Filtrer
Langues
Prix
-
Algérie, septembre 1988. Dans une petite ville aux portes du désert en proie à une prolifération de criquets et à une pénurie de vivres, au bord du soulèvement, on retrouve le corps de Zakia Zaghouani, la chanteuse de l'hôtel Le Sahara. Immédiatement les soupçons se portent sur son amoureux, qui est jeté en prison. Un inspecteur de police enquête. L'avocate du principal suspect également. Famille, amis et proches témoignent et se retrouvent confrontés à leur passé. Secrets, trahisons, rancunes, mais aussi rêves et espoirs éclairent leurs liens avec la victime : chacun nourrit, pour une raison ou une autre, le désir de se venger d'elle. Alors, qui a réellement tué Zakia ? Et si, derrière le meurtre de cette femme, se cachait un secret si insoutenable qu'il pourrait déchirer toute une communauté ?
-
L'orientalisme. l'orient cree par l'occident
Said Edward W.
- Points
- Points Essais
- 14 Avril 2015
- 9782757853078
« L'Orient » est une création de l'Occident, son double, son contraire, l'incarnation de ses craintes et de son sentiment de supériorité tout à la fois, la chair d'un corps dont il ne voudrait être que l'esprit.
À étudier l'orientalisme, présent en politique et en littérature, dans les récits de voyage et dans la science, on apprend donc peu de choses sur l'Orient, et beaucoup sur l'Occident. C'est de ce discours qu'on trouvera ici la magistrale archéologie.
Edward W. Said (1935-2003) Né à Jérusalem, émigré aux États-Unis en 1951, il a été professeur de littérature comparée à l'université de Columbia. Il est l'auteur de plus de vingt livres, traduits dans une trentaine de langues, dont Des intellectuels et du pouvoir, paru au Seuil.
-
Ali et Nino raconte un amour inoubliable entre un jeune aristocrate musulman et la fille d'un marchand chrétien. L'action se situe à Bakou au temps de la Première Guerre mondiale. Un Roméo et Juliette oriental et une surprenante prémonition de l'actualité troublante de cette région du monde.
Publié pour la première fois à Vienne en 1937, Ali et Nino remporte un succès immédiat, malgré un sujet audacieux pour l'époque : l'amour qui abolit les dogmes religieux. Le roman a sombré dans l'oubli pendant la guerre et par hasard, au début des années 1950, une danseuse germano-russe découvrit le livre chez un bouquiniste et en tomba amoureuse. Elle le rapporta en Angleterre et entreprit de le traduire.
-
Berlin, 1928 : Asiadeh Anbari, une jeune beauté d'Istanbul, étudie la philologie turque compa- rée pour maîtriser la langue de ses ancêtres à la recherche de « la poussière du pont de Galata » et de « l'odeur des dattes qui séchaient jadis dans la niche d'angle de sa chambre, sur les rives du Bosphore ».
Son père, « un ministre de l'Empire turc » en exil après la chute de l'Empire ottoman vend des tapis d'orient et soigne son mal du pays devant des cafés sucrés en évoquant le passé glorieux de la Turquie.
Quelques années auparavant, Asiadeh avait été pro- mise au prince Abdul-Kerim ; cependant, sous l'in- fluence de l'occident, la jeune musulmane, tout juste âgée de dix-neuf ans, s'éprend d'un médecin vien- nois, le docteur Hassa. Mais le destin n'a pas dit son dernier mot
-
Mystik le chat - tome 2 - mystik le chat hors-la-loi
S.f. Said
- Le Livre de Poche Jeunesse
- Ldp Jeunesse
- 19 Novembre 2008
- 9782013227018
Mystik le chat affronte ellie-la-désossée, la puissante chatte blanche qui fait régner la terreur sur tous les chats de la ville, en infligeant de terribles châtiments à ceux qui ont le malheur de s'opposer à elle. au cours d'une lutte à mort, mystik finit par la vaincre et par rétablir la tolérance et la liberté dans la communauté des chats.
