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frederic regent
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Paroles d'esclaves : Guadeloupe, Martinique, La Réunion
Bruno Maillard, Frédéric Régent, Gilda Gonfier
- Pluriel
- Pluriel ; Histoire
- 30 Avril 2025
- 9782818507841
Grâce à des interrogatoires et des dépositions d'esclaves devant des tribunaux, qui n'avaient jamais été exploités jusqu'à présent, des historiens ont pu reconstituer le
quotidien d'esclaves, hommes, femmes et enfants, en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion au xixe siècle.
Ces fragments de vie nous éclairent sur les conditions de vie, d'alimentation, de travail de ces esclaves, les liens noués entre eux ou avec leurs maîtres et les commandeurs esclaves, leur mode de culture et les moments privilégiés où ils pouvaient échapper aux impératifs de leur statut juridique. Ils s'appellent Cécilia, Maximin, Jean-Baptiste ou Lindor... Ces témoignages leur redonnent la parole.
La présente édition est enrichie d'un avant-propos inédit.
Frédéric Régent est maître de conférences en histoire à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Gilda Gonfier est autrice et chercheuse indépendante. Bruno Maillard est chargé de cours en histoire à l'Université Paris-Est Créteil. -
L'esclavage raconté aux enfants
Frédéric Régent
- La Martinière jeunesse
- Le Monde Raconté Aux Enfants
- 14 Avril 2023
- 9791040112785
Grâce à ce beau livre docu, les enfants sont familiarisés à l'histoire de l'esclavage dans le monde et des luttes abolitionnistes, de l'Antiquité jusqu'à aujourd'hui. Avec Frédéric Régent, spécialiste de la question, ils découvrent la triste réalité du commerce triangulaire et ses héritages politiques, culturelles et humains. Dans un texte simple et inspirant, l'historien revient tout particulièrement sur l'esclavage colonial, sa réglementation, et le quotidien difficile des hommes, des femmes et des enfants (!) dans les plantations, qu'ils soient esclaves domestiques, esclaves dits de talent (commandeurs) ou encore nègres de pioche (cultivateurs).
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Les maîtres de la Guadeloupe ; propriétaires d'esclaves, 1635-1848
Frédéric Régent
- Tallandier
- Texto
- 7 Janvier 2021
- 9791021046931
Si les sociétés coloniales des Antilles françaises sont bien connues à travers l'histoire des esclaves, celle de leurs propriétaires restait à faire. Et pour cause : c'est la chronique honteuse de dominants engagés dans une épouvantable entreprise d'exploitation de femmes, d'hommes et d'enfants. Pourtant, l'histoire des esclaves est indissociable de celle des maîtres. C'est celle que raconte Frédéric Régent, à travers le cas de la Guadeloupe. Il suit en particulier le parcours de quatre familles sur huit générations et reconstitue leur installation sur l'île, à partir de 1635. C'est le temps de la culture du tabac, il faut mettre en valeur les terres : ces premiers colons font appel à des engagés, des Européens, qui sous un contrat de servitude subissent de terribles conditions de travail qui préfigurent celles que subiront les esclaves. Par la suite, certains de ces engagés deviennent eux-mêmes des maîtres. Puis avec le développement de la production de sucre, les esclaves sont de plus en plus nombreux à être importés d'Afrique. Ces maîtres ont recours à une extrême violence. Toutefois, du fait du faible nombre de femmes européennes, certains s'unissent avec leurs esclaves. Au gré de la fortune, quelques-uns de leurs descendants passent pour blancs, tandis que d'autres forment la catégorie des libres de couleur. La production de sucre fait la richesse de ces propriétaires. À travers leurs habitations, ils mettent en place des entreprises mobilisant d'énormes capitaux en s'intégrant à une économie connectée au monde. Les maîtres de la Guadeloupe constituent bien un des acteurs moteurs d'une des principales puissances de l'Europe moderne.
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Libres de couleur : les affranchis et leurs descendants en terres d'esclavage, XIVe-XIXe siècle
Frédéric Régent
- Tallandier
- 14 Septembre 2023
- 9791021047495
Libres et noirs de peau, tels sont les libres de couleur. Affranchis ou descendants d'affranchis, noirs ou métis, ils n'ont pas la même place que leurs coreligionnaires blancs.
