Comment se départir d'un état d'alarme permanent, abandonner le souci et s'ouvrir authentiquement à une vie plus généreuse, plus libre ? Comment oser la nonpeur et la confiance ? À l'heure où l'individualisme gagne du terrain, il est tentant, pour moins souffrir, de se blinder, voire de démissionner. Chgyam Trungpa comme le Bouddha, Spinoza, Nietzsche et tant d'autres peuvent nous inspirer une voie bien plus audacieuse. Les Cahiers d'insouciance constituent une tentative, un essai pour s'affranchir de la tyrannie des passions tristes et nous jeter dans la joie inconditionnelle. Une vie spirituelle qui ne rendrait pas meilleur, plus solidaire et qui laisserait quiconque sur le bas-côté ne vaut pas une heure de peine !
Deux défis traversent ces Cahiers : se détacher de tout sans renoncer au don de soi, à l'engagement, et contribuer ainsi à une société plus éveillée ; faire passer l'autre avant la voracité du moi. Ces carnets de route envisagent le quotidien, les blessures et les manques, les désirs et la peur, les liens et le partage.
Après le succès mondial de Devenir, ses mémoires salués par la critique et le public, l'ancienne première dame des États-Unis Michelle Obama partage avec nous des conseils, des histoires et des stratégies efficaces pour rester optimistes et sereins face aux grandes incertitudes du monde actuel.
Il n'y a peut-être pas de solution idéale ni de réponse concise aux grands défis de la vie, mais Michelle Obama est convaincue que chacun peut trouver des ressources sur lesquelles s'appuyer pour mieux aborder les changements et évoluer sans perdre son cap. Dans Cette lumière en nous, elle engage un dialogue franc et honnête avec ses lecteurs et se penche sur des questions que nous sommes nombreux à nous poser : comment construire des relations durables et sincères ? Comment nos différences peuvent-elles nous rendre plus forts et nous souder ? Quels outils peut-on utiliser quand on doute de soi et quand on se sent démuni ? Que faire quand on a l'impression de perdre pied ?
Michelle Obama offre à ses lecteurs des récits personnels inédits et des réflexions pertinentes sur le changement, l'adversité et le pouvoir : elle est persuadée que, si on tourne sa lumière vers les autres, on peut révéler la richesse et le potentiel du monde autour de soi, et ainsi découvrir des vérités plus profondes et ouvrir de nouvelles voies au progrès. En s'appuyant sur son expérience de mère, de fille, d'épouse, d'amie et de première dame, elle confie les secrets et les ressources qu'elle déploie pour s'adapter au changement et surmonter les obstacles. C'est cette sagesse, fruit de son expérience, qui lui permet de continuer à s'accomplir. Elle décrit ses méthodes les plus utiles, notamment "commencer par être bienveillant", "s'élever", ou encore suggère de réunir autour de la "table de la cuisine" mentors et amis de confiance. Avec l'humour, la sincérité et l'empathie qui la caractérisent, elle explore également des questions liées à la race, au genre et à la visibilité, incitant ses lecteurs à vaincre leurs peurs, à puiser de la force dans le collectif et à vivre avec audace.
"Quand on est capable de voir et de reconnaître sa propre lumière, alors, on trouve le courage de l'utiliser", écrit Michelle Obama. À travers des exemples éloquents et des conseils avisés, Cette lumière en nous invite les lecteurs à réfléchir sur leur vie, à identifier ce qui leur procure de la joie et à nouer des liens enrichissants dans un monde tumultueux.
Ainsi qu'Elizabeth Kolbert l'a montré dans son précédent livre, La Sixième Extinction (prix Pulitzer 2015), l'homme par sa seule présence sur Terre affecte l'environnement, mettant son intelligence au service de la destruction de la vie. Mais cette intelligence lui donne aussi la capacité de réparer les dommages qu'il fait subir à la nature. Qu'il s'agisse de ces chercheurs d'Hawaï mettant au point une espèce de corail susceptible de résister à l'acidification des océans ; de ces ingénieurs qui ont électrifié la rivière Chicago pour préserver la faune des Grands Lacs de la carpe asiatique ou de cette entreprise en Islande qui propose de capturer le carbone émis dans l'atmosphère pour le stocker sous forme de pierres, Elizabeth Kolbert est partie à la rencontre de celles et ceux qui tentent de restaurer notre environnement. À l'écart de tout militantisme, elle raconte ce moment extraordinaire où le seul moyen de garder une planète vivable est de se substituer à la nature et de prendre les choses en main... pour le meilleur comme pour le pire. Reportage de premier ordre sur nos efforts extraordinaires pour adapter la planète à l'homme, Des poissons dans le désert nous donne aussi à réfléchir sur l'humanité et le paradoxe d'aujourd'hui : la nature ne pourra survivre qu'en cessant d'être naturelle.
