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Julia part avec son mari Ben au Ladakh, pour un trek en haute altitude.
Après un jour de marche, une dispute éclate. Ben s'en va, l'abandonnant dans un groupe d'hommes inconnus. Malgré les conditions extrêmes, Julia continue l'expédition, mue par un seul objectif : atteindre le lac Tso Moriri. Sa détermination ne suffira pas. Assaillie par des visions qui ne la lâchent pas, Julia tombe. Une chute vertigineuse qui la plonge dans les mâchoires de la montagne. Seule dans le noir, cassée de partout, mais vivante, Julia résiste.
Dans une spirale de souvenirs, mêlant pertes et terreurs familiales, elle revisite sa chute tandis que les secours s'organisent. -
Un octogénaire épris de son assistante de vie plus que parfaite, une mamie qui cumule les matchs amoureux, un gamin qui propose ses briquets à des passants indifférents, un accro de la webcam prêt à tout pour exister sur le net, une psy éternellement compétente et disponible... voici quelques-uns des personnages qui peuplent les quinze nouvelles de ce recueil.
Dans un futur pas si lointain, la technologie est devenue omniprésente. Elle a remodelé en profondeur les esprits et les comportements. Si certains en souffrent et se rebellent, d'autres s'en accommodent ou s'en réjouissent... Entre tendresse, ironie et noirceur, ce recueil se joue de la réalité et pousse le curseur jusqu'à l'absurde pour explorer la frontière ténue entre progrès et dérive. Un miroir dystopique qui invite au questionnement : jusqu'où le progrès est-il bénéfique ? Pouvons-nous échapper à ses effets pervers ? Le meilleur est-il vraiment à venir ? -
Elena revoit Pierre au nouvel An. C'est le début d'une histoire d'amour qu'elle n'a pas vu venir. Ils partent en voyage, enchaînent mariage, expatriation, et au retour... un bébé. À New Orleans, elle avait rencontré une prêtresse Vaudou, qui lui avait soufflé comme une vérité « Laisse ce corps retrouver sa maison ». Elena n'avait pas compris. Puis Marius nait. Elena est seule, personne pour comprendre. C'est le Big Mama's blues. Elena cherche, questionne. Comment faire pour ne pas être que mère ?
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À sept ans, on peut être écrivain, philosophe ou prophète.
Y croire c'est le vivre.
Entre frères, c'est encore mieux.
Côme et Alban grandissent sans portables ou séries TV. Leur enfance est peuplée de trésors et d'inventions. Ils créent des mondes. Leurs jeux, universels, sont la vie même.
La mort d'Alban brise la fratrie. Aujourd'hui, Côme marche seul sur les sables d'une plage aimée. Il se souvient d'Alban, son frère aîné, son allié. Tout lui revient et c'est fort. Il perçoit l'ampleur des cadeaux reçus.
Préface d'Anne Ducrocq. -
La promesse de l'Arménienne est un roman à rebondissements se déroulant en Turquie et rendant hommage à la fraternité des mémoires.
Des historiens en quête de sources exceptionnelles sur le génocide des Arméniens de 1915 sont confrontés à une histoire officielle érigée en raison d'État. Traqués, ils devront faire preuve de courage et d'esprit critique.
Transmettre la mémoire, c'est parfois transmettre une promesse d'un autre temps, pour continuer d'entendre les cris de détresse du présent. -
Hétéro : Paul ne peut plus honnêtement se revendiquer de ce mot. Il a perdu l'hétérosexualité comme on perd la foi, une feuille morte qui se détache à l'automne et tombe en silence sur le trottoir.
Il n'a jamais cru nécessaire de déclarer quoi que ce soit aux douanes du genre et du désir. À choisir, il préférerait ne pas être pédé. Alors, il se paie des moments d'abandon. Quelques billets pour une heure en compagnie de filles au grain de voix rauque, ces filles trans venues du Brésil pour se vendre aux Européens comme lui. Après la passe, il n'y a qu'à remonter le col de sa veste et rejoindre la normalité conjugale.
Un jour, il tombe sur Bianca. Elle est belle comme un camion, comme un orage. Paul ne le sait pas encore, mais il va bientôt devoir sortir de sa zone de confort.
