Alice
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Jill n'a pas eu une enfance facile et ne partage pas l'insouciance des enfants de son âge. Elle se démène avec ses traumatismes pour essayer de vivre ses jeunes années avec plus de légèreté. Mais son père ne lui facilite pas la tâche et la réception d'un colis envoyé par un ami de la famille va la dérouter. Quel est le but de cet étrange cadeau ?
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Rentrer son ventre et sourire (la suite) t.2
Laurence Beaudoin-Masse
- Alice
- Tertio
- 27 Octobre 2022
- 9782874265136
Qui ne rêve pas de briller au travers de l'écran des autres, et d'être la prochaine étoile montante d'Internet adulée de tous ? Seulement voilà : les étoiles ne brillent qu'un temps.
Tous les jours, Elie motive ses centaines de millier d'abonnés à devenir la meilleure version d'eux-mêmes. Figure de la success story ultime, l'influenceuse s'est fait sa place sur le podium de la popularité : un petit ami chanteur, un corps de rêve et une vie de star. Seulement, lorsque les rideaux se referment, le spectacle n'est pas aussi reluisant. Entre son obsession maladive du "poids idéal", la destruction d'elle-même au profit de son persona numérique à qui tout réussit, les faux-semblants qui règnent dans l'univers de l'influence et les histoires de coeur, Elie se doit de faire de son mieux pour rester honnête et rentrer dans les clous, ce qui n'est pas toujours évident. La jeune fille va osciller entre les concessions à faire pour conserver son image et les doutes qu'elle ressent face à l'incohérence de certaines de ses actions, entre les relations d'amour et d'amitié sur lesquelles elle ne sait pas vraiment si elle peut s'appuyer, et entre l'attrait pour la gloire et l'envie de s'exiler de toutes ces paillettes. Authentique et drôle, tout en attaquant le délicat sujet des troubles alimentaires et de la fausse perfection véhiculée par les réseaux sociaux, Rentrer son ventre et sourire est tout aussi touchant que criant d'une vérité trop actuelle. -
Rentrer son ventre et sourire t.1
Laurence Beaudoin-Masse
- Alice
- Tertio
- 27 Octobre 2022
- 9782874265129
Qui ne rêve pas de briller au travers de l'écran des autres, et d'être la prochaine étoile montante d'Internet adulée de tous ? Seulement voilà : les étoiles ne brillent qu'un temps.
Tous les jours, Elie motive ses centaines de millier d'abonnés à devenir la meilleure version d'eux-mêmes. Figure de la success story ultime, l'influenceuse s'est fait sa place sur le podium de la popularité : un petit ami chanteur, un corps de rêve et une vie de star. Seulement, lorsque les rideaux se referment, le spectacle n'est pas aussi reluisant. Entre son obsession maladive du "poids idéal", la destruction d'elle-même au profit de son persona numérique à qui tout réussit, les faux-semblants qui règnent dans l'univers de l'influence et les histoires de coeur, Elie se doit de faire de son mieux pour rester honnête et rentrer dans les clous, ce qui n'est pas toujours évident. La jeune fille va osciller entre les concessions à faire pour conserver son image et les doutes qu'elle ressent face à l'incohérence de certaines de ses actions, entre les relations d'amour et d'amitié sur lesquelles elle ne sait pas vraiment si elle peut s'appuyer, et entre l'attrait pour la gloire et l'envie de s'exiler de toutes ces paillettes. Authentique et drôle, tout en attaquant le délicat sujet des troubles alimentaires et de la fausse perfection véhiculée par les réseaux sociaux, Rentrer son ventre et sourire est tout aussi touchant que criant d'une vérité trop actuelle. -
Les parents de Julian lui proposent de choisir lui-même avec lequel des deux il va habiter, à Paris ou à Toulouse. Même à 15 ans, ça fait beaucoup de pression... que Julian va esquiver de façon originale.