Jamais nous n'avons eu autant besoin des paysans, jamais nous ne les avons autant maltraités. Le changement climatique, la crise du Covid et la guerre en Ukraine ont remis l'alimentation au coeur des enjeux de société. Mais les critiques sont incessantes, faisant de l'agriculteur le bouc émissaire de nos peurs. Quelle est cette société qui se permet de mordre la main qui la nourrit, souvent sans connaître la réalité du travail de la terre ? Revenir à l'agriculture de nos aïeux pour nourrir de façon saine et sûre 10 milliards d'humains, c'est impossible ! Attentifs à nos attentes, les agriculteurs sont pleinement engagés dans la troisième révolution agricole : produire, mais aussi protéger la nature, grâce aux techniques les plus avancées, aux fondamentaux de l'agronomie, des sols, de la biodiversité.
Travailler avec le vivant, gérer le temps, ils exercent le plus beau métier du monde. Et ils possèdent toutes les clés du développement durable. Ce sont eux, les premiers écologistes de la planète. Reconnaissons leur travail, respectons-les, accompagnons-les ! Ce manifeste, nourri de multiples expériences, nous emmène dans les campagnes du monde, où s'écrit l'avenir de l'humanité et de la planète.
"Je rêve d'un itinéraire qui m'apprenne à danser, à me départir de la dictature du on, pour progresser vers une complète déprise de soi. L'homme qui écrit ces lignes, pourquoi le cacher, a sombré au fin fond d'une addiction qui a bien failli le perdre. Dans son errance, il s'est souvent cassé la figure contre d'inefficaces injonctions, toujours cette orthopédie mentale, cette camisole de force qu'on voudrait refiler à celui qui révèle notre impuissance. À bout, il a dû emprunter des voies peu fréquentées et, pour tout dire, pas très orthodoxes. D'où le carnet de route qui suit, sorte de récit clinique, de tentatives de trouver un équilibre...
C'est que la grande santé ne saurait être créée in vitro. Elle se vit, elle s'expérimente, elle s'incarne dans des êtres de chair, de larmes, de pulsions et de joies. C'est cette aventure que je m'apprête à retracer, convaincu que le philosophe ne plane pas en dehors de la cité, dans le ciel des idées, mais qu'il s'assigne pour tâche de traverser les tourments d'une vie, de scruter ce qui met en échec sa volonté et le tire vers le bas, d'aider tout un chacun à ne plus craindre le chaos pour l'habiter, allègrement."
Ce voyage au fin fond de la dépendance, cette invitation au gai acquiescement de soi emprunte deux versants. Sous la forme d'un traité, sont explorées les voies qui conduisent à la grande santé, au joyeux dire oui. En contrepoint, dans des fragments, une autre voix se donne à entendre. À la troisième personne, lointaine et pourtant si intime, l'auteur narre sa singulière quête de liberté en plein chaos. Chemin faisant, Alexandre Jollien nous livre un carnet de route, un véritable traité de déculpabilisation. Cet essai de philosophie pratique dessine un lumineux art de vivre surgi du fond du fond.
« Des vanilles les plus rares aux plants de café les plus inaccessibles, des fèves de cacao les plus riches aux agrumes les plus savoureux, mon métier ma donné la chance dassouvir mon insatiable curiosité pour les saveurs, les êtres et la vie.
Jai voulu dans ce livre vous faire découvrir, à travers les grandes étapes de ma carrière, mes voyages, mes rencontres avec des producteurs exceptionnels et des artistes passionnés, tout ce qui a contribué à mon inspiration et me donne encore et toujours le désir de croquer la vie à pleines dents. »
Pierre Hermé
Le bonheur de faire
Le bonheur de voir clair
Le bonheur d'être en relation
Le bonheur d'être comblé
Le bonheur d'être en paix
Ces 5 bonheurs sont les 5 portes qui te montrent le chemin de la vraie spiritualité.