Les sociétés esclavagistes qui se développent à la faveur de la colonisation de l'Époque moderne sont perçues en noir et blanc, les maîtres blancs exploitant les esclaves noirs. Or la réalité se révèle plus nuancée. Un nombre croissant d'esclaves est affranchi. Leurs descendants sont libres d'entreprendre, de commercer, libres également de posséder des esclaves. Victimes du préjugé de couleur, ils constituent malgré tout une population à part. Le constat qu'en fait Alexis de Tocqueville, au début du XIXe siècle, est implacable : « Vous pouvez rendre un Nègre libre, mais vous ne sauriez faire qu'il ne soit pas vis-à-vis de l'Européen dans la position d'un étranger. » Des premiers affranchissements dans les colonies d'Amérique latine au XVIe siècle, jusqu'à la veille des abolitions aux Antilles ou aux États-Unis, Frédéric Régent analyse, à l'appui d'archives et de données jamais encore réunies, la condition de millions de descendants d'esclaves. Une enquête inédite. -
Pendant plus de deux siècles, quatre millions d'esclaves ont peuplé des terres françaises. Deux millions d'entre eux sont nés en Afrique et ont été transportés par des navires négriers dans les colonies, les deux autres millions y sont nés. Il existe des histoires de la colonisation française, des histoires de chaque colonie, des histoires générales de la traite, mais il n'existait aucune histoire de l'esclavage français, dans l'ensemble des colonies françaises (Guadeloupe, Martinique, Réunion, Guyane, Saint-Domingue...), sur toute la période coloniale.
Le livre de Frédéric Régent, grâce au renouvellement de l'historiographie sur le fonctionnement des sociétés esclavagistes françaises, comble un vide et permet de répondre à de nombreuses questions : Pourquoi des Français ont-ils été amenés à devenir des esclavagistes ? Pourquoi ont-ils choisi de recourir à la traite négrière ? Comment les notions de Blancs et de Noirs ont-elles été inventées ? Quel bénéfice la France tire-t-elle de l'économie esclavagiste ? Quelles sont les limites à l'exploitation des esclaves ? Pourquoi la France rétablit-elle l'esclavage après l'avoir aboli ? Quel rôle jouent respectivement les esclaves et les abolitionnistes dans le processus d'émancipation ?
Un ouvrage essentiel, au coeur d'une nouvelle approche de l'histoire de France. -
Esclavage, métissage, liberté ; la révolution française en Guadeloupe, 1789-1802
Frédéric Régent
- Éditions Grasset
- Essais Grasset
- 3 Novembre 2004
- 9782246644811
« Tout le monde sait que les sociétés esclavagistes sont formées de maîtres blancs originaires du continent européen et d'esclaves noirs importés d'Afrique. Mais le fonctionnement concret de la société esclavagiste française est peu connu. Grâce à des sources inexplorées - des milliers d'actes notariés conservés aux archives de la Guadeloupe - , cet ouvrage nous restitue la vie quotidienne des esclaves et la pratique de l'esclavage dans la France d'Outre-mer à la veille de la Révolution. Apparaît aussi la complexité des relations entre Blancs et Noirs, qui donne naissance à un important métissage. Il aboutit à la création d'une classe juridique à part : les « libres de couleur », qui ont la particularité de posséder des esclaves. C'est donc une société complexe que la vague révolutionnaire venue de France bouleverse. Pendant les premières années de la Révolution, la société coloniale est maintenue. Mais les révoltes se multiplient jusqu'au décret du 4 avril 1792, qui donne la citoyenneté aux libres de couleur dans les mêmes conditions qu'aux Blancs, puis jusqu'à la loi du 4 février 1794 qui abolit l'esclavage. Dans une société marqué par un siècle et demi d'inégalités et de servitude, quelle portée peuvent avoir ces textes législatifs votés à plus de 7.000 km de distance? Les libres de couleur s'intègrent rapidement à la vie politique et à l'organisation sociale. Les anciens esclaves, soumis d'abord à l'autorité de leurs anciens maîtres, puis des républicains qui les ont remplacés, participent ensuite activement à la guerre révolutionnaire dans les Caraïbes. Intégrés dans l'armée française, ils parviennent même au pouvoir en octobre 1801, à un moment où la France s'est doté d'un régime politique stable et autoritaire dirigé par Bonaparte. Une expédition de 3.500 hommes est envoyée en Guadeloupe pour rétablir l'ordre ancien. Une partie de l'armée de couleur dirigée par Delgrès et Ignace résiste. Commence alors la moins connue des campagnes militaires de la période napoléonienne. En mai 1802, pendant 19 jours, les rebelles se battent aux cris de « vivre libre ou mourir » contre le général Richepance, l'un des vainqueurs de Hohenlinden. L'esclavage est rétabli... Fait unique dans l'histoire, cet incroyable aller-retour qui voit en moins d'une décennie l'abolition et le rétablissement de l'esclavage est l'objet de ce livre. » Frédéric Régent
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Les colonies, la Révolution française, la loi
Jean-françois Niort, Frédéric Régent, Pierre Serna
- Presse Universitaire de Rennes
- Histoire
- 10 Juillet 2014
- 9782753533646
Comment la Révolution française a-t-elle pris en considération la question de la législation des colonies ? La positivité des lois révolutionnaires, uniques en leur temps, a permis des avancées déterminantes dans le statut des libres de couleur et des esclaves, malgré un climat de violence lié à des guerres civiles et à un conflit international majeur. L'influence de la loi révolutionnaire se fait sentir également dans les colonies des autres puissances européennes, mais aussi dans les débats précédant la seconde abolition de l'esclavage. Ces avancées légales constituent encore le socle des luttes actuelles pour la liberté, l'égalité et la fraternité.