Dans le train qui l'emmène passer les vacances chez son père, Julian fait la connaissance de Lydie. Le courant passe immédiatement entre les deux adolescents et le voyage semble soudain beaucoup plus court. Après quelques jours chez son père et sa belle-mère, ces derniers lui proposent de venir s'installer chez eux à la rentrée. D'un côté, Paris, sa mère et ses amis, de l'autre, Toulouse, son père, sa chouette belle-mère et son petit frère. Julian doit choisir et va donc forcément décevoir un de ses deux parents par sa décision. Alors, avec Lydie et son meilleur ami Fadi, ils montent un plan : Julian va s'installer à l'endroit qui se trouve exactement entre ses deux parents. Il trouve un arbre, dans un champ au milieu de nulle part, grimpe au sommet et envoie les coordonnées à ses parents avant de couper son téléphone. -
Jade Toussaint, 16 ans, s'apprête à prendre l'avion pour voir sa meilleure amie Clem qui vit au Québec. Mais la voiture est coincée dans les embouteillages. Cela donne le temps à Jade d'apercevoir, dans une laverie, Rodolphe, son demi-frère qu'elle n'a pas vu depuis deux ans. La jeune fille se souvient... Rodolphe est arrivé un soir, quasi à l'improviste. Il a expliqué qu'il était le fils d'Eric, le beau-père de Jade, et qu'il allait rester chez eux pendant un moment.
Il a suffi que Jade mette sur son compte Facebook une photo de lui endormi dans son lit pour que le cercle vicieux du mensonge commence. Afin de gagner en popularité, Jade fait croire à tout son collège qu'elle sort avec Rodolphe, beau jeune homme d'une vingtaine d'années. En l'espace de quelques semaines, la situation de la jeune fille vire au cauchemar... Les remarques féroces et les insultes fleurissent sur son mur.
Un groupe est même créé et il porte un nom sans équivoque : Pas besoin d'avoir 20 ans pour se faire la petite Jade.
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Jozef est du genre petite frappe : vol à la tire, deal de drogue. Jozef est prêt à tout pour prendre sa vie «en mains» et sortir de la misère sociale dans laquelle vivent ses parents, d'honnêtes travailleurs. Pour ça, il n'hésite pas à prendre des risques, comme dealer sur le territoire du caïd du coin.
Mais pour le moment, il a des préoccupations plus urgentes. Assis à même le sol, menotté à un radiateur parce qu'il n'y a plus de cellules vides, il attend de passer devant le commissaire pour vol à main armée dans une supérette. Il ne s'inquiète pas. Il sait comment s'en sortir. Il doit s'en sortir. Parce que dans quelques heures, il a rendez-vous avec la plus belle fille du quartier. Et il a bien l'intention de passer l'après-midi dans ses bras.
Le problème, c'est que son complice vient de le balancer. Et ça, c'était pas prévu. Pour Jozef, c'est le centre éducatif fermé à coup sûr, et illico. Il faut qu'il s'échappe, il faut qu'il se fasse la malle.
Il faut qu'il voie Amel.
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Élise Deroche naît en 1900, à l'aube du 20e siècle. À cette époque, les femmes demeurent toute leur vie sous la tutelle de leur père ou de leur époux. Mais Élise est une femme qui se veut libre. C'est son petit frère, plein d'admiration pour sa grande soeur fougueuse et frondeuse, qui nous raconte son histoire. L'histoire de la première femme à obtenir son brevet d'aviation et à concourir avec les hommes (qui ne voient pas ça d'un très bon oeil). Sauf Charles, l'amoureux d'Élise qui, séduit par cette jeune femme conquérante, va l'initier au pilotage. Cependant, les incidents mécaniques vont rapidement se multiplier. Victime de la jalousie masculine, Élise Deroche s'écrase avec son avion qui a été saboté. Elle passera plus d'un an dans un lit d'hôpital avant de reprendre la compétition. Elle découvre alors que les choses ont bien changé. D'autres femmes pilotent et on a même créé la coupe Femina. Élise Deroche a ouvert la voie.
