jean de la varende
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Récit de Jean Dufaux. Dessin de Jacques Terpant.
Le comte Roger de Tainchebraye revenu défiguré de la campagne de France de 1814 doit cacher son visage derrière un masque de cuir. Serait-ce la fin du jeune homme de 22 ans qui était un «Dom Juan» dans sa Normandie natale? Profondément marqué, cynique et meurtri, il multiplie les conquêtes. Une seule femme lui résiste, Judith de Rieusses. Roger en tombe follement amoureux mais refuse le mariage de peur qu'en faisant tomber le masque il dévoile sa déchéance et n'attire que la pitié de sa bien-aimée...
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Gentilhomme d'amour, Nez-de-Cuir, Roger de La Tainchebraye, règne sur une cour innombrable. Et l'on ne connaît guère, en Normandie, de femme qui ait longtemps résisté à son charme. Sa prestance, son regard de feu, son audace resplendissent sur un fond de triste légende. Le jeune homme porte un masque pour cacher l'horrible blessure reçue pendant les guerres de l'Empire et il séduit pour se rassurer et être aimé malgré sa laideur cachée. Puis le jeu de la séduction l'enchaîne : " J'ai perdu mon âme, avoue Nez-de-Cuir, je ne suis qu'un corps et, en perdant mon âme, j'ai perdu celle des autres. " Ce roman, le plus emblématique de l'oeuvre de La Varende, célèbre la femme et les sens. Ce héros, ce don Juan, qui s'est châtié lui-même pour retrouver Dieu, est " un homme qui crève toutes les littératures et court effervescent, en riant, en aimant, en pleurant, en saignant. "
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Ces treize récits historiques, galerie de personnages parfois extravagants, illustrent les vertus d'Honneur et de Fidélité. On y retrouve le dévouement poussé jusqu'au sacrifice, des pensées et émotions habitées par l'amour de la terre, du Trône et de l'Autel. La Varende y dépeint l'âme des gens de qualité : « La gentilhommerie, c'est le don de soi, l'intelligence et le maintien dans l'émulation. Gouverner une nation ou soi-même, c'est appliquer trois maîtres-mots : enrichir, maintenir, ennoblir. » Tels sont les héros de ce recueil de nouvelles à bout portant que l'on découvre d'une actualité brûlante à l'heure des grands renoncements. Sommaire : Préface ; Avant-propos ; Monsieur de Maulogis ; Un Viking ; La belle voiture ; Le cagoulard ; L'Homme aux trois secrets ; Dynastie hobereaute ; La voiture de l'empereur ; Soldat de 2e classe ; Les trois bâtards ; Un amour ; Un exode ; L'absolution ; Dynastie paysanne ; Annexes AUTEUR Membre de l'académie Goncourt et de l'Académie de marine, Jean de LA VARENDE (1887-1959) est un écrivain enraciné en Normandie, avec une prédilection particulière pour la mer et les marins. Il est notamment l'auteur d'hagiographies parmi lesquelles Don Bosco, réédité par Via Romana en 2015, et Le Curé d'Ars et sa passion en 2019.
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Roi des corsaires, né et mort à Saint-Malo, Robert Surcouf (1778-1827) appartient à la famille du grand navigateur Duguay-Trouin par sa mère. Embarqué à treize ans sur un navire côtier, il part pour les Indes, voyage à Madagascar et à Maurice avant de prendre le commandement de L'Émilie en 1795, avec laquelle il réalise ses premiers abordages. Son audace fait subir de très lourdes pertes aux Anglais qui mettent sa capture à prix. C'est avec La Confiance en 1800 qu'il entre dans la légenden en s'emparant du Kent avec ses 180 hommes d'équipage. Rentré à Saint-Malo couvert de richesses, il repart en 1807 sur Le Revenant, s'emparant d'énormes cargaisons de riz avant de repasser par Maurice et de jeter définitivement l'ancre en sa cité natale. Voici donc, contées par La Varende, les multiples facettes de « l'une des figures les plus puissantes de nos gloires maritimes, archétype du marin français : non pas du général, du stratège, mais bien du matelot, de l'homme de mer de chez nous, dans sa verve, sa témérité, sa gaieté et aussi sa générosité. Quand il dépose ses armes, ce batailleur redevient intelligent et sensible. Légèreté française disent nos ennemis... Peut-être, mais sans doute plus sûrement, terme de cette éducation aristocratique dont tous faisaient preuve du haut en bas de la société et qui répudie la haine comme la plus grave des inélégances. » Romancier, biographe, historien, membre de l'Académie Goncourt et de l'Académie de Marine, Jean de La Varende (1887-1959) s'est attaché à l'évocation du terroir normand et de ses traditions avec une prédilection particulière pour la mer et les marins. Via Romana a publié Mes plus beaux Noëls en 2010, Mes plus beaux contes sacrés en 2011, Mes petits contes marins en 2012, et Les Manants du Roi en 2013.
