Rouergue
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Voyages avec un âne dans les Cévennes
Robert Louis Stevenson, Nils Warolin
- Rouergue
- 14 Mars 2007
- 9782841568390
photographe, historien d'art de formation, découvrant voici plusieurs années les cévennes et la beauté libre de leurs paysages, nits warolin a séjourné à de nombreuses reprises dans cette région, y retrouvant les traces de robert louis stevenson.
parcourir ce pays sauvage et secret, presque inchangé depuis le voyage de l'écrivain écossais en septembre 1878, du monastier (près du puy, en haute-loire) jusqu'à saint-jean-du-gard (non loin d'alès), c'est partager une approche sensuelle et poétique de la nature où le voyage dans le monde se double d'un itinéraire intérieur. stevenson ramena de cette marche sur le chemin des bergers, dans l'ombre encore de la guerre des camisards, un texte devenu mythique ; les photographies de nits warolin restituent cette superbe traversée initiatique de douze journées d'automne au coeur des vastes plateaux volcaniques du velay, des crêtes dénudées du mont lozère et des vallées des montagnes cévenoles.
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Daniel Crozes nous raconte à travers de nombreux témoignages et photographies anciennes l'histoire de ces bougnats venus pour beaucoup de l'Aubrac et arrivés à Paris au début du XIXe siècle où ils furent porteurs d'eau, fournisseurs en vins et charbon ou encore garçons de café.
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Du fayot au mangetout ; l'histoire du haricot sans perdre le fil
Collectif
- Rouergue
- 9 Septembre 2010
- 9782812601729
L'histoire du haricot, racontée à partir d'une collection du XVIIIIe siècle, celle de René Le Berryais, connue par ses descriptions manuscrites et 49 planches coloriées d'une qualité exceptionnelle. Le lecteur remonte le temps, découvre la collection et suit les changements, positifs et négatifs, que les hommes ont fait subir à l'éventail de la diversité qu'ils ont eux-mêmes créée.
Ce catalogue d'exposition, richement illustré de documents anciens et contemporains, raconte l'histoire du haricot en Europe en faisant la part belle à une collection du XVIIIe siècle. Histoire botanique et culinaire, ce livre explique comment ces légumes venus d'ailleurs sont devenus des produits de terroir. L'accent est mis sur trois exemples régionaux français : Tarbais, Paimpol et Lingot du Nord. L'évolution contemporaine, la sélection de nouvelles variétés et l'adaptation aux nouvelles demandes du grand public et des professionnels sont abordés dans la dernière partie du livre.
Ce catalogue d'exposition, richement illustré de documents anciens et contemporains, raconte l'histoire du haricot en Europe en faisant la part belle à une collection du xviiie siècle.
Histoire botanique et culinaire, ce livre explique comment ces légumes venus d'ailleurs sont devenus des produits de terroir. L'accent est mis sur trois exemples régionaux français : Tarbais, Paimpol et Lingot du Nord.
L'évolution contemporaine, la sélection de nouvelles variétés et l'adaptation aux nouvelles demandes du grand public et des professionnels sont abordés dans la dernière partie du livre.
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Les bêtes noires ; des chemins de fer dans le Massif central
Daniel Crozes
- Rouergue
- 24 Septembre 2011
- 9782812602443
A partir des années 1840, des lignes de chemin de fer sont construites aux confins du Massif central pour desservir les bassins miniers.
Ces premières voies ferrées, voulues par des industriels, sont à l'origine du développement d'un réseau qui a profondément changé la vie des habitants de régions souvent difficiles d'accès et parfois repliées sur elles-mêmes. Alors que dès la fin du XIXe siècle des députés, tel Théophile Roussel en Lozère, se démènent pour que le chemin de fer n'oublie pas leurs départements, les mentalités évoluent très vite.
La peur des débuts (qui va jusqu'au sabotage des lignes) cède devant la diffusion du progrès et l'émergence de nouvelles migrations (exode rural vers la capitale et les grandes villes, développement du tourisme à partir de la Belle Epoque). L'agriculture est révolutionnée par l'arrivée des engrais, l'industrie connaît un développement sans précédent. Ces changements ont un prix : l'engagement d'hommes qui percent des voies avec des moyens techniques dérisoires, édifient tunnels, viaducs et ponts vertigineux, ne va pas sans de nombreux morts.
