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Le turbulent destin de Jacob Obertin
Catalin Dorian Florescu
- Seuil
- Cadre vert
- 7 Mars 2013
- 9782021106886
Comme tant d'autres Lorrains, les ancêtres de Jacob Obertin ont émigré dans le Banat à la fin du XVIIIe siècle, en quête d'une vie meilleure. Mais à quel prix ?
Jacob a tiré la mauvaise carte : après avoir perdu son amoureuse et sa mère de cœur, il est confronté à la trahison de son père. Pourtant, la vie met aussi sur son chemin des gens qui l'aident à surmonter les vicissitudes de l'Histoire – guerre, dictature et déportation – et à tenter toujours un nouveau départ.
Situé entre la fin des années vingt et le début des années cinquante du siècle dernier, Le Turbulent Destin de Jacob Obertin est une fantastique épopée familiale qui nous entraîne sur les traces des germanophones de Roumanie depuis la guerre de Trente Ans. Ce récit épique poignant, tendre, riche en truculences et en péripéties, peuplé de personnages hauts en couleur, constitue un concentré époustouflant de l'histoire de l'Europe.
Catalin Dorian FLORESCU, né à Timi¿oara en 1967, passe son enfance et sa jeunesse en Roumanie, et voyage huit mois en Italie et aux États-Unis en 1976. En 1982, la famille fuit la Roumanie et s'installe en Suisse. Il y étudie la psychologie et exercera la profession de psychothérapeute pendant plusieurs années avant de se consacrer pleinement à l'écriture en langue allemande, à Zurich où il vit. Le Turbulent Destin de Jacob Obertin, couronné par le prix du Livre suisse en 2011, est le deuxième à paraître en France après Le Masseur aveugle (Liana Levi, 2008).
Barbara Fontaine a traduit une vingtaine d'ouvrages de l'allemand, notamment les romans d'auteurs contemporains tels que Hans-Ulrich Treichel, Katja Lange-Müller, Robert Menasse, Kevin Vennemann et Klaus Hoffer. Elle est lauréate du prix André-Gide 2008 pour la traduction d'Un pays invisible de Stephan Wackwitz, et du prix Amphi 2010 pour la traduction de Près de Jedenew de Kevin Vennemann.
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Un homme qui derrière sa fenêtre se vante de déceler l'humeur des habitants du quartier au timbre de leurs pas, jusqu'à ce qu'un mystérieux inconnu qui embrasse les arbres ruine sa théorie sur la transparence des hommes ; un facteur dont les doigts oscillent comme une baguette de sourcier dès qu'il a une lettre d'amour dans les mains ; un écrivain qui au désespoir de son éditrice n'aspire qu'à lire, cultiver son jardin et écouter de la musique. Tels sont quelques-uns des personnages loufoques qui peuplent cet ouvrage.
Le narrateur de chacun de ces treize récits, à la fois pétillants d'humour et teintés d'une douce mélancolie, est un intellectuel vieillissant en proie au malaise existentiel, à la solitude ou à la tristesse causée par la perte d'un proche ou le départ d'une femme. Alors qu'il tente de fuir le quotidien aseptisé, il se retrouve embarqué malgré lui dans des aventures cocasses et confronté à une série d'excentriques, bobos et artistes ratés.
Revenant à la veine satirique où il excelle, Michael Krüger fustige les dérives de l'époque, le déclin de la culture, et porte sur ses contemporains ¿ et sur lui-même ¿ un jugement féroce avec une verve enjouée et corrosive.
Traduit de l'allemand par Barbara Fontaine
Michael Krüger, né en 1943 à Wittgendorf (Saxe-Anhalt), vit à Munich, où Il est préside l'Académie bavaroise des beaux-arts, après avoir longtemps dirigé une prestigieuse maison d'édition et édité la revue Akzente. Il est l'auteur de nombreux recueils de poèmes, de nouvelles et de huit romans abondamment primés en Allemagne. Parmi eux, Himmelfarb, distingué par le prix Médicis étranger.
