Citons Henri Heine (poète rhénan, juif et antiprussien) : « Napoléon souffla sur la Prusse et la Prusse cessa d'exister. » Ce livre a l'intention de faire revivre les étranges évènements qui se déroulèrent en Allemagne, puis en Pologne, à compter de l'automne 1806. L'Europe vit sur un mythe :
Celui de l'invincibilité de l'armée prussienne, celle du Grand Frédéric II. Ce mythe, Napoléon, maniant le plus parfait instrument de guerre dont il disposât jamais, va le briser en quelques jours. Cet effondrement ressemble furieusement à celui de l'armée française de 1940, elle aussi considérée comme la première du monde. Cet effondrement de 1806-1807 fut à l'origine d'une humiliation qui marqua les esprits prussiens au point que la France, jusque-là bien considérée, deviendra « l'ennemi héréditaire » dont parlera encore Hitler cent vingt ans plus tard dans « Mein Kampf ».
L'écrasement de la Prusse vit naître, fort curieusement, un « sentiment national allemand » qui n'existait pas. Écrit, chanté, répandu urbi et orbi par les poètes, les philosophes et les écrivains allemands, ce sentiment nouveau débouchera sur l'enthousiasme de la « guerre de libération » de 1813. Ce fut le début de l'unification de l'Allemagne par la Prusse, processus qui trouva son apothéose en janvier 1871 à Versailles. Cette volonté d'unité allemande se fit sur un nouveau mythe : celui de la France, devenue « ennemi héréditaire ».
Il nous a semblé important d'aller au fond des choses pour tenter de comprendre comment et pourquoi les deux nations qui, jusque-là, s'appréciaient et se respectaient, devinrent, l'une comme l'autre, un « ennemi héréditaire ».
Ce sentiment trop répandu gangrènera les relations franco-allemandes durant un siècle, amènera (avec d'autres causes) trois guerres dont les effets ne se sont pas toujours estompés. Notre vision de l'Allemand et la vision du Français par l'Allemand sont marquées, encore maintenant, par cette guerre étrange de 1806. Pourquoi ? C'est ce que nous allons essayer d'exposer.
En général, quand on commence à lire un livre, on a souvent hâte de connaître la fin de l'histoire. Mon livre commence par la fin, mais pas celle d'une histoire banale, faite d'amour, d'intrigue, de fantaisie, mais par la fin d'une vie. C'est celle de ma fille Maeva qui a décidé de quitter notre monde le 13 janvier 2020. Sans avoir aucune connaissance des vraies raisons qui l'ont poussée à prendre une telle décision, j'ai décidé d'écrire à propos de son cheminement, de notre vie familiale, de ses trop courtes 13 années de vie. Je raconte tout mon ressenti pendant mon deuil en tant que mère, épouse, fille et femme. Un deuil qui, lui, n'aura certainement pas de fin. Je ne suis pas une écrivaine loin de là, dans mon métier très technique, J'écris très peu et très rarement à propos des sentiments. Je veux juste que les gens de tout âge prennent conscience et agissent contre le harcèlement dans tous les milieux mais surtout dans le milieu scolaire. Car la fragilité peut nous rendre tous très vulnérables à tel point qu'elle peut finir avec ce qui est le plus important « La Vie ».
Jean-Baptiste naît au Luxembourg en 1805. Juriste, polyglotte, Membre du Congrès de 1830, suite à la Révolution belge contre le Royaume des Pays-Bas, il rédige pour partie la Constitution du nouvel État.
Il gagnera la confiance du Roi Léopold Ier (et de Léopold II ensuite). Une véritable amitié les liera.
Premier ministre de 1841 à 1845.
Ambassadeur de Belgique à Berlin, où il décédera en 1881, il contribuera à rééquilibrer le rapport de forces entre les grandes puissances européennes dans leurs relations vis-à-vis de la Belgique.