Débandade est un roman qui parle d'identité et d'hétéronormativité, de sexe et de mort. Un requiem, en quelque sorte, pour une masculinité n'existant plus - à l'image de la Belgique où l'intrigue est ancrée - que par la force de l'habitude. -
Ils sont deux. Un homme, une femme. Un couple, en apparence ordinaire.
Il y a les gestes du quotidien, les silences entre les phrases, les regards qui glissent. Il y a l'amour, peut-être. L'attachement, sûrement. Et puis, sans bruit, sans cri, il y a ce qui s'installe : une mécanique invisible, insidieuse. Un mot qui blesse sans qu'on sache pourquoi. Un consentement donné sans être réellement choisi. Une solitude à deux qui s'étire, imperceptible. Ce n'est pas une histoire de monstres. Ce n'est pas une histoire de victimes. C'est l'histoire d'une emprise qui ne dit pas son nom, façonnée par un modèle patriarcal ancré dans les corps et les esprits, si familier qu'il en devient presque invisible.
Avec une écriture dépouillée, ce roman explore ces violences qui se glissent dans la banalité du quotidien. Celles qui ne laissent ni marques visibles ni grands discours, mais qui enferment pourtant. -
Trois petites frappes passablement débiles. Une jeune fille sosie de Marilyn. Deux familles mafieuses qui se font concurrence. Un passeur de drogues innocent. Un sexagénaire libidineux et sa très jeune belle-soeur. Un policier fétichiste de petites culottes. Une prostituée en mal d'hommes. Un ténébreux taciturne. Et une ourse facétieuse. Tout ce petit monde se retrouve dans l'hôtel que Rachel, une vieille dame vénérable, vient d'ouvrir au fond des bois de Mauricie au Québec.
Chacun y a son intérêt propre, inconciliable avec celui des autres. Rachel aura fort à faire pour garder la dragée haute. Et sauver son domaine et sa famille.
Emporté par un rythme effréné et une plume acérée, le lecteur est plongé dans des imbroglios sans fin et des quiproquos absurdes, teintés parfois d'hémoglobine, souvent de mauvaise foi, toujours d'aberrations. -
Cartache : Journal d'une révolte moyenne
Bertrand Degreef
- Academia
- Littérature
- 11 Avril 2025
- 9782806138446
Entre son appart de célibataire désoeuvré, sa stationservice sur la nationale et la maison de son ex-femme fichue le camp avec l'un de ses amis, Walter Rongbuck avance tant bien que mal dans une vie qu'il qualifie lui-même de moyenne.
Tout aurait pu continuer comme ça si son père n'avait pas rappliqué un soir avec un invité-surprise : Parkinson. Progressivement, Walter voit son existence se transformer, étrillée par les délires et hallucinations d'un papa qui se désagrège sous ses yeux. Sans parler de ses contemporains, encore plus fous que son père ! Rongés jusqu'à l'os par une cupidité qui les pousse chaque jour à agir de manière insensée.
Jusqu'à mettre en danger la vie de Diane, sa fille chérie. Walter en a marre. Il veut redevenir ce petit garçon insouciant qui jouait aux billes. Et pour rétablir un semblant d'humanité dans son quotidien, le bonhomme va avoir besoin d'un canard, d'un arc et de beaucoup, beaucoup d'amour. -
Rhapsodie où les thèmes s'enchaînent, libres et fantasques, ce texte crée peu à peu un univers romanesque. Une histoire d'amour peu conventionnelle. Des femmes afghanes qui crient leur détresse dans de brefs poèmes. Des rues arpentées pour trouver un logement. Des textes anciens qui revivent. Un matin pluvieux devant la gare du Nord. Les fresques de Sashia Hasseini. Des bouddhas gisant sur le sol...
De 2016 à la prise de Kaboul par les talibans, un roman intense qui inscrit une relation intime dans la littérature, le cinéma, l'histoire... -
Dans une gare ouverte aux vents, une femme est en partance. À son épaule, un sac qui ne lui appartient pas. Que fuit-elle ?
Une agression aurait provoqué la perte de mémoire dont elle est victime. À mesure que son passé resurgit, l'édifice qu'elle tente de reconstruire se fissure. Elle fait face à celle qu'elle était, avant.
Entre les souvenirs qui nous construisent et ceux qu'on tente d'enfouir pour éviter qu'ils nous détruisent, il y a Elena.