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En 2015, Via Romana a réédité avec succès la vie de Don Bosco par La Varende. Cette année, nous célébrons le 160e anniversaire de la mort de Jean-Marie Vianney, le saint curé d'Ars, en rééditant la biographie de La Varende parue en 1959, où l'écrivain sait trouver les mots simples et justes qui touchent au plus profond du coeur pour parler de cet homme de Dieu. L'auteur s'est appuyé sur les très sérieux travaux historiques de Mgr Francis Trochu ou de l'abbé Alfred Monnin, reconnus comme spécialistes de la vie du saint curé, y ajoutant la magie de l'écriture et une compréhension profonde du combat spirituel entre Dieu et Satan, celui de l'un des plus grands saints de France mais aussi de l'Église puisque promu Patron de tous les curés du monde en 1929 par le pape Pie XI, et Patron des prêtres du monde entier en 2009 par Sa Sainteté Benoît XVI. ARGUMENTAIRE Membre de l'académie Goncourt et de l'Académie de marine, Jean de La Varende (1887-1959) est un écrivain enraciné en Normandie, avec une prédilection particulière pour la mer et les marins. Il est notamment l'auteur d'hagiographies parmi lesquelles Don Bosco, réédité par Via Romana en 2015.
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Au matin du 13 juillet 1793, Charlotte Corday achète un couteau dans un magasin situé sous les arcades du Palais-Royal. Vers 11 heures 30, un fiacre la dépose devant le domicile de Marat, au 30 de la rue des Cordeliers.
Le XIXe siècle, chez les royalistes, fera de Charlotte Corday une icône, une martyre de la contrerévolution.
Jean de La Varende, dès le plus jeune âge, a été fasciné par cette jeune fille. Mais les termes par lesquels il l'évoque semblent analyser aussi la genèse de son besoin d'écriture sur cette personne.
« Charlotte de Corday, assure l'écrivain, reste dans mes présences constantes. Je me suis occupé d'elle peu à peu, lentement, toujours, sans nulle volonté livresque : elle m'attendait, enveloppée de son mystère insistant ; de sa force, de sa beauté, de son courage, et surtout de cette mélancolie divine, où, même enfant, je savais qu'il pouvait se cacher de bien puissants arômes ».
« Fille de soldats-gentilshommes, païenne, vierge viking, vierge tout court ; ajoutons normande, et nous aurons, si ce n'est le portait moral de Charlotte, au moins son explication cohérente ». Dans ces quelques lignes, La Varende résume ce qui lui paraît l'essence de Charlotte Corday. Il se place un ton endessous, en revanche, pour évoquer son royalisme. C'est que, sans le reconnaître vraiment, l'auteur des Manants du roi et de Man d'Arc, chantre de la fidélité totale à la monarchie française, n'est pas à l'aise avec le royalisme de Charlotte Corday, car ce royalisme est pour partie incertain, et n'est pas le sien, lui le contre-révolutionnaire viscéral. Charlotte, c'est une Girondine dont le premier mouvement a été d'adhérer à la Révolution et qui ne s'est détournée de celle-ci qu'en raison des flots de sang qui ont commencé à couler en 1792-1793. Quant au père de Charlotte (« Il lui faut six pages pour développer le lieu commun ») et au milieu dans lequel elle baignait à Caen (« Des jobards de la bonne intention »), l'écrivain ne se prive pas de manifester le mépris dans lequel il les tient... C'est ici que se trouve la leçon d'histoire de Mademoiselle de Corday : avec ce livre, Jean de la Varende, ce vieux chouan, est obligé de convenir qu'il y eut d'autres formes d'opposition à la Révolution française que celle, indéfectiblement fidèle à Dieu et au roi, de son ancienne France terrienne.
