borris
-
Gus, éleveur dans les Cévennes, mène une vie solitaire avec son chien Mars comme seul réconfort et son voisin Abel, devenu ami de circonstance. Un quotidien bien rythmé qui se trouve bouleversé quand des visiteurs inopportuns arrivent au village et que Gus découvre des traces de sang menant à la ferme d'Abel... Un huis clos rural saisissant sur l'isolement, la folie et le besoin de rédemption.
-
Sa mort va leur faire vivre un enfer.
Dans ce petit village des Pyrénées, le curé ne viendra plus célébrer l'office, tant que l'église ne sera pas réparée. Monter jusqu'à mi-pente pour les grands événements, il veut bien, mais pas plus loin ! Malheureusement, Joseph, le maire, homme bienfaiteur et aimé de tous, meurt brutalement. Il va falloir descendre le cercueil à dos d'hommes pour une dernière bénédiction en suivant un chemin de montagne escarpé. Et ça ne sera pas une partie de plaisir car, en plus du poids du mort, le cortège funèbre trimballe son lot de rancoeurs familiales et de lourds secrets. Pour finir, les éléments s'en mêlent et la tension déjà palpable devient électrique lorsque l'orage survient. Le dernier voyage de Joseph pourrait bien être aussi le leur...
Ce thriller rural, haletant comme Le salaire de la peur et âpre comme un roman de Giono, nous emmène dans un périple où la mort et le poids de la culpabilité n'épargnent personne. Borris, talent plus que prometteur, impressionne par sa maîtrise narrative et son dessin d'une grande maturité, incarnant à merveille ces gueules et ces dialogues ciselés coécrits avec Benoit Vidal.
-
Ansabère, un siècle de conquêtes
Ivan Thomas, Borris Thomas
- Monhelios
- Histoire Des Pyrenees
- 6 Avril 2010
- 9782914709811
Depuis les débuts de son exploration alpine en 1883, Ansabère a attiré des générations de grimpeurs et d'amoureux des espaces pyrénéens.
Par la verticalité de ses parois, la montagne d'Ansabère a été, et reste un défi dans les Pyrénées. Relevant peu à peu ce défi, les grimpeurs ouvrent des voies repoussant toujours un peu plus loin les limites de l'inaccessible. De la toute première " première " : la cordée tragique Calame-Carrive en 1923, à la tyrolienne réalisée en 2009 entre Aiguille Nord et Pic d'Ansabère, plus de quatre-vingts ans d'aventures sont racontés par les auteurs qui, pour établir leur récit, ont retrouvé les protagonistes ou leur famille.
Belles histoires, mais parfois destinée tragique pour des jeunes hommes qui vont payer de leur vie leur amour des Pyrénées et de la montagne. Mais celle-ci est un tout indissociable : les exploits sportifs dont elle est le théâtre s'inscrivent dans le contexte plus large d'un milieu naturel et humain engagé dans l'histoire d'une vallée. On imagine des aménagements, on rêve de projets quelquefois grandioses.
Ansabère, c'est aussi quatre-vingts ans de rumeurs, de débats souvent passionnés entre les impératifs de la préservation du site et ceux du développement de la vallée. Le livre d'Ivan et Boris Thomas, écrit à quatre mains, en cordée réversible, est le résultat d'une enquête minutieuse qui les a conduits un peu partout en France et en Espagne, avec pour seul parti-pris de vous faire regarder " leur " montagne autrement.
-
Femmes splendides et rebelles, guerriers puissants et créatures mythiques, prennent vie comme par enchantement, sous le pinceau inspiré de Boris Vallejo. Cet ouvrage rassemblant plus de cent-vingt illustrations, témoigne de la maîtrise de l'anatomie, de la composition et des couleurs de l'un des plus célèbres maîtres de l'art fantastique.
-
1941. L'armée allemande lance l'Opération Nordlicht (« Aurore Boréale ») : la prise par les nazis de la ville de Leningrad (aujourd'hui Saint Pétersbourg). L'entreprise s'avérant vite impossible, l'attaque se transforme en siège, le plus long sans doute de toute l'Histoire : du 8 septembre 1941 au 18 janvier 1944, soit 900 jours ! Il fera 1 800 000 morts - mais jamais la ville ne tombera.
C'est une partie de l'histoire de ce siège - et surtout de la résistance héroïque qu'opposèrent les Russes à leurs envahisseurs - que raconte Lutte Majeure, à travers un épisode presque dérisoire mais néanmoins hautement symbolique survenu en 1942 : l'ordre formel donné par Staline de reformer l'orchestre symphonique de la ville et de lui faire interpréter publiquement la 7e symphonie de Chostakovitch dans la ville assiégée, afin de galvaniser le patriotisme de la population. On savourera le titre choisi pour l'album par Céka et Boris Joly à la lumière du titre complet de cette oeuvre musicale : 7e symphonie « en ut majeur ».
L'entreprise, à la limite de l'absurde, atteindra néanmoins ses objectifs : créer un petit moment d'éternité qui réussit, le temps de quelques mesures, à faire oublier toutes les privations aux assiégés. Et proclamer à la face du monde d'alors que l'URSS ne baisserait jamais les bras face à l'agression nazie.
Voici donc, sous la forme d'une brillante fiction animalière, un fragment d'Histoire pure - en même temps, tout simplement, qu'une grande histoire en bande dessinée.
-
Mémé Cornemuse, la star des Vacances d'un serial killer, est de retour. Entre deux romans, la voici cette fois aux prises avec ses nombreux voisins, ou plus exactement voici ses nombreux colocataires confrontés à la folie furieuse de cette vieille harpie déchaînée. Cette fan absolue d'Annie Cordy et de Jean-Claude Van Damme a décidé une fois pour toutes de se débarrasser des habitants de l'immeuble.
Mémé Cornemuse a donc imaginé une multitude de façon d'emmerder ces derniers :
- Disposer un panneau « À vendre » sur le studio du dessus en indiquant : visite libre À partir de 22h seulement.
- Jouer aux boules sur son parquet.
- Cueillir les fleurs de la copropriété et les offrir au concierge.
- Remplir les toilettes de levure (effet désastreux garanti :
La levure mousse, gonfle et fait déborder la cuvette !).
- Offrir des cornets de dragées Fuca pour la communion de la petite du premier.
- Appeler le Samu dès qu'on entend le couple du rdc s'envoyer en l'air...
La vieille bique ne manque pas d'imagination... Les voisins vont déguster, c'est certain. Chaque idée saugrenue de Mémé est illustrée par Borris et accompagnée de texte de Nadine Monfils. Totalement fidèle au style particulier et drôlissime de la saga de Mémé Cornemuse, Nadine Monfils s'amuse et se joue encore une fois des travers de son héroïne.
-
Moi aussi je dois avoir mal. Vivre en haut d'une montagne je l'ai fais. Plus rien a de valeur, rien ne peut actuellement modifier ma sagesse. La prison serai stupide ci on me comprenais. L'hôpital psychiatrique serai insultant si on me comprenais. Ce livre je crois est la meilleur chose que je puise faire.