À l'aide d'un test, découvre ta porte principale : elle est la puissance qui te guide vers le bonheur. À travers des exercices et des rituels, apprivoise ces portes pour surmonter tous les défis de la vie.
Plus qu'un livre, une méthode initiatique.
La crise climatique est au centre de l'actualité de notre planète. Elle fonde les politiques nouvelles qu'il faut d'urgence mettre en oeuvre et constitue un défi vertigineux pour les générations futures. Souvent perçue comme trop technique ou complexe, la transition énergétique est pourtant au coeur des solutions et nécessite des données, des analyses et des interprétations étayées.
Cet ouvrage collectif vise à ' jouer cartes sur table ' en croisant les éclairages fournis par l'économie, l'histoire, les relations internationales et la science politique. En douze chapitres, des universitaires français et européens, de générations et de disciplines différentes, proposent une synthèse des réflexions actuelles sur la transition énergétique en France et dans le monde.
Un ouvrage du Groupe d'études géopolitiques, dirigé par Michel Derdevet, coordonné par Clémence Pèlegrin, avec la participation de Christophe Bonnery, Dirk Buschle, Joseph Cacciari, Pierre Charbonnier, Anna Creti, Charlotte Gardes, Patrice Geoffron, Sophie Hou, Carlo Invernizzi Accetti, Jan Horst Keppler, Annabelle Livet, Nicolas Mazzucchi, Angélique Palle, Jacques Percebois, Christian de Perthuis, Boris Solier, Aurianne Stroude, Simone Tagliapietra et Jean-Baptiste Vaujour.
L'impact du changement climatique sur la vigne est maintenant incontestable. Les enjeux socio-économiques sont énormes dans le monde entier. Les Norvégiens plantent de la vigne, le sparkling des Anglais se porte bien et les Allemands guettent. Tout allait bien dans le meilleur des mondes du vin jusqu'au tournant du siècle. Le vin était bon, mais le réchauffement était à l'oeuvre : le degré d'alcool grimpait, le sucre a suivi et l'acidité a baissé. Dans les vignes, tout devenait plus compliqué : stress hydrique, gel, sécheresse, maladies.
L'auteur a rencontré des spécialistes et des vignerons dans toutes les régions. Les cépages devront changer, le système des appellations aussi. Les viticulteurs cherchent à s'adapter. Ils recourent à des cépages anciens, mobilisent la génétique, testent des vignes hybrides résistant aux maladies et aux intempéries. Afin de privilégier la qualité, ils passent au bio, à la biodynamie. Nous boirons (peut-être) du vin en 2050. Un autre vin et il faudra y mettre le prix ! Le parallèle 45 sera la ligne de partage des vins. Mais la Bretagne est prête et la Normandie a commencé à planter.
Ceci n'est pas un livre. C'est un manifeste. Celui de la vie, des coquelicots dans les champs de blé, des oiseaux au bord du chemin, des abeilles. Une véritable apocalypse les fait disparaître par milliers, par millions, par milliards, et tout le monde connaît le nom des coupables : les pesticides. Une industrie
devenue folle détruit tout ce qui nous est cher,jusqu'à notre santé, et l'heure n'est plus à la discussion de salon. Il faut se lever, ensemble, dans un soulèvement pacifique de toute la société. Ce monde qui s'efface est le nôtre, et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s'éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !
Le texte que vous allez lire annonce que l'heure est venue de relever la tête après tant de coups reçus. Car c'est l'heure, et elle ne reviendra peut-être pas.
Lecteur, c'est à toi que ce livre qui n'est pas un livre s'adresse. À toi. Veux-tu continuer à nourrir les tiens avec des aliments frelatés ? Veux-tu vivre sans le
chant de l'alouette ou le violon des cigales ? Une société vivante a le droit et le devoir de rappeler à ses maîtres provisoires ce qu'elle veut. Et ce qu'elle ne veut plus. L'Appel des coquelicots commence...
Vous pensiez tout connaître des pâtes qui nous régalent depuis des années...