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Un roman qui met à l'honneur la jeunesse qui s'engage pour le climat.
Un thème d'actualité dont l'urgence même est dépassée.
Met en lumière à la fois les combattants les plus acharnés et les victimes du réchauffement climatique.
Des parents et un système éducatif qui symbolisent les différentes autorités souvent dépassées ou peu concernées par l'urgence de la situation.
Nina est engagée, féministe et écolo. Son souhait ? Faire bouger les choses dans une grande marche pour le climat. Tristan veut l'aider et s'immisce peu à peu dans son univers, prêt à tout pour lui plaire. Petit à petit, il se rend compte que le combat est compliqué et que les enjeux dépassent sa propre volonté. -
Marje est camionneuse depuis 25 ans. Avec son beau camion rouge, elle sillonne les routes de France et d'ailleurs. Rien ni personne ne pourra mettre fin à sa passion de rouler. Entre son camion et elle, c'est une grande histoire d'amour. Kader va avoir 16 ans. Il n'a jamais connu son père et a été abandonné par sa mère lorsqu'il avait 7 ans. Après plusieurs familles d'accueil et des ennuis avec la justice, il vit dans un centre d'éducation renforcée pour mineur. C'est un rebelle, une vraie tête brûlée qui n'a qu'une envie : se faire oublier. Malheureusement ça ne fonctionne pas. Après avoir reçu une lettre de sa maman, Kader décide de fuguer. Il se retrouve sur une aire d'autoroute et monte dans un camion laissé ouvert. C'est celui de Marje. D'abord très contrariée par cet intrus qui chamboule son quotidien bien huilé, elle le prend finalement en pitié et accepte de le garder pour un bout de route. Ce voyage en huis-clos va les amener à se confier : Marje sur son fils qui a fugué et qu'elle n'a plus revu et Kader sur sa mère qu'il veut rejoindre à Alger. Au final, Marje laissera Kader à Marseille avec un billet pour qu'il aille retrouver sa mère avant de donner des nouvelles aux éducateurs qui le cherchent.
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Louise, aujourd'hui adulte et maman, prend sa plume pour écrire à Line, son amie d'enfance à qui elle n'a plus parlé depuis le collège. Le déclic, c'est une photo que sa fille a retrouvée entre les pages d'un livre. Sur cette photo, Line et Louise ont treize ans et sont heureuses.
Lettre à Line est une tranche de vie sous forme épistolaire dans laquelle on apprend le mal-être de deux adolescentes un peu à part qui suscitent les moqueries des autres. La narratrice se rappelle à quel point on est méchant à cet âge combien les mots peuvent faire souffrir. Alors que Louise vit très mal sa mise à l'écart et fait tout pour entrer dans la norme, se fondre dans un groupe, Line reste elle-même envers et contre tous, préférant la solitude. Des deux, elle a toujours été la plus forte, pense Louise.
Mais au fil des mots de l'adulte qui se souvient de son adolescence, le drame se dessine : une amitié qui ne tient pas le choc, Louise qui s'intègre, Line qui s'isole et la méchanceté récurrente et exacerbée sans cesse par le caractère calme et bonne élève de Line. On assiste à une vraie histoire de harcèlement et, en filigrane, une maladie dont on ne prononce jamais le nom mais qu'on devine à mesure qu'on avance dans le texte : Line ne mange plus avec les autres, se cache sous des couches de vêtements trop grands pour elle, fait des séjours de plus en plus longs à l'hôpital ; Line est anorexique. Mais à quatorze ans, on ne comprend pas : « Line fait son intéressante », « Line veut avoir une taille de mannequin ». Les moqueries redoublent. Louise est parfois spectatrice, parfois actrice, souvent tiraillée par l'envie de retourner vers son amie d'autrefois. Mais elle ne trouve jamais le courage ; elle a honte. Un hiver, Line, trop faible, est emportée par la maladie, elle qui semblait si forte. Ça ne fait plus rire personne...?
