« A vue de nez, un chef d'oeuvre. » Bernard Pivot « Dans la France du XVIIIe siècle, un nabot nommé Grenouille découvre le meilleur parfum du monde. De cette idée feuilletonnesque, saturée de détails et de cascades ethno-olfactives, Patrick Süskind, jeune romancier munichois, a fait Le Parfum, le nouveau best-seller européen. Patrick Mauriès, LibérationLe Monde « Un conte, philosophique sans en avoir trop l'air, qui exhale un fort parfum de talent et d'originalité. » Pierre Démeron, Marie-Claire « Tout le monde a déjà envie de lire ce parfum étrange qui restera unique dans la littérature d'aujourd'hui. » Sylvie Genevoix, Madame Figaro
Roman traduit de l'allemand, annoté et postfacé par Claire de Oliveira
Écrite entre 1912 et 1924, La Montagne magique est l'un des romans majeurs du vingtième siècle. Cette oeuvre magistrale radiographie une société décadente et ses malades, en explorant les mystères de leur psychisme. Le jeune Hans Castorp rend visite à son cousin dans un luxueux sanatorium de Davos, en Suisse. Piégé par la magie de ce lieu éminemment romanesque, captivé par des discussions de haut vol, il ne parvient pas à repartir. Le jeune Allemand découvre son attirance pour un personnage androgyne et, au mépris du danger, se laisse peu à peu envoûter par cette vie de souffrances, mais aussi d'aventures extrêmes en montagne et de dévergondage, où fermentent des sentiments d'amour et de mort.
Évocation ironique d'une vie lascive en altitude, somme philosophique du magicien des mots, ce vertigineux « roman du temps » retrouve tout son éclat dans une nouvelle traduction qui en restitue l'humour et la force expressive.
« Le héros de ce roman porte en lui la forme entière de l'humaine condition. » Jean Guéhenno
Thomas Mann (1875-1955) a reçu le prix Nobel de littérature en 1929. Son oeuvre se distingue tant par sa perfection stylistique que par la richesse de son propos. On compte parmi ses romans les plus célèbres : Les Buddenbrook, La Montagne magique, Le Docteur Faustus, Joseph et ses frères. Il est également l'auteur de nouvelles (La Mort à Venise, Tonio Krger), ainsi que de nombreux essais littéraires, philosophiques et politiques.
Marek, fils de berger fanatique et crasseux, n'a jamais rencontré sa mère. Difforme, battu par son père Jude, ignoré des habitants de Lapvona, il trouve le réconfort auprès d'Ina, sa vieille nourrice aveugle. Celle-ci, guérisseuse capable de communiquer avec les oiseaux, suscite la crainte et la fascination des autres villageois, qui évitent sa cabane dans la forêt voisine.
Lors d'une escapade sur les hauteurs du village, Marek tue l'héritier du richissime Villiam par accident. Pour se dédommager, le seigneur du village décrète l'adoption du jeune meurtrier. Une existence nouvelle, dominée par le luxe et l'irréligion, se profile pour Marek alors que la sécheresse et la famine s'abattent sur Lapvona.
