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L'oiseau est tombé du nid et dans de bonnes mains.
Grâce à elles, il survivra, grandira, s'affranchira.
L'enfant aussi est tombé du nid. La famille est désemparée. Dans le village, les recherches s'organisent.
Deux envolées croisées avec, au milieu, l'adulte qui fait ce qu'il peut.
Et puis Henry...
Après Les dimanches d'Angèle, ensemble de moments qui décrivent la vie en maison de repos de sa grand-mère, Linda Vanden Bemden nous offre un recueil sensible et poétique qui conte la disparition, les minutes qui comptent, l'espoir et les nouveaux départs.
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Le 1er juillet 68, à 9h24, le Rapide 11049 quitte la voie G de la Gare de Lyon. Il n'arrivera pas à l'heure et de nombreuses vies s'en trouveront changées.
Presque soixante ans plus tard, les traces de ce voyage sont encore visibles.
La première nouvelle va entrainer les autres, tisser des fils, jouer sur le destin des personnages. Des nouvelles à lire comme un roman.
On s'y croise, s'y décroise, sans se percuter, encore que ....
Le Rapide 11049 part toujours de la voie G à 9h24 : n'oubliez pas de composter votre billet.
Gilles Dienst a été, entre autres, successivement, dans le désordre et avec des plaisirs différents, éditeur et galeriste dans le domaine de l'illustration et la bande dessinée, conseiller RH... Il a écrit pour différents catalogues d'exposition et publié, déjà chez Quadrature, Le sens du vent, recueil de nouvelles qui a reçu, en 2023, le prix des Nouveaux Écrivants.
Né à Paris, il vit aujourd'hui entre Marseille et Sanary-sur-Mer. -
L'homme a le chic pour s'enfermer, c'est même l'un de ses plus grands talents. Par paresse, par dogme ou par amour, il entre en cellule, physiquement ou mentalement.
D'abord il est heureux d'avoir enfin trouvé comment réguler ses jours. Ensuite il se plaint amèrement, devant la porte fermée dont il a la clé.
Souvent il dit vouloir s'évader, et ses magnifiques tentatives l'occupent une vie entière. Le plus souvent, ça rate, mais ce n'est pas grave, il a vécu avec panache, avec courage. -
Les nouvelles de ce recueil racontent la confrontation entre des personnages qui se ressemblent ou pas, qui s'aiment ou pas. Chaque histoire est un spectacle qui met en scène des êtres pour qui l'heure de la vérité a sonné. Peut-être... Pas sûr. C'est si difficile. Parfois ils se taisent, parfois ils parlent trop, parfois ils rient pour une bêtise, parfois ils mentent, il leur arrive même de toucher la cible en plein coeur. Croient-ils. Quelle importance après tout, pourvu que le ciel qu'ils contemplent si souvent ne leur fasse pas faux bond. Michel Lambert est l'auteur d'une vingtaine de livres, romans et recueils de nouvelles. Il a obtenu de nombreux prix littéraires, dont le prix Rossel et le Grand Prix de la nouvelle de la SGDL.
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Une femme, un homme. Des hommes, des femmes... Dans ce recueil tout est affaire de rencontres, d'effleurements, de confrontations, d'observations. L'humour est présent, la lucidité aussi. Cela donne une petite musique qui parfois nous fait sourire et, souvent, nous laisse songeur.
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Bientôt la fin de l'été. Lucie musarde, à la recherche d'idées pour écrire. Elle chipe, ici et là, une allure, une humeur ou une métaphore. Sa mère lui inspire une tarte à la mouche. Sa psy l'aide à décrypter les images postées la nuit par son subconscient...
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Dire oui ou dire non, prendre une décision, ce n'est pas toujours facile pour les personnages d'Agnès Dumont. Les pieds englués dans les habitudes, les conventions ou les obligations, ils ont bien du mal à trancher, à s'élancer, trouvant sans cesse des excuses à leur immobilisme. À quoi bon ? Et s'il était déjà trop tard pour la nouvelle vie ?
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"Les femmes et les enfants d'abord : le cri d'un capitaine de navire qui fait naufrage. Mais les femmes sont ici de modestes guerrières de tous les jours qui affrontent la solitude, la maladie, la folie, subissent désamour ou injures. Elles s'efforcent d'être assez fortes pour se sauver, et surtout sauver les enfants, ces victimes innocentes, quand le monde menace de couler.
La tendresse est alors un si précieux renfort."
