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Serpent A Plumes|Serpent A Plumes Editions
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Une nuit, elle se réveille et va au réfrigérateur, qu'elle vide de tous ce qu'il contenait de viande. Guidée par son rêve, Yonghye a désormais un but, devenir végétale, se perdre dans l'existence lente et inaccessible des arbres et des plantes. Ce dépouillement qui devient le sens de sa vie, le pouvoir érotique, floral, de sa nudité, vont faire voler en éclat les règles de la société, dans une lente descente vers la folie et l'absolu. Han Kang est née en 1970 à Gwangju, en Corée du Sud. Ses oeuvres sont traduites dans le monde entier (USA, Angleterre, Japon, Espagne...) et deux de ses romans, dont La Végétarienne, on déjà été adapté au cinéma. « Une fable étrange et éthérée, rendue plus fascinante encore par la précision et la fraîcheur de sa prose. » Times Literary Supplement« La Végétarienne est une expérience extraordinaire. » The Guardian
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Leçons de grec est le roman de la grâce retrouvée. Au coeur du livre, une femme et un homme. Elle a perdu sa voix, lui perd peu à peu la vue. Les blessures de ces personnages s'enracinent dans leur jeunesse et les ont coupés du monde.
À la faveur d'un incident, ils se rapprochent et, lentement, retrouvent le goût d'aller vers l'autre, le goût de communiquer. Plus loin que la résilience, une ode magnifique à la reconstruction des êtres par la plus célèbre des romancières coréennes, Han Kang.
Traduction de Jeong Eun-jin et Jacques Batilliot.
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Gwangju, mai 1980. Après la répression sauvage par la junte militaire du mouvement étudiant démocratique, un jeune garçon erre parmi les morgues improvisées disséminées dans la ville, à la recherche de ses camarades. Mais ce jeune homme, sous la plume de Han Kang, se révèle être une âme perdue, en quête de son propre corps assassiné.
Dans un style pur et éthéré, Han Kang nous offre un roman, qui a une double résonnance :
Elle rend hommage aux martyrs du coup d'état militaire et à la fois se positionne politiquement face à la résurgence des vieux mouvements totalitaires : l'actuelle présidente de la République de Corée étant la fille de l'ancien dictateur militaire.
Le garçon du revient est à la fois un roman bouddhiste et politique., spirituel et engagé.
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Naomi Fontaine est une Innue, née dans la réserve indienne de Uashat, et ce roman parle de son peuple. La réserve est un univers en soi, entre cocon et prison. Trois mille âmes vivent là, piégées par les paradoxes de la frontière. Un lent tourbillon brasse sans cesse et sans bruit cette population, concentrant les femmes au sein de la zone protégée, avec les enfants et les vieillards, tous serrés les uns contre les autres, qui luttent et s'aiment, et expulsant peu à peu les hommes vers le dehors, qu'il soit fait de vastes villes étrangères ou d'alcool.
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Échos illusoires du luth
Sôseki Natsume, Hélène Morita
- Serpent A Plumes Editions
- L'ecdysiaste
- 7 Juin 2018
- 9791035610272
« Après avoir traversé le quartier de Takehaya, je me retrouvai au bas de la Pente des Chrétiens. J'ignore d'où cette colline tire son appellation, mais la côte est aussi étrange que le nom le laisse supposer. Arrivé au sommet, je me rappelai être déjà venu par-là récemment et avoir remarqué, planté en travers du talus, pointé vers le chemin, un panneau sur lequel figurait l'inscription : "La pente la plus raide du Japon. Vous qui désirez rester en vie, soyez vigilants !" J'avais éclaté de rire. »
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Les astres jumeaux
Kenji Miyazawa, Hélène Morita
- Serpent A Plumes Editions
- L'ecdysiaste
- 7 Juin 2018
- 9791097390228
« Il était une fois une troupe de trente rainettes qui vivaient et travaillaient dans la bonne humeur.