C'est à cette amie partie trop tôt que Louise écrit pour demander pardon.
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Emmanuelle, 15 ans, ne se sent vraiment bien que quand elle nage. Elle passe la plupart de ses temps libre à la piscine. Un soir, elle surprend l'entraineur du club de natation en train d'essayer de déshabiller une autre nageuse dans les vestiaires et elle intervient pour aider la jeune fille. Mais la jeune fille refuse de porter plainte, elle a peur des conséquences sur sa vie. Emmanuelle ne comprend pas... et en même temps tout deviendra beaucoup plus compliqué quand elle découvrira que son nouvel (premier) amoureux est le petit frère de l'agresseur.
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Au centre de ce récit tendu à se rompre, Malvina, treize ans.
Les vacances de Pâques commencent. La grand-mère de Malvina est morte, et quelqu'un doit s'occuper du grand-père qui vit désormais seul dans son appartement ; sa mère souffre de migraines chroniques et s'est complètement retirée de la vie de famille ; ses frères et soeurs ont déjà quitté la maison et se désintéressent du problème ; quant à son père, il se contente de donner des ordres. Malvina sera donc le « petit chaperon rouge » qui, à vélo, chaque jour, apporte un repas chaud et une bouteille de vin rouge au grand-père.
Lors de sa dernière visite, il a demandé à sa « petite-fille préférée » si elle avait déjà un petit ami, et l'a embrassée sur la bouche. Malvina est restée seule avec sa honte, incapable d'en parler. Seule ? Pas tout à fait : il y a Lizzy, son amie de toujours, madame Bitschek, la voisine polonaise, et puis un gars du quartier, surnommé Traque. Jour après jour, nous plongeons dans l'intimité de cette attachante héroïne, qui nous fait tout partager : ses souvenirs d'enfance profondément enfouis, sa peur et son sentiment de culpabilité, la naissance de son premier amour, sa complicité avec sa meilleure amie, ses relations conflictuelles avec le reste de sa famille
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Marley Johnnywas Dylan est un passionné de musique. Le jour, Marley étudie d'arrache-pied pour ne pas perdre sa bourse d'étude dans la très sélect high school que fréquentent de nombreux snobs privilégiés, tout en rêvant à la belle Lea Hall. Le soir, il bosse dans une pizzeria pour payer le loyer et entretenir sa mère héroïnomane. Son rêve ? Devenir un D.J. professionnel, passer ses nuits derrière ses platines à tirer des sons époustouflants de ses «bootlegs», «mashups» et «medleys».
Quand le hasard lui ouvre les portes d'une boîte de nuit en tant que D.J., Marley voit sa vie s'emballer, entre la musique électro, les clubs embrumés et les nouveaux amis. Mais quand le malheur le frappe, il doit choisir entre sa passion et sa famille. Dans ce roman, l'auteur brosse un portrait puissant et inspirant d'un garçon qui essaie de suivre sa passion malgré les revers du destin.
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Lenny, Saphir, Biscotte et Esteban sont quatre jeunes garçons, chacun en prise avec un mal-être qu'ils tentent tant bien que mal de dire ou au contraire de cacher. Un mal commun que chacun extériorisera différemment et dont on mesurera l'ampleur et les conséquences en s'immergeant dans le quotidien et l'intimité de ces quatre jeunes garçons, victimes de violences sexuelles.
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Ma vie ne sait pas nager Auteur : Élaine Turgeon Extrait :
Pour une raison que j'ignore, ma mère fait volontairement abstraction de moi. Comme si je n'existais pas. Ou comme si, en perdant une de ses jumelles, elle avait perdu les deux à la fois. L'une n'allant pas sans l'autre. Comme la paire de chaussures qui, perdant son pied droit, n'est plus tout à fait une paire de chaussures, mais juste un pied gauche. Et le pire, c'est qu'elle n'a pas complètement tort : il n'y aura plus jamais de jumelle. Il n'y aura plus que moi. Que moi.
