" D'une grande générosité, ce premier roman rivalise avec la saga des Cazalet. " The Sunday TimesCristabel Seagrave a toujours voulu être l'héroïne du roman de sa vie, mais il n'y a pas de fille dans les livres qui occupent la bibliothèque poussiéreuse de sa famille.
Orpheline dont personne ne veut et future femme sans dot, elle n'a pas sa place dans un manoir anglais traditionnel. Mais lorsqu'une baleine s'échoue sur la plage de Chilcombe dans le Dorset, la jeune Cristsabel y plante son drapeau et en revendique la propriété, elle est déterminée à changer le cours de sa destinée.
Tandis que ses beaux-parents passent dans l'allégresse des soirées sans fin au milieu de leurs convives, Cristabel, sa soeur Flossie et son frère Digby font leur propre éducation en jouant des pièces dans le grenier glacial, en écoutant aux portes les conversations des adultes éméchés et les leçons ésotériques de la femme de chambre.
Mais la guerre approche et va bousculer leurs vies. Il devient évident qu'ils ne souhaitent plus se contenter des rôles qu'on veut leur assigner. De plus en plus impliqués dans le conflit mondial, les enfants Seagrave deviennent enfin les personnages principaux de leur propre roman.
***
o Best-seller du New York Times et du Sunday Times o" La Famille Seagrave est un pur paradis, du début à la fin. " "
Un vrai régal, à lire et à relire. " India Knight,
The Sunday Times" L'atmosphère de La Famille Seagrave est absolument géniale... Agréable et sans artifice... L'imagination et l'esprit d'aventure de Quinn sont un plaisir à contempler, et laissent présager d'autres oeuvres remarquables à venir. "
The New York Times" Dans ce premier roman saisissant, Quinn crée un monde enchanteur et des personnages extrêmement attachants que les lecteurs regretteront de laisser derrière eux. "
Booklist Starred Review" Le premier livre de Quinn est une merveille... élégamment écrit et totalement immersif,
voici le roman d'évasion dans ce qu'il a de meilleur. "
The Daily Mail" Fait légèrement alarmant, il s'agit du premier roman de Joanna Quinn, écrivaine du Dorset (bien qu'elle y travaille depuis près de dix ans, apparemment) - mais comment peut-elle être aussi douée ? "
The Times
Entre rivalités et transmission, voici l'aventure extraordinaire de nos ancêtres.Mon nom est Raghad. Du clan des Mahalis.Tout au long de ma longue vie, j'ai vu des animaux aussi grands que des collines.Des éléphants sauvages capables de vous broyer le crâne,des félins dont le rugissement pouvait vous exiler au Pays-qui-n'a-pas-de-nom.J'ai vu des êtres qui nous ressemblaient comme des frères.Jusqu'au jour où, mystérieusement, il n'est resté que nous.Là où naquit l'humanité, il y a des centaines de milliers d'années.C'était... À l'aube du monde.Dans ce roman aux confins de l'histoire et de l'imaginaire, Gilbert Sinoué raconte le périple des premiers hommes, de l'ouest de l'Afrique à la péninsule Arabique.
En quête d'une terre aussi hospitalière que mythique, ils entament une marche longue et périlleuse. Ponctuée de la découverte du feu, d'affrontements avec les forces de la nature et de questionnements sur leur propre évolution.
Et si la bibliothèque d'Alexandrie n'avait pas disparu...47 av. J.-C. César profite de la confusion générale à Alexandrie, en proie aux flammes, pour s'emparer de la bibliothèque, où toute la connaissance de l'humanité est consignée. Car posséder le savoir, se dit-il, c'est détenir le pouvoir absolu.
L'
imperator convoque une équipe de marins, de soldats et de savants capables d'accomplir cette entreprise périlleuse et folle : déplacer 700 000 ouvrages sans que personne le sache, dans un lieu lointain et invisible.
Mais où transférer ce trésor ? Et comment ?
Deux mille ans plus tard, une étudiante en archéologie cherche à résoudre une mystérieuse énigme. Serait-elle sur la piste de la bibliothèque d'Alexandrie ?