Le livre de Luca Cesari nous plonge dans une histoire méconnue, savoureuse et pleine de surprises, à travers les dix recettes les plus populaires d'Italie : de la bolognaise à l'amatriciana, des lasagnes aux gnocchis.
Savez-vous que c'est dans la prose du poète Horace au Ier siècle avant J.-C. que pour la première fois il est fait référence à des crêpes qui ressemblent à des lasagnes ? Savez-vous que les fettuccine Alfredo servis dans des couverts en or ont d'abord conquis l'Amérique grâce à Douglas Fairbanks et Mary Pickford avant de s'imposer à Rome ? Savez-vous que le pesto n'a pris sa forme presque définitive qu'en 1927 ? Savez-vous que les recettes de pâtes n'ont commencé à voir le jour dans les livres de recettes de cuisine qu'au milieu du XIXe et à s'affirmer au milieu du XXe siècle ? Qu'en moyenne les pâtes étaient cuites une demi-heure au début du XXe siècle et que la cuisson al dente est récente ? Que le débat sur l'usage du parmesan ou du pecorino, de la pancetta ou du guanciale dans la recette des carbonara fait encore des victimes parmi les gastropuristes, sans parler du scandale national quand un chef a osé mettre de l'ail dans l'amatriciana ?
La véritable histoire des pâtes est à la fois une histoire culturelle de l'Italie puisée dans les bibliothèques et les livres de cuisine et une savoureuse galerie de bons vivants célèbres ou méconnus. C'est aussi un livre de recettes extravagantes ; il y en a de multiples grâce auxquelles vous apprendrez même à préparer des tortellinis à la façon du XVIe siècle !
La véritable tragédie de notre époque se déroule sous nos yeux, à l'échelle de la planète tout entière : la disparition de notre milieu naturel. Notre mode de vie actuel précipite la biodiversité vers un déclin certain. David Attenborough, grand producteur de films naturalistes à la BBC, nous livre son témoignage et sa vision de l'avenir. Comment nous en sommes arrivés là et comment, si l'on agit maintenant, il est encore temps de sauver la vie sur Terre. Le livre a fait l'objet d'une adaptation filmée diffusée sur Netflix.
Vous vous sentez différent des autres. Vous êtes bousculé par trop d'émotions, trop de pensées, trop de sensations. Vous vous en voulez de ne pas être calme, raisonnable, zen. En réalité, vous avez un don. Apprenez à l'exploiter. Je suis hypersensible et, pour comprendre ce qui m'arrive, j'ai mené une enquête. J'ai rencontré des spécialistes de différentes disciplines, des scientifiques, des neurologues, des physiciens, des anthropologues, des psychologues, des philosophes et des historiens. Je vous livre ici les éléments de mon voyage au coeur d'un pouvoir méconnu et les moyens à mettre en oeuvre pour le déployer.
Qu'il s'agisse de la zoothérapie où la présence d'animaux est utilisée pour améliorer l'état de personnes souffrants de certaines maladies, de la médiation animale qui permet d'observer de réels progrès chez celles atteintes de troubles du comportement, de leur utilisation en milieu carcéral pour aider à la réinsertion des détenus les plus violents ou de leur présence qui aide à obtenir les témoignages d'enfants victimes de maltraitance, les animaux nous font du bien de mille et une manières.
Laurence Paoli a mené l'enquête sur ce que les animaux peuvent nous apporter et comment ils améliorent nos vies. Remettant en cause certitudes et idées reçues, elle dévoile les résultats spectaculaires obtenus par les pionniers du recours aux animaux et donne à voir le potentiel inexploité de leurs méthodes.Au-delà de l'émotion et des caricatures, elle nous montre ainsi que nous avons encore beaucoup à apprendre du monde qui nous entoure.