Lapvona imagine un monde médiéval et grand-guignolesque peuplé de figures tour à tour pathétiques, vulgaires, grotesques et terrifiantes, où la violence règne en maîtresse et où l'avidité fait loi. Une autopsie du fonds de cruauté qui dort en chacun de nous, quelles que soient la région et l'époque historique dans lesquelles il s'exerce.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Clément Baude
INEDIT Traduit de l'anglais (États-Unis) par Thierry Gillyboeuf Henry David Thoreau naît le 12 juillet 1817 à Concord, dans le Massachussetts. Il est le troisième fils d'un fabricant de crayons, l'entreprise paternelle a des difficultés, mais la vie familiale est harmonieuse. Son oncle l'initie aux expéditions dans la nature qui entoure la ville. Diplômé de Harvard, à l'âge de vingt ans, il renonce à enseigner dans l'école publique de sa ville natale et publie ses textes dans The Dial, sous l'influence d'Emerson, qu'il admire. Avec son frère, il décide à la fin de l'été 1840 de fabriquer un canoë et de faire un périple de sept jours sur les rivières Concord et de Merrimack. En 1842, Henry David perd son frère. À l'automne 1842, il entreprend d'exorciser son chagrin par l'écriture. Il se lance dans la rédaction de son premier livre. Il raconte leur expédition tranquille. Voyage intérieur autant qu'excursion fluviale, ce récit à la forme discursive porte en germe ce qui fera la particularité de Walden. Thoreau livre des réflexions sur la littérature et la philosophie, sur les Indiens et l'histoire puritaine de la Nouvelle-Angleterre, sur les écrits sacrés. Faute de trouver un éditeur, il ne cessera d'étoffer son récit, jusqu'à sa publication, à compte d'auteur, en 1849. Entre-temps (1845 à 1847), il aura vécu son expérience de « vie transcendantale dans la nature », dans une cabane près de Walden Pond. Le livre fut un échec commercial, mais l'écrivain Thoreau avait trouvé sa voix
Norbert Paulini, antiquaire à Dresde, est réputé dans toute l'Allemagne de l'Est pour son flair en matière de livres anciens et rares. Les amoureux de la littérature savent qu'ils peuvent toujours dénicher de nouveaux trésors sur ses étagères.
Mais après la chute du Mur à l'automne 1989, la politique envahit tout, les clients se font rares, et la concurrence d'Internet apparaît. Paulini a beau résister pour sauver l'oeuvre de toute une vie, une sorte de noirceur obscurantiste semble s'emparer de son âme.
Comment un humaniste se change-t-il en réactionnaire - ou plutôt en révolutionnaire ? Et dans quelle mesure peut-on se fier au conteur de cette histoire ?
Traduit de l'allemand par Alain Lance et Renate Lance-Otterbein
« Ingo Schulze est un grand écrivain. » Günter Grass
« L'angle mort d'un récit, c'est celui de son narrateur - et celui de son lecteur. C'est ce que nous démontre Ingo Schulze sans étalage. » Bayern 2
Facétieuse, acerbe et hilarante, Pensez avant de parler. Lisez avant de penser est l'anthologie ultime des textes de Fran Lebowitz, la légendaire
satiriste new-yorkaise révélée par la série documentaire de Martin Scorsese, Pretend It's a City.
Fran Lebowitz s'attaque aux vicissitudes de la vie quotidienne - des enfants (« rarement en position de vous prêter une somme d'argent intéressante »)
aux gérants d'immeubles (« tout propriétaire digne de ce nom a le solennel devoir de s'assurer que son bien immobilier dispose d'un stock fourni de cafards »). Quant à sa conception du travail, elle est le parfait antidote à notre épuisante culture de la performance (« 15 h 40 - J'envisage de me
lever. Idée aussitôt rejetée car nécessitant un effort physique insurmontable. Je continue à lire et à fumer »).
Tour à tour ironique, sarcastique et espiègle, Fran Lebowitz nous entraîne dans une déferlante ininterrompue d'éclats de rire.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Pierre Demarty
Une journée d'Ivan Denissovitch, c'est celle du bagnard Ivan Denissovitch Choukhov, condamné à dix ans de camp de travail pour avoir été fait prisonnier au cours de la Seconde Guerre mondiale. Le récit nous montre sa journée depuis le coup sur le rail suspendu dans la cour qui marque le lever, jusqu'au court répit du soir et au coucher, en passant par les longues procédures de comptage, la peur des fouilles, les bousculades au réfectoire, les travaux de maçonnerie par un froid terrible dans l'hiver kazakhe, les menues chances et malchances de la journée. Archétype du paysan russe moyen, Choukhov, homme humble et débrouillard en qui le bien fait encore son oeuvre, a su se libérer intérieurement et même vaincre la dépersonnalisation que ses maîtres auraient voulu lui imposer en lui donnant son matricule.