Fans du Bureau des légendes, retrouvez le Service Action, l'unité spéciale de la DGSE en charge des opérations les plus secrètes, clandestines et illégales de la République." Des romans passionnants et, sauf preuve du contraire, criants de vérité. " Midi Libre***Projeté sur les missions les plus sensibles dans le conflit ukrainien, le Service Action, bras armé de la DGSE, s'apprête, sur ordre du chef de l'État, à punir en Afrique le groupe mercenaire Wagner, coupable des pires crimes de guerre.
Mais le SA est au même moment ciblé par un nouveau danger immédiat : désormais, plus aucun de ses agents n'est en sécurité dans le monde. Chef de l'unité, le colonel Coralie Desnoyers, alias Athéna, se dresse en premier bouclier pour protéger son effectif menacé.
De la brousse du Sahel aux ruines de Bakhmout, aucun répit pour Athéna, engagée dans une lutte à mort. Alors qu'on la pensait tombée dans les oubliettes de l'Histoire, une ombre maléfique frappe les ennemis de la Russie.
La plus grande des terreurs est de retour.
Il ne faut jamais croire ceux qui vous semblent trop aimables.Un roman où humour et suspense sont au rendez-vous !" Je ne me cherche pas d'excuses. J'essaie d'évaluer ma part de responsabilités dans l'enchaînement des faits. Ce qui me déstabilise le plus c'est que mon métier qui consiste à inventer des histoires, à créer des personnages et à jouer avec leur psychologie, ne m'a servie en rien. Aucune alarme ne s'est allumée pour me prévenir qu'il n'y aurait pas d'happy end... "
Clara, scénariste reconvertie en autrice de romans à l'eau de rose, a fui Paris pour Bagnac, en Dordogne. Non pour poursuivre un rêve de verdure et de silence, mais parce que Léonard, son adolescent de fils, file un mauvais coton. Dans ce village où tout le monde se connaît, il lui faut reconstruire sa vie et, pour cela, rien de tel que d'essayer de s'intégrer. Ce qu'elle ignore, c'est que parmi ses nouveaux voisins, amis et connaissances, certains jouent un double jeu. Et comme il n'y a pire aveugle que celle qui ne veut pas voir...
Ce roman à l'écriture vive et pétillante nous entraîne, au fil d'une intrigue aux personnages troubles et aux ressorts inattendus, à la limite de la folie, mais toujours avec humour.
Ségou est un roman si riche et si divers qu'on ne le peut résumer. Il est à la mesure - à la démesure - de ces terres du Sahel qui s'étendent sous un ciel immense. Un grand souffle le parcourt et l'anime : c'est l'âme même de l'Afrique.Ségou, c'est, à la fin du XVIIIe siècle, entre Bamako et Tombouctou - dans l'actuel Mali -, un royaume qui tire sa puissance de la guerre. À Ségou, on est animiste ; or une religion conquérante se répand dans les pays du Niger : l'islam, qui séduit les esprits et se les attache. De ce choc historique naîtront les malheurs de Ségou et les déchirements de la famille de Dousika Traoré. Les quatre fils de ce noble bambara proche du pouvoir royal connaîtront des destins opposés et terribles en ce temps où se développent, d'un côté, la guerre sainte et, de l'autre, la traite des Noirs. Ainsi, acteurs et victimes de l'histoire, il y a les hommes. Mais, plus profondément, il y a les femmes, libres ou esclaves, fières et passionnées, qui, mieux que leurs époux et maîtres, connaissent les chemins de la vie.
Prix Nobel "alternatif" de littérature
Ségou est un roman si riche et si divers qu'on ne le peut résumer. Il est à la mesure - à la démesure - de ces terres du Sahel qui s'étendent sous un ciel immense. Un grand souffle le parcourt et l'anime : c'est l'âme même de l'Afrique.Après
Les Murailles de terre, nous découvrons dans
La Terre en miettes le destin de la deuxième génération des Traoré, de la noble lignée des Bambara, bouleversée par le raz de marée islamiste animé par les Toucouleurs qui ont investi Ségou en 1860. Une famille déchirée entre ses racines, l'islam et, bientôt, le catholicisme. La fatalité s'acharne sur un peuple et une culture, sans que la France du second Empire mesure la gravité des événements.
Cette geste, peuplée d'inoubliables fi gures de femmes, est tout à la fois un cri d'espoir, un chant d'agonie et un appel à la tolérance.