Barbara Fontaine traduit essentiellement des auteurs de fiction contemporains, parmi lesquels Ursula Krechel, Hans-Ulrich Treichel, Katja Lange-Müller, Robert Menasse, Thomas Hettche, Katja Petrowskaja. Elle est lauréate du prix André-Gide 2008 pour la traduction d'Un pays invisible de Stephan Wackwitz, et du prix Amphi 2010 pour la traduction de Près de Jedenew de Kevin Vennemann.
Himmelfarb, roman 1996, a reçu le Prix Médicis étranger
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Comprendre d'où l'on vient, n'est-ce pas la première responsabilité de l'âge adulte ? Katja Petrowskaja a grandi dans une famille juive à Kiev, en Ukraine, dans les années soixante-dix. De son enfance, lui reste un étrange sentiment de manque. Qu'est-ce qui n'était pas dit autour de la grande table familiale ? Dans quelle béance de l'Histoire ces ancêtres dont on taisait les noms avaient-ils été happés ?
Peut-être Esther est le fruit de cette quête des origines. Pas à pas, une découverte après l'autre, Katja Petrowskaja raconte sa filiation. Un arrière-grand-oncle dont l'attentat contre un ambassadeur allemand pourrait avoir déclenché la Seconde Guerre mondiale ; un grand-père prisonnier de guerre réapparu quarante et un ans plus tard ; une arrière-grand-mère qui s'appelait peut-être Esther, qui à Kiev en 1941 s'est rendue d'elle-même au ravin de Babi Yar, où l'occupant éliminait alors en masse tous les habitants juifs de la ville.
Par le prisme de ces destins brisés, Katja Petrowskaja trace les contours d'une Mitteleuropa disparue et livre un récit du vingtième siècle où alternent le clair et l'obscur, la force et la fragilité, la gloire et la défaite.
Traduit de l'allemand par Barbara Fontaine
" Un récit saisissant, bouleversant, écrit sur le mode de la précaution, du doute et parfois du découragement. On a rarement lu une histoire familiale ¿ et Dieu sait si elles sont nombreuses ¿ à la fois aussi captivante et émouvante. De la grande littérature. " ¿ Der Spiegel
Katja Petrowskaja est née à Kiev en 1970. Après des études littéraires à Tartu en Estonie, puis à New York, Stanford et Moscou, elle s'est installée à Berlin, où elle est journaliste pour divers médias russes et allemands. Peut-être Esther, qu'elle a choisi d'écrire en allemand, est son premier livre. En cours de traduction dans dix-huit pays, il lui a valu en 2013 le prestigieux prix Ingeborg-Bachmann .
Barbara Fontaine traduit essentiellement des auteurs de fiction contemporains, parmi lesquels Ursula Krechel, Hans-Ulrich Treichel, Katja Lange-Müller, Robert Menasse, Klaus Hoffer. Elle est lauréate du prix André-Gide 2008 pour la traduction d'Un pays invisible de Stephan Wackwitz, et du prix Amphi 2010 pour la traduction de Près de Jedenew de Kevin Vennemann.
Ingeborg Bachmann Prize 2013
" Rares ont été les œuvres acclamées avec une telle émotion et un tel enthousiasme à la remise du prix Ingeborg Bachmann à Klagenfurt. " Frankfurter Allgemeine Zeitung
A spekte Literatur Prize 2014
prix du meilleur premier ouvrage, précédemment octroyé à Eugen Ruge, Teresa Präauer, Dorothee Elmiger, Ingo Schulze, Felicitas Hoppe, Herta Müller
Ernst Toller Prize 2015
précédemment octroyé à Albert Ostermaier, Biljana Srbljanovi¿, Felix Mitterer, Juli Zeh, Günter Grass, Gerhard Polt, Christoph Ransmayr