Mais cette bataille du rail, véritable exploit physique, ouvre des voies de communication dans ce qui paraissait n'être que désert. Des premières lignes ouvertes jusqu'à la fermeture récente de certaines d'entre elles, ce livre raconte cent soixante-dix ans d'histoire du Massif central et aborde les perspectives d'avenir du réseau ferré dans des régions où il a profondément transformé les existences humaines.
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Sous les plis du drapeau rouge
Pierre Znamensky, Guy Gallice
- Rouergue
- 4 Septembre 2010
- 9782812601422
Objet symbolique du communisme s'il en est, le drapeau rouge a donné lieu à des expressions artistiques remarquables.
Pour ne retenir que l'exemple soviétique, les plus grands artistes du pays, de Chagall à Malevitch en passant par Rodchenko ont prêté leur talent à la réalisation d'esquisses pour des drapeaux. Histoire fractale du communisme à travers la présentation de 120 drapeaux de l'URSS et des pays socialistes, commentés et assortis d'images d'archives, ce livre magnifique témoigne de la vitalité d'un art populaire à part entière, d'un foisonnement de représentations, d'un mariage de techniques (broderies, art graphique, peinture) et de formes d'une richesse inattendue.
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600 °C est la température à laquelle la braise émet son premier rougeoiement. 600 °C est un livre sur le feu nourricier. Malgré la sophistication apparente de nos sociétés d'aujourd'hui, apprêter la nourriture en la soumettant au feu nous rapproche des premiers hommes. Ce livre sauvage nous emmêne chez les gauchos argentins, les nomades mongols ou dans l'antre d'un restaurant new-yorkais, là où la chair est soumise au feu.
Sur les images d'une beauté brutale prises par Hans Gissinger dans différents pays, Gilles Stassart a construit un récit de voyage autour du personnage d'un anthropologue et aborde le thème du feu en un prologue et six chapitres :
- Prologue : la domestication du feu et des animaux par les premiers hommes.
- New York : naissance de New York ; les grands incendies qui ravagent et façonnent la ville au xixe siècle. Les halles de NY ; le restaurant de Frank De Carlo ;
Cuisine italienne. Le feu électrique et la panne d'électricité du 14 août 2003.
- Stromboli : l'exode et le feu des volcans. Splendeur et richesse des terres volcaniques. Un film de Roberto Rossellini et le récit de la mort de Pline l'Ancien lors du désastre de Pompéi.
- Asado con cuero : Buenos Aires. Invention de l'Argentine. Les gauchos et le tango. Faire griller une vache criollo dans la pampa. Tomber fou amoureux.
Et aussi : comment Prométhée vola le feu et comment Zeus punit les hommes.
- Martyrs : Saint-Laurent, patron des rôtisseurs. La religion des martyrs et les incendies de Rome.
- Ricotta : la ricotta, plat de pauvres, cuit deux fois. Voyage à travers le temps et quelques tableaux mémorables. Une vieille femme faisant frire des oeufs de Velasquez. Retable de la Brera de Piero della Francesca. Des mangeurs de ricotta de Vicenzo Campi.
- Juments et phoques : en Mongolie, les hommes de la steppe cuisent leur nourriture sans bois ni récipient. Au Groënland, les Inuits ont apprivoisé les lois de la décomposition dans une nature sans combustible.
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Livre animé à rapprocher des petits théâtres de papier, figurines à habiller, profils noirs à découper contemporains de Sade (1740-1840), Sade up est une libre évocation en dix tableaux de l'univers sadien, du libertinage au château des tortures. Le corps y est inépuisable.
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En 1947, dans des grottes situées autour de qumrân, à proximité de la mer morte, des bédouins découvrent des rouleaux de cuir recouverts de signes qu'ils ne parviennent pas à déchiffrer.
Pensant tirer profit de leur butin, ils les montrent à un antiquaire qui, pressentant l'importance de leur trouvaille, rentre en contact avec des érudits : c'est le début de l'aventure des manuscrits de la mer morte. rapidement, des dizaines de milliers de fragments copiés entre le iiie siècle avant j-c et le ier après j-c sont mis au jour. parmi eux, de nombreux passages de l'ancien testament, des apocryphes bibliques et une littérature émanant d'un groupe religieux qui occupait le site de qumrân : les esséniens.
