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Taillis Pre
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Jean-Luc Outers, depuis L'Ordre du monde (Gallimard, 1987), n'a cessé d'explorer la condition humaine. Il offre ici une réflexion sur le confinement, la pandémie et ses bouleversements dans la vie quotidienne, le rapport aux autres et la perception du temps.
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Guérir par l'écriture?
François Emmanuel
- Taillis Pre
- Essais & Temoignages
- 27 Avril 2022
- 9782874501913
François Emmanuel, romancier reconnu (publié au Seuil, chez Actes Sud ou chez Stock), mais aussi psychiatre et psychanalyse, s'interroge ici sur l'acte d'écrire: est-ce une manière de guère d'une blessure ancienne, enfouie?
"En écrivant ce texte, dit l'auteur, je me suis senti déporté depuis la question des bénéfices, des effets thérapeutiques, de l'acte d'écrire jusqu'à ce qu'il en est des blessures inguérissables, ces dites blessures qui obscurément sont à la source de l'écriture chez les écrivains." -
Stèles est un des quelques recueils laissés inédits par François Jacqmin. Datant du milieu des années quatre-vingts, il est l'aboutissement d'un processus d'écriture qui plonge ses racines dans la réflexion et le travail que le poète a longtemps consacrés à la question de l'Être. La récurrence des thèmes obsessionnels de Jacqmin - l'être, le néant, la vérité, le verbe, l'évidence, l'unité, l'existence, la logique ou la pensée - montre une tension avec la démarche philosophique qui relève surtout d'une défiance à l'égard de toute démarche intellectuelle.
Chaque poème est une énigme, une impasse, une nécessité qui ne dissimule que partiellement la douleur de l'homme et sa présence intime, mais qui redit la tâche fondamentale du poète : se rendre solidaire de l'univers en en prolongeant la beauté.
Dans Stèles, la nature aphoristique du poème chez François Jacqmin atteint une limite rarement dépassée : chaque texte s'ouvre sur un abîme d'évidence.
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Ce petit manuel de survie à d'abord servi de thérapie à qui l'a écrit. Avec l'espoir, pour qui le lire, d'un bénéfique effet de contagion. Y sont convoqués la musique, les voix de la nature et quelques menus plaisirs.
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Ce livre écrit sous forme de poésie libre est d'abord une quête intérieure, un questionnement sur l'être et soi-même. Un long cheminement à partir de peu de mots, oserait-on dire en compagnie du silence.
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Poésie qui voisine avec André du Bouchet et ces écrivains étiquetés "minimalistes" dans les années 1970-1980.
Une méditation autour de nos vies. -
La vie éternelle est une prose, certes poétique, mais essentiellement un long texte en prose.
Ce livre est une réflexion sincère et profonde sur la vie elle-même. On y croise un certain Yves, homme simple mais qui détient une sagesse dont chacun d'entre nous devrait s'inspirer. -
Admirable vision de l'attente, d'un côté : sensibilité de reconnaître dans les pierres connues de la Cité éternelle une présence qui laisse stupéfait. Inquiétude dialectique, de l'autre : capacité de sentir surgir derrière soi un son, un bruit, la voix de qui l'habite et la colore d'une autre lumière. Jean-Pierre Sonnet recueille ces faits et écrit à partir d'eux, poussé par l'apparent arbitraire du pèlerin, exilé d'un monde dont il ne s'éloigne pas. Le nom de Rome lui sert de carte d'orientation au long de nuits solitaires, à l'occasion de promenades extasiées vers de nouvelles formes de stupeur. Parce que Rome est profonde, jamais le poète, dans la désillusion ou dans la peine, ne s'abandonne à ses rues sans en recevoir un réconfort, dans la perception d'irréelles épiphanies, dans l'écoute des chants d'une église, ou encore dans l'effleurement d'autres vies.
Ses vers conservent, je le sais, la saveur caractéristique de la Bible, particulièrement celle en langue hébraïque. Le rappelle l'incipit en caractères carrés au début de chaque poème. L'Écriture est son véritable moyen de transport ; elle lui permet d'identifier un visage dans la foule, d'entendre des statues qui parlent depuis leur exil de marbre.
Carlo Arbarello.
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Ce qui vieillit sur la patience des fruits verts
Béatrice Libert
- Taillis Pre
- 13 Février 2018
- 9782874501296
« C'est dans le puits humain que l'écriture plonge ou prend racine, et c'est de ce puits qu'elle tente de s'approcher toujours plus près pour en faire remonter les substances ou substrats qui rendent humain ou débêtissent un siècle en chute libre. L'écriture permet de déplier un paysage mental à la fois singulier et universel dans le sens où elle cherche à révéler un fond commun entre soucis du quotidien, aspirations les plus hautes, bien-être et harmonie entrevus ».
Nelly Carnet, Le Temporel.
« Au moyen d'un rien, un brin d'herbe suffit, Béatrice Libert réveille cette complicité au monde qui n'est pas toujours un accord, mais un cri quelquefois même discordant ».
Jean-Marie Corbusier, Le Journal des Poètes.