Prix Nobel "alternatif" de littérature
Certains secrets sont plus dangereux que d'autres. Certaines vérités doivent être étouffées. Dans Kaboul ravagée par la violence et la corruption, Oussama Kandar, chef de la brigade criminelle, croit encore à l'intégrité, à un code de l'honneur désuet et aux vieilles amitiés. Mais la découverte en apparence banale d'un cadavre va tout changer. Il devient l'homme à abattre. Dans les palais d'État comme dans les ruelles des bazars, on l'épie, on le dénonce, on le traque au nom d'intérêts supérieurs. Oussama est précipité dans une course-poursuite aux confins de l'Afghanistan. À ses trousses, des commandos assassins ; autour de lui, les talibans...
Cette histoire universelle tient à peu près debout et se laisse lire sans trop d'ennui. J.O. "Tu t'es donné beaucoup de mal, mon cher amour, pour aboutir à bien peu de chose. J'ai été enchantée d'apprendre que la lumière transportait du passé à la vitesse record de trois cent mille kilo-mètres à la seconde, que cette vie que nous avons tant aimée nous venait des étoiles, que notre vieux Soleil qui nous éclaire et nous chauffe était parvenu à peu près au milieu de son âge et que, capables de choses si grandes, si charmantes et si gaies, les hommes n'étaient pas là pour toujours. Tout ça me fait une belle jambe. Tout ça, franchement, m'est un peu égal. Ce que je voulais savoir, je ne le sais toujours pas. Ce qui va nous arriver, et à toi et à moi, dans quelques années à peine, ou peut-être même demain, quand le temps sera écoulé de notre passage sur cette Terre, m'est toujours aussi obscur. Je t'ai souvent entendu dire que tu souhaitais écrire des livres qui changent la vie des gens. Tu n'as pas changé grand-chose à la fragilité passagère et si affreusement menacée de mon amour pour toi."
Elle brisa toutes les lois de la société afin de conquérir la gloire et la liberté.
En 1611, à Rome, dans un atelier du quartier des artistes, la jeune Artemisia se bat avec fureur pour imposer son talent. Son adversaire le plus redoutable n'est autre que son maître - son propre père -, le célèbre peintre Orazio Gentileschi. Il voudrait cacher au monde sa sensualité, et surtout son talent. Mais le destin va déjouer les plans d'Orazio : son collaborateur, son meilleur ami, viole sa fille. Commence pour Artemisia une descente aux enfers qui marquera sa vie et sa carrière, un drame dont elle sera tour à tour la victime et le vainqueur.Les passions de l'une des grandes femmes peintres de l'Histoire dans l'Italie baroque du XVIIe siècle. " Alexandra Lapierre a réalisé ici une fresque de maître. Celle d'une Europe où les princes étaient des collectionneurs obsessionnels [...], où les artistes étaient prêts à tout pour parvenir à l'éternité. Grâce à Alexandra Lapierre, Artemisia y est parvenue. La voilà immortelle. " Laurence Haloche, Le Figaro Magazine
Du 10 juin 1940, quand le gouvernement s'enfuit de Paris, au 17, où Pétain annonce la demande d'armistice, huit jours qui ont défait la France. " Le niveau d'essence dans le réservoir baissait dangereusement. Mme Perret se plaignait en permanence, se disputait avec Bernard qui voulait lui prendre la carte. À l'horizon en face de la colonne montaient de grandes lueurs orangées : un bombardement ? des dépôts de carburant en flammes ? Exténuée, sentant le mal au coeur revenir, gênée dans ses vêtements moites de transpiration, sa combinaison trop serrée, Jacqueline a fini par s'endormir, la tête sur l'épaule de la domestique et le chien sur ses genoux, bercée par les grincements d'essieux, les hennissements et le claquement des sabots, et un choeur de filles qui, quelque part derrière, chantaient du Tino Rossi... " Jetés sur les routes de l'exode, une famille de grands bourgeois, un soldat, un avocat fasciste, une femme seule et beaucoup d'autres, dans une vaste chasse à courre à l'échelle d'un pays où nul ne sait encore qui sonnera l'hallali. Avec La Débâcle, tout à la fois fresque au vitriol, road-trip hyperréaliste, chronique d'une débandade et récit initiatique, Romain Slocombe ajoute une pièce maîtresse à son grand roman noir national.