-
Dans les nouvelles de Saïd al-Kafrawi, le décor, est très souvent suranné : tapis anciens, tentures empesées, dorures ternies, photographies d'autrefois, bibelots d'un autre âge.
Un amas de vieilleries où le temps semble retenu prisonnier. Et comme les objets qui les entourent, les personnages évoluent dans une sorte de torpeur : usés par les années, ils ont le regard suspendu au-dessus de leur passé. Aucun appesantissement cependant. Aucune exaltation du mythe de l'enfance (ou de la jeunesse) perdue. Il s'agit plutôt de saisir la vision ténue de quelques instants d'éclat conservés au creux de la mémoire.
Lorsqu'on lit le recueil de bout en bout, on a l'impression que la narration, dans sa diversité, est toujours en trompe-l'oeil, que subrepticement le lecteur est entraîné hors du récit vers les zones d'ombre de la conscience, les espaces de la contemplation et de l'introspection.
-
Le jour où les skateboards seront gratuits
Saïd Sayrafiezadeh
- Calmann-Lévy
- Litterature Etrangere
- 25 Septembre 2013
- 9782702144626
Dans l'Amérique des années 70, l'histoire touchante et cocasse d'une enfance en marge. Alors que Saïd n'a que neuf mois, son père estime qu'il a mieux à faire que de s'occuper de sa famille : oeuvrer pour que la révolution triomphe aux États-Unis. Mahmoud est né en Iran, il a fui le régime du Shah et s'est installé à New York où il devient un membre éminent du parti socialiste des travailleurs. Personnage haut en couleur sachant jouer de son charme, il épouse Martha Harris, juive américaine, elle aussi une fervente militante trotskiste, dépressive et à côté de la plaque.
Pour être fidèle à ses idéaux, elle choisit l'expérience du déclassement. Saïd sera ainsi brinquebalé d'appartements miteux en deux-pièces sordides, de Brooklyn à Pittsburgh, élevé au gré d'interdits absurdes qui l'excluent subtilement de la communauté des enfants : interdiction de manger du raisin à cause du boycott du syndicat des ouvriers agricoles, interdiction de posséder un skateboard tant qu'ils ne seront pas gratuits pour tous, etc.
Mère et fils passent vacances et week-ends à militer, distribuer des tracts, manifester ou à rendre visite à des prisonniers noirs évidemment victimes de ces salauds de capitalistes...
-
Voyage initiatique, témoignage sur le passé colonial, plongée dans l'univers de la délinquance, avec ce roman Saïd Mohamed propose une photographie sans complaisance et parfois cruelle de ce qui fut son univers.
La honte sur nous, fresque picaresque d'une famille marginale, nous fait toucher du doigt en permanence le fond du gouffre et le sordide du quotidien.
Écrit au ras des mots, dans un style réaliste, ce roman dégage une vraie force poétique.
Saïd Mohamed est un poète qui crée un malaise en parvenant à nous faire rire avec des choses qui dérangent. Tel un griot africain, il raconte une histoire de vie, et le miracle de la parole a lieu car, comme Shéhérazade, il a survécu à la nuit.
-
Auteur de ces Psaumes, Said s'inscrit dans une triple tradition : la Bible, la poésie persane et la poésie allemande. Il y interpelle Dieu, un dieu, tour à tour père, frère, ami, voisin, confident, dans de courtes prières poétiques - celles d'un incrédule qui croit en l'utopie d'un monde qui ne doit pas rester comme il est. Iranien exilé en Allemagne depuis 1965, Said y est devenu l'un de ses plus grands poètes vivants.
