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Des animaux sont avec toi, depuis toujours
James Sacré, Guy Calamusa
- Aencrages Et Co
- Voix-de-chants
- 13 Octobre 2023
- 9782354391133
Dans cet ouvrage, James Sacré explore de façon méthodique un thème présent depuis plus de 30 années dans son travail. Il évoque non seulement le rapport aux animaux mais, de façon plus subtile, questionne comment l'observation attentive ou distraite des animaux vient tout à la fois travailler et mettre au travail (qu'elle l'infléchisse, l'innerve ou le renseigne) le langage de l'observateur. Il était déjà question de ce thème dans plusieurs de ses ouvrages ("Le Renard est un mot qui ruse", Tarabuste 1994 ou "Quelle bête noire", le Frau, 2017) dont le plus emblématique est sans doute "Âneries pour mal braire" (Tarabuste, 2006).
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Ensemble de proses courtes re´dige´es de fac¸on manuscrites dans un e´change e´pistolaire ou` Pierre Bergounioux re´pond a` des peinture de J.-M. Marchetti. Pris dans le prisme de la peinture, l'auteur nous emme`ne autant sur le plan d'une histoire des socie´te´s, de la place faite a` la peinture, de l'e´volution des pense´es, du principe de liberte´ que sur un plan plus intime, de la sensibilite´, de l'enfance, de la nature. La peinture comme une manie`re de voir plus loin, de voir au-dela`. Elle offre une multitude de possibles qui sont la re´alite´ mais qui tout a` la fois de´passent cette re´alite´. La peinture comme matie`re vivante, organique. Elle s'attache alors a` ce qu'il y a a` l'inte´rieur, a` l'e´paisseur de tout un monde. La peinture comme miroir de la nature, de sa force, de ses de´luges et de sa beaute´. La peinture comme me´moire, combat et que^te de sens.
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Parler peau
Sabine Huynh, Philippe Agostini
- Aencrages Et Co
- Voix-de-chants
- 19 Novembre 2019
- 9782354391010
La perte de la parole est peut-être le plus grand exil et la plus grande blessure de langue qui soient. Avec Parler peau, Sabine Huynh explore la possibilité de recoudre cette blessure grâce au pouvoir de la rencontre amoureuse et de celui, qui en découle, de l'écriture. Ces textes poétiques brefs, loin d'une quelconque idéalisation romantique, bien ancrés dans le réel de la chair et du souffle, livrent avec pudeur la floraison passionnée d'un langage amoureux neuf, et une sémantique de la personne amoureuse dans son rapport à l'autre. Il s'agit, avec les mots, de fixer les étreintes pour ne pas qu'elles se desserrent, pour empêcher que les caresses ne se volatilisent. Du je au tu au livre, au recueil de poèmes comme suspendus, filets de voix déclinant au présent les mouvements enroulés de corps aimants, leur vulnérabilité, et leur épanouissement.
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Dans ce poème, Maud Thiria tisse des liens entre l'espace et le paysage pour explorer le saisissement du réel, entre les mots et l'image, à travers les matières qu'elle sublime par d'infimes détails. Saisir le monde dans sa beauté nue, c'est ce vers quoi elle semble tendre, comme la seule marche possible, la seule manière d'être au monde. L'écriture comme cette nuit dans laquelle on est seul plongé.