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L'Age D'Homme
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Vie et destin a été traduit dans le monde entier.
Deux essais sous la plume de simon markish et semion lipkine ont été consacrés à vassili grossman. l'age d'homme a publié également : tout passe, la route et la paix soit avec vous.
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La bouche pleine de terre
Branimir Scepanovic
- L'Age D'Homme
- Petite Bibliotheque Slave
- 11 Janvier 2002
- 9782825116197
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L'Acajou est sans conteste le chef-d'oeuvre de Boris Pilniak (1894-1938). Sa pensée à la fois sarcastique et lyrique y livre toute sa complexité?: c'est un mélange insolite de l'anarchisme du moujik, de slavophilisme tourné vers la Russie du XVIIe siècle et curieusement athée, de populisme révolutionnaire, du bolchevisme de l'année 1918, de haine contre la bureaucratie et d'amour amer pour l'art populaire russe. Son invention créatrice y apparaît dans toute sa perfection sobre.
Cet ouvrage sonne le glas de la Russie ancestrale et paysanne, de l'idéal pur et dur de la Commune, du rêve trotskyste et annonce la glaciation, la pétrification de la force de l'art du peuple russe.
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Première partie du légendaire Vie et Destin, Pour une juste cause est déjà tout parcouru du souffle épique qui anime le chef-d'oeuvre de l'écrivain soviétique. Avec ce roman, nous entrons de plain pied dans les moments les plus tragiques et les plus poignants de la IIe guerre mondiale.
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Ce petit roman est un grand livre, le testament littéraire et politique de vassili grossman, achevé après la confiscation du manuscrit de vie et destin par le kgb en 1960.
Avant de disparaître, grossman se sentait obligé de dire tout ce qu'il avait compris sur la société soviétique, la russie et l'urss. il a été le premier à démontrer le vrai rôle joué par lénine. vassili grossman a entrevu sa grandeur et sa lâcheté, " son mépris de la liberté, le fanatisme de sa foi, la cruauté dont il faisait preuve envers ses ennemis ", et il est arrivé à la conclusion inébranlable que " tout cela, qui assura la victoire de son oeuvre, était né et s'était forgé dans les profondeurs millénaires du servage russe, de la servitude russe ".
Grossman a vu mieux que les autres l'aspect inhumain de l'etat créé par lénine et incarné par staline, les millions de tonnes qui pèsent sur chacun des citoyens soviétiques, " forces de plomb, obscures " qui les poussent. mais grossman restait optimiste : malgré tout, malgré la puissance inouïe de l'etat et l'assujettissement jamais vu de l'homme, il termine ses réflexions (et donc sa vie) en faisant dire à ivan grigoriévitch : " .
Quelque illimité que soit le pouvoir d'etat et quelque forts que soient les empires, tout cela n'est que fumée, que brouillard et, comme tel, disparaîtra. il n'y a qu'une force qui persiste, qui se développe, qui vive, et cette force, elle réside dans la liberté. vivre, cela signifie être un homme libre. un jour, liberté et russie ne feront qu'un ! ".
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La Vie secrète de Salvador Dali, par Salvador Dali, originellement écrite en français, est publiée ici pour la première fois. Le titre, avec sa signature, est redondant. Il précise une chose importante : le texte que nous donnons à lire fut écrit par Salvador Dali lui-même. Précision nécessaire puisque le texte publié jusqu'à ce jour, en quelque langue que ce soit, n'est pas de lui. La première publication, américaine, est une traduction signée Haakon Chevalier. Elle fut réalisée à partir de la réécriture du texte par Gala, l'épouse du peintre. Le texte français connu est une adaptation de Michel Déon effectuée à partir de la traduction de cet ouvrage de seconde main. Une traduction de traduction du texte de Gala, donc. Le texte espagnol est de même nature. C'est en cela que réside la nature secrète de ce texte. Moins par ce que l'ouvrage révèle - pseudo-confessions publiées à des milliers d'exemplaires et reproduites sans cesse dans les catalogues de ses oeuvres qui en recyclent à l'ennui les interprétations - que par la façon dont il se tint en réserve. En autorisant les versions multiples et différentes du texte original, Salvador Dali mit, de son vivant, son texte au secret. Il le plaça dans un
dispositif de reflets et de doubles images, il l'entoura de simulacres, conformément à son esthétique de peintre et à sa célèbre méthode paranoïaque-critique. Un texte violent apparaît. Une langue à rebours de la technique soignée, lissée, vernissée du peintre, et qui annonce les grandes éclaboussures d'encre et de peinture, dramatisées lors de maints happenings dans les années cinquante. L'irrespect à l'égard de la sacro-sainte orthographe française la défait de son carcan et nous la livre dans une matérialité à jouir et pleine de sens. Le texte est touffu, sensuel, insaisissable, changeant, telle la moire que Dali aimait tant. Il est traversé d'une formidable force, dans la pulsion de ses rêveries reprises avec plaisir, et dans sa vigueur comique. De l'autre côté du miroir, il est un texte d'écrivain méconnu. Le peintre s'y montre affublé d'histoires ; l'écrivain, lui, n'est vêtu que de sa seule langue, mais quelle langue ! Qu'on en juge !
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« Dans la geôle de Reading, près la ville, Est une fosse d'infamie :
C'est là que gît un homme misérable Dévoré par des dents de flamme ;
Dans un suaire brûlant il repose, Et sa tombe n'a pas de nom. » Inspiré par deux années passées dans les prisons londoniennes pour « actes indécents », Oscar Wilde raconte dans ces vers bouleversants comme un long cauchemar la douleur, l'angoisse, la culpabilité.