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Le Coudrier
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Des soins porteurs d'espoir en psychiatrie - La réhabilitation psychosociale
Franck Masson
- Coudrier
- 14 Septembre 2021
- 9782919374335
La réhabilitation psychosociale est une approche thérapeutique s'adressant aux personnes atteintes de troubles psychiques sévères. Non centrée sur la maladie, elle les considère dans leur globalité en prenant en compte leurs capacités. Elle les accompagne pour développer celles-ci afin de leur permettre de mener à bien leurs projets et d'avoir une existence la plus satisfaisante possible.
Comment procède cette démarche ? Quels sont ses outils ? Quelle est l'offre de prise en charge ? De façon claire et concise, les auteurs répondent à ces questions en illustrant leur propos d'éléments concrets, comme le parcours d'une personne accompagnée.
Un ouvrage pour comprendre ces soins de santé mentale en plein développement. -
Les thèmes de l'errance, de la nature, de la solitude consentie ornent ces poèmes d'une réflexion, quasi au jour le jour, sur le répons à l'autre, office bien moins aisé, puisque les mots ont cette liberté d'usage qui leur confère présence et tremplin. Ici, le souci de décrire par le menu la quotidienne présence des choses facilite sans doute l'empathie ressentie par le lecteur : chaude présence de «l'oiseau», de la femme désirée, de la «neige bleue», des saisons qui glacent ou émerveillent. Le «voyage immobile» a bien des charmes et la pluie des images concède au regard style et acuité, comme d'une vision qui anime ce qu'elle dévoile. «La nuit abrège» certains destins et les «sans-logis» ont leur place dans ces regards entremêlés sur un monde décidément à la dérive. On lit avec patience ces beaux poèmes d'amitié consentie ; on serre les mots levés au coin d'une page et on «échange» vraiment avec le doigté sensible de deux auteurs gagnés par l'intimisme vivifiant.
A déguster lentement comme un bon cru.
(Extrait de la préface de Philippe Leuckx)
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Gouvernance de la santé, les acteurs institutionnels
Patricia Siwek
- Coudrier
- 10 Avril 2011
- 9782919374014
Gouvernance de la santé, les acteurs institutionnels de Patricia Siwek Un livre apportant une vision claire et pragmatique du paysage institutionnel français dans le domaine de la santé publique. Un ouvrage de référence pour les étudiants et tous les professionnels du secteur.
AFSSAPS, ANSES, CNS, EFS, EPRUS, HAS, INCA, INPES, INVS ... De nombreux organismes, aux sigles un peu barbares, contribuent à la politique de santé. Comment s'y retrouver ? Quelles sont les missions exactes des uns et des autres ? Que font-ils concrètement ? Comment est piloté le système, pourquoi a-t-il été mis en place et quel est son devenir ? Ce livre apporte une réponse à toutes ces questions. Après un rappel des éléments de contexte (histoire récente, dernières lois), il décrit le dispositif institutionnel concourant à l'élaboration, à la mise en oeuvre et au contrôle des politiques sanitaires. Services de l'administration centrale, instances dédiées à la santé publique, agences et établissements publics intervenant en santé, chaque structure est présentée de façon détaillée et illustrée et fait l'objet d'une fiche signalétique rassemblant les informations essentielles. L'auteur propose ensuite une analyse du système d'agences agrémentée d'un tableau d'ensemble. Enfin, à l'heure de la mise en oeuvre de la loi Hôpital, patients, santé et territoires, il précise le lien entre l'administration centrale et les nouvelles agences régionales de santé.
Patricia SIWEK est rédactrice en chef de la revue Actualité et dossier en santé publique. Depuis 15 ans, grâce aux contributions d'auteurs choisis, elle rend accessible à travers ses dossiers des sujets aussi complexes que les affections longue durée ou les nanotechnologies.
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Ce recueil de poèmes de Lucy Torrekens est le choix de l'amour. L'amour pour son époux qu'elle a connu dans la voluptueuse éclosion de ses quatorze ans et qu'elle a mené toute une vie dans la chaleureuse émotion des corps. ... Lucy Torrekens touche aux symboles, elle traverse le miroir pour mieux comprendre la douleur nue, à l'état pur. La douleur qui traverse des êtres faits de chair, de sang et d'os. La douleur envahissante, pénétrante jusqu'à la moelle.
Le mur infranchissable de plus jamais le regard, plus jamais les mains, plus jamais la danse folle des jours de fêtes.
Attirée par les ténèbres, son ombre, déjà, la recouvrait.
......