Le roman :
Une famille comme il en existe des milliers d'autres : le père, la mère et deux filles de quinze ans, sours jumelles : Lou-Anne et Geneviève. Une nuit, Geneviève met fin à ses jours dans la piscine de son école. Sa famille va devoir surmonter la perte de leur fille et sour. Le deuil est d'autant plus difficile pour Lou-Ann que sa mère ignore son désarroi, enfermée dans son propre chagrin. Comme si la mort d'une sour jumelle annulait l'existence de l'autre. C'est la magie des mots, la parole ou l'écriture, qui viendra au secours de cette famille frappée dans ce qu'elle a de plus cher.
Ce qu'il faut en penser :
Le roman alterne la narration à la troisième personne, le journal intime de Lou-Anne et les lettres désespérées de Geneviève. Il y a aussi une magnifique lettre de Pauline, la grand-mère maternelle de Lou-Anne et Geneviève, adressée à sa fille, qui fera réagir cette dernière et la projettera à nouveau dans la vie. Trois générations, trois portraits de femmes qui affrontent à leur manière le suicide et la dépression.
Un roman bouleversant, émouvant, une lecture dont on ne sort pas indemne. Une bouée de sauvetage pour les familles confrontées à ce drame qu'est le suicide. Sans doute parce qu'à l'âge de Geneviève, Élaine Turgeon a elle aussi pensé souvent au suicide, l'auteur a su trouver les mots pour expliquer l'indicible et comprendre comment une adolescente qui a toute la vie devant elle choisit volontairement de la quitter. Et comment les gens qui l'aimaient peuvent, malgré tout, continuer de vivre.
L'auteur :
Après avoir obtenu le Prix Cécile-Gagnon pour son premier roman, Une histoire tirée par la queue, Élaine Turgeon n'a de cesse de nous étonner par son imagination débordante. Conseillère pédagogique au primaire, elle connaît bien les enfants et c'est avec un plaisir évident qu'elle leur écrit des histoires singulières. Outre la série Flavie qui comprend quatre épisodes, elle a publié Mon prof est une sorcière, un roman qui joue sur les apparences trompeuses. Après avoir conquis le cour des jeunes lecteurs, Élaine Turgeon tente maintenant de séduire, avec Ma vie ne sait pas nager, le public adolescent.
Voici ce qu'elle nous dit de son roman dans sa préface : Écrire ce livre m'est apparu nécessaire pour me libérer de cette jeune fille de quinze ans qui ne supportait plus d'être en vie et afin, peut-être, d'en aider d'autres à choisir d'aimer la vie et de se laisser aimer par elle. Que cette lecture, loin de décourager, puisse accompagner vers le choix de vivre et d'aimer vivre.
Ce roman a remporté en 2007 le Prix du livre jeunesse des bibliothèques de Montréal, qui ont souligné sa facture exceptionnelle et son apport original. Il a aussi obtenu le Prix Alvine-Bélisle par l'ASTED en 2008.
