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FRANCK LEMONDE
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Conseils aux politiques pour bien gouverner
Plutarque
- Rivages
- Rivages Poche
- 21 Mai 2025
- 9782743667276
Pour Plutarque, le grand moraliste de l'Antiquité, la philosophie et la politique sont liées : si la philosophie est une vision de la vie, la politique en est la réalisation. Ce traité, adressé à un jeune ami promis à une brillante carrière d'homme d'État, se présente comme une série de conseils pour gouverner avec prudence et habileté - sans jamais oublier que les hommes d'État, comme les citoyens, doivent être soumis à la souveraineté de la loi et de la raison. En complément, un traité destiné "À un dirigeant sans éducation".
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Le traité «De la clémence» a été écrit par Sénèque au commencement du règne de Néron et s'adresse directement au jeune empereur. En tant que philosophe-précepteur, Sénèque y prodigue une série de suggestions pour que le souverain, détenteur à l'époque d'un pouvoir illimité, ne se transforme pas en tyran. La clémence s'avère alors une vertu cardinale. Il ne s'agit pas en effet de tout pardonner ou de laisser les crimes impunis, marque de faiblesse de la part d'un souverain, mais d'éviter la cruauté, c'est-à-dire la multiplication démesurée de la souffrance du coupable. La clémence se définit donc comme la tempérance dans les peines requises.
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Reprenant en 1821 le titre du traité de sir Philip Sidney écrit au XVIe siècle, Shelley en modernise le contenu et les perspectives. Traducteur aguerri de Platon, Shelley en renouvelle la pensée à la lumière des acquis de l'empirisme anglais, contribuant ainsi à cette seconde Renaissance que fut le Romantisme.
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Les contes de Shakespeare
Charles Lamb, Mary Lamb, Franck Lemonde
- Rivages
- Rivages Poche : Bibliotheque Etrangere
- 27 Janvier 2016
- 9782743634827
Shakespeare raconté aux enfants : tel fut, au début du XIXe siècle, le projet de Charles Lamb et de sa soeur Mary avec ces versions en prose des principales pièces du grand dramaturge. Plutôt que de dispenser de la lecture de Shakespeare, il s'agit d'en donner un avant-goût, de préparer des oreilles encore tendres à un théâtre souvent violent et déstabilisant. Le résultat est remarquablement limpide, et s'apparente aux contes de Perrault.
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Poétique du bilinguisme ; autobiographie et traduction chez Georges-Arthur Goldschmidt
Reulecke Anne-Kathri, Franck Lemonde
- Éditions de l'éclat
- 21 Juin 2018
- 9782841624393
L'oeuvre et la vie de Georges-Arthur Goldschmidt est paradigmatique des transferts, circulations et passages intellectuels dans l'Europe du XXe siècle, ainsi que des circonstances historiques et politiques qui les ont déterminées. Cet essai étudie ses réflexions sur le bilinguisme, la traduction et l'écriture. Il analyse les conversions linguistiques et culturelles liées au vécu de l'exil durant l'enfance et leur traduction littéraire dans le récit autobiographique et les réflexions de Goldschmidt sur le lien entre langue(s) et pensée dans les deux essais sur Freud et la langue allemande, Quand Freud voit la mer (1988) et Quand Freud attend le verbe (1996). Ce volume paraît en même temps qu'un essai inédit de Goldschmidt, qui fêtera en mai 2018 ses 90 ans.
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Défense de la poésie
P. B. Shelley
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliothèque
- 13 Avril 2011
- 9782743622060
Reprenant en 1821 le titre du traité de Sir Philip Sidney écrit au XVIe siècle, Shelley en modernise le contenu et les perspectives. Traducteur aguerri de Platon, Shelley en renouvelle la pensée à la lumière des acquis de l'empirisme anglais, contribuant ainsi à cette seconde Renaissance que fut le Romantisme.
Le texte débute par une description méticuleuse des facultés de l'esprit, et notamment de la reine d'entre elles : l'imagination. De ce point de vue, tous les hommes sont des poètes, en tant qu'ils éprouvent le besoin d'exprimer et de reproduire leurs émotions dans un certain ordre, avec un certain rythme, et qu'ils tirent de ces conditions un certain plaisir.
Si le poète est l'homme imaginatif par excellence, son influence sur les lecteurs et sur toute la société sera déterminante, quoique imperceptible à l'oeil nu. Shelley retrace ainsi, dans toutes leurs variations, la place et le poids cachés des grands poètes à travers l'histoire, d'Homère à Milton en passant par Dante.
Cette influence n'est pas qu'esthétique, mais ègalement morale et même cognitive : nous voyons ainsi se dérouler la réhabilitation méthodique d'une pratique jugée jusqu'alors purement divertissante ou décorative, célébrée ici comme libératrice des moeurs et révélatrice de vérité. Écrit dans un style d'une grande rigueur logique et conceptuelle, ce pamphlet laisse également fuser des aphorismes et des métaphores dignes des plus rares visions de son auteur : aux confins de l'imagination et de la raison, il incarne ainsi la thèse défendue dans ses lignes : les grands poètes sont pour la plupart de grands philosophes.
