de se replonger sereinement dans le cercle familial.
Une écriture personnelle et originale pour un plaidoyer féroce et bouleversant contre la guerre.
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Félicité témoigne. Elle nous parle de chez elle, de son village, de sa famille. Elle hésite, inquiète, chemine sur les sentiers de sa mémoire. Les mots dénouent petit à petit le mystère et nous dévoilent le cauchemar qui a bouleversé son pays, marqué sa terre, souillé les corps. Comme elle, aujourd'hui, beaucoup de femmes sont les victimes principales de toutes les guerres, Cibles récurrentes de la barbarie et de l'avilissement, elles doivent faire face à la douleur et à la honte pour aider ceux qui les entourent à vivre, ou du moins à survivre.
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Théodule n'y arrive pas ! Il a beau essayer ; quand vient l'heure redoutée de la dictée, il s'envole, s'enfuit là où les mots ne mangent plus personne, là où les tapis volants prennent deux ailes. Il s'enfuit pour ne pas se noyer dans cette mer de lettres, de points et de virgules. Pourtant, autour de lui, on aimerait l'aider. Sa mère, le directeur de l'école et son enseignante de français espèrent dénicher la panne et réparer. Mais encore faudrait-il qu'eux aussi trouvent les mots pour dire...
Une manière originale d'aborder le problème de la dyslexie qui, à travers ses différentes formes, touche en Europe environ un élève sur dix.
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"Voici un livre dont on peine à sortir indemne tant il va loin dans les tréfonds de l'âme humaine. L'auteur y narre à sa demande l'histoire d'un auteur dont il est devenu l'ami et à qui il a promis de la publier après sa mort. Fruit de longs moments passés ensemble et d'une connivence profonde, le récit écrit à la première personne semble sorti tout droit de la bouche de l'ami perdu et il débute alors que celui-ci a 16 ans et qu'il découvre l'amour avec la belle Anja. Aux superbes pages qui narrent la fraîche passion des deux adolescents succède brutalement une scène d'une barbarie atroce. Des miliciens douteux ont envahi le village et ils ont pénétré dans les maisons où ils s'adonnent à des exactions innommables. Ayant survécu par miracle au massacre, le confident n'a jamais plus parlé de cet événement qui hante pourtant ses nuits et ses jours. N'y peuvent rien le procès de guerre et les témoignages de survivants, les discours d'empathie. Aucun pays ou nom de lieux n'est cité, les dates des faits sont estompées, ce qui permet d'affirmer l'universalité du propos. La beauté de la musique et l'alcool parviennent quelquefois à écarter les fantômes, le refuge de l'écriture et de la lecture estompe la douleur des blessures toujours à vif. C'est précisément le tour de force de ce roman que de narrer le pire tout en affirmant la puissance de la poésie qui prend d'emblée possession du texte comme on vient au secours d'un noyé. Viatique aux vertus insoupçonnées, elle ne le quitte pas dans les moments les plus dramatiques. Ce faisant, Stanislas Cotton dénonce avec talent la barbarie toutes bannières confondues et salue pudiquement la mémoire des victimes tout en affirmant qu'il reste toujours en chacun une part inaliénable sur laquelle s'appuyer envers et contre tout.
- Thierry Detienne"
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Petites pièces pour dire le monde ; coco nero / le choeur noir, le rapport des enfants sue l'état du monde, le ministère des intérieurs
Stanislas Cotton
- Lansman
- 23 Janvier 2009
- 9782872826810
Cet ouvrage rassemble trois textes de Stanislas Cotton. Les deux premiers ont été publiés dans le cadre de l'opération La scène aux ados. Le troisième est inédit. Leur contenu, singulièrement d'actualité, intéressera tous ceux qui - comédiens, metteurs en scène, enseignants, étudiants et animateurs culturels - sont impliqués dans la pratique théâtrale au sein d'une troupe, d'un atelier ou d'un cours. Mais ce livre devrait également constituer un excellent outil dans la découverte du "plaisir de lire le théâtre contemporain" à travers trois oeuvres d'un auteur singulier et attachant.
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Des milices armées écument une région d'Afrique centrale sous la conduite du cruel Cobra. Elles déciment les familles, violent les femmes, détruisent les récoltes et pillent les maisons. La haine bâtit son empire.
Lors d'une soirée très arrosée, Kostia Vassiliev, correspondant de guerre au Journal, annonce à son ami Aristide Mironton, écrivain public et rêveur patenté, son départ pour cette région meurtrie d'Afrique. Mais Kostia disparaît après avoir pris la route avec un convoi humanitaire.
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