Alors que leur publication vient à peine de s'achever, la journaliste farah mébarki, emile puech, l'un des éditeurs officiels des manuscrits, et plusieurs spécialistes font le point sur plus d'un demi-siècle de recherches. quoique vieux de plus de 2000 ans, les manuscrits de la mer morte conservent une véritable actualité. en effet, parce que les rouleaux découverts précèdent d'un millénaire les plus anciens manuscrits hébreux connus, ils nous donnent une image plus authentique de la bible et du monde juif au temps de jésus.
Afin de mieux apprécier l'importance et la portée de ces textes, les auteurs de ce livre ont multiplié les approches. un point de vue historique et géopolitique rappelle d'abord le contexte général dans lequel vécurent les esséniens de qumrân. les perspectives épigraphique et philologique révèlent ensuite le travail de déchiffrement et de recherche effectué sur les manuscrits et approfondissent ses résultats dans les champs des bavoirs religieux, linguistique, scientifique et technique.
Un éclairage idéologique et archéologique, enfin, tente de comprendre comment et selon quelles règles s'organisait la vie des esséniens au quotidien, ce qui les distinguait des autres mouvances du judaïsme de l'époque (les pharisiens, les sadducéens, les zélotes. ) et l'influence qu'ont pu exercer les principales figures de leur communauté sur la pensée religieuse. a cet égard, ce livre pose de troublantes questions : pourquoi les esséniens sont-ils le seul groupe religieux juif important à ne jamais être mentionné dans les textes évangéliques ? jean-baptiste a-t-il pu être en contact avec eux ? jésus connaissait-il leur enseignement ? les manuscrits de la mer morte offrent un éclairage neuf sur un tournant capital pour la pensée occidentale et l'une des périodes fondatrices de toute l'histoire de l'humanité.
La participation de quelques-uns des plus grands spécialistes mondiaux de la question et une riche iconographie tirée des fonds souvent inédits des chercheurs en font un ouvrage incontournable.
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Recevoir autour d'un verre
Colette Gouvion, Arlette Sirot, Dorian Shaw, Claire Connan
- Rouergue
- 24 Octobre 2002
- 9782841564118
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L'histoire de la soie commence sur les rivages de la mer de Chine pour gagner, le temps de deux millénaires, le Moyen Orient. L'axe de propagation de la sériciculture coïncide avec le quarantième parallèle de l'hémisphère boréal. Il est affaire de climat et de soins humains. Il faut en effet des « âmes de soie » pour transformer une fibre enroulée sur elle-même en un fil que l'on dévide, que l'on tisse sur un métier pour finalement s'en vêtir. Longtemps en Syrie furent tissées des soies précieuses. Ces tissus, accumulés à la manière d'un trésor, faisaient la fortune des califes. C'est dans un linceul de soie que les riches musulmans partaient vers un paradis où ils seraient vêtus de la sompteuse étoffe. Certaines de ces soieries islamiques, parvenues en Occident, furent conservées dans les trésors des églises. Les tisserands syriens, presque toujours juifs ou chrétiens, se transmettent depuis des générations un métier d'une perfection extrême. Longtemps étroitement liés aux soyeux lyonnais, ils représentent aujourd'hui une corporation en survivance, que la fibre artificielle a ruinée. Florence Ollivry nous raconte leur histoire et comment on peut vivre, encore aujourd'hui, d'un fil échafaudé par une chenille.
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Plantes de haies champêtres
Christian Cogneaux, Bernard Gambier
- Rouergue
- 27 Avril 2009
- 9782812600333
Nos anciens connaissaient la valeur des haies qu'ils avaient plantées. Elles leur permettaient non seulement d'enclore le bétail, mais leur fournissaient également de multiples ressources alimentaires, médicinales ou artisanales. Côtoyant quotidiennement ces plantes, ils en avaient percé les secrets. Qui, alors, aurait pu imaginer que l'on arrache des haies si précieuses ? Aujourd'hui, combien d'entre nous connaissent les noms et les vertus de ces plantes qui vivent auprès de nous ? Christian Cogneaux et Bernard Gambier ont patiemment retissé ce savoir constitué au fil des siècles, pour le transmettre à leur tour. Ils nous rappellent aussi que la haie champêtre, féconde et nourricière, rÄeservoir de biodiversité, possède une immense valeur environnementale : elle protège du vent, réduit les écarts de température, régule l'humidité, joue un rôle avéré dans l'équilibre climat ique.
