Vingt ans dans la colonne d'assaut du RAID.
Policier d'élite, Marc Verillotte a été de tous les combats. En 2012,
il est touché à la tête et à l'épaule par des tirs de Mohamed Merah.
En janvier 2015, il participe à la traque des frères Kouachi et à
l'intervention sur la prise d'otages de l'Hyper Cacher : c'est lui qui fait sauter une des deux portes pour permettre à ses coéquipiers de neutraliser le terroriste. Quelques mois plus tard, ce sont les terribles attentats du Bataclan...
En se confiant au grand reporter Karim Ben Ismaïl, Marco, comme on l'appelle, va droit au but. Ses mots fusent comme un tir en rafales. Il nous plonge au coeur de l'assaut. À chaque page, on sent l'odeur de la poudre, on entend claquer la culasse des armes, l'adré naline monte. Son récit nous permet de partager le doute et la colère de ceux
qui sont prêts à donner leur vie pour sauver la nôtre.
Mission après mission, en France et à l'étranger, Marco et ses frères d'armes ont construit leur légende et n'ont jamais aussi bien honoré la
devise du RAID : " Servir sans faillir ".
Jean-Yves Moyart était avocat au barreau de Lille, sa ville natale. " Avocat provincial ", comme il aimait à se décrire, pénaliste dans l'âme, il se donnait corps et âme à son métier. La nuit, il profitait de ses insomnies pour raconter les histoires qu'il avait vécues. Il les publiait sur son blog sous le pseudonyme de Maître Mô.
Les récits les plus forts ont été rassemblés dans un livre - Au guet-apens - qui a suscité bien des vocations. Personne n'a su comme lui raconter l'humanité des prétoires. Ses histoires ont la force du réel. Si la fiction a besoin de vraisemblance pour être crue, la vie est capable de tout. La justice ordinaire est souvent extraordinaire.
Ce livre, aujourd'hui épuisé, méritait une nouvelle vie. Cette troisième édition est augmentée de textes inédits. De nouvelles générations de lectrices et de lecteurs pourront ainsi découvrir le coeur immense de cet avocat humaniste qui " portait la peine des autres, se consumait pour eux et ne riait que de lui ", selon les mots de la chroniqueuse judiciaire du Monde Pascale Robert-Diard.
" Resteriez-vous sept heures à trier des vis ? Eux, oui. "
" Connaît-on les travailleurs handicapés ? Les écoute-t-on ? Leur donne-t-on la parole ? Le handicap, c'est comme le chou de Bruxelles, on n'aime pas trop, mais on en prend de temps en
temps pour se donner bonne conscience. À la télévision, on en parle trois fois par an, à l'occasion de la semaine européenne, de la journée mondiale ou de la revalorisation de l'Allocation adulte handicapé : + 0,3 % en 2020 ! Mais l'homme, la femme, qui trime pour la moitié d'un SMIC, on ne le voit pas, jamais.
Un handicapé, ça pue, ça bégaye, c'est moche, pas soigné, pas télégénique, ça s'exprime mal ou trop lentement. On trouve quelqu'un pour parler à sa place, un spécialiste, un responsable, un porte-parole, un tuteur, un gestionnaire qui chante l'inclusion en costard-cravate en disant qu'un handicapé, ce n'est pas tout à fait ce qu'on croit, c'est capable de bosser aussi durement que vous et moi. "
" Habituons-nous à l'idée que nous passons une grande partie de notre vie à avoir tort. Nous prenons tous de bonnes et de mauvaises décisions. La véritable différence se situe entre ceux qui sont prêts (et prompts) à reconnaître les mauva ises et à les rectifi er, et ceux qui cherchent à les dissimuler, à eux-mêmes et aux autres.
Faire preuve de gentillesse et de courage (ces deux qualités sont inséparables), c'est assumer la responsabilité de nos actions et de notre être au monde. "
Ce livre bref et fort décortique les travers et les simplifi cations de nos débats démocratiques, et nous apprend à travers moult exemples à pratiquer, individuellement et collectivement, la gentillesse et le courage : pour surmonter la peur, la colère, et vivre avec la complexité, le doute et l'humour.
C'est par là qu'il aurait fallu commencer.
Par le début, la genèse...