Sociales ou solitaires, sauvages ou domestiquées, les abeilles comptent plus de 20 000 espèces. Elles se trouvent au coeur de nos relations avec le monde naturel, et leur histoire est étroitement liée à la nôtre. Pourtant, la plupart d'entre nous les ignorent.Cet ouvrage nous emmène dans un voyage qui débute il y a 125 millions d'années, avec l'ancêtre des abeilles, une guêpe, et se poursuit à la préhistoire : friands de miel, les premiers hominidés ont domestiqué ces insectes bien avant les autres animaux ou les plantes. Aujourd'hui, les abeilles sont devenues les sujets d'étude de nombreuses disciplines et leur anatomie, leur biologie, leurs comportements sont mieux connus. Surtout, elles jouent un rôle irremplaçable puisqu'elles pollinisent environ un tiers des plantes, notamment celles que nous consommons.Or, depuis plusieurs années, elles meurent par millions. Face à ce syndrome d'effondrement dont les causes sont multiples, il est urgent d'agir. Car leur perte pourrait avoir de graves conséquences pour l'ensemble de la planète.Thor Hanson est un scientifique spécialisé en biologie de la conservation. C'est aussi un écrivain plein d'humour et au style très vivant, qui maîtrise à merveille l'art de mettre en scène de petites anecdotes et des exemples étonnants pour nous plonger dans la grande histoire.
Le yoga est le chemin qui cultive le corps et les sens, épure le mental, affine l'intelligence et repose l'âme. Il implique l'humain dans tout son être. B. K. S. Iyengar a régulièrement traversé les cinq continents et a offert des cours, des conférences, des interviews et des démonstrations pour présenter le yoga authentique. Il nous fait ici un exposé clair et simple de son approche, de sa pratique et de la meilleure manière de l'intégrer à la vie quotidienne. Cet ouvrage d'initiation est également une source d'inspiration pour les adeptes chevronnés. On y découvre un peu de la richesse et de la profondeur du yoga qui nous emmène de la surface de la peau au tréfonds de l'âme.
B. K. S. Iyengar est né dans le sud de l'Inde le 14 décembre 1918. Adolescent chétif, il est pris en charge par le mari de sa soeur qui dirige une école de yoga. Il s'est alors consacré corps et âme à cette discipline. En 1952, Yehudi Menuhin devient son élève et le fait connaître dans le monde occidental où le yoga se met rapidement à rayonner. Il est mort le 20 août 2014 à Pune, en Inde, à l'âge de 95 ans.
Les cachalots de la mer des Caraïbes produisent des clics pour communiquer entre eux, similaires au code Morse, ce qui leur permet d'indiquer à quel groupe ils appartiennent et qui ils sont. En Ouganda, l'obsession du statut social des chimpanzés mâles a causé nombre de guerres mais ils disposent en parallèle de nombreux moyens d'apaiser les tensions qui les opposent les uns aux autres. Quant aux perroquets de la forêt tropicale du Pérou, ils accordent une grande importance à la beauté qui leur sert en quelque sorte de « monnaie sociale ». En tant qu'individus, ces animaux ne se définissent pas uniquement par leurs gènes, mais aussi par la culture dont ils ont hérité. Cette culture, ils l'ont reçue de milliers de leurs semblables, tout un ensemble de savoirs passant d'une génération à une autre, comme un feu qui jamais ne s'éteint. Ils ont appris ce qu'est la nourriture et comment l'obtenir ou quelle est la manière de trouver un ou une partenaire et, à leur tour, ils le transmettront aux générations à venir. Comme il le faisait dans Qu'est-ce qui fait sourire les animaux ?, Carl Safina évoque ici la vie des animaux sans préjugés et avec un luxe de détails extraordinaire. Et à nouveau, entre anecdotes époustouflantes (les mères chimpanzés qui apprennent à leurs enfants à casser des noix ou la disparition progressive des dialectes des perroquets), descriptions sublimes de la nature et réflexions sur la condition de l'homme et du monde qui l'entoure, il nous fait découvrir un univers insoupçonné, où les frontières entre l'homme et l'animal se brouillent.Spécialiste de la vie marine, Carl Safina est l'auteur de nombreux livres et documentaires télévisés. Après Qu'est-ce qui fait sourire les animaux ?, À l'école des animaux est son second ouvrage traduit en français.