En ces temps de mobilisation écologique, la haie est à la fois un patrimoine méconnu et un enjeu pour l'avenir. Somme de connaissances et de savoir-faire, ce livre richement illustré nous apprend de quels arbres, plantes et lianes sont faites les haies de nos campagnes.
Depuis ses années étudiantes et le début de son engagement militant, Christian Cogneaux se passionne pour les haies de nos campagnes. Au sein du CPIE Bocage de l'Avesnois, association dont il est le directeur, il impulse des actions de sensibilisation aux richesses du bocage pour tous les publics, les scolaires en particulier.
Bernard Gambier s'intéresse aux haies et à leur disparition depuis plus de trente ans. Il a créé au début des années 1990 l'association " Haies Vives ". Il anime le site www.haiesvives.org et donne des conférences pour les associations et les collectivités. Il propose des stages destinés aux habitants des zones rurales et urbaines sur les thèmes de la haie champêtre et du jardinage " au naturel ".
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Braguettes ; une histoire du vêtements
Colette Gouvion, Khadiga Aglan
- Rouergue
- 11 Septembre 2010
- 9782812601606
Les grandes dates, repères des événements d'importance, balisent l'histoire.
Elles en constituent la colonne vertébrale. Mais les descriptions de la vie quotidienne lui donnent sa chair. Que saurions nous des moeurs, des modes de penser, des plaisirs ou des difficultés de nos prédécesseurs si nos connaissances se limitaient à 1515 bataille de Marignan, 1789 Révolution française ou 1804 couronnement de Napoléon Ier ? Dans la multiplicité des éléments révélateurs du contexte d'une époque, les coutumes vestimentaires jouent un rôle majeur.
Or il est parmi elles un détail singulièrement significatif : la braguette. Elle a aujourd'hui plus de cinq siècles d'existence. Par son emplacement si l'on peut dire stratégique, sa forme, sa mise en valeur ou son escamotage, elle est un témoin constant des conceptions et des règles qui régissent les rapports entre hommes et femmes, l'expression plus ou moins permise de la sexualité, des jeux de la séduction, des règles sociales, des dogmes de pudibonderie, d'hypocrisie ou de permissivité.
Si elle obéit à des critères de confort ou de rationalité souvent mis en avant, si elle fait l'objet de modes successives, ce sont souvent les alibis convenables de motivations plus libidineuses. Fort loin de ne concerner que la gaudriole, où elle n'a d'ailleurs que fort peu d'intérêt, ou la description érotique, dans laquelle elle ne joue qu'un rôle étonnamment mineur et d'une totale banalité, cet ouvrage a pour but d'en retracer l'histoire, d'une époque à l'autre, en mettant chaque fois en regard l'évolution parallèle du costume féminin et le climat social et moral du moment concerné, lui-même déterminé par les événements politiques, économiques ou religieux.
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Vivre loin des villes, dans des espaces sauvages, est un rêve qui court à travers toute l'histoire. Le Haut-Jura est l'une des régions françaises où l'exode rural s'est buté à ce mouvement du retour. Paul-André Coumes nous fait entrer dans une ferme où deux générations d'hommes et de femmes partagent le métier d'éleveurs et producteurs de fromages. Ils se sont installés ici en deux vagues : au début des années 1980 puis à la fin des années 2000. Paysans mais aussi militants, ils cultivent un esprit d'autonomie et d'échanges dans un pays à la beauté rude qui exige du caractère mais n'a jamais cessé de faire naître des vocations.
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Une magie ambiguë sourd du mot Tsigane.
Il fascine, intrigue, dérange. Appelle au fantasme. Oscille entre les préjugés accablants qui incitent à la défiance et les clichés romantiques de l'idéalisation. En vérité, il est opaque et les gajé - les non-Tsiganes - ne connaissent guère plus que ces images trop convenues des " fils du vent ". Dans les profondeurs de la Roumanie, l'Etat d'Europe où les Tsiganes, ou plutôt les Rroms, leur nom véritable, sont les plus nombreux, Bernard Houliat et Antoine Schneck ont fait mieux qu'aller à leur quotidien, des mois durant, en toute lucidité, en toute fraternité.