Mater Dolorosa, mère des douleurs, vous êtes au plus profond d'un gouffre.
Et l'horloge fait le même chemin, la même ronde toujours recommencée, elle tourne effaçant le temps, effaçant l'espoir. Prison du temps. Pas la moindre lueur d'évasion.
Un jour, elle marquera l'heure :
Alors, seulement alors, vous serez prête pour des retrouvailles.
On ne sort pas intact de Quand rôdent les loups ...
Extrait de la préface d'Anne-Marie Derèse
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On ne saurait sonder la tristesse de la perte, la désertification que produit un deuil.
Ce recueil semble s'inscrire par le ton à la suite du précédent, également paru aux éditions Le Coudrier, « Le mendiant sans tain ». C'est avec le même talent que Philippe Leuckx traitait l'esseulement de l'errant frappé d'invisibilité et qu'il aborde à présent son propre sentiment de disparition dans l'arrachement à l'autre.
Le vide laissé magnifie la présence perdue et la lumière même semble opposer un mur infranchissable, comme noir le Lac de Lamartine.
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La poésie utilise ici les moyens de l'évocation, mais est aussi narrative et discursive. Elle germe au sein d'un texte qui semblait se présenter comme un essai ou une narration, et en constitue l'accomplissement. Poésie, essai, narration sont conjugués dans l'intention d'atteindre la plus grande intensité dans l'expression claire et précise de soi et du monde. Le désir de faire sens est mêlé à un sentiment inquiet de l'urgence d'écrire, et à un questionnement sur la littérature. Le lecteur entendra dans ces pages des échos aux oeuvres de Borges, de Paul Celan, de poètes contemporains, en vis-à-vis d'une réflexion sur une collection d'articles de physique théorique, ou sur des textes épigraphiques. C'est avant tout, et de bout en bout, la nécessité et la possibilité du sens qui sont interrogées dans ce livre. Du sens en tant qu'écrit, et que poème. Comment être contemporain sans être moderne ? Au risque de tomber dans la vieillerie littéraire, l'auteur prétend en relever le défi. L'éternité promise à l'Âme, les Immortels institutionnels en sont le leurre. Combien sont oubliés du public des lecteurs, poudroyés de naphtaline ? ... Il situe le commencement du dérèglement littéraire qui prélude à sa décadence au milieu du dix-neuvième siècle, juge de Rimbaud à l'aune des rimbaldiens, comme on peindrait le Christ en croisé à l'image des papistes. Dans les dernières lignes, il pointe son inquiétude : « Là est la question, précisément : qu'est-ce qui importe ? » On s'en voudrait de lui en refermer la porte. D'emblée, son ouvrage est filé d'écriture, en soi une aventure dont il a jeté le pont. c'est peut-être plus le questionnement que les certitudes qui nous rend personnellement humain. - Jean-Michel Aubevert, extrait de la préface
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Le poème qui fait chanter les mots sur le thème des Je t'aime fait les enchantés sur les ailes du coeur. C'est un bonheur qui nous est conté, dont reposent les heures au puits des regards qui ont vu se féconder leurs eaux, de vive voix, la résonance des peaux au lit des beaux yeux.
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Je cherche dans ma nuit Mille nuits à défier, Mille moulins à vent Constellés de lueurs Je cherche dans ma nuit Des frères et des soldats Des lanternes mouillées Des rochers en guenilles Je cherche dans ma nuit Vos corps et puis vos voix Qui prennent dans mon coeur Le sanglant de la lutte.
Je cherche dans ma nuit Des cieux sans artifices, Des cieux réinventés Par le premier crétin Par le premier paumé Qui aura dans les yeux La force des aurores Et le bleu des matins.
Je cherche dans ma nuit A ne plus ouvrir l'oeil, A m'éteindre allumé Comme un enfant mort-né.
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« Rien ne se passe. Je me suis endormie contre Alice. Alice in Wonderland. Alice en bronze, souriante au détour d'une allée de Central Park. Je me réveille doucement. J'ai soif, il fait chaud. C'est un jour d'été. » Réveil au pied des tours verticales de Manhattan ? Vraiment ? Ou le petit bistrot bruxellois, dénommé le Central Park, tendrait-il sa terrasse d'été, sans nul doute propice à partager les instants surréalistes d'une quotidienneté insolite ? Car c'est bien dans une ambiance typiquement bruxelloise et flamande que nous fait naviguer l'auteure.Au fil du quotidien, l'onirique frôle l'absurde sur l'aile des tendresses et des solitudes.