Avec le soutien de l'Institut d'histoire de la Révolution française et de l'université Paris 1.
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Memwa ; sur les traces de la traite et de l'esclavage
Doudou Diene, Edouard J. Maunick, Philippe Monges, Frédéric Régent, Françoise Vergès
- Trans Photographic Press
- 18 Avril 2013
- 9791090371194
Mémoire des lieux où s'est déroulée durant près de quatre siècles l'histoire de la traite négrière et l'esclavage colonial.
Ruines, bâtiments cossus, paysages imprégnés de cette mémoire tragique, restitués ici dans un format confortable.
. Ghana, Sénégal, Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, Haïti, Bordeaux, La Rochelle, Le Havre, Lorient, Marseille, Nantes.
En faisant en sorte que la lumière captée atteigne la totalité de la pellicule, Philippe Monges transforme les encoches d'entraînement de la pellicule photographique en autant d'empreintes noires et indélébiles...
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Sous la domination coloniale française, quatre millions d'esclaves ont vécu ou survécu dans les territoires suivants : Gorée, Grenade, Guadeloupe, Guyane, Ile Bourbon (Réunion), Ile de France (Ile Maurice), Louisiane, Marie-Galante, Martinique, Nouvelle-France, Saint-Barthélemy, Saint-Christophe, Sainte-Croix, Saint-Domingue, Saint-Louis du Sénégal, Sainte-Lucie, Saint-Martin, les Seychelles, Tobago. Il existe des histoires de la colonisation française, des histoires de chaque colonie ou ensemble régional colonial, des histoires très générales de l'esclavage, mais il n'existe aucune histoire croisée de l'esclavage dans les colonies françaises sur toute la période coloniale. Ce livre est donc une première. Il s'adresse à un public large, désirant apprendre ce qui s'est passé durant les deux siècles de la période esclavagiste de la France, dans un souci de vérité et de clarté. La France et ses esclaves raconte cette histoire, loin du manichéisme habituel, elle décrit les relations complexes, entre Blancs, Noirs, Amérindiens, les métissages et les transformations. Ce livre, qui couvre une période allant des débuts de la colonisation à la seconde abolition de 1848, utilise des documents jusque là méconnus. Il permet de comprendre à tout lecteur ce que fut l'esclavage sous la domination française - un pan mal connu et peu enseigné de notre histoire .
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Libres et sans fers ; paroles d'esclaves français
Gilda Confier, Bruno Maillard, Frédéric Régent
- Fayard
- Divers Histoire
- 4 Février 2015
- 9782213677811
Ils s'appellent Cécilia, Maximin Daga, Jean-Baptiste ou Lindor... Tous sont esclaves en Guadeloupe, à la Réunion et en Martinique dans la première moitié du XIXe siècle. Ils s'expriment, « libres et sans fers », selon l'expression consacrée des tribunaux, lors de procès tenus en raison de larcins, de rixes, de mauvais traitements, parfois de meurtres. Leurs témoignages inédits racontent le quotidien de ces hommes, femmes et enfants, soumis aux châtiments les plus rudes qui entretenaient la terreur et provoquaient parfois la mort.