Il contribuera également aux bonnes relations qui existaient à l'époque entre la Belgique et la Prusse, ce qui a permis à la Belgique d'échapper à la Guerre de 1870.
Il sera l'artisan du mariage du Comte de Flandres, frère puîné de Léopold II avec une princesse Hohenzollern.
Grand voyageur : Égypte, Grèce...
L'auteur allie à la fois la rigueur de l'historien et la compréhension du système politique et institutionnel de la Belgique naissante, ayant été lui-même député, sénateur, député européen pendant une durée totale de 25 ans.
Ce sont huit soignants belges, professeurs d'université spécialisés en accompagnement palliatif, infirmiers et éthiciens reconnus qui tentent ensemble de dire leurs questions autour de la fin de vie, des soins palliatifs et de la pratique de l'euthanasie. Page après page, ils partagent leur vécu et leurs réflexions nées de leur confrontation aux demandes d'euthanasie et d'accompagnement en fin de vie dans un pays, la Belgique, où l'euthanasie, dépénalisée depuis 2002, est aujourd'hui souvent devenue un acte banal.
Loin de tout militantisme, ces récits de vie et de mort, évoquent l'envers du décor d'une réalité qu'il est grand temps d'évaluer avec plus de rigueur. Ces multiples regards croisés de soignants font la richesse et l'originalité de cet ouvrage, qui s'appuie aussi sur la contribution d'une médecin israélienne. Il s'adresse non seulement à des soignants mais aussi à toute personne qui s'interroge sur le sens de la mort et de la souffrance, et aussi sur cette réalité d'une loi votée en 2002 qui suscite toujours plus de questions.
Les exposés de ces gens de terrain contiennent des exemples qu'ils ont vécus, des histoires concrètes qui permettent au lecteur de prendre conscience de la complexité des situations et des conséquences concrètes de la loi " euthanasie ". II s'agit donc d'une contribution unique et sans doute utile pour de nombreux pays, dont la France, où la dépénalisation de l'euthanasie en fin de vie fait aujourd'hui débat.
Le choix du baptême pour ses propres enfants nécessite de nos jours de plus en plus qu'il soit argumenté et expliqué, dans le contexte actuel - celui notamment des extrémismes et aussi des troubles que traverse l'Eglise.
La dimension universelle du baptême est soulignée : dimension du sens, invitation au dépassement de soi, antidote au terre-à-terre et à la tyrannie de l'ego.
L'auteur met en opposition, ou simplement en lien, par exemple, imaginaire qui élève et matérialité des choses, croyance et objectivité qu'elle fonde, altérité et existence qui ne serait pas possible sans elle, baptême et vie, baptême et langage dont on ne pourrait concevoir que des parents le refusent à leurs enfants.
D'autant plus nécessaire au vu de la période de sécheresse actuelle ou que nous nous apprêtons à vivre, victimes de la prétention de plus en plus répandue au savoir absolu ou qu'il suffit de se suffire à soi-même avec la conséquence que place est souvent laissée au vide et au dégoût de soi.
Une guerre de neuf années, atroce, voilà ce que fut la guerre d'Indochine des Français. Elle mit aux prises le maître d'un empire, le dieu Blanc, invaincu depuis cinq siècles, et un homme nouveau, le révolutionnaire vietminh. Comme dans Waterloo. La marche à l'abîme, l'auteur, utilisant la même méthode d'analyse du caractère psychologique des personnages, s'efforce de nous expliquer comment la glorieuse année française, moderne, mécanisée à l'européenne, alla se perdre au bout du monde dans un lieu inconnu : Diên Biên Phu.
Cet ultime affrontement devint un symbole pour les peuples des colonies et le début de la fm de l'empire du dieu Blanc. C'est l'apparition du tiers-monde, la fin des Empires coloniaux et la naissance de nombreux Etats indépendants. Pour le Vietnam communiste, encore de nos jours, Diên Biên Phu est un évènement aussi fondateur que l'instauration de la Ire République en France. Ce fut, avant tout, un réel traumatisme, la mort de tout ce qui faisait la force de l'Occident, et l'apparition de l'orgueil des anciens asservis.
