Filtrer
Support
Langues
Prix
MARIE CHUVIN
-
Surnommé «l'homme qui répare les femmes», le gynécologue et chirurgien Denis Mukwege a consacré sa vie aux femmes victimes de sévices sexuels en République démocratique du Congo. Dans une région où le viol collectif est considéré comme une arme de guerre, le docteur Denis Mukwege est chaque jour confronté aux monstruosités des violences sexuelles, contre lesquelles il se bat sans relâche, parfois au péril de sa vie. Dès 1999, il fonde l'hôpital de Panzi dans lequel il promeut une approche «holistique» de la prise en charge : médicale, psychologique, socio-économique et légale. Écrit à la première personne, La force des femmes retrace le combat de toute une vie en dépassant le genre autobiographique. L'héroïne du roman, c'est la femme composée de toutes ces femmes. L'auteur rend un véritable hommage à leur courage, leur lutte. Pour lui, il s'agit d'une lutte mondiale : «C'est vous, les femmes, qui portez l'humanité.» Ainsi, à travers le récit d'une vie consacrée à la médecine et dans un vrai cri de mobilisation, Denis Mukwege nous met face au fléau qui ravage son pays et nous invite à repenser le monde. La force des femmes clame haut et fort que guérison et espoir sont possibles pour toutes les survivantes.
-
Vous nous trouvez extraordinaires. Tragiques. Magnifiques. Vous pensez tout savoir sur nous, mais vous n'en savez pas la moitié. Nous ne vacillons pas, même lorsque nos amours nous trahissent. Nous ne nous écroulons pas, même lorsque nous perdons l'un des nôtres. Nous ne cassons pas, même lorsque le sang coule sur le sable. Et nous avons toujours été des menteurs. Un autre été, un autre secret : le préquel du best-seller Nous les menteurs.
-
Le sens de notre amour pour les femmes
Adrienne Rich, Audrey Voydeville
- Les Prouesses
- Au Coeur
- 7 Février 2025
- 9782493324108
Au coeur de la pensée d'Adrienne Rich, qui écrit ces lignes en 1977, il y a cette articulation nécessaire entre lesbiennes et féministes. Il y a l'amour des femmes entre elles, si absent des imaginaires, qui pourrait être établi comme axiome militant. Il y a des liens à tisser et du sens à insuffler, sans cesse. Un plaidoyer fondateur de la pensée féministe-lesbienne, par l'une des écrivaines américaines les plus influentes de son temps.
-
Véritable cri de fierté et de révolte, ce recueil de récits forme la première autobiographie d'une femme dakota. Acculturée par une scolarité chez les missionnaires, elle raconte son parcours d'émancipation et de lutte. Écrits entre et 1900-1902, ces textes intimes et politiques défendent avec force les droits de son peuple et la richesse de sa culture. « Pour les écritures des Blancs, j'avais abjuré ma foi en le Grand Esprit. Pour elles encore, j'avais oublié la guérison puisée dans les arbres et les ruisseaux. Parce qu'elle avait une vision de l'existence simpliste et que je manquais de jugement, j'abandonnai ma mère aussi. Je ne me fis aucun ami chez les gens dont je détestais la race. Comme un arbre gracile, on m'avait déracinée de ma mère, de la nature et de Dieu ; on avait coupé mes branches, agitées de mouvements d'amour et d'amitié envers ma famille et les miens. On m'avait écorcée jusqu'au coeur, me dépouillant de mon enveloppe organique, protection de mon essence trop sensible.» Publiés dans la revue The Atlantic Monthly, ces quatre récits firent sensation, contrastant avec la propagande colonialiste de l'époque où il s'agissait de « tuer l'Indien et sauver l'homme ». L'autrice y expose également ses croyances spirituelles, bien loin du dogme chrétien imposé dans les réserves.