Elles s'occupaient principalement à cultiver des parterres de fleurs, à partir de graines de pavots ou de périlla de Nankin, ou encore à dessiner, pour leurs camarades insectes, de jolis jardins avec des pierres choisies et de la mousse bien verte. »
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Nous sommes en 2015, en Afrique du Sud. Des années durant, Masechaba a souffert de douleurs chroniques liées à une endométriose. Le sang a forgé son caractère, non seulement il a fait d'elle une personne solitaire, presque craintive, mais il l'a aussi poussé à devenir médecin. Quand débute le roman, elle est interne dans un hôpital. Dans le flux ininterrompu des patients, elle s'interroge sur sa capacité à les aimer tous, à leur donner toutes ses forces, tout son dévouement. Elle doute souvent, à l'opposé de sa meilleure amie, son modèle qui bien souvent pourtant l'ignore, voire la rudoie, Nyasha. Nyasha est zimbabwéenne, or l'Afrique du Sud vit alors une époque de racisme brutal.
Un jour, après avoir été accusée par son amie de ne pas avoir pris assez soin d'un patient étranger blessé lors d'émeutes xénophobes, elle décide de publier une pétition demandant le retour à la tolérance et à des valeurs humanistes.
En retour, elle sera violée par trois hommes, pour lui apprendre à rester à sa place.
J'ai décidé d'arrêter tous mes traitements. Je suis fatiguée. J'ai fini par aimer ce mince filet de sang qui s'écoule de mon corps jour après jour. Il teinte l'eau du bain d'une jolie couleur rose. Parfois, quand un petit caillot s'échappe, l'eau devient marron foncé.
La partie molle de mon ventre est chaude et me picote. Je me sens si mal que je suis souvent obligée de m'asseoir pour ne pas m'évanouir. C'est une sorte de douleur, une sorte de plaisir, une sorte de liberté que j'aime et que le traitement du docteur Phakama a essayé de me dérober. Mais cette sensation est à moi, et elle est agréable, et je la veux.
Les murmures qui m'accompagnent ne me gênent pas non plus. Ils me tiennent compagnie, me chantent des chansons et me racontent des histoires qui font passer le temps. Ton silence était de toute façon bien trop assourdissant.
Ce troisième roman de Kopano Matlwa est un vibrant plaidoyer humaniste qui à la fois interroge les réflexes racistes - ici au sein de la population Noire, au coeur de "la nation arc-en-ciel" - et porte une parole féministe d'une terrible actualité.
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Jack Lewis naît blanc dans une famille noire en 1925, en Ontario. Il sera ballotté entre deux couleurs et deux cultures, rejeté par son père qui le considère comme un bâtard. Premier roman.
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Sous l'aile protectrice du chef de la tribu des Corbeaux, deux hommes, hantés par le souvenir d'une jeune fille assassinée, se lancent dans une chasse à l'homme effrénée, mais se retrouvent bientôt traqués eux-mêmes par Morgan, l'homme à la balafre, prêt à tout, qui s'est déjà battu contre un tigre à main nue.
Trevor Ferguson est un extraordinaire conteur. Dans ce roman, son premier, paru en anglais en 1977, on reconnaît sa façon prodigieuse d'explorer les zones troubles de l'âme humaine où s'affrontent bien et mal, culpabilité et innocence. Les personnages sont plongés au coeur d'une nature sauvage qui les pousse dans leurs derniers retranchements, là où ils ne peuvent plus se dérober à leur vérité.
Bienvenue dans l'univers fabuleux et envoûtant de Trevor Ferguson !