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S'appuyant sur des archives familiales, plusieurs grands thèmes apparaissent dans l'oeuvre de Jean de La Varende : la foi, l'Idéal monarchique, la famille, le terroir et la vie paysanne, la mer et les marins, mais aussi les guerres de Vendée et la chouannerie. Pour lui, ces héros bretons, normands et vendéens se sont toujours battus avec vaillance, n'hésitant pas à donner leur vie pour leur idéal : Dieu et le Roi. Les textes de La Varende réunis ici démontrent que tant qu'il reste en ce monde un peu de cet esprit aristocratique, la situation n'est jamais désespérée. La Varende nous parle ici de grandeur et de sacrifice, de fidélité assumée et de dévouement jusqu'à la mort. N'écrivait-il pas dans une lettre en juillet 1957 : « Cette Chouannerie jamais ne cessera de me troubler, de m'exalter, de me posséder. Ah ! que sommes-nous dans notre vie indifférente, en face de ceux qui voulurent tout risquer pour maintenir leurs convictions ? » Avec son style si caractéristique, son écriture vivante, ample et jubilatoire, Jean de La Varende croit à la vraie joie, à la beauté d'une vie par l'accomplissement de soi, du devoir envers Dieu, envers son Pays et aussi le prochain, éléments inséparables de l'héroïsme et de la grandeur.
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Les Manants du roi sont un recueil de nouvelles parues pour la première fois en 1938. C'est le chef d'oeuvre du grand écrivain normand: La Varende
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« Né le 16 août 1815, dans une famille modeste aux environs de Chieri, mort à Turin le 31 janvier 1888, Giovanni Melchior Bosco fait partie de cette race d'hommes aux convictions religieuses bien ancrées dans leurs gènes. C'est sans attendre mais non sans difficultés qu'il embrasse la carrière religieuse et est ordonné prêtre en juin 1841. De là, sa foi ne cessera de grandir, même lorsqu'il est éprouvé par le démon. Jean de La Varende détaille ici ces démonstrations de foi qui permettent à Don Bosco de surmonter les difficultés et de réaliser son oeuvre. Don Bosco, homme de foi...« Aussi, et très rapidement, le saint, qui a vécu une enfance difficile avec la mort précoce de son père et les caractères difficiles de ses frères, se tourne vers un apostolat d'éducateur. En effet, attristé par ces enfants vagabonds qui gravitent autour de Turin, il décide d'agir pour les ramener à Dieu et leur offrir une formation. Essayant de les approcher, il va d'échec en échec jusqu'au jour de l'Immaculée Conception, le 8 décembre 1841, en la sacristie de Saint-François, où la Grande Dame, qu'il aimait tant, intervient. Un jeune ouvrier se présente à lui : la grande aventure commence ici. Il réunira près de 400 000 disciples. Don Bosco, homme d'éducation... « Enfin, Don Bosco a démontré durant toute sa vie un courage exemplaire. En effet, aucune difficulté ne le fait reculer. Même quand la secte des Vaudois s'en prend à lui par des attaques régulières et violentes ou quand Turin subit l'épidémie de choléra en 1854 et qu'il arme avec ses jeunes des équipes de brancardiers pour aider les malades. Du courage, il en a aussi dans la conduite de son grand projet, la création de l'oeuvre des Salésiens, où il lutte sans relâche contre le puissant clergé italien pour gagner son indépendance. Triomphe final. Don Bosco, homme de courage... « Le regard éclairé de La Varende nous propose une vie de saint captivante où aucun détail n'est oublié. Don Bosco est pour nous un exemple de persévérance, de foi et de courage où l'éducation prend toute sa place dans la constitution de l'homme. » Geoffroy de Broglie Romancier, biographe, historien, membre de l'Académie Goncourt et de l'Académie de Marine, Jean de La Varende (1887-1959) s'est attaché à l'évocation du terroir normand et de ses traditions avec une prédilection particulière pour la mer et les marins. Via Romana a publié son Surcouf en 2014.