CE QUE LA PRESSE QUÉBÉCOISE EN A DIT :
Les adolescents vont découvrir une romancière sensible et grave qui aborde avec tact un sujet auquel ils sont sensibles : le suicide. (La Presse, Montréal) Aborder la dépression et le suicide avec justesse et espoir représente tout un défi. Élaine Turgeon l'a relevé avec brio dans Ma vie ne sait pas nager. L'auteure, qui a voulu mourir à l'âge de 15 ans, raconte l'histoire touchante d'une jeune fille qui se suicide et les répercussions de son geste sur sa famille. Loin d'être décourageant, ce roman ira droit au cour des ados et de leurs parents. (Elle Québec, Montréal) Une histoire très belle qui nous laisse sur une note d'espoir. (Entre les lignes) Un des rares livres qui ose raconter dans le détail une tentative de suicide réussie. Cet ouvrage ne s'arrête pas à décrire un suicide. Mme Turgeon s'intéresse aussi à ceux qui restent et met en lumière les conséquences d'un tel geste sur l'entourage de la personne qui le commet. Enfin, elle démontre avec justesse et simplicité qu'il existe une vie après la mort, c'est-à-dire que la dépression n'est pas un gouffre sans fond et qu'il est toujours possible de sortir la tête hors de l'eau et de respirer librement. (Courrier Ahuntsic, Laval-des-Rapides) L'auteure aborde le suicide et la dépression avec justesse et profondeur. En évoluant très proche des ados et de leurs tourments, l'auteure présente ici un roman intense et bouleversant, fort actuel. (Allô Vedettes, Montréal) Une véritable bouée de sauvetage pour tous les jeunes qui se sentent dépressifs et qui pourraient même penser au suicide. Une lecture bouleversante pour les 14 ans et plus, qui leur permet de réliser que les idées noires passent, et qu'on finit toujours par guérir. (Le Lundi, Montréal) Élaine Turgeon laisse la parole à son personnage, donnant ainsi plus de force à son propos. Pas question de juger, de commenter, encore moins de tenter de résoudre le problème. Elle observe, sachant que la vie génère ses propres solutions. (Progrès-Dimanche, Chicoutimi) Un message lumineux, rempli d'espoir où la parole est donnée à ceux qui restent sans pour autant juger qui que ce soit. Des émotions à fleur de peau. (Magazine - Montréal pour enfants) Ce roman est à la fois l'appel à l'aide et la bouée de sauvetage qui peuvent nous empêcher de couler. (Filles Clin d'oil, Outremont) Faire entendre la voix d'une survivante, explorer les manières de dépasser l'affliction. C'est ce que fait l'écrivaine avec délicatesse, avec justesse, faufilant des brins de poésie dans un récit à trois voix qui emprunte au journal intime et à l'album-souvenir. Un livre qui répond à un besoin de parole et de témoignage. (Lurelu) L'impact du suicide sur la vie familiale est décrit avec justesse et sobriété. La lecture est bouleversante de vérité. (Lurelu) -
Madame Pérot, professeur de mathématiques, est victime d'un grave accident à la sortie du lycée de Gerson, qui la laisse entre la vie et la mort : les tuyaux de freins de sa voiture ont été sectionnés.
Une enquête commence au lycée. En effet, le « crime » s'est déroulé sur le parking de l'établissement et il y a de fortes chances pour qu'il ait été commis par un élève. Car Madame Pérot a la réputation d'être aussi douce qu'une harpie.
Justement, Natacha n'avait-elle pas dit qu'elle « ferait payer » à son professeur la mauvaise note qu'elle lui a attribuée ? Ou bien est-ce Marlène, qui avait confié à ses amies Ambre et Juliette qu'elle voulait se venger ?
Les interrogatoires se succèdent et la suspicion se répand dans la classe de seconde de Madame Pérot.
Pendant ce temps, des amitiés se lient et se dénouent. Élisa et Adélaïde, les élèves modèles de bonne famille, sortent de leur cocon pour se rapprocher de leurs camarades. Parmi eux, Gaëtan, Jonathan et Mounir qui viennent du quartier sensible du Vieux-Four. Adélaïde va ouvrir les yeux sur ce monde et sortir de sa zone de confort : elle se rend compte que la vie de Gaëtan n'est pas facile, surtout avec une mère négligente et des petits frère et soeur dont il doit s'occuper...
Après quelques semaines, Madame Pérot rend son dernier soupir et, à la grande surprise de ses camarades, Gaëtan avoue être le responsable.
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Alphonsine Blondeau souffre de phobie scolaire. À 17 ans, elle quitte le lycée. Mais sa tante n'entend pas la laisser paresser pendant que sa mère se tue au travail, et l'engage dans sa société d'aide sociale.