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Le promeneur d'Alep
Niroz Malek
- Serpent A Plumes Editions
- L'ecdysiaste
- 6 Septembre 2018
- 9791035610333
Le Promeneur d'Alep est le récit d'un homme, l'auteur, qui a choisi de rester dans sa ville alors même que les diverses factions en armes se déchirent Alep, quartier par quartier. Depuis son appartement, il regarde les morts traverser précautionneusement les rues, il vole quelques instants au-dessus des barrages et des soldats avant de regagner sa chambre pour y écrire, à la lueur d'une bougie, sur les jardins d'enfants mués en cimetières. Niroz Malik est, dans l'enfer de cette guerre dite civile, le chroniqueur poète des innocents martyrisés.
« Assis à ma table j'ai entendu le bruit des balles provenant du barrage proche. Puis tous les barrages du quartier se sont mis à tirer. J'ai lâché, ce que j'avais en main - un stylo, car j'écrivais. Je me suis précipité vers le couloir pour me mettre à l'abri. J'ai entendu le bruit des roquettes et d'autres armes, des balles et des projectiles qu'on lançait vers le ciel comme pour chasser les étoiles de leur page noire.
J'ai commencé à perdre espoir de voir la fin des tirs.
Je me suis servi un verre d'eau et j'ai bu une gorgée ».
Issu de la communauté yézidie, Niroz Malek est syrien, de parents kurdes. Il vit à Alep qu'il n'a jamais quittée.
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Je voyage en France sans visa, juste un petit dossier médical. Ils savent, les Français, que je ne suis pas un terroriste, ni un islamiste de Daech ! Je suis Harys descendant du chien guide des sept dormants ! Je respecte la laïcité, les valeurs républicaines et je consomme de la bière Heineken.
Harys, le narrateur, est un bon chien, un caniche qui aime son maître, qui aime ses chaussettes puantes, son haleine parfumée au vin rouge, sa voix quand il chante Bécaud. Ils habitent tous deux à Alger et son maître a pour maîtresse une chrétienne réfugiée de Damas, au corps vibrant de désir et à l'âme bouleversée par la guerre. Ce trio bancal, cacophonique, passionné, tient le journal de sa lente destruction dans une Algérie rongée par l'islamisme des Tartuffes.
Magnifique, douloureux et fantasque, tel est L'Enfant de l'oeuf, neuvième roman d'Amin Zaoui où l'auteur, avec un plaisir et une méthode qui rappelle le Sade de La Philosophie dans le boudoir, s'en prend systématiquement à toutes les formes d'autorité, au nom de la liberté.
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Un HLM dans le nord de Paris, toutes les origines, toutes les religions, tous les sentiments y résident, s'y côtoient, s'ignorent ou s'aiment. Il y a la Tamoule au regard haineux, le Serbe (ou Croate, ou Bosniaque ?) qui a mis dix ans pour lâcher un premier Bonjour. Il ya ces deux Maliens qui habitent ensemble, barbus, portant djellaba et calotte, un peu inquiétants. Et puis au septième, il y a le Syrien, le Kurde syrien. Secrètement amoureux de la Russe du 1er étage, il regarde son pays mourir en direct sur les chaînes d'information grâce à son abonnement chez Numéricâble pour 42 euros par mois. Quand il traverse le square, il salue les mamas Noires dont les fils rêvent d'être footballeurs. Au square de Fleury, les joggeurs courent le long de la grille du jardin, sur les allées de gravier. Depuis quelques années, au coeur du jardin, sur la piste prévue pour les enfants à bicyclette ou leurs patins à roulettes, des Chinoises pratiquent le taï chi, une gymnastique lente et harmonieuse. Elles marchent parfois à reculons comme pour remonter le temps, à la recherche de leur jeunesse et de leur souplesse d'autrefois. L'Algérien qui dort sur un banc fait sa toilette matinale. Assis sur son sac de couchage, il prend ses premières lampées de côtes-du-rhône. Ses deux valises à roulettes donnent l'impression qu'il est à tout moment prêt à faire le voyage de sa vie. Il se dirigerait alors vers la gare routière de Gallieni, ou à l'aéroport d'Orly, en partance pour son Algérie natale ou quelque part ailleurs, dans le vaste monde absurde. Un roman parisien et mondial, par Fawaz Hussain.