-
«Lauren Hough a passé du temps dans le caniveau, à observer les étoiles avec une intensité que la plupart d'entre nous ne sauraient imaginer. » Cate Blanchett ( préface) Dans ce récit d'apprentissage, Lauren Hough raconte son enfance dans la secte « les Enfants de Dieu» et son insertion dans la société américaine : le passage de l'illusion de confort et de sécurité procurée par l'appartenance à une communauté - quelle qu'elle soit- à la paix intérieure qui surgit lorsqu'on choisit de ne plus cacher qui l'on est et de penser par soi-même. Lauren et sa famille sont trimballées d'un continent à un autre, vivent dans des maisons sur- peuplées et connaissent la pauvreté. Dans la secte, les enfants subissent de nombreux abus sexuels lors des «nuits de partage» programmées avec des adultes, sont victimes de «frottements» par des garçons et sont forcés à pratiquer le «flirty fishing», c'est-à-dire à coucher avec des Systémites - personnes qui sont dans le système- pour leur extor- quer de l'argent à reverser à la secte - prostitution sainte!-. A l'âge de 15 ans, elle quitte la secte avec sa mère et son frère pour aller vivre chez sa grand-mère, au Texas, un des États les plus conservateurs des États-Unis. Très vite, elle rejoint l'armée car elle veut voyager. La politique du « Don't ask don't tell » (2) l'oblige à dissimuler son homosexualité pour garder son travail. Mais difficile de cacher ce qu'on est. Elle sera forcée de quitter l'armée et verra apposer sur ses papiers « aveu d'homosexualité ». Elle se retrouve alors à Washington D.C., sans le sou, avec un ami, enchaîne les petits boulots - barista, videuse dans un bar gay, technicienne d'installation de réseaux câblés. Portée par une écriture directe, à l'humour féroce, Lauren Hough embarque le lecteur dans ses différentes vies. Il est projeté au coeur même de l'apprentissage, là où consentement, esprit critique et prises de consciences se révèlent. Une perspective de vie en forme d'appel à l'esprit humain. Ici se situe la puissance de La fureur de vivre, un livre féministe joyeux, enthousiaste malgré tout ! (1) Cate Blanchett prête sa voix pour l'audio et signe une préface inédite pour les Éditions du Portrait-préface de comédienne débutée avec Emma Watson pour le Steinem-. Elle joue MsSchafly dans la série MsAmerica. MrsSchafly étaitl'ennemie numéro 1 de Gloria Steinem. Récompensée par un Oscar dans Aviator de Martin Scorsese, par un Golden Globe pour le Bob Dylan de Todd Haynes - (2)- Ne demandez pas, n'en parlez pas Genre |Récit féministe
-
Spécialiste des relations amoureuses... sauf de la sienne !
Darcy est capable de trouver LA solution à n'importe quel problème de couple. Au lycée, elle reçoit tous les jours des messages désespérés dans un vieux casier oublié, auxquels elle répond via un mail anonyme. Ses conseils rencontrent un franc succès. Paradoxalement, sa vie amoureuse se révèle désastreuse : elle aime sa meilleure amie depuis des années sans oser lui avouer. Mais ça, personne ne le sait... jusqu'au jour où son anonymat est menacé. Si elle veut préserver ses secrets, Darcy va devoir sortir de sa zone de confort et coacher la star de l'équipe de natation pour l'aider à récupérer son ex. Rien de plus simple pour une experte, non ? -
Les gnostiques ; mythe, rituel et diversité au temps du christianisme primitif
David Brakke
- Belles Lettres
- 11 Septembre 2019
- 9782251449739
Qui étaient les gnostiques ? Et comment le mouvement gnostique a-t-il influencé le développement du christianisme dans l'Antiquité ? L'Église at- elle rejeté le gnosticisme ? La somme de David Brakke présente une définition inégalée en France sur les gnostiques.
Ce livre offre une incursion éclairante dans les débats les plus récents à propos du « gnosticisme » et de la diversité du premier christianisme. En reconnaissant que la catégorie « gnostique » est imparfaite et doit être reconsidérée, David Brakke plaide pour un rassemblement plus prudent des preuves sur le premier christianisme, connu comme école de pensée gnostique. Il met ainsi en évidence la manière dont le mythe et les rituels gnostiques se sont adressés à des questionnements humains élémentaires (notamment à propos de l'aliénation et du sens), répandant le message d'un Christ sauveur et permettant aux hommes de regagner leur connaissance de Dieu en tant que source ultime de l'être. Plutôt que de dépeindre les gnostiques comme des hérétiques ou comme les grands perdants de la lutte pour la définition du Christianisme, David Brakke soutient la thèse d'une réelle participation des gnostiques dans la réinvention en cours de la religion monothéiste. Si les autres chrétiens ont pu rejeter les idées gnostiques, ils les ont aussi et surtout adaptés et transformés.