Ce volume met en lumière l'apprentissage intellectuel du jeune Drieu, puis retrace en filigrane son parcours et ses fonctions jusqu'à sa mort. Les carnets de l'étudiant, à Sciences Po et en voyage en Angleterre, apportent un éclairage nouveau sur Pierre Drieu la Rochelle : d'une étonnante maturité à 16 ans, réfléchissant à l'art, la littérature, la politique et la civilisation européenne. Il semble avoir déjà tout lu. Drieu évoque entre autres Barrès, Rousseau, Nietzsche, Disraeli, Schopenhauer, Amiel. Il médite dans des autoportraits à la troisième personne (« Il se rêvait nouveau B. Constant ») et, fasciné par les hommes d'action, se confie sur son caractère jugé trop timoré (il se surnomme « Coeur-de-lièvre »). Puis ce sont les carnets de caserne et de guerre aux Dardanelles, avec ses missions de sergent (défense d'un tirailleur sénégalais) mêlées aux réflexions sur la littérature. Plus tard, dans un carnet d'Argentine (1932), l'on suit ses déplacements et sa découverte des paysages, puis un carnet « Gilles » (38-39) nous plonge dans les coulisses de son grand roman. Enfin, les carnets de la guerre de 40 nous renseignent sur ses préoccupations quotidiennes (la gestion de La NRF, des noms de prisonniers à libérer, ses rendez-vous, etc.).
Comment les plantes devinent-elles à quel moment fleurir ? Qu'est-ce qui les pousse à créer ces organes variés, colorés et parfumés, et pourquoi cette débauche d'inventivité ? Dans quel but dépensent-elles autant d'énergie ? L'origine et les mécanismes de la floraison sont étonnants et résultent de multiples interactions chimiques et environnementales. Leur découverte met en lumière le pouvoir de séduction et d'attraction des fleurs et permet de comprendre comment elles attirent les pollinisateurs, et parviennent ainsi à se reproduire et à se disperser. Mais, aujourd'hui, avec le changement climatique, la synchronisation subtile des cycles de reproduction est perturbée, menaçant ainsi toute la biodiversité. Une exploration fascinante des mécanismes qui se cachent derrière la beauté des fleurs...
Maxine Singer est une scientifique américaine renommée pour ses contributions dans le domaine de la génétique. En 2002, le magazine Discover l'a reconnue comme l'une des 50 femmes les plus importantes en sciences.
Nous souhaitons tous manger des produits sains, diversifiés, goûteux, sans traces de produits chimiques. Mais nous voulons aussi passer moins de temps à faire la cuisine, préserver le bien-être animal, maintenir le revenu des agriculteurs, protéger les paysages, etc. Et surtout acheter toujours moins cher et si possible en hypermarché !
Au milieu de ces enjeux souvent contradictoires, le bio s'est imposé et ne cesse aujourd'hui de se développer (+ 20 %/ an depuis 5 ans), malgré des prix jusqu'à un tiers supérieur à la moyenne.
Mais qu'est-ce que le bio ? Est-il le même quand il est produit en France, en Ukraine, ou en Inde ? Est-il vraiment meilleur pour la santé et pour l'environnement ? Jusqu'où continue-t-on à parler de bio quand il devient industriel pour satisfaire la demande croissante ? Le bio doit-il vraiment se résumer à un simple label certifiant la suppression des intrants chimiques ? La marque, la provenance géographique, le goût, l'inscription dans un terroir, le type de culture, etc. ne doivent-ils pas désormais intégrer le cahier des charges du Bio ?
Toute l'ambiguïté est là : si l'on veut être bio , faut-il acheter n'importe quel produit bio, ou bien faut-il s'astreindre à ne prendre que des produits qui profitent réellement aux paysans, au sol, à la biodiversité ? Finalement, un produit bio n'est-il pas d'abord un produit équitable pour ceux et celles qui le font, comme pour les générations futures ? L'enjeu est d'importance, alors que le succès du bio se fait aujourd'hui au détriment de son image, qui devient de plus en plus floue aux yeux des consommateurs.
Frédéric Denhez, spécialiste des questions environnementales et collaborateur régulier de CO2 mon amour sur France Inter, est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le climat, l'énergie, les pollutions, la biodiversité.
Les mouvements en faveur de la nature se développent dans la plupart des pays occidentaux depuis la fin du XVIIIe siècle. Protéiformes et redoutables à définir, ils partagent finalement tous le même objectif : construire un monde meilleur.
