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parrondo josé
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José Parrondo revient au format PATTE DE MOUCHE, avec une variation au crayon gris sur l'archétype du naufragé sur l'île déserte, qui lui permet de se projeter dans une solitude délirante et de s'aventurer en pleine métaphysique.
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Un bel os à croquer, une baballe... Ce petit chien qui se promène semble avoir bien de la chance ! Mais finalement, ce sont peut-être des lunettes qu'il lui faudrait.
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La voiture est en panne ? La moto a un bobo ? Allez, tout le monde chez le garagiste ! Mais attention, trop travailler nuit à la santé et le garagiste a aussi besoin d'un sommeil réparateur.
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Mini bandes dessinées, devinettes et planches pédagogiques, voici le dictionnaire de l'absurde en plusieurs volumes. Le n° 1 vous informe sur les cochons, les avions, les éléphants et les imperméables de limaces.
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Monsieur Kit peut, comme les lecteurs de ce livre, avoir beaucoup d'imagination pour reconstruire des engins disloqués, mais il peut aussi douter de ses assemblages !...
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Le n° 2 vous apprend tout sur les barbus, les trains et les vaches. Mais les oeuvres complètes sont totalement inachevées et d'autres sujets très préoccupants devraient faire l'objet des prochains volumes.
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Bolas Bug est correcteur. Il lit les journaux qui sortent, trouve des erreurs et répertorie les noms des journalistes qui se trompent. Ceux-ci sont alors punis, ce qui ne lui fait pas que des amis. C'est ainsi que Monsieur Monstre entreprendra de se venger de Bolas Bug.
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"Si je n'étais pas né, ce livre n'aurait pas existé ou alors ce serait un autre qui l'aurait écrit" : heureusement la question ne se pose pas et nombreux ont été ceux qui ont prêté une oreille attentive à l'exercice sobre et modeste entrepris par José Parron-do dans Parfois les ennuis mettent un chapeau.
La première édition s'est évaporée aussi vite qu'elle était arrivée en librairie.
Voilà donc réédité ce petit carnet, sous une forme sensiblement différente qui af-firme d'autant plus ses qualités de bréviaire des choses de la vie. Composées d'une phrase attelée à un dessin synthétique au crayon de couleur, ou à l'aquarelle, les dessins de José Parrondo interrogent avec malice le sens commun et jouent avec les échelles de temps, de taille et d'espace. Corps de métiers, imagerie populaire ou encore cycles de la nature (et si c'était les feuilles qui perdaient leurs arbres ?), l'auteur recrée un rapport au monde quasiment ludique avec un ton qui rappelle parfois le Journal de Jules Renard.
Parfois les ennuis mettent un chapeau, dans la parfaite continuité de La Porte, éclaire alors certaines vérités d'une lueur tout à fait poétique.
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Eggman repeint le paysage afin qu'il soit conforme au tableau. Eggman se cogne au plafond de la case. Eggman laisse sa place à une mouche sur un banc public. L'oiseau laisse sa branche à Eggman. Les dés à jouer perdent leurs points. Eggman change sa fenêtre de place pour profiter d'une autre vue. Les chaises se déplacent, et des branchages poussent du bois dont elles sont constituées...
Après I am the Eggman, l'attachant petit bonhomme à la forme d'oeuf revient pour de nouvelles facéties visuelles, à la fois douces et absurdes. Entre les dessins à la ligne claire, s'intercalent d'énigmatiques peintures bleutées dont Eggman est, là encore et à son insu, le héros.
À mettre dans toutes les poches et entre toutes les mains ! -
Les strips de José Parrondo fonctionnent comme des énigmes. Le trait est simple, les images épurées, le style minimaliste, l'attraction instantanée. Mais face à ces pages à priori muettes, les questions affluent : cette fenêtre est-elle un tableau ? Ce paysage est-il factice ou réel ? Cet arbre est-il plat ou en volume ? Y a-t-il un Eggman ou plusieurs ? Est-il ici ou ailleurs ? L'action se déroule-t-elle à l'extérieur ou à l'intérieur ? Ce qui nous regardons est-il vraiment ce que nous voyons ? Autant de questions que chaque lecteur devra négocier avec son moi profond pour en découvrir le non-sens qui mène au rire véritable.
Eggman, petit oeuf doté de courtes pattes et de yeux ronds comme des billes, nous entraîne dans un univers insolite où les jeux d'échelle, le trompe-l'oeil et l'illusion règnent en maîtres. Tableau, longue-vue, fenêtre, escalier, serrure, bulles de bande dessinée, ronds, carrés, tirets parsèment ses aventures. En mêlant objets identifiables et éléments purement graphiques, José Parrondo s'amuse avec les signes et les codes de la bande dessinée pour créer un univers délicieusement absurde et plein de dissonances poétiques, tout en jonglant sans retenue avec la rétine et l'intelligence de ses lecteurs.