Ces précieux fragments de vie éclairent les conditions de vie des esclaves sur les plantations et en dehors, les liens qui les unissent à leurs pairs (solidarité mais aussi violence) ou à leurs maîtres et commandeurs, leur culture et les moments privilégiés où ils peuvent échapper aux impératifs de leur statut. Ni rebelles obsédés par la destruction de la société coloniale ni aliénés, ils projettent une humanité digne face à des maîtres qui le plus souvent refusent de renoncer au pouvoir absolu sur cette main-d'oeuvre jusqu'au bout assimilée à leur propriété.Frédéric Régent est maître de conférences à l'université Paris 1-Panthéon- Sorbonne. Il est rattaché à l'Institut d'histoire de la Révolution française et à l'Institut d'histoire moderne et contemporaine (CNRS, ENS, Paris 1).Gilda Gonfier est directrice de la médiathèque de la ville du Gosier (Guadeloupe) et consacre des recherches aux procès d'esclaves.Docteur en histoire, Bruno Maillard est chercheur associé au CRESOI/ Université de la Réunion, chargé d'enseignement à l'université de Paris-Est Créteil et conseiller scientifique au sein de l'association Protea. -
La France et ses esclaves ; de la colonisation aux abolition (1620-1848)
Frédéric Régent
- Pluriel
- 13 Mai 2009
- 9782012794412
Pendant plus de deux siècles, quatre millions d'esclaves ont peuplé des terres françaises. Deux millions d'entre eux sont nés en Afrique et ont été transportés par des navires négriers dans les colonies, les deux autres millions y sont nés. Il existe des histoires de la colonisation française, des histoires de chaque colonie, des histoires générales de la traite, mais il n'existait aucune histoire de l'esclavage français, dans l'ensemble des colonies françaises (Guadeloupe, Martinique, Réunion, Guyane, Saint-Domingue...), sur toute la période coloniale.
Le livre de Frédéric Régent, grâce au renouvellement de l'historiographie sur le fonctionnement des sociétés esclavagistes françaises, comble un vide et permet de répondre à de nombreuses questions : Pourquoi des Français ont-ils été amenés à devenir des esclavagistes ? Pourquoi ont-ils choisi de recourir à la traite négrière ? Comment les notions de Blancs et de Noirs ont-elles été inventées ? Quel bénéfice la France tire-t-elle de l'économie esclavagiste ? Quelles sont les limites à l'exploitation des esclaves ? Pourquoi la France rétablit-elle l'esclavage après l'avoir aboli ? Quel rôle jouent respectivement les esclaves et les abolitionnistes dans le processus d'émancipation ?
Un ouvrage essentiel, au coeur d'une nouvelle approche de l'histoire de France.
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Serge Gainsbourg : les années Rive Gauche (1954-1965)
Frédéric Régent
- Éditions L'Harmattan
- Cabaret
- 30 Mars 2021
- 9782343227344
"Jusqu'à l'âge de 37 ans, Serge Gainsbourg a évolué dans le milieu de la rive gauche et du cabaret, d'abord comme musicien accompagnateur chez Milord l'Arsouille, puis comme auteur-compositeur-interprète. Ainsi, on le vit notamment aux Trois Baudets, à Bobino, au Port du Salut, au Théâtre de l'Étoile, au College Inn, de même que dans de nombreux galas donnés à Paris comme en province, sans oublier à la radio et à la télévision. Grâce aux documents d'époque et à des témoignages rares ou inédits de confrères, de collaborateurs et de proches qui ont évolué dans le même monde, cet ouvrage tâche de retracer de façon aussi complète et précise que possible son parcoursdurant ces années qui furent cruciales pour sa carrière."
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Le phénomène de l'esclavage a suscité une quantité d'études qui en ont largement éclairé le mécanisme et ont décrit avec précision leur condition, presque toujours abominable.
En revanche, on connaît mal le milieu des « propriétaires », des maîtres : comment et pourquoi achète-t-on des esclaves ? Comment met-on ce « capital » en valeur ? Comment ce petit milieu d'origine européenne adapte ses productions au marché mondial et quelle incidence cela a sur les esclaves ? Quelles sont les moeurs des maîtres entre eux ? Les archives conservées sur la Guadeloupe permettent de faire une étude de cas exceptionnelle.
Cet ouvrage propose une histoire inédite des maîtres sur la longue durée. C'est un travail sans précédent et un examen qui réserve bien des surprises.
Il tente d'expliquer le mécanisme de l'esclavage et montre comment des hommes en ont réduit d'autres à la servitude dans les colonies, alors que celle-ci disparaissait en métropole. Il s'intéresse également aux engagés, ces Européens qui, dans la première moitié du XVII e siècle, vivent des conditions de travail proches de l'esclavage.
L'ouvrage évoque les métamorphoses des propriétaires avec le développement de la production du sucre et l'impact politique de la Révolution française. Le fil conducteur du livre est l'analyse de quatre familles de maîtres.
Chaque chapitre relate la vie de deux ou trois maîtres, puis élargit le propos sur l'ensemble des propriétaires pour chaque époque étudiée. Huit générations de propriétaires se succèdent des débuts de la colonisation jusqu'à la seconde abolition de l'esclavage (1848). Ces huit générations forment les huit chapitres de l'ouvrage.