Cet enjeu, qui est avant tout politique, relève aussi de questions sociales, économiques, culturelles, car vouloir sauvegarder l'environnement, c'est s'interroger sur la répartition des richesses, le rôle des régulations, l'expression des citoyens, la modification des modes de vie, etc. Autant de thèmes qui sont abordés ici à travers l'analyse de la pensée d'acteurs incontournables - de Reclus et Rousseau à Malthus ou Veblen - et la présentation d'événements emblématiques - comme la contamination au mercure du site de Minamata, au Japon, ou le périple du cargo-poubelle Khian Sea.
Au final, c'est toute la question du progrès social que les combats pour la nature placent au coeur du débat.
Postface de Marc-André SelosseVitrines brisées, vidéos chocs, actions coup de poing, les végans les plus revendicatifs, omniprésents dans les médias, donnent une vision caricaturale de leur mouvement. Très minoritaire, le véganisme bénéficie de la sympathie du public devenu plus sensible à la souffrance animale et aux impacts écologiques de l'élevage intensif.Mais qui sont vraiment les végans - et les antispécistes ? Pourquoi s'opposent-ils à la consommation d'animaux ? Quelles sont leurs sources d'inspiration ? Ont-ils une vision politique et sociale du monde ? Une réflexion écologique ? Nutritionnelle ? Quelles relations entretiennent-ils avec les géants de l'industrie agroalimentaire et de la finance ?Cet ouvrage, véritable enquête de terrain, nous montre les contradictions d'un mouvement qui se trompe quand il soutient qu'un monde uniquement végétal résoudra les problèmes de l'agriculture, du climat, de la nutrition... Au final, il nous interroge sur notre rapport à la nature et à la vie, mais aussi à nos imaginaires.Frédéric Denhez, spécialiste des questions environnementales et chroniqueur régulier de CO2 mon amour sur France Inter et d'Ushuaïa Le Mag sur Ushuaïa TV, est l'auteur d'ouvrages sur les sols, l'alimentation, le climat, la transition écologique.
La communauté internationale, qui se retrouve en novembre 2015 à Paris, avait promis en 2009, au sommet de Copenhague, de maintenir le réchauffement sous le seuil d'une augmentation de 2° C par rapport à la température moyenne de la période préindustrielle.
Cet engagement ne sera pas respecté. Il est désormais trop tard : les États-Unis devraient faire baisser leurs émissions de 15 % par an, la Chine de 10 %, l'Europe de 6 %.
Vu les inerties combinées du système économique mondial et de la machine climatique, il est devenu illusoire de conserver un climat stabilisé sous cette limite. Le temps que nous avions pour agir, nous l'avons perdu en tergiversations, en vaines discussions.
Comment et pourquoi la science climatique a-t-elle été si longtemps ignorée, relativisée, mise en doute ? Dans les coulisses de cette bataille, où Stéphane Foucart, journaliste scientifique au journal Le Monde, nous fait pénétrer, le lecteur trouve pêle-mêle l'ignorance, le mensonge et la manipulation.
Le constat est glaçant : c'est la vérité de tout un domaine d'étude qui est menacée de disparition. Au risque de démobiliser l'opinion et d'encourager l'inaction des politiques et d'abandonner toute éthique scientifique.
Comment une plante carnivore sait-elle quand se refermer sur sa proie ? Comment une fleur devine-t-elle que le printemps arrive ? Les plantes réagissent-elles différemment à une chanson de Led Zeppelin et à un concerto de Bach ? Pourquoi un saule sait-il que ses voisins sont attaqués par des insectes ?
Contrairement à bien des idées reçues, les plantes disposent d'une large palette de perceptions sensorielles. Elles partagent avec nous, même si ce n'est pas de la même façon, différents sens : la vue, l'odorat,le goût, le toucher, l'ouïe, auxquels s'ajoutent la proprioception et la mémoire. Elles sont donc véritablement « conscientes » de leur environnement.
S'appuyant sur les recherches les plus récentes, Daniel Chamovitz nous donne de multiples raisons de nous émerveiller sur la complexité des mécanismes sensoriels des plantes et nous révèle que nous avons finalement énormément de points communs avec le mimosa et le peuplier !
Cette nouvelle édition intègre les dernières découvertes en sciences végétales et inclut un chapitre supplémentaire consacré au goût.