Les prolongements en sont encore palpables. Sans la fin de l'Indochine française, la guerre d'Algérie, cette guerre cruelle et encore plus traumatisante, se serait-elle déclenchée si vite ? Après Diên Biên Phu, le monde sera définitivement différent.
Portées par une soif spirituelle, un désir de sanctification, un besoin de se rapprocher du Christ, elles se sont adressées en toute confiance à ces mouvements et, confrontées à des manoeuvres aussi peu évangéliques, elles se sont senties profondément trahies. Le recueil de leur témoignage laisse apparaître clairement que ce sentiment est justifié. Divers experts - théologien, philosophe, psychologue, juriste, responsable de nouvelle pastorale, canoniste - apportent leur concours à l'analyse et à l'interprétation de ces dérives sectaires, d'autant plus dangereuses et inquiétantes qu'elles se produisent au sein de l'Eglise qui ne semble ni s'en rendre vraiment compte ni prendre suffisamment conscience de la gravité de la situation.
Loin d'être un réquisitoire contre elle, ce livre n'a d'autre ambition que de reconnaître la juste plainte des victimes et d'allumer des clignotants pour attirer l'attention de tous ceux qui, à un titre ou à un autre, exercent une responsabilité quant au fonctionnement de ces mouvements et leur permettre d'intervenir là où une action devient urgente.
Bruxelles, 12 Mars 2022. - Vingt ans après l'abandon de la référence chrétienne dans son nom, le parti politique centriste CdH vote à nouveau sa dissolution. Un cran plus loin, il va à présent se transformer en mouvement politique, abandonner sa référence au personnalisme chrétien et en finir avec la famille sociale-chrétienne qui aura dominé la vie politique belge et européenne depuis la Seconde Guerre mondiale.
Alors que la chancelière allemande Angela Merkel termine son 4e mandat et un destin exceptionnel de 16 ans à la tête de l'Allemagne, comme sociale-chrétienne ; alors que les Chrétiens Démocrates entrent à nouveau au gouvernement aux Pays-Bas, la Belgique Francophone va-t-elle assister à la fin définitive de la démocratie chrétienne ?
ADN Politique se veut une proposition concrète de mise en place et d'exécution du nouveau mouvement Les Engagés en proposant une vision claire et construite.
Ce livre non seulement se veut une critique des errements du passé, mais constitue aussi une réponse de fond et une force de proposition pour relever le défi des chrétiens démocrates en Belgique francophone.
Il fait écho au livre intitulé Van Hol naar Vol de Sammy Mahdi, Secrétaire d'État aux Réfugiés et à la Migration et candidat déclaré à la présidence du CD&V, paru en octobre 2021.
Planté dans le désert le plus aride de la planète, aux portes de l'empire inca, collé à la frontière bolivienne dont il est séparé par une chaîne volcanique en activité et un passé historique tendu, le village chilien de San Pedro n'a rien d'un paradis. Du moins jusqu'à l'arrivée du Belge Gustave le Paige.
Le missionnaire jésuite pose ses malles dans la maison paroissiale de San Pedro le 26 mars 1955. Un mois plus tard, il «gratte» déjà le sol de la région. L'archéologie chilienne prenait son envol. Et avec elle, la découverte d'une civilisation oubliée : la culture atacamène.
L'oeuvre du Père le Paige est assurément scientifique et culturelle. Les trésors archéologiques inlassablement exhumés tout au long des 25 années passées à San Pedro - 360.000 pièces au bas mot - sont aujourd'hui conservés dans un musée qui porte son nom. Chaque année, il attire des milliers de curieux.