C'est ainsi qu'Alphonsine va rencontrer Hortense, une vieille dame qui a épuisé tous les aides ménagères avec son caractère à la Tatie Danielle. Mais la naïveté presqu'enfantine et le franc-parler naturel d'Alphonsine attendrit cette vieille dame qui va se révéler des plus originales.
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Anita a une vie parfaite en tout : une bande d'amis sympas, un petit copain populaire, une famille unie. Tout roule jusqu'au jour où débarque Kevin, un bad boy sans intérêt qui traîne avec son skate et sa bande... Alors pourquoi Anita n'arrive pas à se l'enlever de la tête ?
Sur le net, Anita va devenir Tania pour attirer l'attention de Kevin, qui ne semble pas la remarquer en classe. Pendant ce temps-là, Jonathan, son copain, sent qu'Anita lui échappe. Triangle amoureux, cyberflirt...
La vie d'Anita se complique un peu.
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Parée de sa plus belle robe, Nell attend... Elle guette l'arrivée de son cavalier qui doit l'emmener au bal de promo. Il devrait être là depuis longtemps. Les autres étudiants sont déjà en train de danser sur la piste. La certitude que Ryan ne viendra pas s'enfonce peu à peu dans le coeur de Nell. Cette situation ravive une vieille blessure. En effet, ce n'est pas la première fois qu'un garçon l'ignore.
Comment se relever d'un tel affront ? Comment retourner au lycée lundi sous les regards apitoyés ou moqueurs ? Comment supporter la vue de ses parents si dépités d'avoir une fille qu'on laisse en plan un soir de bal ? Et comment réagir quand elle croisera Ryan ?
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Sous la Terreur, Henri, fils du bourreau de Paris, Léonce, un fédéré déserteur, et Charlotte, fille aînée du roi, se lient d'amitié. Intrigués par les expériences du célèbre Lavoisier, ils plongent au coeur d'une conspiration fomentée contre le régime de Robespierre par Olympe de Gouges, Camille Desmoulins et Danton. Mais la demeure du savant est également le théâtre de phénomènes étranges : des morts semblent revenir à la vie.
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Il y a cinq choses dont Faye Noman est certaine : Sa mère n'a pas pris la peine de prononcer son nom à voix haute avant de l'inscrire au registre des naissances.
Ce problème serait moins important si elle ne mesurait pas déjà presque 1,80 m à seulement 12 ans. Moins important, aussi, si sa mère ne s'obstinait pas à s'habiller comme une hippie et pouvait lui donner une réponse claire sur l'identité de son père. Moins important, encore, si parler à quelqu'un de son âge ne lui semblait pas une tâche insurmontable. Il existe certainement un endroit sur terre, quelque part, où elle se sent chez elle...
Non ? Cet endroit, Faye espère l'avoir trouvé le jour où une lettre arrive pour l'inviter à passer une semaine dans un camping, pour une grande réunion organisée par la famille de son père... Elle y découvrira que les principes d'éducation rien moins qu'originaux qu'a appliqués son excentrique de mère ont certains avantages, entre autres de lui avoir donné un esprit d'indépendance et la faculté de prendre des décisions.
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1939. Invasion de la Pologne par l'Allemagne. À Lodz, la famille de Syvia, qui tente de fuir la ville, est emprisonnée dans le ghetto. Les conditions de vie se détériorent très vite. La petite Syvia reste toute la journée dans le minuscule appartement où sa famille a trouvé refuge. Sa soeur de douze ans travaille, comme ses parents, dans une usine pour soutenir l'effort de guerre allemand. Les déportations commencent. Les uns après les autres, les amis et les cousins prennent " le train " pour une destination inconnue. Syvia n'a plus d'amis. Ils sont tous partis. Les Allemands entreprennent de vider le ghetto de tous les enfants, " pour que les parents n'aient plus à s'occuper d'eux pendant qu'ils travaillent ". L'étau se resserre. Syvia doit maintenant vivre cachée dans une cave. Personne ne doit savoir qu'elle est là. Syvia décide de raconter son histoire, qui va durer cinq ans. Ce n'est qu'en 1945 que les soldats russes libèrent le ghetto et les 800 survivants, dont Syvia et seulement 11 autres enfants.