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Qu'elle croise un bellâtre qui admire son reflet dans une vitre, un gros caïd qui lit Babar à son bébé, une femme qui se prend pour un contrôleur de train ou un vieux chauve qui lui rappelle un chauve plus jeune, l'auteure met en lumière des anonymes croisés dans le métro. Drôles, tendres ou acides, ses portraits, qui nous dévoilent aussi un peu d'elle, nous donnent envie de relever la tête pour regarder les autres.
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Passer à l'acte se décide-t-il ? À trop longtemps attendre, osera-t-on encore ?
L'exigence et l'intransigeance des personnages de ces nouvelles font d'eux des héros. Se laisser vivre ne leur suffit pas. Ils cherchent dans leurs actes l'approbation de ce qu'ils sont. Ils attendent de leurs choix qu'ils les révèlent. Et plus ils doutent, plus ils espèrent que décider les libèrera. Mais nos décisions sont-elles aussi capitales qu'on le croit au moment de franchir le pas ?
Ainsi, Marine, qui se prépare pour une soirée à laquelle son mari ne veut pas l'accompagner, ne se doute pas qu'elle vient de poser le pied sur un fil. Désormais funambule, elle oscille entre son désir de liberté et son engagement envers celui qu'elle a choisi d'aimer il y a longtemps déjà.
Sculptrice, Hélène Jousse commence à écrire pour garder la trace d'une histoire édifiante que lui confie son voisin centenaire et continue parce qu'elle comprend que la vie se raconte autant qu'elle se vit. Revivre en écrivant, elle ne peut plus s'en passer. Ses nouvelles, ses romans et ses documentaires participent d'une même envie de mettre en lumière des personnes qu'elle a eu la chance de rencontrer et qui deviennent les personnages d'un récit au long cours. -
Dernière escale avant la lune propose un caléidoscope de femmes et d'hommes qui face à l'adversité, vacillent et résistent, doutent mais s'insurgent. L'autrice plonge dans l'intimité de ses personnages pour révéler ce qui les tient debout : une sourde obstination à ne pas se laisser enfermer et à reprendre leur chemin. Ailleurs. En tant qu'auteure, Stéphanie Mangez a signé une dizaine de pièces de théâtre et une création radiophonique. Comme comédienne, elle arpente depuis une décennie les scènes théâtrales Elle a aussi cofondé deux compagnies de théâtre et une résidence d'écriture.
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Vous avez pris ce livre en main et vous l'avez retourné pour lire le texte écrit à l'arrière. Vous voulez en savoir plus et vous faire une idée de ce qu'il raconte. Voir si cela peut vous intéresser. Qui sont donc ces corps sensibles dont parle le titre ? Eh bien, c'est vous. Vous, oui, vous-mêmes. Qui êtes là, debout, un livre dans les mains. Ce livre parle de vous. Il parle d'un homme qui retrouve son frère pour vider la maison de campagne de leurs parents. D'un couple en vacances à Rome, qui n'arrive pas à trouver le sommeil parce qu'il fait trop chaud, surtout la nuit. D'une jeune femme qui ne supporte plus la vie que lui font mener ses deux jeunes enfants. D'un adolescent qui se rend compte que sa grand-mère ne sera bientôt plus qu'un souvenir pour lui. Il parle de vous, de moi, de nous. De nous tous, qui sommes des corps. Des corps humains. Des corps sensibles. Vous le savez bien, n'est-ce pas ?
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Six nouvelles. Six incursions dans lÕintimitŽ dÕune famille. Moments de crise ou alŽas du parcours. Un homme sÕinquite parce que sa fille nÕest pas rentrŽe le soir ; un garon se demande si, pour les vacances, il va encore rejoindre son pre qui les a quittŽs, sa mre et lui ; une femme, tout ˆ coup, doute de son couple... Tout le clan se rŽunira pour les quatre-vingts ans du grand-pre... qui jettera sur sa fte une ombre inattendue.
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Entre lumière et zones d'ombre, les personnages de ce recueil tracent leur route sur le fil ténu qui sépare la réalité apparente du monde intime.
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«?Elise s'était contentée d'un sourire affectueux. Son grand avait toujours été ainsi?: il se méfiait de tout et de tout le monde, et qu'est-ce que cela lui rapportait au bout du compte?? Des aigreurs d'estomac ou des migraines. Maux dont elle-même, heureuse nature, était le plus souvent dispensée.?» Qui sommes-nous?? Qui sont ceux qui nous entourent et que nous croyons connaitre?? Nous portons un masque et les autres aussi. Mais ces masques ne sont-ils pas tout aussi vrais que ce qu'ils prétendent dissimuler??