-
" J'ai défendu l'idée que l'exil peut engendrer de la rancoeur et du regret. mais aussi affûter le regard sur le monde. Ce qui a été laissé derrière soi peul inspirer de la mélancolie, mais aussi une nouvelle approche. Puisque, presque par définition. exil et mémoire sont des notions conjointes. c'est ce dont on se souvient et lu manière dont on s'en souvient qui déterminent le regard porté sur le futur " écrit Edward W. Said. Dans cet ouvrage rassemblant des essais publiés de 1967 à 1998. le grand intellectuel américain d'origine palestinienne. professeur de littérature comparée à Columbia University. grand penseur et précurseur des questions postcoloniales, unit ici érudition et expérience pour mieux poser les questions essentielles au monde de demain. Quel est le véritable rôle de l'intellectuel ? Et quelle place pour l'intellectuel arabe dans le débat public ? Que signifie être exilé, déplacé, vivre entre plusieurs mondes ? Comment l'Occident se représente-t-il le monde arabo-musulman ? Comment combattre le thème ressassé de la fin de l'Histoire ou celui du choc des civilisations ? Evoquant tour à tour George Orwell. Giambattista Vico, Georg Lukàcs. E. M. Cioran, Naguib Mahfouz. Herman Melville, Joseph Conrad. Antonio Gramsci. V. S. Naipaul, Raymond Williams ou Daniel Barenboïm, il répète à l'envi que le contexte et les circonstances historiques créent la culture. " Le plus grand fait de ces trois dernières décennies est, à mes yeux, la vaste migration humaine qui a accompagné la guerre. la colonisation et la décolonisation, la révolution économique et politique, et des phénomènes aussi dévastateurs que la famine. la purification ethnique, et les grandes intrigues de pouvoir ", écrit Edward W. Said dans son introduction, dénonçant l'impérialisme politique et l'impérialisme culturel. La voix d'Edward W. Said, né en 1935 dans la Palestine mandataire et mort à New York en 2003 des suites d'une leucémie, était celle d'un visionnaire.
-
-
-
Au moment de sa disparition en 2003, Edward W. Said occupait, parmi les penseurs de son temps, une place prééminente : publié à titre posthume, Du style tardif est l'un des derniers ouvrages d'un intellectuel qui consacra son existence à observer les manifestations culturelles dans leur relation avec le politique.
Issu du séminaire extrêmement populaire qu'Edward Said tint à l'automne 1995 à l'université de Columbia à New York, les essais qui composent ce recueil examinent les oeuvres produites, sur la fin de leurs vies respectives, par des artistes aussi différents que Richard Strauss, Beethoven, Arnold Schoenberg, Thomas Mann, Jean Genet, Giuseppe Tomaso di Lampedusa, Constantin Cavafy, Samuel Beckett, Luchino Visconti et Glenn Gould.
Le "style tardif" - terme introduit par Adorno - n'a pas nécessairement partie liée au vieillissement ou à la mort, le style n'étant pas une créature mortelle, et les oeuvres d'art n'étant pas dotées d'une vie organique qu'elles pourraient perdre. Ce qui n'empêche pas l'approche de la mort de faire néanmoins son apparition dans les oeuvres de l'artiste par l'introduction de "l'anachronisme et l'anomalie" (Mann, Richard Strauss, Genet, Lampedusa, Cavafy), des caractéristiques n'ayant rien à voir avec la sublime sérénité qui marque les oeuvres ultimes d'un Sophocle ou d'un Shakespeare, dans lesquelles les auteurs semblent avoir réussi à régler leurs différends avec le temps.
Aux yeux de Said, il est clair en effet que loin de constituer le point culminant du parcours artistique de toute une vie, la plupart de ces oeuvres dites "de la dernière période" quel que soit le domaine de création concerné, sont pétries de contradictions insolubles et porteuses d'une impénétrable complexité : bien que ces oeuvres se soient le plus souvent posées en radicale contradiction avec les canons esthétiques de leur temps, elles jouèrent, non moins fréquemment, un rôle précurseur, annonçant les phénomènes en germe au sein de chacune des disciplines artistiques concernées. C'est en cela qu'elles peuvent être qualifiées d'oeuvres émanant de "génie" - au sens le plus authentique du terme.
Le "tardif" équivaut, pour Said, à "une forme d'exil" car lui-même, grande figure de l'exil des Palestiniens, associait à la notion de style tardif un attachement passionné à l'authenticité des relations qui se refusent à tout compromis de réconciliation. Tout ce qui est tardif "élucide et théâtralise" et rend difficile d'entretenir des illusions, écrit-il.