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La Varende n'est pas seulement l'auteur de quelques romans inoubliables : Nez-de-cuir (1936), Les Manants du roi (1938), Le Centaure de Dieu (1938) ; pas seulement un écrivain généreux et prolifique : plus de cent ouvrages, un bon millier de nouvelles, articles, chroniques en tout genre. Il fut, en son temps, bien mieux qu'un simple romancier : un modèle, une référence, dont on peine, aujourd'hui, à mesurer le rayonnement et l'influence. Ce hobereau normand tenait d'un grand-père amiral la passion de la mer, des bateaux, des grands capitaines, dont il écrivit plusieurs biographies. Mais c'est à la terre de sa chère Normandie qu'il consacra l'essentiel de son oeuvre. Rien d'étonnant donc que le cheval, dont ce pays est un des berceaux, y soit omniprésent. La Varende est ému par la beauté, la grâce de l'animal. Il est conscient de la place unique qu'il a occupée, et qu'il occupe toujours, au côté de l'homme. On sent bien, à lire l'ensemble des textes qu'il a consacrés au noble animal, réunis ici pour la première fois, qu'avec le cheval La Varende a trouvé un sujet à la mesure de son immense talent. Très peu connus, voire quasiment inédits pour la plupart ou au contraire puisés au coeur même de ses oeuvres les plus célèbres, ces textes ont été choisis et présentés par un des meilleurs connaisseurs de l'écrivain, Arnaud Dhermy, bibliothécaire à la Bibliothèque nationale de France.
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Cinq siècles d'histoire maritime française accessible à tous- Vies. exploits. aventures. batailles et anecdotes de gens de mer. marins et capitaines- Cinq siècles d'évolution et de progrès des bâtiments autour des ingénieurs et métiers de la navigation.- Le style dépouillé de 34 récits percutants pour lecteurs avides d'aventures maritimesARGUMENTAIRECes trente-quatre récits inédits en liairie constituent un tour d´horizon des grandes figures et hauts-faits de la Marine française au fil de cinq siècles d´histoire. Enfant. Jean de La Varende les entendit pour la plupart. racontés par l´amiral Fleuriot de Langle. son grand-père. Il en tire une palette de caractères et d´actions colorées où l´on retrouve truculence et verdeur d´hommes de mer. pirates ou officiers de la Royale. lancés sur gréements et navires au large des cinq continents.Un complément indispensable à sa légendaire Histoire de la marine en maquettes et à son fameux Des marins. de l´honneur et des dames.AUTEURRomancier. biographe. historien. meme de l´Académie Goncourt et de l´Académie de Marine. Jean de La Varende (1887-1959) s´est attaché à l´évocation du terroir normand et de ses traditions avec une prédilection particulière pour la mer et les marins. Via Romana a publié ""Mes plus beaux Noëls"" en 2010 et ""Mes plus beaux contes sacrés"" en 2011.Daniel Lordey est peintre de l'Armée."