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La concordance des temps
Mamadou mahmoud N'dongo
- Serpent A Plumes Editions
- L'ecdysiaste
- 6 Septembre 2018
- 9791035610487
« Hilda est un peu claustrophobe. Et moi je suis un peu agoraphobe, à nous deux on fait la balance. Je lui tiens la main quand on doit prendre un ascenseur, je m'agrippe à elle quand nous traversons une esplanade. Hilda est architecte, je suis poète. Nous nous sommes trouvés à un stage de gestion du stress. ».
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La légende chrétienne du voyage de saint Brendan est revisitée dans cette comédie anachronique. Dans une Amérique esclavagiste, Dieu, homme de ménage dans une chaîne de fast-food et atteint de la maladie d'Alzheimer, recrute dans un dernier sursaut Brad Power pour réparer ses erreurs. Ce dernier embarque avec son équipe pour une aventure maritime avec pour mission de désinventer l'Amérique.
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La dynastie des boiteux Tome 1 : zoonomia
Bessora
- Serpent A Plumes Editions
- 8 Février 2018
- 9791097390952
Michée, prophète de l'ancien testament, a anoncé la naissance du Messie à Bethléem. Mais il a aussi prédit, en deux versets et moins de cinq lignes, l'avènement d'une dynastie de puissants boiteux. Quelques millénaires plus tard, la prédiction semble s'accomplir... En ce jour-là, dit l'Eternel, Je recueillerai les boiteux, Je rassemblerai ceux qui étaient chassés, ceux que J'avais maltraités. Des boiteux, Je ferai un reste, de ceux qui étaient chassés une nation puissante ; Et l'Eternel régnera sur eux, à la montagne de Sion, dès lors et pour toujours. Michée 4 - Ancien Testament Bessora, à travers cette saga en quatre tomes, déroule sur trois siècles la lignée des boiteux, tous marqués par l'esclavage, tous claudiquant, qui de la jambe, qui de la langue, qui de l'esprit. Volume 1 - ZOONOMIA 1846. Johann, 15 ans, débarque de la Réunion à Paris. Bâtard et métis, il vient se faire reconnaître par son père, un aventurier aux vies multiples. Après quoi il compte bien devenir explorateur, le plus célèbre de tous, et tuer des gorilles. Mais l'affaire tourne court. Son père est déjà reparti pour l'Afrique et le tout jeune homme va devoir faire ses premières armes à Paris. Il découvrira l'amour auprès d'une épouse esseulée et apprendra son premier métier, taxidermiste, aux galeries Perrin. Plus tard viendra le temps du Gabon, des forêts tropicales, des fleuves dont on remonte la source comme on remonte vers un passé lourds de secrets et de parfums. Le personnage de Johann a été librement inspiré de la vie de Paul Belloni du Chaillu, premier homme "blanc" (tout comme Johan, ses origines sont à la fois métis et bâtardes) a avoir observé de près les gorilles, et découvert les tribus pygmées. Zoonomia est le premier titre d'une saga historique en quatre volumes, La Dynastie des Boiteux.
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Les microbes humains
Louise Michel
- Serpent A Plumes Editions
- L'ecdysiaste
- 6 Septembre 2018
- 9791035610302
« Au dehors, sous la pluie, une bande de jeunes gens se rendait je ne sais où, riant du brouillard, de la vie et de la mort, de toutes leurs féroces dents de jeunes insulaires ; ils trouvèrent plaisant, sous les fenêtres du fameux juge sir James Claris, de donner une aubade.
Ils lui sonnèrent le réveil matinal par la ballade du pendu :
His blackened corpse swings in the air ! »
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AUX ORIGINES DE LA FIERTÉ HOMOSEXUELLE.