L'empreinte laissée par le jésuite belge dans l'Atacama est aussi sociale. Ses découvertes ont systématiquement été l'occasion de réclamer aux autorités de nouveaux moyens pour améliorer la vie des populations locales, faciliter leur quotidien et leur rendre une identité, une Culture.
Trente ans après son décès, le «Padre Gustavo», originaire de Liège, est devenu une figure emblématique du Chili. Entre vie pastorale et curiosité scientifique, entre intrigues socio- anthropologiques et accointances politiques, sur fond d'andinisme extrême, ce livre retrace l'itinéraire d'un homme qui en vouant sa vie à Dieu a surtout fait progresser la cause de l'Homme dans un des endroits les plus inhospitaliers de la planète. Au point de devenir, indiscutablement, «le dernier roi de l'Atacama».
Attilio Stajano est volontaire dans l'unité de soins palliatifs d'un hôpital bruxellois. À travers les personnes qu'il rencontre au sein de ce service, mais aussi à travers sa propre expérience de la fin de vie, il nous donne à voir des histoires et des sensibilités très différentes, qui ont pourtant toutes un trait commun : à la fin, quand les gestes et les mots se font rares, il ne reste que l'amour.
« On sort de la lecture de ce livre convaincus qu'il ne faut pas passer à côté de cette expérience de l'accompagnement d'un autre, proche de sa mort. Il ne faut pas en avoir peur.
Laissons parler notre coeur, laissons notre intuition guider nos gestes. nous découvrirons en nous des ressources insoupçonnées, une tendresse, un tact, une disponibilité dont nous ne nous sentions peut-être pas capables. Bref, nous sortirons de cette expérience plus généreux et plus humain, car au seuil de la mort, c'est bien l'amour qui a le dernier mot. ».
Marie de Hennezel
La rédaction de ce livre a été entamée à l'automne 2017 par Luc Beyer de Ryke, journaliste bien connu des auditeurs de la RTBF. La mort l'a fauché par surprise en janvier 2018. C'est sa compagne, Françoise Germain-Robin, qui a repris la plume. Comme un acte d'amour et en hommage à sa mémoire. Et à tous ces hommes et ces femmes, Belges et Congolais, qui ont vécu " le temps des colonies " et dont il voulait faire une galerie de portraits.
Leurs témoignages, livrés tels quels ici, font partie de l'histoire de la Belgique et du Congo, intimement liés malgré les déchirures. Réflexion sur la question épineuse, posée dès le début du livre, du " ratage " de l'indépendance de 1960 et des raisons qui peuvent l'expliquer. Une seconde question, tout aussi présente, celle de la personnalité du très controversé Patrice Lumumba et de ses positions.
D'autres questions encore, tout aussi actuelles : le Musée de Tervuren, désormais consacré à l'Afrique centrale, de sa rénovation en profondeur, de sa réinauguration en décembre 2018 et des nombreuses polémiques les ayant entourées ; la création, très discutée, d'une place " Lumumba " à Bruxelles, les interventions militaires successives des forces belges, françaises, mercenaires (Bob Denard e.a.), etc.
Le Congo, Luc Beyer de Ryke le connaissait pour y être allé plusieurs fois. Comme journaliste d'abord lors d'événements marquants et souvent dramatiques. Ou pour interviewer des personnalités comme l'ancien " maréchal président " Mobutu qu'il imitait avec humour. Plus récemment, il y était retourné comme observateur pour les élections de 2006, recommandé comme expert par le gouvernement belge à la Fondation Carter avec laquelle il avait déjà joué ce rôle, quelques mois plus tôt, pour les premières élections en Palestine.
Comme pour son livre précédent Ils avaient leurs rasions, Luc Beyer est ici entièrement dans son rôle de journaliste et d'investigateur, avec la volonté de comprendre et d'éclairer notre lanterne.
« Ce qui suit n'est pas une chronique uchronique. Je vais m'efforcer de coller aux faits afin d'exposer ce qui, logiquement, mathématiquement parlant n'eût pas dû se produire. Le vrai mystère de cette histoire réside en ce que, bravant toute évidence logique, elle s'obstinera, l'Histoire, à être ce qu'elle fut.