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Mes contes au-delà des mers sont des petits bonheurs, portés sur l'océan par des navires aux ailes légères. Ils sont toujours décrits avec l'écriture marine d'une justesse impeccable de Jean de La Varende, un écrivain qui a servi de tout son coeur, de tout son talent et de tout son plaisir la compréhension et l'amour de la mer. Mis en scène à travers le monde et les âges, ces contes ont la force visuelle de séquences de cinéma. Le lecteur marche dans le cortège du marquis de Manera le long de la route brûlante, sur le sol d'argent fondu tout brasillant de vibrations blanches au grand soleil d'onze heures. Il est dans le sillage des trières grecques, ces navires ailés, jaunes et rouges, qui font trembloter en reflets les colonnes et les temples, sur les caps attiques et dans les îles mélodieuses. La langue est élégante et lisse comme cette glaçure anglaise que rien n'imite, ou comme l'yakiba, la trempe d'une lame de sabre de Samouraï. Elle est poétique, pétillante, riche, mélodieuse, jaillissante, jubilatoire. Elle rebondit d'allitérations en notations sonores dans un spectre large, du grondement d'un train qui s'assourdit aux confins de la plaine, jusqu'aux harpes étranges faisant miauler la brise. Sons, mais aussi odeurs exotiques, racine d'iris et fleur d'oeillet. Couleurs, dans toutes les nuances subtiles ou violentes, corps de nacre rose avec des jambes et des bras d'or, biches d'aventurine, cerfs roses aux bois dorés, faons jaune citron tavelés de poivre, deux oiseaux, noirs, blancs et rouges, luttant dans une fougue du pinceau. Le ton est sensible, léger comme un nuage ou un éventail japonais, mais prégnant. [...] Tous réservent une surprise parfois impertinente, comme si la finalité du récit était d'amener sa chute majuscule, comme le clin d'oeil d'une jonque chinoise. Amiral François Bellec, de l'Académie de marine Ce livre inattendu sous la plume de La Varende, composé de 27 textes inédits en librairie, complète l'édition des Petits contes marins (2012) et de Surcouf (2014). Romancier, biographe, historien, membre de l'académie Goncourt et de l'Académie de marine, Jean de La Varende (1887-1959) s'est attaché à l'évocation du terroir normand et de ses traditions. Via Romana a publié Les Manants du Roi en 2013 et Don Bosco en 2015.
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Dans la vie existe une alliance souvent difficile entre humain, et divin où chaque effort aide à garder la tête haute ou tout simplement à vivre. Pour Jean de La Varende, la certitude de l'au-delà donne une grande paix. La lecture de ses dixsept plus beaux contes sacrés, où se confirme, si besoin en était, son talent, est un vent fort et tonique qui enveloppe et réchauffe le coeur.
Sommaire : Préface ; Les pèlerins d'Argentan ; Le Docteur Cottard ; La Fête Dieu ; La Création ; Après vêpres ; Les pèlerins de Salerne ; L'absolution ; Les Charitons ; Le soleil doré ; Le Mont sous le pied de l'Ange ; Art et Prêtrise ; Formation artistique du Chrétien ; L'Art religieux ; La pieuse supercherie ; Les deux auréoles ; A propos des Pèlerins d'Argentan ; Les nuées.
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Mers, côtes et marins de Bretagne
Jean De La Varende
- Terre De Brume
- Beau Livre Terre De Brume
- 19 Septembre 2008
- 9782843623851
Après à ciel ouvert, images du terroir, les éditions terre de brume proposent au lecteur passionné par la bretagne, sa culture et son histoire, un nouveau fruit de la collaboration entre jean de la varende et mathurin méheut, mers, côtes et marins de bretagne.
Dans cet ouvrage, méheut, une fois encore, sait transmettre l'émotion qu'il ressent devant les paysages grandioses de la pointe armoricaine. la varende, quant à lui, y parle avec passion non seulement des eaux bretonnes, de la beauté des côtes et des îles, mais aussi de la diversité des bateaux et de la richesse de son histoire maritime. le talent de ces cieux artistes donne ici un ouvrage de haute tenue que chacun, et spécialement chaque breton, se doit d'avoir dans sa bibliothèque.
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Avec la venue de l'Enfant Dieu, Noël est un temps de paix, de joie et d'espérance pour petits et grands.
Voici dans cet esprit quatorze Noëls rassemblés ici pour la première fois du grand écrivain normand Jean de La Varende. Vous y découvrirez les histoires enchantées d'hommes et de femmes de toutes origines sociales, au détour d'aventures aux joyeux rebondissements, sans oublier les drôles d'escapades du Père Noël à l'heure de la Sainte Nuit.