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Frankie a mis au point toute une série de petits rituels pour s'aider à affronter la vie. Vérifier mentalement chaque matin la liste des cours et le matériel nécessaire, refermer au passage le clapet de la boîte aux lettres d'un voisin, toujours le même, jouer aux cartes avec les tantes le jeudi, pêcher au hasard dans le dictionnaire un mot qui pourrait illustrer une situation particulière qu'il a vécue. Mais tout ça n'empêche pas la petite voix de se faire entendre, insidieusement. Et si le chat lui avait refilé ses vers ? Est-ce qu'il ne faudrait pas déjà remplacer la pile du détecteur de fumée ? Et si ce bouton sur sa peau était le premier signe d'un mélanome malin ou de la peste bubonique ? Et s'il était tout simplement quelqu'un de bizarre ?
Ces questions, il les pose en général à sa maman, à 10 heures, le soir. sa maman qui s'évertue à le rassurer mais qui ne quitte jamais les quatre murs de la maison, même pour une simple course. Et ça, c'est la question que personne n'envisage de poser : pourquoi ?
Son ami Gigs fait partie intégrante de ce petit monde. et ne pose jamais de question sur le fonctionnement étrange de la famille. Ensemble, ils se contentent de parfaire leur langage secret, le " chilun " (un mélange de latin, de russe et de verlan) et de mettre au point de nouvelles expériences scientifiques.
Arrive une nouvelle élève dans leur classe, Sydney. Bon, c'est une fille, c'est vrai. mais sa personnalité compense amplement ce défaut ! Et puis, elle joue au criquet, fait preuve d'une imagination débordante, coud ses vêtements elle-même et. elle a des dreads ! Mais elle a aussi l'art de poser les mauvaises questions au mauvais moment.
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Le roman :
Cette fille différente, c'est Evie (on vous épargne son vrai nom, inventé par sa mère). Elle a été scolarisée à domicile, dans une maison durable que sa mère et elle ont construite pour y vivre en autonomie, avec poules et vaches.
Sauf que, pour pouvoir s'inscrire dans l'université de ses rêves (pour suivre un programme de planification urbaine avec spécialisation en justice sociale), il faut au moins qu'Evie fasse un an de lycée.
C'est comme ça qu'elle débarque à seize ans dans les couloirs obscurs d'un lycée absolument banal... pour les étudiants qui sont formatés depuis leur enfance à trouver tout normal. Ce ne l'est pas pour Evie, qui vit son année scolaire comme une expérience ethnographique et qui pose des questions qui dérangent sur la discrimination, le respect, l'abus de pouvoir... Ça lui vaudra dans un premier temps une grande popularité... mais ça fera ensuite fuir jusqu'à ses plus proches amis.
Ce qu'il faut en penser :
Quelle serait votre attitude si un de vos amis proches avait une relation avec un de vos professeurs ? Et si vous étiez avec 10 autres personnes sur une barque prête à couler, qui jetteriez-vous par dessus bord ? Dans ce roman, Evie nous invite à nous remettre en question. Presque à chaque chapitre, le lecteur se fait la réflexion « mais c'est vrai, au fond ! ce n'est pas normal, ça ! ». Evie pose un regard neuf sur tout, et ose se plaindre de ce qu'elle trouve injuste. Ce qui est rare... mais pas sans coût.
Le roman aborde des thèmes porteurs (l'écologie, les inégalités sociales, la liberté d'expression...) sur fond d'amitié et d'amour.