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À première vue, les protagonistes de ce recueil sont peu ambitieux. Ils essaient de garder leur job et leur conjoint, de réussir leur divorce, d'éduquer les enfants, de soutenir un proche, de se pencher sur un mourant... Ils espèrent être appréciés et vivre en harmonie avec leur entourage. Rien d'extraordinaire. À première vue. Car les relations humaines sont rarement simples. Souvent honteux de leurs peurs et de leurs faiblesses, ces personnages nous touchent parce qu'ils nous ressemblent dans leur désir, si souvent contrarié, de « bien faire ».
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Huit nouvelles. Qui nous parlent de nous.
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Grand-maman est entrée en maison de repos un 2 janvier. Elle y est décédée 5 ans plus tard. Il y eut donc 5 fois 52 semaines de lessives, de visites, de bisous, de sourires. Mais aussi une semaine et demie de dentier perdu, 17 jours de lunettes égarées, 14 jours d'hospitalisation, 5 anniversaires, 8,7 litres de liquides, renversés, 4 Noël et demi, 3650 tartines, principalement à la confiture. Ses angoisses. Mes réponses. Mes angoisses. Sans réponse. Et l'odeur de pisse, évidemment.
Lorsque vous avez un proche en maison de repos, il est conseillé d'avoir le coeur bien accroché. Linda Vanden Bemden a donc accroché le sien et écrit des textes courts après chaque visite à sa grand-maman Angèle. Des instantanés postés par la suite sur les réseaux sociaux.
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Un jeune étudiant amoureux de sa professeure d'anglais, un commandant de ferry voulant à tout prix retrouver une baigneuse aperçue de sa passerelle, un critique de cinéma à la recherche du passé d'Ingmar Bergman et de Harriet Andersson sur l'ile d'Ornö, un professeur d'université désargenté jouant les reporters sur les routes du Mississippi... Tous ont en commun la quête de l'éternel féminin, mystérieux et insaisissable.
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Histoires Jivaro ; 100 nouvelles de 100 mots (2e édition)
Luc-Michel Fouassier
- Quadrature
- 27 Février 2014
- 9782930538433
Ecrire la quintessence de la nouvelle, celle dont parlait Hemingway et qui tiendrait sur le dos s dUune bote dUallumettes. CUest cet exercice que sUest livr lUauteur de ce recueil en capturant ces histoires et en les limitant cent mots, la manire des indiens Jivaro pigeant les esprits dans des ttes rduites.
Nouvelliste et romancier, Luc-Michel Fouassier est n en mai 1968. Il vit non loin des pavs en rgion parisienne.
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Demain je franchis la frontière. La frontière des conventions, celle du premier pas, du secret ou de la culpabilité... Onze nouvelles tendres, savoureuses et pleines dhumour dans lesquelles les personnages attachants imaginés par Agnès Dumont sont confrontés... Un moment, une rupture qui laissera des traces.
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Le département maternité d'une clinique, c'est un pêle-mêle de récits de vie. On y rencontre mille mères, des fières-comme-des-paons, des presque-mères, des désirantes, des abimées, des-je-fais-de-mon-mieux, des impatientes, des courageuses, des bébés-mères, des perdues, des éperdues.
Dans une maternité, la gravité et la légèreté se côtoient et nous font mesurer le prix de l'existence. -
« Elle avait déjà décidé, c'est là qu'elle s'installerait. Elle avait retrouvé la vue, elle avait un horizon. Tout à coup, elle respirait mieux. L'air d'ici, elle le sentait, serait vivifiant. Elle serait bien dans cet appartement. De son cinquième étage, elle surplomberait les tracas, regarderait de haut ses chagrins ».
Fenêtre ou couloir ? Contrairement à ce que proposent les compagnies ferroviaires, les choix sont nombreux, changeants et nuancés.
Les personnages des dix-neuf nouvelles de ce recueil vivent tous des situations qui questionnent leur place, au sein du couple, de la famille, au travail, ou vis-à-vis d'eux-mêmes : place à trouver, à retrouver, à conquérir, à garder, à ajuster, à accepter ou à quitter.
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Projet photo/graphique littéral et littéraire, Bruxelles à contrejour propose une visite qui n'a rien de touristique au coeur d'une capitale de coeur. Chaque nouvelle, bien réelle, nourrie par le cliché photographique, évoque au détour d'une allusion fugace l'intervention de quelque fée, lutin, farfadet, ange, démon : des êtres surnaturels qui n'existent pas mais auxquels on croit, parfois, au détour d'un instantané au coeur de la cité. Les images et les mots explorent ces formes toutes singulières d'errances qui tracent leur sillon dans la foule capitale.