Pour cet album, José Parrondo alterne à nouveau les techniques : aux strips muets en noir et blanc viennent s'ajouter une série de peintures à l'acrylique mélangeant dessins, jeux de mots ainsi que quelques photographies.
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La lune, la bouche d'égout et la flaque d'eau
José Parrondo
- L'Association
- Patte De Mouche
- 1 Octobre 2002
- 9782909020587
Parrondo raconte des histoires naïves et aussi compliquées qu'elles sont dessinées simplement. On en tire un bonheur qui nous replonge dans l'enfance aussi sûrement qu'un bon vieux Mickey-Parade.
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« Le rien contient du rien et rien d'autre », mais le rien renvoie-t-il nécessairement au vide, à l'absence, à l'inexistant ? Finalement, rien n'est moins sûr. Et comme José Parrondo n'est sûr de rien, il observe, il s'observe parmi les autres et le monde qui l'entoure. Il s'égare aussi et ses déambulations l'amènent à d'infimes découvertes et à des révélations microscopiques. Il nous murmure à l'oreille que les choses n'attestent pas de leur présence mais révèlent au contraire, en négatif, un ordre inversé et insoupçonné. Son sens de l'absurde questionne avec impertinence et fantaisie l'endroit, l'envers, le dedans, le dehors et plus largement le monde des apparences. C'est une quête de sens et de soi très discrète et, dans sa légèreté, il y a une mélancolie perçant à travers des observations malicieuses.
Alternant des courtes bandes dessinées, des illustrations, des gravures, des photographies et des micro-textes, avec Rien, José Parrondo poursuit sa voie minimaliste en multipliant les techniques et les possibilités de raconter. Elles se font écho, produisent des frottements entre elles, ponctuent et font progresser un récit qui suit son bonhomme de chemin jusqu'à toucher tout un chacun.
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« Il y a l'univers, et puis la Main ».
La Main est faite d'une paume, d'un dos, de cinq doigts.
Si les quatre lettres qui composent son nom s'ouvrent d'une majuscule, c'est qu'il ne s'agit pas d'une main banale, prolongation ordinaire du bras d'un corps plus vaste. La Main est autonome, et souvent solitaire. Elle aimerait avoir des amis. Elle peut se rêver autre. Elle n'est ni droite ni gauche, parfois agile, souvent maladroite.
Bravant sa timidité, elle explore le monde qui l'entoure et quand elle rencontre son double, c'est pour mieux se reconnaître.
Alternant les techniques, trait et pochoir, José Parrondo utilise ici son propre outil de travail comme personnage à part entière et poursuit de son esprit minimaliste et poétique sa quête de l'absurdité du quotidien.
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Voici un catalogue d'arbres remarquables référencés ici pour la première fois.
Une centaine d'espèces imaginées par deux auteurs-illustrateurs, Olivier Douzou et José Parrondo.
Ici tout est à inventer, noms scientifiques, noms communs et bien entendu les formes et spécificités.
Tout comme les grands explorateurs et leurs naturalistes chargés de retranscrire par l'image les découvertes effectuées, on peut voir dans Forêt-wood un catalogue d'espèces nouvelles.
Les légendes associées aux douces consonances latines font écho à des nomenclatures scientifiques rigoureuses rapidement bousculées par l'humour et la dérision propres aux deux auteurs. Classer, ordonner dans une grande communauté des arbres imaginaires qui sont pour le moins inclassable, voici le propos de cet ouvrage. Cette forêt qui semble infinie est le rendez-vous entre l'art et la science qui ont tous les deux en commun l'imaginaire.
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Avec Histoires à emporter, José Parrondo détourne savamment la forme du conte et fait de la formule con-sacrée "il était une fois" une ritournelle pour mettre en scène un cortège d'histoires qui sont leurs propres personnages. Les saynètes se succèdent alors en un subtil jeu de miroir qui guide la lecture. C'est tout à la fois, l'histoire des histoires, des histoires dans l'histoire et des histoires qui font l'histoire. Des histoires à venir, passées, qui se répondent, qui se croisent ou se mor-dent la queue.
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Le petit Edgar Allan tousse. Sa maman appelle donc le bon docteur Poutingue. Le grand médecin des poux revient le lendemain et là, son verdict est sans appel : le petit Edgar Allan a attrapé des cheveux.
Chez les poux, les cheveux sont très contagieux et bientôt le bon docteur Poutingue ne sait plus ou donner de la tête, il se démène.
L'épidémie se propage à grande vitesse, même les lentes sont touchées !