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Contes de Shakespeare
Lamb Charles Et Mary
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 12 Mai 2010
- 9782743621124
Shakespeare raconté aux enfants : tel fut le projet de Charles Lamb, écrivain romantique du début du XIXe siècle, qui écrivit « à quatre mains » avec sa soeur Mary ces versions en prose des principales pièces du grand dramaturge élizabéthain. Plutôt que de dispenser de la lecture de Shakespeare, il s'agissait d'en donner un avant-goût, de préparer des oreilles encore tendres à la découverte d'un théâtre souvent violent et déstabilisant. Les fragmentations de l'intrigue sont donc simplifiées, le fil conducteur est bien mis en évidence, et les sentiments généralement plus tempérés. Aucun affadissement cependant, mais bien la restitution de la morale de Shakespeare, exprimée de façon pédagogique et ludique. C'est une véritable traduction en prose, répondant à un idéal de fidélité : les auteurs se sont contraints à rester au plus près de la langue shakespearienne, en s'interdisant d'ajouter des mots apparus à la modernité, tout en évitant ceux, nombreux, devenus incompréhensibles. Le résultat est remarquablement limpide, et peut s'apparenter aux contes de Perrault (que le traducteur a gardé sous les yeux pendant tout son travail) par la concision, la densité et la clarté qui s'en dégagent. On a sélectionné les histoires les plus fameuses : trois comédies, une d'hiver (Le conte d'hiver), un d'été (Le songe d'une nuit d'été), et une traversant les intempéries (La tempête) ; cinq tragédies : celle de la jalousie (Othello), celle de l'ambition (Macbeth), celle de la rivalité (Le roi Lear), celle de la folie (Hamlet), et celle de l'amour impossible (Roméo et Juliette).
Shakespeare pour les enfants, mais les adultes y trouveront leur compte, et pourront, comme l'y invitent les auteurs, se replonger dans l'irremplaçable lecture du maître avec un plaisir renouvelé.
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Méditations en temps de crise
John Donne
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 11 Janvier 2002
- 9782743608873
Nous sommes dans le monde de donne.
Tout autre point de vue est résolument exclu. par cette capacité à surprendre furtivement le lecteur et à le subjuguer, donne surpasse la majeure partie des écrivains. et c'est là sa principale qualité ; c'est ainsi qu'il exerce son emprise sur nous, en condensant son essence en quelques mots. mais c'est une essence qui, tandis qu'elle agit parmi nous, se sépare en d'étranges contraires, en contraste l'un avec l'autre.
Virginia woolf.
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Le traité «De la clémence» a été écrit par Sénèque au commencement du règne de Néron et s'adresse directement au jeune empereur. En tant que philosophe-précepteur, Sénèque y prodigue une série de suggestions pour que le souverain, détenteur à l'époque d'un pouvoir illimité, ne se transforme pas en tyran. La clémence s'avère alors une vertu cardinale. Il ne s'agit pas en effet de tout pardonner ou de laisser les crimes impunis, marque de faiblesse de la part d'un souverain, mais d'éviter la cruauté, c'est-à-dire la multiplication démesurée de la souffrance du coupable. La clémence se définit donc comme la tempérance dans les peines requises. Alternant exemples historiques et préceptes philosophiques, Sénèque utilise toutes les ressources de sa rhétorique pour orienter les dispositions du no
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COMMENT MAINTENIR L'AMOUR ?
Andre Le Chapelain
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 10 Septembre 2004
- 9782743610913
Comment maintenir l'amour est extrait du Traité de l'amour (Tractatus amoris), rédigé vers 1186, à Troyes dans l'entourage de Marie de Champagne, qui en fut sans doute l'instigatrice. Ce traité met en lumière une époque trop peu connue, où la femme occupe un rang qui ne lui avait jamais été consenti auparavant et qu'elle ne retrouvera qu'à la fin du XXe siècle.
L'auteur, André Le Chapelain, est un clerc d'une grande culture, familier de la cour de Champagne où la comtesse Marie fait rayonner, depuis la mort de son époux, un foyer de moeurs courtoises et de haut savoir. Là se propagent des idées nouvelles et ces libertés revendiquées par les Communes, qui secouent le joug de la féodalité, s'opposent aux seigneurs et au servage et portent les premiers coups de boutoir au mode de production agraire et à l'obscurantisme qui garantit sa prééminence.
La mère de Marie n'est autre qu'Aliénor d'Aquitaine, qui joue ici un rôle prépondérant dans l'expansion vers le nord de la civilisation « courtoise » du midi de la France.
André fait bel et bien de l'amour le souverain suprême, celui qui dans l'intimité des corps et des coeurs détrône les autres, les maîtres spirituels et temporels. On entre ici dans une religio où le lien n'enchaîne plus au ciel mais relie les corps terrestres par une jouissance commune : « Tous les hommes en conviennent : il n'est, dans le monde, rien de bon ni de courtois (curialitas) qui ne tire sa source de l'amour (...) A l'évidence, ni l'homme ni la femme n'ont la réputation d'être heureux ici-bas et n'ont licence de pratiquer le bien et la courtoisie sans se trouver inspirés par l'amour » Le lecteur découvrira dans Comment maintenir l'amour les signes d'un cheminement initiatique. Par un procédé alchimique de distillation et subtile transmutation, il fraie à la pulsion sexuelle et à son assouvissement les voies d'un dépassement où, au terme inaccessible d'une exaltante perfection, les plaisirs du corps jettent les bases d'une harmonisation sociale. Chapitre méconnu de l'histoire, ce traité est un art d'aimer dans la lignée d'Ovide, un pendant à la prose des troubadours. Tel sera le propos de Rabelais et de son abbaye de Thélème.
Tel sera le projet de Fourier, dont les échos hantent notre époque.
Le nouveau monde sera amoureux ou ne sera pas.