[Fin du livre. 1916, Georges Portal, sorti de prison, en partance pour le bagne après avoir été dégradé et condamné pour son homosexualité, fait ses adieux à son oncle].
« Et toi, es-tu heureux ? », me demanda mon oncle.
Pour la première fois, je n'eus pas honte de mon bonheur.
« Non seulement, lui dis-je, je suis pleinement heureux, mais je ne regrette rien, et même, je puis te l'avouer maintenant, je suis fier ! » Comme il parut surpris malgré tout de ce mot, j'ajoutai :
« Oui, fier. Je mentirais si je ne t'avouais pas cette fierté, absurde peut-être, mais réelle. Il me semble que j'échappe à une règle universelle, que je suis un privilégié, tout comme si je pouvais vivre sans respirer, marcher sur la mer, ou vaincre à ma fantaisie les lois de la pesanteur. C'est stupide, sans doute, mais ce que j'ai tout d'abord combattu en moi, puis ensuite accepté, je le revendique aujourd'hui. »
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À la faveur d'un séjour à l'étranger, Han Kang pose sur une feuille quelques mots, tous liés à une couleur, le blanc. Le blanc d'une couverture pour bébé, le blanc du sel ou de la neige, le blanc de la lune et celui du magnolia. À travers chacun de ces mots, elle progresse dans sa mémoire, dans son histoire.
Nous avançons ainsi sur la surface tranchante du temps - au bord d'une falaise transparente. Nous posons un pied sur l'extrémité dangereuse de la durée vécue et avançons l'autre pied dans le vide. Non que nous soyons courageux, mais nous n'avons pas le choix. En ce moment même, je ressens cette menace. Je me hasarde dans un livre que je n'ai pas encore écrit, dans un temps que je n'ai pas encore vécu.
Ce nouveau roman de Han Kang est un voyage dans un paysage de neige et de douceur, vers les sentiments les plus intimes d'une femme face à elle-même.
Traduction par Jeong Eun-jin et Jacques Batilliot.
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Durant des siècles le Maroc, notamment, s'est livré à un terrible trafic d'esclaves, arrachant des populations d'Afrique subsaharienne à leurs pays. Aux razzias sanglantes succédaient le cheminement mortel des caravanes d'esclaves à travers le désert.
Yahya, quatorze ans, rescapé du massacre de la tribu des Raytsoutes, se voit confié par son père la responsabilité des survivants de sa famille. Ils seront recueillis par une tribu arabe dont ils deviennent les esclaves.
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Il n'y avait que les téméraires, les sympathisants d'une autre vie qui osaient venir rue Félix-Faure. Il était difficile de distinguer un homme d'une femme, un vieux d'un jeune, tant les costumes donnaient à chacun une autre allure, un autre air, une autre attitude. Ils étaient comme invités à un bal.
Un bal où Dieu les aurait conviés, et vice versa. Ils marchaient doucement, s'arrêtaient, se miraient entre eux, s'appréciaient, s'embrassaient, s'aimaient.
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L'homme qui se croyait plus beau qu'il n'était
Mickael Korvin
- Serpent A Plumes Editions
- 7 Janvier 2016
- 9791094680322
L'Homme qui se croyait plus beau qu'il n'était est un roman en quatre-vingt dix histoires, un puzzle en quatre-vingt dix pièces. Certaines sont douces, d'autres cruelles, toutes sont animées, drôles et crues.
Le Narrateur raconte sa vie, morcélée, et pourtant cohérente.
C'est la vie d'un homme, entre Budapest, Auschwitz, Cuba, New-York et Paris, partagée entre le le XXème et le XXIème siècle, animée par l'amour, les passions, les deuils.
Le lecteur recollera les morceaux de lui-même.
Pour son huitième roman, entre Sei Shônagon et Perec, Mickael Korvin nous offre une vie en quatre-vingt dix scènes tombées de la boîte de Je d'un grand enfant rêveur.
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L'Orient est, par excellence, le pays des rêves.