Le talent propre à Soljénitsyne, son don de vision interne des hommes apparaissent ici d'emblée dans une complète réussite : ce chef-d'oeuvre à la structure classique restera dans toutes les anthologies du vingtième siècle comme le symbole littéraire de l'après-Staline.
La famille Blystad coule des jours paisibles dans la petite localité de Råset. Le père, Tormod, a laissé derrière lui les frasques de sa jeunesse et élève ses enfants, Alf et Helene, avec son épouse Siv. Une adorable petite chienne, Snusken, vient compléter ce tableau idyllique.
Un jour pourtant, Snusken disparaît et laisse un vide que rien ne semble pouvoir combler. Pour remplacer l'animal et consoler les siens, Tormod emploie ses compétences scientifiques et donne vie à un mélange d'argile rouge et de fertilisant. La famille Blystad doit alors apprendre à composer avec ce cinquième membre aux propriétés décoiffantes.
Dans ce conte horrifique et piquant, Matias Faldbakken revisite avec ironie la mythologie du golem. Il nous met en garde contre le monstre tapi en chacun de nous, dissimulé sous le vernis d'un homme ou d'une petite ville sans histoire.
Traduit du norvégien par Marie-Pierre Fiquet
Le jeune Hiram Walker est né dans les fers. Le jour où sa mère a été vendue, Hiram s'est vu voler les souvenirs qu'il avait d'elle. Tout ce qui lui est resté, c'est un pouvoir mystérieux que sa mère lui a laissé en héritage. Des années plus tard, quand Hiram manque se noyer dans une rivière, c'est ce même pouvoir qui lui sauve la vie. Après avoir frôlé la mort, il décide de s'enfuir, loin du seul monde qu'il ait jamais connu. Ainsi débute un périple plein de surprises, qui va entraîner Hiram depuis la splendeur décadente des _ ères plantations de Virginie jusqu'aux bastions d'une guérilla acharnée au coeur des grands espaces américains, du cercueil esclavagiste du Sud profond aux mouvements dangereusement idéalistes du Nord. Alors même qu'il s'enrôle dans la guerre clandestine qui oppose les maîtres aux esclaves, Hiram demeure plus que jamais
déterminé à sauver la famille qu'il a laissée derrière lui. Dans son premier roman, Ta-Nehisi Coates livre un récit profondément habité, plein de fougue et d'exaltation, qui rend leur humanité à tous ceux dont l'existence fut confisquée, leurs familles brisées, et qui trouvèrent le courage de conquérir leur liberté.
NUMÉRO UN SUR LA LISTE
DES BEST-SELLERS DU NEW YORK TIMES
PROCHAINEMENT PORTÉ À L'ÉCRAN PAR LA MGM
ET PRODUIT PAR BRAD PITT ET OPRAH WINFREY
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Pierre Demarty
6 décembre 1993. Quartiers sud de Los Angeles.
Scrappy, dealeuse notoire, est abattue et laissée pour morte devant la maison de sa mère, sous les yeux d'un toxico, seul témoin du crime.
Le lendemain, Wizard et Dreamer, tous deux membres d'un gang, sont arrêtés et jetés en prison en attendant leur procès.
Le problème ? L'un est coupable ; l'autre, innocent. Selon la loi du gang, ils doivent se taire et accepter leur sort. Mais, selon la justice, il faut que l'un parle pour dénoncer l'autre. Sinon, l'arme du crime, retrouvée chez eux, les fera tomber ensemble.
Ainsi commence l'histoire d'un crime, des coups de feu au verdict, racontée par le choeur de ses protagonistes : le coupable, l'innocent et la victime, les familles, et les acteurs du système. Ryan Gattis s'attaque à travers ce roman passionnant au système pénal américain, à ses injustices et à la mécanique cruelle qui broie ceux qui tombent entre ses rouages.