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Journal d'un départ : photographies de Bretagne
Jean-Michel Aubevert, Joëlle Aubevert
- LE COUDRIER
- Sortileges
- 29 Avril 2024
- 9782390520627
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Treize nouvelles, dédiées à toutes les femmes réelles ou imaginaires, et à ceux qui peuvent les aimer.
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Le bourdonnement de la lumiere entre les chardons
Donnay/Aubevert
- LE COUDRIER
- 4 Juin 2019
- 9782930498836
Heures sombres de l'hiver quand la joie est perdue, il semble qu'à l'entame le recueil ne laisse place qu'à un deuil désespéré.
Reste à « interroger la lumière » quand elle a cessé de briller aux yeux. Pourtant, on sait des recours, des mots, des formules : «puiser dans l'intime», «renaître dans un regard», mais un souffle manque, qu'on demande au chant.
Reste que «le jour se lève sur des traces d'écriture». L'écriture demeure quoique tout s'inscrive dans le désir qu'un froid déchire.
L'effort des mots, la voix éteinte semble ne plus pouvoir le soutenir. L'absence crée un vide que creuse le souvenir d'une vie pleine magnifiée par la perte.
De ce tournoiement, ainsi que de désastres géologiques, se cristallisent les pépites. Le rappel se fait reflet en une évidence prismatique et jette des étincelles.
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Annie Préaux a toujours été pas-sionnée par le travail de la pierre, que ce soit celui des arts premiers ou les créations de l'homme qui partage sa vie.
La pierre, ses failles, sa peau brute, la forme plus ou moins élaborée, utilitaire ou artistique, qui lui est conférée par l'intention et l'art du tailleur ou du sculpteur.
La pierre, symbole de densité de la matière, de résistance, de perma-nence. Ses liens avec le cosmos, le temps long. La pierre qui peut être roc ou sable. La pierre noire, bleue ou blanche. Ou blonde.
La pierre, celle que nous portons en nous, taillée, brisée, trouée de lumière et qui «sait tout le vrai de l'être au monde».
Celle que nous polissons notre vie durant.
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Le temps n'est que cela ce qui passe malgré en dépit de en vain et jamais l'air de rien et qu'on le considère le mesure il n'en fait pas moins qu'à sa tête de mule et se tasse dans les coins il s'étend il s'allonge il se saoule sur la scène de son propre théâtre tu crois le compter en songe le tenir un instant en sa vive demeure mais il n'est que cela et simultanément n'est pas comme l'eau versée au sol te renvoie ton image avant d'être bue sauvagement par le sable complice
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Fenêtre sur mes jardins en friche
Isabelle Bielecki
- LE COUDRIER
- Sortileges
- 1 Mars 2023
- 9782390520443
Les poèmes aux thématiques variées sont écrits à la façon d'une échelle d'acides aminés dont les mots semblent s'imbriquer dans un processus vital tantôt biologique, et tantôt subtilement sensuel. Il se dégage de ses textes non seulement une absolue jouissance de l'acte d'écrire mais également une manière de penser la vie. Point de grandes envolées lyriques, Isabelle Bielecki use plutôt de jaillissements instantanés qui laissent trace.
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Entre solstices et équinoxes
Jacqueline de Clercq, Dominiq Fournal
- LE COUDRIER
- Sortileges
- 20 Juin 2023
- 9782390520450
"Sous la bannière des mots, choisis pour leurs allitérations, leur proximité, les effets combinés des jeux du signifiant et des sens, l'auteure nous mène au coeur de son « atelier » : la « fabrique du pré » de Ponge n'est pas loin de celle que Jacqueline De Clercq impose à son lexique. L'écholalie préside la fête des vocables.
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A une partie très éclatée succède en fin de parcours le noeud dense des proses.
Le lecteur appréciera, dans la mouvance des modernités poétiques, cette écriture qui place sans cesse son auteure à distance, comme si ce retrait la forçait à dire au mieux ce qui la traverse..." -
Il suffit parfois du silence des statues et de leur pérennité pour que leur poésie nous en apprenne beaucoup sur nous-mêmes ou la façon dont les autres les regardent. Leurs grandes, pures et fascinantes attitudes de marbre projettent sur notre humanité leurs ombres parfois recherchées à la frontière de ce qu'il est possible de dire, d'écrire ou de se souvenir. Empêchées d'étreindre ou obligées de voler sans tête, leur vivance sophrologique réelle ou supposée nous offre l'empathie de leurs ombres tandis que leur silence obligé nous rappelle nos manques. Les toucher rend nos âmes vivantes. La poésie, elle, leur donne la parole.
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