Quatre jeunes Kurdes de quatre pays ont voulu suivre le leur, qui la liberté, qui la fortune, qui une photo de femme.
Ils quittent chacun leur pays, Syrie, Iran, Turquie, Irak, et se dirigent vers un même lieu, Paris. En chemins ils croiseront un aigle faiseur de roi, un tortionnaire réformateur, sept guerriers assyriens engagés chez Saab et poussant leur chemin plein nord.
La magie, l'illusion, l'espoir, ouvrent dans le texte et dans les quatre destins de ces hommes des fenêtres inattendues, des suppléments au voyage.
Les quatre Kurdes ont un bagage léger pour atteindre Paris, quelques affaires pour se vêtir, un fragment de miroir pour se reconnaître, l'argent pour les passeurs.
Mais c'est le rêve plus que tout qui les porte. Le rêve et son pendant tragique, l'illusion.
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Un homme va voir son cardiologue car il lui semble que son coeur s'emballe. " Quel est votre métier, écrivain ? Alors, chaque soir, écrivez, et la douleur s'envolera. " De retour chez lui, le soir, l'homme s'assoit devant son bureau. Mais avant même qu'il ait commencé à écrire, mille femmes toutes plus belles les unes que les autres surgissent. Il sait alors qu'il devra avoir recours à la lampe merveilleuse d'Aladin pour trouver celle qui sera son épouse.
Roman à tiroirs et roman à clefs, construit à la manière des Milles et une nuits, ce livre éblouissant mêle les figures de Shéhérazade et d'Aladin, des esclaves et des sultans, à celle de l'écrivain, de son docteur, de son bureau où dorment des pages blanches et des stylos inutilisés. Le réel de l'auteur se laisse peu envahir par une écriture orientale, sensuelle comme une calligraphie arabe.
Avec Les Anciennes Nuits, Niroz Malek plonge dans les récits multiples, enchâssés, brillants, sensuels des Mille et une nuits, dans la ville de son coeur, Alep.
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La revue ; 40 récits & fictions courtes
Collectif
- Serpent A Plumes Editions
- 25 Octobre 2018
- 9791097390716
LE SERPENT À PLUMES faisait paraître, il y a tout juste trente ans, son premier numéro en tant que revue. Il s'agissait alors d'une revue trimestrielle, publiant des nouvelles inédites, contemporaines, du monde entier. La belle aventure ! Depuis cet automne 1988, Le Serpent à Plumes est resté fidèle à sa ligne, littéraire, curieuse du monde, curieuse de son époque, dénicheuse de talents. C'est pourquoi nous avons tenu, trente ans plus tard, à réunir une trentaine de plumes pour autant de nouvelles inédites, auteurs Serpent, ou passés par le Serpent, ou simplement aimés par le Serpent. Nous espérons que vous aurez plaisir à les lire et retrouverez, entre ces pages, toute la passion qui continue de nous animer depuis la création de LA REVUE.
38 auteurs - 38 nouvelles inédites Marie Nimier - Dominique Fabre - Cypora Petitjean-Cerf - Richard Morgiève - Stéphanie Hochet - Fawaz Hussain - Bessora - Jérôme Attal - Claire Barré - Monique Ilboudo - Valérie Tuong Cuong - Arno Bertina - Ariane Bois - Amin Zaoui - Sylvie Le Bihan - Karim Madani - Maud Tabachnik - Karine Henry - Aminata Sow Fall - Éric Faye - My Seddik Rabbaj - Morgane Caussarieu - Brigitte Kernel - Didier Goupil - Cécilia Castelli - Jan Henrik Swahn - Hubert Haddad - Claro - Lisa Balavoine - Sébastien Doubinsky - Mickael Korvin - Delphine Bertholon - Christophe Paviot - Julie Bonnie - Jean-Luc Coatalem - Monique Durand - Jerry Wilson - Mamadou Mahmoud N'dongo.