« Captivant, méticuleusement documenté et intelligemment construit, un roman génial que j'ai dévoré. » Paula Hawkins, auteure de La Fille du train
« Un rythme endiablé, un roman immersif et débordant de vie, des personnages auxquels on croit (...). Une lecture absolument fascinante. » The Guardian
« Une fresque du Los Angeles des années 1990 qui rivalise avec celle des années 1940 sous la plume de James Ellroy. »The Times
Ryan Gattis est l'auteur des romans Six jours (Fayard, 2015 ; Le Livre de Poche, 2016), distingué meilleur Roman Noir de l'année par le magazine Lire, et En lieu sûr (Fayard, 2019 ; Le Livre de Poche, 2020). Ryan Gattis est également membre du collectif de street art UGLAR-works et intervient dans des ateliers d'écriture en milieu carcéral pour PEN America. Il vit à Los Angeles.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Nadège T. Dulot
À la mort de Rosa del Valle, sa fiancée d'une incomparable beauté, Esteban Trueba s'exile aux Trois María, la propriété abandonnée de sa famille, pour tenter d'oublier sa peine. Dix ans plus tard, le domaine a retrouvé sa splendeur d'antan et les fermiers des conditions de vie décentes. Esteban, désormais riche propriétaire, revient à la ville chercher une épouse et jette son dévolu sur Clara l'extralucide, soeur de Rosa. Il construit pour elle une grande demeure. Bientôt, la maison s'emplit de leur descendance et de visiteurs, sans oublier les esprits attirés par les dons surnaturels de Clara... Mais le temps passant, les failles et les ambitions de l'irascible Esteban finissent par fissurer le fragile équilibre familial, alors que le cours de l'histoire emporte les siens dans les affres des révolutions sociales et politiques du xxe siècle.
Premier roman d'Isabel Allende au succès mondial, La Maison aux esprits est devenu un classique incontournable. À travers trois générations de la famille Trueba, à la croisée de l'Histoire et du merveilleux, Isabel Allende tisse une évocation poétique et terriblement lucide du pays qu'il lui a fallu fuir après le coup d'État militaire de Pinochet.
Traduit de l'espagnol (Chili) par Claude et Carmen Durand
Réalisateur culte, Quentin Tarantino fait une entrée aussi fracassante qu'attendue en littérature. De la Toile à la page, il transcende son style unique, son inventivité débordante et son sens phénoménal du dialogue et du récit pour livrer un premier roman d'une incroyable virtuosité. Des répliques désopilantes, des péripéties haletantes, une fresque épique du Los Angeles de 1969... Il était une fois à Hollywood, librement inspiré de son film primé aux Oscars, est un véritable tour de force, un premier roman savoureux et déjanté.
Hollywood 1969... comme si vous y étiez !
RICK DALTON - Il fut un temps, Rick avait son propre feuilleton télé. Aujourd'hui, c'est un acteur rincé, condamné à jouer les crapules à la petite semaine, qui noie son chagrin dans les whisky sour. Un coup de fil de Rome : sauvera-t-il son destin ou le scellera-t-il ?
CLIFF BOOTH - Doublure cascade de Rick, il est l'homme à la réputation la plus sulfureuse de tous les plateaux de tournage - car il est le seul à avoir (peut-être) commis un meurtre et à s'en être tiré.
SHARON TATE - Elle a quitté son Texas natal en rêvant de devenir star de cinéma. Et ce rêve, elle l'a réalisé. Sharon passe désormais ses jeunes années dans sa villa de Cielo Drive, là-haut, dans les collines de Hollywood.
CHARLES MANSON - L'ancien taulard a convaincu une bande de hippies azimutés qu'il était leur leader spirituel. Mais il changerait bien de casquette pour devenir une star du rock'n'roll.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Nicolas Richard
Au début des années 1920, le comte Alexandre Illitch Rostov, aristocrate impénitent, est condamné par un tribunal bolchévique à vivre en résidence surveillée dans le luxueux hôtel Metropol de Moscou, où le comte a ses habitudes, à quelques encablures du Kremlin. Acceptant joyeusement son sort, le comte Rostov hante les couloirs, salons feutrés, restaurants et salles de réception de l'hôtel, et noue des liens avec le personnel de sa prison dorée - officiant bientôt comme serveur au prestigieux restaurant Boyarski -, des diplomates étrangers de passage - dont le comte sait obtenir les confidences à force de charme, d'esprit, et de vodka -, une belle actrice inaccessible - ou presque -, et côtoie les nouveaux maîtres de la Russie. Mais, plus que toute autre, c'est sa rencontre avec Nina, une fillette de neuf ans, qui bouleverse le cours de sa vie bien réglée au Metropol.