Ce que je vais m'efforcer de mettre en exergue dans cette étude, c'est que, durant trente mois essentiels à l'histoire, ceux qui vont de mai 1798 (le départ pour l'Égypte) à décembre 1800 (l'attentant de la rue Saint-Nicaise), Bonaparte, que rien ne destinait à l'aventure prodigieuse, fut servi par une chance absolument invraisemblable, une chance qui n'arrive d'habitude qu'une ou deux fois dans une vie quand chez lui elle se répète à six (!) reprises. Tout autre aurait pu y voir un signe de la Providence, du genre : « Va ! L'avenir t'appartient. » Je vais plus loin : selon les lois mathématiques des probabilités, cette aventure n'aurait jamais dû avoir lieu. » Si nous avons décidé d'éditer cet ouvrage, c'est parce qu'il apporte un éclairage différent, sur un événement pourtant déjà tellement décrit et commenté, notamment par son approche psychologique des héros de ce « drame » et aussi parce que nous avons été touchés par le style et la personnalité de son auteur.
Ce livre se lit comme un roman ; il n'en a pas pour autant perdu de sa rigueur de récit historique.
Aimer durablement, s'engager aujourd'hui dans une relation amoureuse avec l'ambition qu'elle soit pérenne, c'est soit totalement ringard, soit complètement utopique.
Et pourtant ! Nombreux sont les couples qui en rêvent en secret ou relèvent explicitement ce défi. Ils interrogent, puis rejettent les modèles des générations qui les ont précédés. Le prix que leurs grands-parents ont payé pour durer - les compromis, l'honneur et la réputation, le devoir et le sacrifice - leur paraît excessif et incompatible avec les valeurs contemporaines. Ils voient grimper les taux de divorces de la génération de leurs parents, qui a misé sur l'authenticité et la réalisation de soi.
Alors ils savent qu'il leur revient d'inventer de nouveaux modèles. Cet ouvrage ne donnera ni recettes ni mode d'emploi, mais il proposera d'éviter quelques pièges. Il tentera de démonter certaines fausses évidences qui mènent trop de couples de bonne volonté au naufrage. Il posera la question de la fidélité et de l'érotisme au long cours. Il pourra suggérer de s'étonner, se séduire, se rechoisir, sans cacher que souvent le sentiment et l'amour durable ne sont pas plus naturels à l'homme et à la femme que la rose au jardin...
L'islam dans tous ses états comporte deux parties : l'histoire de l'islam des origines à ce jour, d'une part ; l'explication et l'interprétation des différents Printemps arabes, d'autre part. De plus, on trouvera dans cet ouvrage une analyse précieuse des incidences sur les sphères d´influence russe et occidentale.
À PROPOS DE L'AUTEUR La carrière de Jacques Rifflet et son inlassable questionnement sur ce qui peut élever le destin de l´homme expliquent cette approche originale.
Journaliste à la radiotélévision belge, devenu professeur de Droit et de Politique internationale, grand voyageur au fil de missions à l´étranger, il fut frappé par l´importance des facteurs religieux et idéologiques dans l´analyse des événements de l´histoire.
Il enrichit alors son savoir par l´étude de toutes les voies possibles de la spiritualité: les religions, l´ésotérisme (auquel participe la franc-maçonnerie) et la spiritualité immanente de l´humanisme.
Homme de terrain autant que dépositaire d´une érudition fondée sur trente années de recherche et d´enseignement, Jacques Rifflet nous livre une information capitale.
Le chatoyant plumage jaune de la paruline illumine les paysages de la Caroline du Sud à chaque printemps. Sur l'île d'Hilton Head, ce passereau migrateur chante à tue-tête toute la journée pour séduire sa belle.