Dans leur éloquence, dans leur passion - car le sujet, au fur et à mesure qu'il le traitait, faisait de plus en plus profondément et douloureusement écho aux propres préoccupations de Said affrontant, au soir de sa vie, la leucémie qui devait l'emporter -, ces essais, aussi brillants que révélateurs et porteurs d'intuitions fulgurantes, sont bien l'ultime chef-d'oeuvre de Said lui-même.
-
Ecrits par un jeune trentenaire établi à Istanbul, ces poèmes évoquent une enfance dans le Kurdistan turc, l'aspect sensoriel du souvenir mais aussi l'inspiration littéraire et musicale d'un aspirant écrivain vivant dans une région où se croisent et s'affrontent culture dominante et culture réprimée. Ou comment devenir homme dans le contexte d'un état de guerre décennaire.
-
Il s'appelle « San Francisco ». Jeune migrant africain en perpétuel exil, comme des milliers d'autres damnés de la mer, il a échoué quelque part au nord de l'Europe et se trouve désormais pris au piège dans une ville anonyme qui ne veut pas de lui. Son logeur vient de le mettre à la porte ; le voici condamné à reprendre sa longue errance, en compagnie de ses camarades de même infortune, survivant au jour le jour de combines en débrouille. Tous ces « irréguliers » ont chacun leur façon d'aborder leur condition, entre ceux qui veulent à tout prix s'intégrer et ceux qui, au contraire, ne cherchent qu'à fuir cette terre qui ne saurait accueillir toute la misère du monde...
Par son humour, sa poésie, sa candeur bouleversante et sa liberté de ton, L'Homme est la plus belle des villes est un « anti-roman sur les migrants », sorte de manifeste apolitique et à rebours qui prend le contre-pied total de la vision misérabiliste d'une des questions les plus brûlantes de notre temps.
-
A contre-voie ; memoires
Edward w. Said
- Serpent A Plumes
- Essais Serpent A Plumes
- 20 Mars 2002
- 9782842613020
Né en 1935 à Jérusalem, Edward W.
Said passa une grande partie de son enfance et de sa jeunesse au Caire et au Liban, avant de poursuivre des études poussées dans tes meilleures écoles américaines. À contre-voie est une splendide entreprise " proustienne " de reconstitution quasi archéologique de cette époque (tes années 40 et 50), dans un Proche-Orient post-colonial qui se défait et se recompose autrement, annonçant le Proche-Orient d'aujourd'hui et ses déchirures.
Ramenant à la vie des lieux et des personnes qui ont disparu, notamment la figure exigeante, dominatrice et " victorienne " du père et celle adorée de la mère qui lui donna la confiance en lui-même, Edward W. Said se pose en " outsider " : certes arabe mais chrétien, Palestinien mais détenteur d'un passeport américain, doté d'un prénom britannique joint à un nom arabe. Nappé par la culture occidentale, Edward W.
Said s'y montre toujours en porte-à-faux avec son monde d'origine, toujours à contre-voie, nous livrant au travers de son expérience personnelle les clefs d'un monde complexe, traversé de multiples zones de fracture.
-
Mystik le chat Tome 1
Skouma F. Said
- Le Livre de Poche Jeunesse
- Ldp Jeunesse
- 19 Novembre 2008
- 9782013226967
Mystik est un jeune chat de pure race, un bleu de mésopotamie, et doit se comporter comme le veut son rang. mais le jour où la vieille comtesse meurt, la maison est reprise par un inquiétant personnage, flanqué de chats maigres aux yeux jaunes. mystik n'a pas le choix : il part explorer le vaste monde afin de convaincre les chiens de le protéger.
-
Ali et Nino, Roméo et Juliette oriental, merveilleux roman d'amour entre un jeune aristocrate musulman et la fille d'un marchand chrétien d'Azerbaïdjan pendant la Révolution russe, a connu un succès mondial.