Le bon docteur Poutingue réfléchit en se grattant la tête : c'est sûr il connaît l'origine du phénomène. Et si le bon docteur poutingue était une sorte de «pompier pyromane» ? Pourquoi les poux attrapent-ils des cheveux juste après son passage ?
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c'est l'histoire d'une fille myope blonde avec une robe verte qui a rendez-vous avec un yéti un jeudi, à midi, près de trois sapins.
mais tout ne se passe pas comme prévu !.
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L'Ampoule ouvre, avec Le Vol, sa deuxième collection scien-tifique « Mieux vaut le savoir ! » Un sujet d'actualité qui passionnera aussi bien les touristes que les terroristes. Extrait : « Modeste Prudent, l'homme qui a le plus oeuvré pour l 'aéronautique, celui qui en a posé les fonde-ments, n'a jamais volé. Il a préféré regarder voler. Ce brillant théoricien de la navigation aérienne a habité en compagnie de ses perroquets Bleuette et Rougeaud. Au prix de longs efforts, il a totalement gagné la confiance des deux volatiles. Ceux-ci ont effectué pour leur maître les évolutions aériennes les plus variées, les recommençant de nombreuses fois si cela était nécessaire. Sur base de la seule observation de ses évolutions, Prudent a effectué une analyse précise du décollage, de l'atterrissage, du vol plané, des virages, du vol en piqué, etc. Il a réuni l'ensemble de ses travaux dans son livre Mes Jolis Cocos,qui est rapidement devenu une référence indiscutable en la matière.Tout constructeur aéronautique, tout aviateur qui se respecte doit avoir lu Mes Jolis Cocos ». Planant !
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Qui aura peur, qui va gagner, qui se dégonflera le premier ?
La nouvelle série « flippe-books » met aux prises deux protagonistes dont on ne sait lequel sortira le vainqueur ou aura la première frayeur.
Ces ouvrages en deux couleurs font référence aux traditionnels flip-books ainsi qu'aux premiers principes du film d'animation muet : il y a du mouvement, de l'intrigue, du « gag » et des retournements de situation.
Ici un matelot perd son béret qui dérive sur l'océan, une baleine vient s'en mêler. Qui aura le dernier mot ?
Quand le marin croit avoir tout régler, il ignore que le pire puisse encore arriver.
Qui sera le dernier à porter le chapeau ?
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Ce matin, Mirolioubov se lève avant d'avoir fini sa nuit, il garde un peu de sommeil pour plus tard. Il a bien raison car une grande journée l'attend en une série de situations absurdes. Mirolioubov voit le monde à sa manière avec une façon très particulière d'interpréter les événements, un peu en dépit du bon sens.
On y retrouve, en creux, toute la poésie de José Parrondo qui nous offre un autre angle de vue sur le monde, si proche de celle des enfants.
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Un titre écourté pour l'histoire d'un curieux bûcheron qui part couper du bois mais n'a pas l'oeil pour repérer les arbres. Où est donc la forêt ?
Il passe sans cesse à côté des arbres, se trompe de direction, comme s'il refusait sa première intention.
Est-il réellement bûcheron ou plutôt arbre dans l'âme ?
Mais cette forêt cache finalement un arbre qui sera la réponse à la question.
José Parrondo excelle dans ce parcours muet, un peu absurde à première lecture mais tellement poétique quand on refait le chemin en suivant ce bûcheron en forme de souche.
Les illustrations en noir et blanc sont d'une naïveté désarmante mais sont une référence parfaite à l'iconographie que les enfants côtoient sur leurs consoles de jeux.
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Il était temps que José Parrondo fasse son entrée dans la prestigieuse collection Ciboulette, et il le fait de surcroît en quadrichromie, mais aux crayons de couleur. Nul doute que La Porte constitue l'un de ses travaux en bande dessinée les plus aboutis, et il serait bon que ce livre contribue à mieux faire connaître la personnalité de Parrondo, qui sous ses airs d'enfant sage, est l'un de ceux qui savent le mieux utiliser le langage de la Bande Dessinée pour aborder des contrées aussi rares en ce domaine que la Poésie ou la Philosophie. Le dessin de Parrondo, identifiable au premier coup d'oeil, est extrêmement synthétique, délicat et poétique. La Porte est en effet une sorte de récit initiatique décalé, que le dessin, lié à l'enfance (tant par le style que par la technique) rend d'autant plus effectif : les tribulations de ce personnage inséparable de sa porte nous paraissent dès lors comme autant de réponses à des énigmes éternelles et informulables.
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Un livre-objet qui ravira tous ceux qui connurent les Pif-poche des années 60-70... Le Parrondo Poche est en effet scrupuleusement réalisé avec les mêmes caractéristiques: jeux en pages de gauche, longue histoire en page de droite, petit format carré, couverture couleur... Qui connaît l'univers de Parrondo comprendra pourquoi.