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«Je lui dis que j'ai cette vie-là à aimer et que c'est bien assez. Je lui dis que je ne veux pas de son espoir parce que l'espoir est un poison : un poison qui nous enlève la force d'aimer ce qui est là.» Solaro traverse les épreuves de l'existence avec une force que les autres n'ont pas : il sait voir dans son quotidien la beauté de toute chose, et par là même réussit à en éprouver une certaine joie. Ce livre est son histoire, le roman d'un homme joyeux. C'est aussi une invitation à la réflexion, à comprendre cette force mystérieuse qui, à tout instant, peut rendre notre vie exaltante.
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Dans un monde où les exigences de performance et de réussite sont de plus en plus tyranniques, y a-t-il encore une place pour la douceur ? Plus que jamais !
Ni signe de faiblesse ni mièvrerie, la douceur est au contraire, pour Aurélie Godefroy, une puissance universelle et transmissible. Marc Aurèle n'affirmait-il pas que « la douceur est invincible » ? Les apôtres n'y voyaient-ils pas un attribut de Dieu ? Gandhi et Nelson Mandela n'en ont-ils pas fait une arme de paix ?
Hygge danois, lagom suédois, ikigaï japonais, slow life - slow management, slow food et même slow sex ! : la douceur s'invite de plus en plus dans notre quotidien. Véritable philosophie de vie, s'appuyant sur les valeurs d'authenticité, de respect, d'amour, de partage, de nature, elle est indispensable au développement et à la consolidation de tout être.
Explorant l'Histoire, la philosophie, les religions, la spiritualité et différents arts de vivre, Aurélie Godefroy nous montre que la douceur est, plus que jamais, une richesse et une force, voie de guérison et d'accomplissement.
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Le narrateur, 23 ans, arrive un matin dans la maison familiale, en Bourgogne. Fatigué, ivre, drogué, des images obsédantes de ses nuits parisiennes lui reviennent en boucle : raves, ecstasy, un procès pour viol, un ami poignardé, et cette dernière soirée au Palace où il a senti le besoin de fuir. Et aussi l'image lancinante de cette fille qu'il a laissé partir... Premier roman d'un jeune auteur.
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«Ce qui m'a fait le plus mal, lorsqu'elle t'a quitté, c'est que j'ai compris pourquoi. Ta retenue, ton élégance du mou. Tu aurais dû la frapper. Elle serait restée, peut-être. Mais tu préférais minauder, elle t'attendrissait. Elle t'obligeait à devenir celui qu'elle allait fuir. La seule fois où vous m'avez invité, j'ai été frappé par les coussins. Il y en avait partout. Je t'accuse d'y avoir pris goût. Je t'accuse de t'être laissé endormir, par son cul d'abord puis par sa bourgeoisie. Elle a flatté, d'année en année, tout ce qui en toi aspirait à cette vie moisie. Tu avais renoncé à une partie de toi, pour t'étonner ensuite qu'elle renonçât aux restes.» Qui sont les infidèles ? Ces hommes qui ont oublié de rester fidèles à eux-mêmes, ou les femmes qui les trompent ? À moins qu'il ne s'agisse de ceux, simplement, qui ont cessé de croire. La nuit, sur l'autoroute, Alban cherche l'image qui résumerait ces mois vécus à trois, ces soirées parisiennes. Le jour il parle à ses élèves de ces hommes jetés dans l'existence par un Dieu qui s'en fout. Les notions défilent - la passion, la vérité, l'idéal... et le texte de son cours se retrouve éclaté de l'intérieur par celui de sa vie privée. Il finira à genoux sur l'estrade, relevé par une gamine aux cheveux rouges.