Cinq siècles après Ramsès et ses splendeurs, l'Égypte est entrée dans la "basse époque" de son déclin. Miné par l'anarchie, l'injustice et la corruption, l'empire court à sa perte. Un homme de sagesse et de paix, un Nubien, refuse cette fatalité. Piankhy, le "pharaon noir" venu du Sud, rêve de restaurer l'unité du royaume dans le culte des dieux oubliés. Pour y parvenir, il lui affronter un grand féodal du nord, le prince lybien Tefnakt, qui règne par la terreur sur un peuple asservi. Le pharaon noir déteste la guerre, mais c'est le prix à payer pour que renaissent la civilisation, l'ordre et la richesse des temps anciens. Un combat sans merci se prépare.
Au terme de cinq années d'enquête entre Paris, Washington, Moscou et Tel-Aviv, la journaliste Chloé Aeberhardt a retrouvé la trace des espionnes des principaux services de renseignement engagés dans la guerre froide. Ces retraités de la CIA, du KGB, du MI5, de la DST ou du Mossad l'ont reçue chez elles et lui ont raconté le rôle décisif qu'elles ont joué dans le conflit Est-Ouest, de la pénétration des cercles du pouvoir occidental par les agents soviétiques à la traque des anciens nazis en Amérique du Sud en passant par l'exfiltration des juifs falachas d'Éthiopie vers Israël dans les années 1980. Loin du mythe de Mata Hari et du cliché de la séductrice qui prévaut aujourd'hui encore lorsqu'on évoque le renseignement au féminin, la réalité dévoilée au fil de ces rencontres n'en finit pas de dépasser la fiction. " Nous étions Q, dans James Bond. Et tellement plus. " Joanna Mendez, ancien officier technique de la CIA. " j'ai toujours considéré que montrer ses émotions était une forme de faiblesse. " Stella Rimington, ex-directrice générale du MI5.
Octobre 39. Hannah et Suzon vivent dans le "petit Istanbul", un quartier populaire du XIe arrondissement de Paris. Elles s'aiment comme on s'aime à dix ans, d'une amitié solaire, loin des lâchetés, de la barbarie des adultes et du lent poison des familles. Quand la guerre éclate, Hannah, qui est juive, doit d'abord se cacher en province dans une pension tenue par des soeurs, avant de rejoindre la Turquie d'où sa famille est originaire. Suzon reste avec ses parents dans un Paris occupé. Au retour d'Hannah, en 1945, la tragédie a frappé et décide du destin des deux amies. Pour Hannah, le journalisme, le grand reportage, la découverte du monde à l'heure de l'histoire en marche. Pour Suzon, la légèreté, les fêtes, une forme de vacuité, de perdition. La France se reconstruit dans l'euphorie d'une nouvelle jeunesse ivre de paix et de liberté. Mais des fantômes hantent le passé des deux amies. Un jour, Hannah découvre un terrible secret lié aux années noires. Suzon a-t-elle trahi leurs jeux et leur pacte d'enfance au point d'en faire, des années plus tard, des femmes étrangères l'une à l'autre ?
2000 ans d'histoire d'une famille juive: de cette aube de l'an 70 où le scribe Abraham quitte Jérusalem en flammes à ce jour de 1943 où l'imprimeur Abraham Halter meurt sous les ruines du ghetto de Varsovie, cent générations se transmettent le livre familial, mémoire de l'exil. Jusqu'à Marek Halter, le " dernier scribe ", qui, aujourd'hui, recrée pour nous cette grande aventure. Une oeuvre exemplaire, chargée du souffle de la vérité et de l'âme de l'humanité.