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La Normandie est riche de forêts : Écouves, Perseigne et Bellême pour n'en citer que quelques-unes. La Varende évoque aussi les landes bretonnes où l'on chassait encore le loup au siècle dernier. Pour un gentilhomme campagnard comme lui, les chevaux, les chiens, la chasse à courre y trouvent leur place. Sans oublier la plaine grasse des labours d'automne d'où jaillissent les vols de l'alouette et de la perdrix rouge et les grands lièvres hauts sur jarrets qui s'ensauvent droit devant et que le regard poursuit jusqu'à la ligne de l'horizon. Dans ces Contes des plaines et des bois, récits inédits en librairie, l'auteur évoque ses souvenirs de jeunesse, les vieilles demeures où vivaient des personnages originaux et hauts en couleur qu'il a rencontrés durant sa vie à la campagne. Il sait nous faire partager son respect et son amour de la Nature et, si la chasse est présente dans ses récits, il ne prétend pas s'en justifier, mais il la considère comme une école d'endurance et de courage, souvent même comme un certain art de vivre.
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C'est de 1955 à 1959 que La Varende a fait paraître ces chroniques dans La Nation Française, hebdomadaire auquel collaborèrent Nimier, Volkoff, Blondin, Saint-Pierre et moult signatures prestigieuses.
Elles n'avaient jamais été rassemblées en un livre. Les sujets les plus variés y sont abordés, selon les humeurs et les vagabondages de l'auteur : Rubens, Molière, Barbey d'Aurevilly, la Bretagne, le Pays d'Ouche - son pays - et bien d'autres encore. On y retrouve la langue admirable de celui dont Henri Bosco disait "Ce qui m'a frappé chez La Varende, c'est la puissance. Il y a quelque chose de mâle dans son oeuvre, qui en impose".
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Brodeurs & broderies de Bretagne
Jean de La Varende, Auguste Dupouy, Florian Le roy, Mathurin Méheut
- Terre De Brume
- Beau Livre Terre De Brume
- 16 Septembre 2009
- 9782843624131
Pour notre plus grand plaisir, voici Brodeurs et Broderies de Bretagne, troisième ouvrage de La Varende illustré par Mathurin Méheut. Il est agrémenté de deux autres textes des écrivains bretons Florian Le Roy et Auguste Dupouy. Cette nouvelle réalisation rappelle la rencontre en 1942 et la fructueuse collaboration entre Mathurin Méheut et M.-A. Le Minor de Pont-L'Abbé qui a permis de mettre en lumière le travail des brodeurs bigoudens. Le magnifique savoir-faire de ces artistes de la pointe occidentale de la Bretagne est fort bien commenté par ces trois textes de jean de La Varende, Florian Le Roy et Auguste Dupouy. Leur approche est certes assez différente, mais, en réalité, très complémentaire. De plus, ces textes sont sublimés par la couleur éclatante des illustrations de ce grand illustrateur que fut Mathurin Méheut. Voilà encore un ouvrage de qualité qui fera le plaisir de plus d'un collectionneur !
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Dans la seconde moitié du XIXe siècle, une vieille famille de nobles normands, connue pour son amour de la guerre, de la terre et des femmes, se disloque sous le regard agacé de Dieu. Le cadet Gaston, mélancolique et superbe cavalier, veut absoudre les frasques familiales en devenant abbé. La guerre de 70 lui donnera une dernière occasion de servir une cause historique. Trop tard. Le nom des La Bare s'éteint dans le libertinage et la rédemption.
Dans les traces de Dumas et de Barbey d'Aurevilly, voici décrite la fin de l'aristocratie campagnarde, ces jardiniers de la France qui subsistèrent longtemps après la Révolution, avant de se dissoudre dans la modernité. La Varende, d'une langue charnelle et colorée, éclaire, en romançant, l'histoire des mentalités.
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L'AMOUR SACRE ET L'AMOUR PROFANE
JEAN DE LA VARENDE
- FLAMMARION
- FICTION (A)
- 8 Janvier 1992
- 9782080503930
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