Est-elle prête à découvrir sa vérité ? -
Qui veut faire l'ange fait la bête Formé à la prêtrise malgré lui dans les années d'après-guerre, Pierre Mansoeur verse dans la violence, la haine des femmes, les addictions, jusque dans le dégoût de sa religion. Anéanti, l'homme éprouve la faillite de l'honneur avant d'emprunter les chemins de la rédemption en France et en Belgique. Du moins est-ce la trame idéalisée du récit, jusqu'aux renversements multiples, magnifiquement maîtrisés, qui laisse le lecteur interloqué.
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Qu'est-ce qui a éloigné Valentina de sa fille ? Elle lui parle si peu. Elle a tant à faire dans sa maison. Elle est d'une autre génération, celle où les femmes obéissaient à leur mari.
Pourquoi ressasser le passé ? Sa fille ne comprendrait pas. Elle a étudié, comme le voulait Valentina. Pour qu'elle ait une autre vie. Et elle est partie.
Alors Valentina dit que tout va bien. Jusqu'à l'alitement qui ramènera sa fille à son chevet et fera ressurgir les questions qu'elle avait esquivées. -
Pauline est née rue de l'Enfer : pas de chance. Dans le quartier du marais. Pas celui de Paris. Pluie, boue et le petit peuple du désastre : quelques brutes humaines s'agitent au fond d'une campagne qui n'en est plus vraiment une, depuis que l'industrie est passée par là.
Par une nuit trop arrosée, sa mère disparaît dans les marais. Alors, Pauline se débrouille comme elle peut pour s'extirper de là. Bonnes soeurs, satyres, alcooliques, sa route ne croise pas toujours ce que la région fait de meilleur.
Heureusement, certaines rencontres sont plus favorables comme celle de ce grand ado dégingandé ou de Carlo, qui la fait entrer chez Google comme femme de ménage. Dehors, c'est le déluge. Au moins, Pauline sera au sec pour le raconter.
Flirtant avec la dystopie et le roman noir social, ce voyage sinistre mais haut en couleurs fait entendre une des voix que peuvent prendre les moins-que-rien. -
Fuir, d'abord fuir. Denis, victime d'un séisme sentimental, s'échappe de tout ce que fut sa vie jusque-là, aspirant à mettre sa mémoire sous l'éteignoir. Il dégringole chez le voisin du dessous, la France.
Ensuite il s'agit de sauver la vie qui lui reste, de se bâtir un nouveau monde. À Lyon, il va en vivre les premiers pas, connaître le déroulé du quotidien comme des moments surprenants, des rencontres avec des hommes, des femmes, des personnages. Un nouveau métier va lui faire parcourir la France pendant près de vingt ans. Un soir, à Paris, une première rencontre avec Nelly, comédienne. Puis quelques suivantes, par hasard ou pas. Denis se confie, Nelly reçoit, comprend, ils partagent. Première brèche dans l'éteignoir, faille entrouverte vers ce qui reste de ce qui fut. -
Les sympathiques : la légende du Hey-Kant
De Wouters D'Oplinte
- Academia
- Littérature
- 12 Octobre 2021
- 9782806106254
"Les voilà partis. Tout dort et je veille. - À partir de demain, tout va disparaître, tout doit disparaître. - Depuis le mois d'août, notre maison n'a cessé d'être envahie par une armée de clercs et de libraires. - Sept mois ont été nécessaires pour inventorier les quelque vingt mille volumes de la collection. - La vente du contenu de la bibliothèque du docteur Rega est programmée sur vingt-quatre jours. Curieux et fouilleau-pot, commissionnés et érudits vont se livrer à des duels acharnés pour décrocher une quelconque relique du maître. - C'est exceptionnel. Les passions vont se déchaîner. - Je m'appelle Lorenzo Gualteri. - Écoutez!"
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À la mort de sa mère, la vie d'Isabelle vole en éclats. Elle découvre que son existence tout entière était basée sur un mensonge. Pour en dénouer les fils, elle s'efforce de percer le mystère de sa naissance. Le récit qu'elle fait de cette quête est à la fois intime et haletant, drôle et bouleversant.