Trois décennies durant, le comte vit nombre d'aventures retranché derrière les grandes baies vitrées du Metropol, microcosme où se rejouent les bouleversements la Russie soviétique.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Nathalie Cunnington
« J'avais commencé à hiberner tant bien que mal à la mi-juin de l'an 2000. J'avais vingt-six ans... J'ai pris des cachets à haute dose et je dormais jour et nuit, avec des pauses de deux à trois heures. Je trouvais ça bien. Je faisais enfin quelque chose qui comptait vraiment. Le sommeil me semblait productif. Quelque chose était en train de se mettre en place. En mon for intérieur, je savais - c'était peut-être la seule chose que mon for intérieur ait sue à l'époque - qu'une fois que j'aurais assez dormi, j'irais bien. Je serais renouvelée, ressuscitée... Ma vie passée ne serait qu'un rêve, et je pourrais sans regret repartir de zéro, renforcée par la béatitude et la sérénité que j'aurais accumulées pendant mon année de repos et de détente. »
Jeune, belle, riche, fraîchement diplômée de l'université de Columbia, l'héroïne du nouveau roman d'Ottessa Moshfegh décide de tout plaquer pour entamer une longue hibernation en s'assommant de somnifères. Tandis que l'on passe de l'hilarité au rire jaune en découvrant les tribulations de cette Oblomov de la génération Y qui somnole d'un bout à l'autre du récit, la romancière s'attaque aux travers de son temps avec une lucidité implacable, et à sa manière, méchamment drôle.
"Le meilleur roman existentialiste qui n'ait pas été écrit par un auteur français."
Kirkus Review
" Lorsque lui arriva cette histoire de pigeon qui, du jour au lendemain, bouleversa son existence, Jonathan Noël avait déjà dépassé la cinquantaine, il avait derrière lui une période d'une bonne vingtaine d'années qui n'avait pas été marquée par le moindre événement, et jamais il n'aurait escompté que pût encore lui arriver rien de notable, sauf de mourir un jour. Et cela lui convenait tout à fait. Car il n'aimait pas les événements, et il avait une véritable horreur de ceux qui ébranlaient son équilibre intérieur et chamboulaient l'ordonnance de sa vie. "Qu'est-ce qu'un événement?Que se passe-t-il, en somme, quand il se passe quelque chose dans la vie d'un homme?Tel est au fond le sujet, étonnamment simple et profond, de ce nouveau conte philosophique et cocasse de l'auteur du Parfum.Patrick Süskind est né en 1949 à Ambach, en Bavière. Il a fait des études littéraires à Munich et à Aix-en-Provence et exerce le métier de scénariste. Outre le Parfum, best-seller mondial, il a écrit une pièce de théâtre à un personnage, la Contrebasse.
ON M'A DIT QUE J'ÉTAIS EN TRAIN DE MOURIR,
MAIS JE CROIS QUE JE SUIS
EN TRAIN DE VIVRE...
La vie est courte. Lenni, du haut de ses dix-sept ans, le sait mieux que personne : les médecins sont formels, ses jours sont comptés. Pourtant, elle est bien décidée à montrer au personnel de l'hôpital de Glasgow qu'elle n'en a pas encore fini avec la vie. Pendant un cours de peinture, elle rencontre Margot : quatre-vingt-trois ans, une bonne humeur constante et un esprit de contradiction affûté. Elle aussi est arrivée au dernier chapitre de son existence.
Quand elles se rendent compte qu'à elles deux, elles ont cent ans, c'est une révélation. Pour chacune de ces années, Lenni et Margot décident de peindre un tableau. Pour chacun de ces moments remplis d'amour, de rires ou de larmes, mais surtout de souvenirs inoubliables qu'elles vont se raconter, jour après jour.
