Marquis Minuit est un poème fleuve, un chant initiatique composé d'un millier de vers libres et de vingt-six poèmes courts. I l nous plonge sur le chemin du Marquis Minuit, personnage faustien, confrontant sa lutte intérieure à l'expérience des bas-fonds au gré de ses aventures et de ses rencontres, entre quête de soi et recherche du sacré.
Ces déambulations enivrées brouillent la temporalité de ce voyage physique et métaphysique où les visions du Marquis voguent entre réalité et hallucinations. À travers ce poème labyrinthique qu'il qualifie d' « épopée ivre », Tom Buron affirme son rapport au mythe, à une écriture jazzistique et son lien complexe à la ville. Il parvient à travers le Marquis Minuit à montrer une vision précise du rapport à la création artistique : celle d'un engagement absolu, périlleux, plaçant l'individu face au renouvellement constant d'un danger immédiat.
Une écriture libre, énergique, nourrie de philosophie, de mythologie, et dans la lignée des écrivains de la Beat Generation.
Nostaljukebox fumant de fulgurances, allons jaser sur les variations Nostaljukebox Sanctuaire des profanes pour quelques pièces de cristal, du cèdre d'Ôgygia pour les assoiffés qui ne manquent jamais de s'engouffrer dans les bouquets, brumes orgues, les ravins des veilleurs du miroir aux souvenirs effluves irréversibles - Vois les pendules aux griffes embarquées, Voilà qu'ils arrivent, Ils viennent pour nous prendre.
Nostaljukebox fumant de fulgurances, allons jaser sur les variations « Buron représente la contemporanéité de demain, ce qui nous agrippera tous dans les jours à venir de la poésie. » Jack Hirschman
Sur tous les chemins je vous vois vous tordre avec la psyché éther sur des bords de vie juteux à la recherche d'un temps à gagner d'une perle à ramener aux nerfs dansant comme des indigènes centenaires [ ... ] où tu vois des failles bleues tachetées dans le ciel et t'y engouffres pour mettre tous les lampadaires de cette putain de cité dans un mot cru à en repeindre le tout et puis je m'en fous royalement puisque je marcherai sur ce siècle comme un funambule nerveux inondant les ruelles de larmes acides bruyantes comme les locomotives du soir