"Enfin un vrai livre de réconciliation." Jean-Paul II
"Marek Halter nous rappelle la longue lignée des meuniers juifs à Narbonne, vignerons à Troyes, scribes à Strasbourg, imprimeurs à Paris pendant la Révolution. Il vient d'ouvrir les premières pages d'un grand livre." François Mitterrand
"Une histoire de souffrance et d'espoir, de désir et de volonté, de lutte et d'accomplissement." Shimon Peres
"J'aime cette saga qui mène aux sources du judaïsme français. Popularisant ce qui a été la vie des communautés juives au sein de la société française, La Mémoire d'Abraham apporte une contribution très riche à la réconciliation judéo-chrétienne." Simone Veil
"Voici donc un événement. Il paraît simple, évident, frais, presque naïf. Et c'est un tournant terrible. Sans plainte. Sans pathétique. Animé, de part en part, d'une joie et d'une confiance d'enfant. Un souffle est là." Philippe Sollers
Qu'est-ce que la vie et d'où vient-elle ? Comment fonctionne l'univers ? Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien ? Des mathématiciens aux philosophes grecs, à Einstein et à la théorie des quanta, en passant par Newton et Darwin, voilà déjà trois mille ans que les hommes s'efforcent de répondre à ces questions. L'histoire s'est accélérée depuis trois ou quatre siècles. Nous sommes entrés dans l'âge moderne et postmoderne. La science, la technique, les chiffres ont conquis la planète. Il semble que la raison l'ait emporté. Elle a permis aux hommes de remplacer les dieux à la tête des affaires du monde. Où en sommes-nous aujourd'hui ? Dieu est-il à reléguer au musée des gloires étrangères et des puissances déchues ? La vie a-t-elle un sens ou est-elle une parenthèse entre deux néants ? Est-il permis d'espérer quoi que ce soit au-delà de la mort ? Avec les mots les plus simples et les plus clairs, avec une rigueur mêlée de gaieté, Jean d'Ormesson aborde de façon neuve ces problèmes de toujours et raconte au lecteur le roman fabuleux de l'univers et des hommes.
"Un jour, je me suis demandé si l'absence de regard féminin sur la Bible n'était pas à l'origine de tous les malentendus qui suscitent tant d'interrogations et de débats parmi les hommes. Aussi ai-je essayé de relire la Bible à travers les femmes. Brusquement tout changeait. Les événements historiques retrouvaient leur place, les invraisemblances disparaissaient." M. H.Longtemps, pour moi, le cycle des saisons a tourné sur lui-même sans laisser de trace. Un jour suivait un autre, mon corps n'en portait pas la marque. Je ne m'appelais pas encore Sarah, mais Saraï. On disait de moi que j'étais la plus belle des femmes. D'une beauté qui faisait peur autant qu'elle attirait. Une beauté qui a séduit Abram dès son premier regard sur moi. Une beauté qui ne se fanait pas, troublante et maudite comme une fleur qui jamais n'engendrera de fruit. Quelle est donc la longue histoire de cette femme si belle qui accompagna Abraham, père du monothéisme, sur les routes de Mésopotamie, de Canaan et d'Égypte ? Épouse aimante d'un homme promis par Dieu à fonder un grand peuple, Sarah traverse toutes les épreuves de la stérilité : le sentiment de culpabilité, le mépris, l'adultère, le choix de l'adoption ou de la mère porteuse... Passionnée et bouleversante, elle est l'une des héroïnes les plus modernes de la Bible.
Fait des proses et des poèmes que je connais - ou connaissais - par coeur, ce livre n'aspire à rien d'autre qu'à donner un peu de plaisir, et peut-être d'émotion, à ceux qui le liront. Voilà des mots qui ne sont pas de moi et qui valent mieux que moi, mais qui, à force de familiarité, d'admiration, d'une répétition intérieure proche de la rumination, ont fini par se confondre avec moi : il m'arrive de les dire au soir quand il tombe sur la ville, sur la campagne, sur la neige ou au matin qui se lève sur la mer. Ils tournent, pour la plupart, autour de ces passions qui nous donnent à tous tant de bonheur et tant de souffrance. Et toi mon coeur pourquoi bats-tu. Renonçant à la fois à l'ordre chronologique ou alphabétique et au classement par thèmes, j'ai choisi de présenter en désordre, en vrac, comme ils me venaient à l'esprit et au coeur, ces mots ailés aux lecteurs. Avec pourtant un dessein nonchalant - changements de lumière, passage du temps, résonances, contrepoints - qu'au fil des pages chacun découvrira. Plaisir. Émotion. Jusque dans les vers et les proses les plus simples de ce livre, il y a encore autre chose : une élévation, une hauteur, une sorte d'appel vers ailleurs. " La littérature, écrit Pessoa, est la preuve que la vie ne suffi t pas. " Les textes ici réunis ont le pouvoir mystérieux de rendre la vie plus belle et de transformer notre existence. J.O.