Car même si leur histoire commune touche à sa fin, elles ont l'intention de profiter de la moindre minute, jusqu'au dernier instant...
Traduit de l'anglais par Santiago Artozqui
Mêlant joie, humour et tendresse, Les Cent ans de Lenni et Margot nous dévoile l'extraordinaire cadeau qu'est la vie - même lorsque celle-ci nous échappe - et nous parle de notre capacité infinie à aimer quand nous en avons le plus besoin.
Enfant de la diaspora chinoise, Tash Aw explore dans ce court récit intime le labyrinthe de ses origines. L'arrivée en Malaisie de
ses grands-parents se mêle à ses propres souvenirs, où se croisent des adolescents au destin conditionné par leur classe et leur réussite scolaire, un homme glissant d'une langue à l'autre dans la froideur d'un aéroport, un père qui se confie à demi-mots un après-midi à Kuala Lumpur.
Par-delà les silences de sa famille sur ces histoires d'hommes et de femmes ayant fui la guerre et la misère en Chine au début du XXe siècle, Tash Aw interroge son identité et son passé. Il se fait la voix de tous ceux qui, comme lui, sont pris entre les contradictions de l'Asie et le choc culturel avec le monde occidental.
Traduit de l'anglais par Johan-Frédérik Hel Guedj
Les héros des nouvelles subversives et implacables rassemblées dans Nostalgie d'un autre monde ont tous un point commun : ils ont pris un mauvais virage. Certains sont séparés ou divorcés, d'autres sont au chômage, endettés, en conflit avec leur famille. Instables, pétris de défauts et d'incertitudes, ils expérimentent le désir, l'obsession, la solitude, l'amour et l'échec, tout en aspirant à se reconnecter au monde qui les entoure. Dans « Élévation », Ottessa Moshfegh brosse le portrait d'une jeune professeure aux habitudes révoltantes. « M. Wu » est un vieux voyeur esseulé qui prend son courage à deux mains pour aborder la femme nichée au creux de tous ses fantasmes. « Un monde meilleur » découvre une petite fille convaincue qu'elle vient d'un autre monde et doit tuer quelqu'un pour pouvoir y retourner - or se présente un jour la victime parfaite...
Le 20 janvier 2021, Amanda Gorman s'est adressée à des millions de personnes pour livrer un message de vérité et d'espoir.
À vingt-deux ans, Amanda Gorman a déclamé l'un de ses poèmes, « La colline que nous gravissons », lors de la cérémonie d'investiture du président des
États-Unis, Joe Biden. Son invitation vibrante à se tourner vers l'avenir avec courage et à oser agir a marqué l'Amérique et le monde.
Son poème est publié, avec la traduction de l'artiste, autrice-compositrice et interprète Lous and the Yakuza, et précédé d'un avant-propos d'Oprah Winfrey.
« Ce pays est divisé en deux : ceux qui ont peur et ceux qui ont la rage. »
José et Marina n'auraient jamais dû se rencontrer : le premier est prisonnier, coupable d'avoir tué son père et d'être en lien avec les narcos du nord du Mexique ; la deuxième, danseuse professionnelle, mène une existence bourgeoise et bien rangée.
Mais lorsque Marina est invitée à présenter une chorégraphie à la maison d'arrêt Oriente, le charisme et l'intelligence du colosse incarcéré ont raison de son coeur. Si cette passion improbable ravive ses désirs de femme et ses ambitions d'artiste, elle la plonge aussi dans un monde brutal et inconnu. Jusqu'où sera-t-elle prête à aller ?
Avec ce grand roman polyphonique au rythme effréné, Guillermo Arriaga nous entraîne dans l'escalade de violence qui ravage le Mexique. Il brosse par la même occasion un tableau criant de vérité du fossé qui
sépare l'élite du pays des classes les plus précaires.
Traduit de l'espagnol (Mexique) par Alexandra Carrasco
PRIX ALFAGUARA 2020
Ce livre est une bouteille à la mer.
Ce livre est une lettre.
Ce livre est sans concession.
