Úrsula López, traductrice quadragénaire et solitaire, vit dans le centre ancien de Montevideo. Un soir, un appel téléphonique d'un certain Germán lui réclame une rançon pour libérer son mari... or elle n'est pas mariée.
Découvrant son homonymie avec la femme du riche homme d'affaires enlevé, Úrsula réclame une rançon plus importante à l'autre Úrsula qui surenchérit à son tour et lui demande de... la débarrasser définitivement de son mari. Dès lors, cette femme tranquille mais insatisfaite de sa vie, affamée depuis l'enfance par des régimes inopérants, se met à tirer les ficelles, prenant un plaisir machiavélique à manipuler le kidnappeur incompétent comme l'autre Úrsula. Ce qui lui permet de sortir enfin de sa coquille, de gagner en autonomie et en liberté au fil des événements.
Après une carrière dans le feuilleton radiophonique, un comédien se retrouve au chômage. Il est approché par des services spéciaux de la police. Contre une somme importante, on lui demande de reconstituer, à partir de quelques documents, la voix d'un prisonnier politique mort sous la torture afin de lui faire jouer le rôle de celui-ci dans une fausse conférence de presse justifiant un meurtre.
Ma voix est un mensonge est le premier volume de la «trilogie mexicaine» de Rafael Menjívar Ochoa, De certaines façons de mourir dont le fil rouge est l'histoire et l'anéantissement d'une brigade spéciale de la police mexicaine. Une oeuvre qui est une formidable réflexion sur le pouvoir, la justice, la solitude et la mort et où l'efficacité narrative du roman noir donne toute sa plénitude.
Depuis qu'il a vu la dépouille de sa mère, le Vieux, directeur d'un grand quotidien proche du parti au pouvoir, ne supporte plus la vue des cadavres. Cadavres dont son fils, par défi, est devenue la doublure au cinéma. Le Vieux est mal en point. Il a de gros ennuis avec la guerre implacable que se livrent les tueurs d'Ortega et du Colonel. Et la folie auto-destructrice de Milady, sa deuxième femme, risque de faire un cadavre de plus...
Le directeur n'aime pas les cadavres appartient au «cycle mexicain» de Rafael Menjívar Ochoa, De certaines façons de mourir, dont le fil rouge est l'histoire et l'anéantissement d'une brigade spéciale de la police mexicaine. Une oeuvre qui est une réflexion sur le pouvoir, la justice, la solitude et la mort et où l'efficacité du roman noir joue à plein.
Si l'on doit "pitcher" Danses du destin, on peut d'emblée évoquer OEdipe. Raconter l'histoire d'un fils qui tue son père sans savoir qu'il tue en fait son père.
«C'est ce type-là qui a apporté la peste à Thèbes, lui et ses descendants sont devenus un mythe.» Le narrateur de Danses du destin ne sait qu'une seule chose : il a tué un flic à Paris, mais la ville n'a pas été ravagée par la peste. C'est lui qui est devenu un pestiféré.
Danses du destin est marqué du sceau de la tragédie.
Tragédie individuelle qui en croise une plus grande encore, car elle est collective : celle de l'Histoire du vingtième siècle et de la Deuxième Guerre mondiale (Shoah, collaboration, Résistance).
En 1945, la « Résistance » est devenue un mythe qui a eu ses héros. Il reste pourtant des zones d'ombre à éclairer.