« Ai-je aimé mon mari ? Ai-je épousé mon amour ? » s'interroge Shirley. Les événements du 11 septembre 2001 ont bouleversé le monde entier et la vie de cette Américaine, veuve depuis peu. Bien qu'entourée par ses enfants pour son soixante-dixième anniversaire, Shirley soufre de la solitude et craint pour son pays, confronté au terrorisme, à la haine raciale et aux inégalités. Un peu par hasard, elle renoue avec Arthur, l'amoureux de sa jeunesse, et hésite à le revoir.
Avec cette interrogation, c'est tout le passé qui rattrape Shirley : ses années de collège en Pennsylvanie, sa rencontre avec le footballeur roux aux oreilles chiffonnées, l'incompréhensible lettre de rupture, sa soeur Margaret si distante, son mariage avec John... Et puis quarante-quatre années de bonheur ont passé dans cette Amérique qui évolue, qui change et qui chante, et ces années ne s'effacent pas d'un trait. Mais l'île somptueuse d'Hilton Head où ils ont profité des fairways de golf, des tables de bridge et des balades au bord de l'océan lui paraît soudain trop étroite. Trouvera-t-elle la force d'aimer encore une fois ? N'est-il pas trop tard ? La paruline réenchantera-t-elle à nouveau l'ile par son hymne à l'amour ?
D'une plume fine et érudite, l'auteur dresse le portrait d'une certaine Amérique et d'une femme aux prises avec ses souvenirs, sur une île de Caroline du Sud aussi enchanteresse que marquée par la guerre de sécession. Peut-on aimer deux fois ? est une des grandes questions qui parcourt ce roman à la fois intimiste et social.
Ce livre est une invitation à vous poser dans une bulle hors de toutes croyances, préjugés ou opinions. Un peu comme si vous faisiez l'exercice d'effacer tout ce que l'on vous avait appris et que vous aviez l'audace de dépasser vos frontières.
Il faut oser.
Oser se relier à une partie de soi restée en jachère... Oser s'éveiller à une sagesse innée que vous n'auriez pas encore découverte, réveiller une paix intérieure qui rayonnera et deviendra paix extérieure.
Voilà ce que ce livre est.
Il nous relie.
Si nous acceptons d'ouvrir la porte de notre sixième sens "
L'homme qui accède au pouvoir en mai 1774, jeune, inexpérimenté, plein de bonne volonté, bon époux et bientôt bon père, est conscient de ses limites. Il sait qu'il lui faut réformer ce vieux pays glorieux dont il est le nouveau roi, la France.
En suivant son parcours, de 1774 jusqu'à la proclamation de la République, en passant par sa déchéance en août 1792, l'auteur tente d'y voir plus clair, de débroussailler notre vision parfois trop schématique de ce que furent ces évènements souvent dramatiques, toujours instructifs, et définitivement enseignée depuis Michelet.
En s'appliquant, comme dans ses précédents ouvrages, à saisir l'être intime qui se cache derrière tout homme public, l'auteur nous livre, sans parti pris, sans honte, sans a priori dogmatique, sa vision de notre histoire, des dernières années de la Vieille France jusqu'aux premiers pas incertains de la Nouvelle.
1975. Miami. Elizabeth Jones disparaît de façon inexpliquée. Elle laisse derrière elle une petite fille d'un an, Iliana, et un mari que l'on ne tarde pas à soupçonner de meurtre. Vingt ans plus tard, Iliana reçoit une série de lettres de sa mère. Cette dernière ne s'était jamais résolue à les envoyer. À travers cette correspondance, la jeune femme découvre les raisons de la disparition de sa mère.
Mal de mère est le récit en miroir d'une mère et d'une fille face au dévoilement du secret de l'une et de l'obligation pour l'autre de réinventer, à partir de là, sa propre histoire. Elles vont se réapproprier leurs destins respectifs, hors des préjugés, des normes et de la fatalité qui emprisonnent la femme devenue mère.