Leur périple lève le voile sur un univers d'une richesse, d'une diversité, d'une complexité insoupçonnées. Au fil des mots et des images, ils font venir à nous dans leur vérité, des mendiants et des nouveaux riches dans leurs palais mirobolants, des forgerons et de fabuleux musiciens, des gens très ordinaires et de vrais nomades, des charognards, des évangélistes, des maraudeurs, d'anciens déportés, des chefs traditionnels, des fins politiques, des seigneurs, des mégalomanes, des militantes familières d'Internet, des jeunes femmes surprenantes, des jeunes que l'on marie sans qu'ils aient leur mot à dire et des vieux qui s'aiment.
Certains, résignés, ont oublié jusqu'à leur langue tandis que d'autres revendiquent haut et fort leur culture. Chaque étape nous fait pénétrer leur intimité, sentir le poids de l'exclusion, partager les rires, les drames, les noces, la musique, la violence, la souffrance, la tendresse et l'humour. Ce récit est de ceux, exceptionnels, qui dessillent les yeux et touchent le coeur.
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Bras ; Laguiole, Aubrac, France
Michel Bras, Colette Gouvion, Patrick Mialon
- Rouergue
- 7 Mars 2002
- 9782841563500
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Aveyron ; le temps de la terre, 1950-1960
Marie-claude Dupin-valaison, Hélène Tabès, Jean Ribière
- Rouergue
- 28 Septembre 2012
- 9782812604102
Au cours de plusieurs séjours en Aveyron à partir de 1947 jusqu'à 1960, Jean Ribière a réalisé plusieurs reportages, représentant près de 1 300 clichés. D'une qualité remarquable, publiées en presse à l'époque dans les plus grandes revues (L'Express, Paris Match.), ces images constituent aujourd'hui un témoignage unique sur la vie des Aveyronnais.
Si certaines photographies évoquent Millet ou Courbet, c'est qu'elles montrent un monde presque inchangé depuis des siècles, juste avant le basculement dans la modernité des années 1960.
L'ouvrage est découpé en plusieurs chapitres permettant d'appréhender les différents moments de cette vie rurale mais aussi de couvrir pratiquement l'ensemble du département :
- Aveyron paysan : travaux des campagnes, vie au buron (fromage de Laguiole), activité des caves de Roquefort (éleveurs de brebis et cabanières), foires et marchés.
- artisans et petits métiers : rétameurs, forgerons, tonneliers, marchands ambulants, etc.
- pays industrieux : gantiers de Millau mais aussi mineurs du bassin de Decazeville.
- vie sociale et religieuse : fêtes profanes et religieuses, processions, etc.
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Petit inventaire à travers la France des cafés de campagne, lieux à part, qui font 'café', mais aussi 'épicerie', 'boulangerie', voire 'coiffeur'. Les mains y battent les cartes ou jettent les dés. Les jours de fête, l'assemblée s'y donne rendez-vous et tangue au son de l'accordéon. Les jours d'élection, ils se transforment en vraies tribunes politiques.
À travers photos de lieux et portraits, un instantané de la mémoire : celle des campagnes françaises où le café connaît son heure de gloire au xixe siècle. Au même titre que la mairieécole et l'église, le café est alors une véritable institution. Mieux que n'importe quelle photo souvenir, ces lieux racontent l'histoire collective. Amoureux de ces maisons modestes que parfois rien ne distingue (ceux qui furent un temps à la pointe de la modernité ont une enseigne lumineuse), Christophe Lefébure s'est installé, a entamé la conversation, fait quelques images. Elles sont ici réunies avec des textes qui racontent comment les auberges devinrent des cafés et se multiplièrent, jusqu'à parfois plusieurs établissements pour un village, avec leur décor si simple et si familier : le comptoir de zinc, le poêle ou la cheminée, l'horloge, un bouchon en guise d'enseigne. Ils ont des noms que la ville ignore : Au repos du pêcheur, À l'âne qui renifle. Certains font aussi épicerie, boulangerie ou quincaillerie. Des lieux uniques où le temps semble s'être condensé.