« De recueil en recueil, le combat intérieur s'approfondit, nourrit les images et le langage, nous parle toujours plus fort, dans la complicité et l'émotion partagée ».
Jean Joubert, L'heure blanche.
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Un auteur qui se place face aux poètes: leurs attitudes, leurs bassesses, les retours d'ascenseurs, les prix, etc.
Un livre incendiaire dans lequel la dérision n'est pas exclue."soir après soir ils couvrent les étagères de leurs spirales imparfaites tant il est vrai que ce petit monde de papier ne tourne pas rond".
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Ce livre contient les interventions d'amis invités, à Bruxelles, le 17 novembre 2019, à La Fleur en papier doré, à l'occasion du quatre-vingtième anniversaire de Pierre Mertens. En fin de volume, on lira avec beaucoup d'intérêt un texte inédit de l'auteur : Une lettre à Franz Kafka.
Avec des textes d'Agnès Triebel, Pietro Pizzuti, Jacques Sojcher, Jacques De Decker, Yves Namur, Guy Scarpetta, Peter Lombaert et l'auteur fêté.
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La plume du peintre
Pascale Auraix-Jonchière
- Taillis Pre
- Les Contemporains
- 22 Mai 2023
- 9782874502071
Ce livre en forme de quête interroge le visage du père mort dans l'espoir d'accéder aux secrets de l'enfant et de l'homme qu'il fut, d'un espace l'autre, entre sols et arbres, souffle - d'aile ou de vent - et poussière de houille.
C'est un tombeau dont la clè est une plume. Elle signe une passion d'homme et un parcours d'âme. -
La fleur jaune, recueil de poèmes d'un auteur reconnu dans le monde Littérature Jeunesse.
Ce livre, s'il est destiné aux adultes, l'est également aux adolescents. Une poésie simple, que l'on pourrait ranger dans le voisinage de Jacques Prévert.
A mettre entre toutes les mains! Un étonnement devant les choses de la vie ou les objets. -
Casimir Prat se saisit du mythe d'Antigone et tisse sa filiation (la sienne et celle du mythe) avec quelques femmes d'écriture qui toutes ont dit non et l'ont payé de leurs vies, celles à travers qui il a appris à voir, "les grandes transparentes" pour féminiser l'image lumineuse de Benjamin Péret.
(Extrait de la préface, signée Philippe-Marie Bernadou) -
Jean-Pierre Sonnet, jésuite et professeur à l'Université grégorienne ù il enseigne l'exégèse, livre ici un recueil de petites proses poétiques.
Homo Sapiens est toujours un revenant. Il l'est dans ces textes, où il pointe la tête, fait signe de la main, partage le secret d'une vie précaire et endurante. Tel un maître de sagesse, il enseigne: en chacun se répète l'histoire de l'espèce. -
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Dites seulement une parole, ô parole de Lorna, cette parole que vous dites, et elle résonne, résonne, dites seulement " Toi je te garde grand fou ! ", et la mort refermera les portes à Kénalon.
Il n'est rien qui se puisse entendre hors le poème. Il n'est pas de poème sans Lorna. Jacques Crickillon.
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texte où pensée philosophique et poésie font bon ménage.L'autrice ayant longtemps été responsable du Musée juif de Paris, il n'est pas étonnant de retrouver ici aux textes sacrés. Références nombreuses à Qohélet, au Cantique des cantiques, à la Genèse, à la Torah, etc.
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Olga Votsi, née en 1922 cr morte en 1998, poète, essayiste et traductrice, a cté, de manière singulière, une aventurière de l'esprit. Immergée dans le monde, arpentant avec ardeur les chemins de la terre, elle a écrit une oeuvre humaniste, habitée d une vibrante vie intérieure en constant dialogue avec l'extérieur, une oeuvre en quête d'absolu. Dans son ample langage se mêlent les figures de l'hellénisme, les symboles bibliques et les métaphores de la modernité.
Lire Olga Votsi, c'est traverser des pays à la fois familiers et étrangers. De son oeuvre s'élève, originale, unique, une parole poétique profondément métaphysique qui résonne jusqu'au seuil du XXIe siècle.
Bernard Grasset, extrait de la postface.
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à chaque nouveau printemps un framboisier me faisait des avances - une framboisière en l'occurrence elle sentait le thé vert ses fruits avaient le toucher du velours et le goût des premières amours hélas elle me délaissa pour un fraisier sauvage qui ne sentait même pas bon
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Sans complaisance avec lui-même, Éric Piette laisse sa voix se perdre dans le brouhaha du monde, comme une bouteille jetée à la mer, et que la vie ramène obstinément à lui. Le poème est une feuille de route griffonnée à la hâte dans la grisaille des gares ou sur les rives lumineuses du Bosphore. Ce qui importe, c'est de savoir que l'ailleurs n'affranchit de rien, fût-ce au prix d'une mélancolie ayant la souffrance pour chien de compagnie.
Christophe Mahy.
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"D'une matière à peine visible,le texte nomade oriente ses ssauts très loin du littoral de l'homme; ."