Elle y livre le portrait charnel et poignant de trois générations féminines aux destins entrecroisés. Elle nous montre qu'au-delà des mères, et de la sienne en particulier, il y a des femmes. Des femmes obligées de livrer des combats dont l'enjeu est souvent leur vie même. -
La brièveté, l'intensité, l'éphémère qui caractérisent la nouvelle en font un genre littéraire prisé par les uns, délaissé par d'autres. Ce choix d'écriture s'est imposé pour évoquer les rencontres avec des migrants, chaleureuses mais ponctuelles, conviviales mais vouées à l'éphémère. Dans une perspective plus large, chaque nouvelle évoque des personnes qui, au cours des siècles, au cours des guerres, depuis l'antiquité jusqu'à aujourd'hui, ont tout laissé derrière elles pour s'en aller vers un autre horizon.
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Laura Zante et François Lapierre, un couple d'historiens, sont en mission. Laura est chargée de déchiffrer un message codé sur l'affaire du crash de l'ovni à Roswell. François, invité en Argentine, est confronté à la mémoire encore vive de la dictature militaire de Videla, et à une source troublante qui concerne les origines de sa compagne.
Dans les grands espaces américains du nord et du sud, ils vont se retrouver, se déchirer et combattre les démons, ceux du passé, ceux qui les habitent. -
Au fond de la vallée, une demeure. Coincées au milieu d'une fratrie, Mathi et Rachel dévoilent peu à peu leur personnalité : Mathi, assoiffée de liberté, fera sa mue. D'oiseau-singe, elle deviendra aigle royal tandis que Rachel, assoiffée de tendresse, gardera serrées ses écailles. Seul le génie du hêtre vert connaît le lourd héritage de ces deux soeurs qu'il va faire entrer dans un travail d'accouchement d'elles-mêmes pour que jaillisse tout leur potentiel.
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La cigale et la fourmi, la célèbre fable de Jean de La Fontaine, revisitée. Une histoire d'écrivain avec des livres devant lui, un frigo à remplir, le gaz et l'électricité à payer. Un avenir de naufrage en haute mer, le bonheur au coeur.
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Lorsque François Lapierre accepte d'animer un séminaire sur la Shoah à l'invitation d'un célèbre entrepreneur du secteur de l'intelligence artificielle et militant écologiste, il ne se doute pas que sa vie va basculer.
De son côté, Laura Zante répond à l'appel d'un général américain pour rapatrier le corps d'un soldat tombé en 1944 dans les Ardennes belges. Mais cette mission anodine annonce un piège mortel.
Ensemble, Lapierre et Zante vont découvrir la face sombre d'un complot d'une ampleur inouïe. Leur couple, leur vie, tout est mis à l'épreuve dans un affrontement contre des forces bien plus puissantes qu'ils ne l'imaginaient.
La Solution Thalassa n'est pas un voyage dans le passé, mais une plongée vertigineuse dans les ténèbres de notre époque où le mensonge est devenu plus séduisant que la vérité, où la mémoire est manipulée et l'esprit critique bafoué. -
En l'an 65 à Rome, le philosophe Sénèque rédige une ultime lettre avant de se suicider. Près de deux mille ans plus tard, la jeune historienne Laura Zante découvre ce document et fait appel à l'historien de renom François Lapierre pour l'authentifier.
Mais le contenu de cette lettre est impensable. Révélé, il pourrait bouleverser notre vision historique du monde. Entraînés dans un engrenage sanglant, Zante et Lapierre vont devoir apprendre à se faire confiance pour échapper à la meute de leurs poursuivants qui veulent à tout prix s'emparer du document inestimable.
À la fois quête initiatique et fuite en avant, le voyage des deux historiens nous emmènera à Paris, Palerme, Dublin, Tel-Aviv, Rome, Waterloo, Sainte-Hélène, sur les chemins escarpés de la mémoire.
Un thriller au coeur de l'histoire à ne pas lire si vous tenez à vos certitudes. -
À partir de lettres, de photos, d'anciennes conversations, Françoise reconstruit, entre réalité et fiction, l'histoire de ses parents. Leur enfance et leur adolescence, Jacqueline à Charleroi, Freddy à Verviers. Ses parents à elle, petits blancs sans le sou exilés au Congo. Ses parents à lui, petits patrons aux prises avec la crise du textile. L'exode, les sombres années de guerre. Leur rencontre à l'université de Liège. Les balades à pied et à vélo, l'amour des livres. La naissance d'un couple.