L'identité de son auteur, pourtant, est restée secrète plus de cinquante ans... Qui se cache derrière le pseudonyme de Kurban Saïd ? La première piste désigne un prince musulman du Caucase, Essad Bey, qui fréquente les cercles intellectuels de Berlin, les réceptions des rois arabes et les salons des amis de Mussolini. Ses essais sur l'Islam font autorité et ses romans sont lus dans le monde entier...
Mais derrière cet érudit provocant et insaisissable se dissimule en fait un juif, Lev Nussimbaum ! Né à Bakou, converti a l'Islam, il joue au noble tout en vivant modestement avec son père. Refusant de quitter l'Europe malgré la Gestapo, il écrit alors son chef-d'oeuvre. Les émotions de la jeunesse, la fraîcheur et l'innocence d'un premier amour, un regard étonnamment lucide aussi sur les tensions ethniques qui préfigurent les horreurs du siècle à venir...
Tout cela concourt à faire d'Ali et Nino un roman bouleversant.
-
Racler tout autour, au plus près de soi, jeter rageusement les mots à même la page avec la volonté obstinée de celui qui avance malgré les obstacles mis en travers de sa route, voilà l'enjeu d'écriture qui tend le fil noirci des lignes de saïd mohamed.
à ce jour, quatre titres parus, d'une voix qui cherche sa vitesse entre cahots et ornières. chaque livre est un pas de plus sur la route du voyageur : cet homme qui marche n'entend guère se laisser ligoter par la rudesse de la tâche, c'est une voix qui avance, le dit du conteur. surtout ne pas tenter d'enfermer ces livres dans un genre trop réducteur, mais les lire. se souvenir que d'illustres devanciers ont promené des individus erratiques dans des vies rêvées de la sorte.
Au lecteur de décider du contrat qui va le lier pour cette traversée.
Jacques danton.
-
Mal né, ni beau ni doué, de moins en moins jeune, le Figurant consigne dans son journal intime, avec causticité, les stations de sa vie qui dérape. Anti-héros moderne, son arme est une ironie lucide, percutante et cynique. Safi, ville atlantique marocaine sert d'écran à un quotidien truculent qui balise un destin transfiguré par l'acuité du trait. Défilent des personnages hauts en couleur et des situations cocasses où la satire sociale va de pair avec une quête personnelle originale.
-
Voici Hamid, treize ans, qui préfère dessiner des ciels ou jouer au foot plutôt qu'aller à l'école coranique le dimanche.
Voici son père, hadji autoritaire, qui refuse de comprendre pourquoi Hamid s'acharne à devenir un fils insoumis. Voici l'imam de Berkerode, un peu seul dans sa chambre d'un mètre sur deux où il écrit ses prêches. Voici Shaytan, jeune rebelle flanqué de deux acolytes, qui effraie les bons musulmans de la mosquée par ses propos enflammés. Qui est Shaytan ? L'alter ego d'Hamid ? Son double plus âgé, prompt à dénoncer toute forme de vision manichéenne du monde ? Ou encore l'ange déchu, rebelle, tentateur, qui éloigne le musulman de la foi ? Les jours de Shaytan est un roman d'apprentissage plein d'humour et de tendresse, un récit où se disputent les pères et les fils, les dieux et les anges, où s'opposent la rébellion et la loyauté, l'oppression et la libération.
-
-
Dernier ouvrage que l'auteur acheva de son vivant, ce livre, composé à partir d'une série de conférences données à l'université de Columbia, peut être considéré comme son testament intellectuel. Il propose une réhabilitation parfaitement réussie de l'humanisme. L'auteur voudrait conférer à cette ancienne doctrine qu'est l'humanisme un rôle central dans le fonctionnement de notre société.
Cet ouvrage, qui se réfère souvent à la France, fournit aussi au lecteur français un regard édifiant sur l'état des humanités dans les universités en Amérique.
-
Un chauffeur de taxi conduit par son propre client, un café qui sert das tasses vides pendant le ramadan, un congrès de poètes avec des hôtesses en bikini... Lorsqu'un mystérieux nuage s'abat sur la ville, la vie entière se retrouve la tête à l'envers, sans queue ni tête ! Une invitation à contempler l'absurdité du monde, à travers une aventure originale, drôle et décalée.