Elle a vécu mille vies. Elle a été chercheuse d'or dans les déserts de Névada, elle a défriché des jungles dans les îles des mers du Sud, elle fût l'une des premières femmes peintre du Paris des impressionnistes. Un jour de printemps 1876, dans une auberge des bords du Loing, elle fait la connaissance d'un jeune intellectuel écossais. Il a onze ans de moins qu'elle. Il souffre des poumons et l'on craint pour sa vie. Entre ces deux êtres que tout sépare - elle est américaine, mariée, mère de trois enfants ; il est le fils unique d'austères bourgeois de l'époque victorienne - L'amour explose. Un amour plus fort que tous les interdits. Plus fort que la maladie et la mort. Un amour qui va faire du jeune rebelle l'un des génies littéraires les plus célèbres de son temps. Robert Louis Stevenson, l'immortel auteur de L'Île au trésors et du Cas étrange du Jekyll et de Mr Hyde.Fanny Stevenson est le récit passionné d'une vie hors du commun, une vie foisonnante d'aventures, de rêves, de conquêtes. La vie d'une femme qui fut l'unique amour de l'un des plus grands écrivains. Une femme qui, à elle seule, incarne une époque, un mythe et un monde.
Derya a servi le café. Ma mère a porté la tasse à ses lèvres et, après la première gorgée, elle a blêmi. Ses ongles s'enfonçaient dans mon bras. " Derya, tu n'as rien oublié ? -; Non, ma tante. -; Tu es sûre ? -; Tout à fait sûre. -; Mais le sucre...? -; Il n'y a pas de sucre. " Sa voix était très basse, mais très ferme. Ma mère s'est tournée vers ma tante. " Qu'est-ce que ça veut dire, Selma ? -; Tu sais fort bien ce que ça veut dire quand on demande une fille en mariage et qu'elle verse du café sans sucre. " Evren achève de brillantes études à Cologne. Hébergé chez un oncle turc, ce garçon timide a le coup de foudre pour sa cousine, la belle et sensuelle Derya. Rentré chez lui, en Belgique, Evren annonce aux siens la bonne nouvelle : il va épouser Derya. Une délégation familiale se rend donc en Allemagne pour demander officiellement la main de la jeune fille. Mais les choses ne vont pas tourner comme prévu. Déroutant jusqu'à la dernière ligne, tour à tour drôle et profond, Loin des mosquées ravira les admirateurs - toujours plus nombreux - de l'oeuvre d'Armel Job.
Moi, je ne peux pas être avec ceux qui jettent des pierres sur des femmes et des enfants. C'est au-dessus de mes forces. Au-dessus de mon amour pour Ezra. Au-dessus de mon respect pour Dieu. En 397 avant Jésus-Christ, à Suse, l'opulente capitale de l'Empire perse où le peuple juif vit en exil, la jeune Lilah est promise au bonheur: elle doit épouser Antinoès, brillant guerrier perse et familier de la cour du roi. Mais Ezra, son frère bien-aimé, son complice de toujours, s'oppose à ce mariage avec un étranger. Si Lilah s'obstine, elle devra l'oublier. Elle ne peut s'y résoudre. Ezra, elle le pressent, est désigné par Dieu: il doit conduire les Juifs exilés à Jérusalem et, par-delà les lieux et les siècles, rendre vivantes les lois de Moïse. Des lois qui défendent la plus belle idée de la justice et donnent un sens aux destinées humaines. Face à cela, combien pèse son amour pour Antinoès? Abandonnant les promesses d'un avenir doré, Lilah pousse son frère sur la route de Jérusalem et rend possible l'incroyable espoir du retour en Terre promise. Hélas, Ezra, aveuglé par sa foi, ordonne la répudiation des épouses étrangères. Au risque de perdre la seule personne qui lui reste, Lilah s'oppose au fanatisme de son frère et organise la survie des femmes et des enfants condamnés à quitter la ville.Avec Lilah se clôt la trilogie La Bible au féminin. Sarah, l'épouse stérile d'Abraham, pesait de tout son destin individuel face à Dieu. Tsippora, épouse de Moïse, luttait contre le racisme et l'ostracisme. En se dressant contre l'extrémisme religieux, dont les femmes sont les premières victimes, Lilah défend une magnifique idée de la dignité.