Amanda Gorman, la poétesse qui a marqué l'Amérique et le monde en récitant « La colline que nous gravissons » lors de la cérémonie d'investiture du président Joe Biden, livre un premier recueil lumineux dans lequel elle s'empare d'une époque naufragée pour la transformer en un
chant d'espoir et de guérison.
Dans Donnez-nous le nom de ce que nous portons, Amanda Gorman explore l'histoire, le langage, l'identité et l'effacement. Inspirés par la souffrance collective qu'a engendrée la pandémie, ces poèmes, collages et calligrammes éclairent un moment de prise de conscience et révèlent Amanda Gorman comme messagère du passé et voix de l'avenir.
« Bienvenue, cher visiteur, dans une nation fière et chargée d'Histoire. Quand vous reposerez ce guide, regardez autour de vous. Une nation n'est pas une terre. Une nation, ce sont ses habitants. »
« Matthew Baker peint avec un oeil avisé le mythe américain, entre usure et fantasme. Aussi bien dans leur forme que dans leur intention, ces nouvelles évoquent celles des grands fabulistes Italo Calvino, Luis Borges et Shirley Jackson. » Guernica
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Santiago Artozqui
Comment une jeune fi lle née de parents turcs aux Pays-Bas, élevée dans un islam rigoriste en désaccord avec les usages de l'école, gagne-t-elle son indépendance ? Et à quel prix ?
Cette question, Büsra tente d'y répondre depuis l'adolescence par une révolte de tous les instants. À présent étudiante en littérature à l'université d'Amsterdam, réfugiée chez sa grand-mère qui la défend contre le reste de sa famille, elle navigue comme elle peut entre les diktats traditionalistes, ses amours secrètes, la fac, son petit boulot de serveuse, l'islamophobie d'une partie des Néerlandais et son aspiration à plus de liberté. Avec un humour cinglant porté par une langue querelleuse et brillante, Büsra se raconte et tente de tracer son propre chemin.
Je vais vivre, premier roman de Lale Gül inspiré de sa vie, a suscité polémiques et menaces de mort dès sa sortie aux Pays-Bas. Preuve s'il en faut de l'importance cruciale de ce récit brûlant, un cri du coeur adressé à toutes les femmes en lutte pour leur émancipation.
Traduit du néerlandais par Daniel Cunin
Lale Gül est étudiante en littérature néerlandaise à l'université libre d'Amsterdam. Jusqu'à l'âge de dix-sept ans, elle a fréquenté, le weekend, une école coranique de la Fondation Milli Grus.
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Nathalie Cunnington
Juin 1954. Emmett Watson, dix-huit ans, rentre chez lui, dans le Nebraska, après avoir passé quinze mois dans un centre de détention pour mineurs. Il y retrouve Billy, son frère de huit ans. Leur père vient de mourir, leur mère les a abandonnés des années auparavant, et la banque s'apprête à saisir la ferme familiale. Les deux frères doivent partir, mais où aller ? Leur choix
se porte sur la Californie : Billy espère y rejoindre leur mère après avoir découvert les cartes postales que celle-ci leur a envoyées tout au long de la
Lincoln Highway, route mythique traversant tout le pays qu'elle a empruntée des années plus tôt pour fuir à l'autre bout des États-Unis.
Leur plan est chamboulé lorsque deux codétenus d'Emmett en cavale, le roublard Duchess et son acolyte Woolly, qui semble toujours tombé de la
lune, décident de se joindre à eux. À peine le voyage entamé, Duchess et Woolly décampent dans la voiture d'Emmett, emportant le pécule laissé par son père et leurs rêves de vie nouvelle. Les deux frères se lancent alors à leur poursuite.
Tissant avec brio les grands motifs de l'Americana, Amor Towles livre un roman choral aux personnages hauts en couleur et au rythme haletant, une véritable épopée dans la tradition du road novel. Tout au long de l'imprévisible Lincoln Highway, Towles déploie son immense talent de conteur et d'écrivain virtuose pour embarquer le lecteur dans un voyage tourbillonnant.