Par toutes ces années qui ont précédé la mort de Grégory Villemin, quand une voix rauque persécutait au téléphone une famille ordinaire, tapie dans une vallée méconnue de l'est de la France. Par ces jalousies nées d'une promotion à l'usine, d'une voiture ou d'un salon de cuir neufs, des repas dominicaux mal partagés... Quand " le gars " épiait tout chez ses victimes et remuait les pires secrets de famille. Quand Grégory n'était encore qu'un bébé. Quand, enfin, la gauche prenait le pouvoir sur fond de mondialisation rampante. La Voix rauque restitue tous les dialogues alors enregistrés, toutes les obsessions du " gars ", ses mots et silences cruels, son souffle glaçant... Le journaliste Thibaut Solano y dévoile les racines du drame qui allait longtemps bouleverser la France. On referme ce roman vrai avec le sentiment époustouflant d'avoir découvert une histoire totalement méconnue.
Quand Maxime Renahy, administrateur de fonds à Jersey, réalise que ses informations peuvent intéresser la France, il se propose comme espion - bénévole - à la DGSE.
L'employé modèle mesure alors les inquiétudes de l'État français dans de nombreux domaines : banques, monnaie, multinationales, pays amis, etc.
Là où est l'argent dévoile une ingénierie financière organisée telles des poupées russes pour échapper au fisc. L'ex-espion éclaire un monde dévoyé qui délocalise et s'enrichit au mépris de l'humain.
Après avoir jeté le masque, Maxime Renahy offre son expertise aux victimes de ce système écrasant et nous alerte sur l'impunité financière qui déstabilise nos sociétés.
Là où est l'argent raconte le surprenant parcours de Maxime Renahy, un homme soucieux de patriotisme, de résistance et d'intérêt général.
Préface d'Eva Joly
Face à la violence de la compétition économique, parler de bonheur, de bienveillance et de solidarité peut sembler naïf, voire utopique.
Le but de ce livre est de montrer qu'au contraire l'humanisme a toute sa place au sein de l'entreprise, y compris dans les plus grosses structures. Jacques Lecomte nous fait découvrir des centaines d'études scientifiques passionnantes qui prouvent même que ces valeurs sont bénéfiques. Il a rencontré et interviewé de nombreux managers d'entreprises numéro un dans leur domaine.
Beaucoup d'idées volent en éclats (travaillons-nous vraiment pour l'argent ? Pourquoi la surveillance est-elle contre-productive ? Comment les sanctions détériorent-elles la sécurité ? etc.).
Une nouvelle philosophie du management se dessine (leadership serviteur, apaisement des conflits, protection de l'environnement, démarche appréciative, etc.).
Et, finalement, c'est toute une réflexion sur la raison d'être des entreprises qui se fait jour.
Les entreprises humanistes sont plus fortes non par calcul, mais par choix. Et elles peuvent changer le monde.
" Cet ouvrage est une affaire personnelle. Je n'ai demandé la permission à personne avant de le publier. Je n'aurais pas pu laisser l'histoire se terminer sans y apporter ma contribution. " Hugues Le Bret À l'époque de l'affaire Kerviel, Hugues Le Bret était l'un des adjoints de Daniel Bouton, le P.-D.G. de la Société Générale. Le livre commence le dimanche 20 janvier 2008 quand un gouffre s'ouvre sous les pieds des dirigeants de la Générale. Ils apprennent qu'un jeune trader a engagé la signature de la banque pour 50 milliards d'euros. Si l'information " fuite ", ce sera la panique. Le système financier mondial peut s'écrouler en quelques heures. L'auteur ne cache rien de la violence des émotions éprouvées. Les caractères se révèlent, les dialogues fusent. Daniel Bouton, Christine Lagarde, Michel Pébereau ( président de BNP Paribas ), Nicolas Sarkozy... Jamais cet éclairage n'avait été donné. Pendant des mois, les grands fauves de la politique et de la banque se déchirent. Certains dirigeants craquent sous la pression, mais la banque sera sauvée. C'est le livre d'un banquier au coeur de l'action et non une enquête de journaliste ou un précis d'économiste. Il se lit d'une traite. Il sonne juste, comme une histoire folle où tout est vrai, hélas.
Un réquisitoire contre la vision actuelle à court terme de la finance. 100 graphiques originaux, tout en couleurs, permettent de comprendre la crise dans laquelle nous sommes plongés et ce qui nous attend. Un livre d'une rare pédagogie, lucide, qui trace des solutions pour l'avenir.
Michel Camdessus est " un témoin capital ". Les vingt dernières années du xxe siècle ont vu le triomphe du capitalisme sur le communisme et la révolution libérale de Thatcher et Reagan. Il était au coeur du " drame ", au contact direct des chefs d'État. Après chaque rendez-vous important, il notait les dialogues, les choses vues, les échanges les plus saisissants. Ce livre est un recueil de ces rencontres au sommet, qui ont souvent eu lieu au climax de l'Histoire. Une oeuvre de mémorialiste et de portraitiste, truffée de révélations et de dialogues fascinants.