" Existe-t-il une personne au monde qui ignorerait le nom de Marie, mère de Jésus, celle qui engendra le plus grand bouleversement spirituel depuis la naissance du monothéisme ? Pourtant, ce que nous en disent les Évangiles se résume à quelques versets elliptiques et mystérieux. Durant les années nécessaires à la rédaction de ce roman, dressant le portrait de " ma Marie ", je me suis efforcé d'imaginer qui avait pu être cette Miryem de Nazareth, née en Galilée dans le chaotique royaume d'Israël en butte à l'occupation romaine. Quels liens entretenait-elle avec la résistance et l'un de ses chefs les plus populaires, Barabbas ? Quels rapports avait-elle avec les esséniens de Damas, la secte des thérapeutes ? Et avec son lointain cousin Jean le Baptiste ? Né en Pologne, où le culte de Marie domine l'Église catholique, j'ai été depuis mon enfance fasciné par le destin de cette jeune juive à l'origine du christianisme. Un jour il fallait bien que je parte à sa recherche. Aujourd'hui, j'aimerais partager cette histoire passionnante avec vous. " Marek Halter
Pour la première fois, un grand roman emporte le lecteur dans l'aventure extraordinaire de la troisième religion monothéiste. La naissance de l'islam, c'est d'abord l'histoire d'une femme, Khadija. La première épouse du prophète, celle qui l'aimait quand il n'était qu'un jeune caravanier, celle qui avant tous lui a dit : " Moi, je crois. " Veuve, belle et riche, Khadija doit se remarier pour maintenir sa place dans la société très masculine de La Mecque. Contre toute attente, elle choisit un homme pauvre et illettré, Muhammad ibn 'Abdallâh. En dix ans de bonheur, elle impose Muhammad auprès des puissants clans de La Mecque et forme avec lui un couple exceptionnel, modèle de sagesse et de modération. Mais une série de tragédies s'abat sur le pays. La peste, les inondations et la mort endeuillent la famille. Face à ces coups du destin, Khadija fait preuve d'un courage et d'une force inouïs. La paix revenue, Muhammad s'isole dans le désert où, un jour, l'ange Gabriel lui transmet les paroles du Dieu Unique. Muhammad croit devenir fou, il a peur. Khadija, elle, pressent qu'il s'agit là d'un grand événement. Se dressant contre tous pour défendre la parole nouvelle de son bien-aimé, elle pose les fondements sur lesquels Muhammad ibn 'Abdallâh bâtira l'une des plus remarquables aventures religieuses du monde.Marek Halter rend hommage au rôle prépondérant que les femmes ont joué à l'origine de l'islam. OEcuméniste, profondément attaché à la paix au Moyen-Orient, il lance aussi un pressant message de réconciliation en ces temps troublés par la résurgence des conflits religieux.
" Les yeux d'Ève coururent sur les visages qui lui faisaient face. -; Mais oui, bien sûr ! Vous êtes venus dans cette cour pour cela, pauvres gens d'Hénoch. L'Éden, l'Éden ! Le jardin d'Adam et d'Ève. Tout savoir sur ce jardin de la faute, comme l'appelle notre fi ls Seth. Vous êtes venus m'interroger ! Et vous avez raison. Elle se redressa, nous offrant son sourire si particulier, si envoûtant. Ce sourire qui aujourd'hui me manque tant. -; Il est temps que cela soit dit. " L'annonce du Déluge déchaîne la terreur chez les hommes. Ils veulent comprendre. Quelle est cette faute originelle dont ils subissent le châtiment ? Que s'est-il vraiment passé au jardin de l'Éden ? Quittant la ville d'Hénoch, ils partent interroger les premiers ancêtres, Adam et Ève. Avec Ève, Marek Halter s'attache à la plus mystérieuse et à la plus calomniée des femmes de la Bible. Ève, mythe sans équivalent dans l'histoire humaine, conclut le cycle romanesque par lequel Marek Halter explore depuis plus de quinze ans l'existence des héroïnes des trois religions monothéistes : Les Femmes de la Bible (Sarah, 2003, Tsippora, 2003, Lilah, 2004), Marie (2006), et Les Femmes de l'islam (Khadija, 2014, Fatima, 2015, Aïcha, 2015). Traduite en plus de vingt langues, l'oeuvre de Marek Halter s'est vendue à des millions d'exemplaires à travers le monde.