Vie et mort d'un théâtre, crime passionnel, amours interdits, feu sacré de la vocation, portrait saisissant des années de guerre civile et de la dictature, Lluís Llach met merveilleusement en scène, dans ce troisième roman, les deux amours de sa vie : la liberté et la musique.
On peut être un intellectuel raffiné et cultiver des manies assez frivoles. C'est le cas du narrateur d'Histoire des cheveux qui a développé une véritable obsession à l'égard de sa coiffure. Il la juge trop bourgeoise et rêve d'une coupe « afro ». Si, faute de mieux, il est prêt à s'accommoder d'une coupe moins révolutionnaire, le narrateur n'en souhaite pas moins qu'elle soit parfaite et le rende libre. Une préoccupation qui le conduit à se le lier à une série de personnages insolites : Celso, le génial coiffeur paraguayen, qui disparaît sans prévenir ; Monti, son ami d'enfance, qui refait irruption dans sa vie ; et le mystérieux Vétéran, de retour à Buenos Aires après des décennies d'exil en Europe. Autant de rencontres qui rythment cette évocation subtile et poétique de la décennie la plus sombre de l'histoire argentine.
« Un roman actuel, irrévérencieux, qui dialogue avec le présent et flirte avec la parodie politique. Une façon d'approcher l'histoire depuis les marges, les artifices. » (D. Gándara, La Razon)
Un roman d'amour militant sur les idéaux déçus, la défaite et la vengeance, dans la Barcelone libertaire qui a trop cru à la république. Une entrée en littérature très remarquée pour l'immense interprète catalan, devenu une référence morale pour trois générations.
Une enquête palpitante sur la piste de Gaudí, du symbolisme maçonnique et des expropriations subies par de nombreux habitants de Barcelone sacrifiés sur l'autel de la modernité et du tourisme. La face obscure de "la ville des prodiges".
« Il est horrible que je te le dise à présent, mais il m'est arrivé de vraiment t'aimer. »Alicia et Miguel se rencontrent au lycée de Montevideo. Peu après, le charismatique et silencieux Lucas fait irruption dans leur vie. Un curieux ménage à trois se forme sur un lit de fantasmes, de faux-semblants, de solitude et frustration, jusqu'au coup de théâtre final.Dans ce premier roman, écrit en 1953, Mario Benedetti réinvente le triangle amoureux : trois personnages, trois points de vue, trois genres littéraires. Qui de nous peut juger où est la vérité ?
La reine Bal de Guifort, seconde épouse du souverain de Magens, est retrouvée morte au pied de son balcon. Le drame vient fragiliser une succession à haut risque pour ce royaume occitan qui doit sa survie à la protection de Rome. La reine s'est-elle donné la mort ou l'a-t-on assassinée ? Dans un thriller médiéval mené tambour battant, Lluis Llach met en scène la rivalité entre les pouvoirs spirituel et séculier dans un royaume imaginaire qui compte trois princes héritiers, deux de trop... L'occasion pour cet écrivain profondément engagé de démontrer que, même si elle revêt aujourd'hui d'autres formes, la lutte entre la croix et l'épée est loin d'être reléguée aux oubliettes de l'Histoire.
Ébranlé par la conclusion de l'enquête du "Bourreau de Gaudi", Milo Malart, inspecteur pugnace et intuitif, reprend du service dans une Barcelone en noir et blanc, pétrifiée et transie, asphyxiée par la crise. Il traque les démons qui terrorisent la ville en essayant de faire taire ceux qui hantent ses pensées.
Nino a neuf ans, fils d'un garde- civil, il habite la maison-caserne d'un petit village de la Sierra sud de Jaén et ne pourra jamais oublier le printemps 1947. Pepe le Portugais, un mystérieux et fascinant étranger qui vient juste de s'installer dans un moulin isolé, devient son ami et le modèle de l'homme qu'il aimerait être un jour. Tandis qu'ils passent les après-midi ensemble au bord de la rivière, Nino se fait la promesse de ne jamais être garde civil comme son père, et commence à prendre des cours de dactylographie à la métairie des Rubias, où une famille de femmes seules, veuves et orphelines, résiste à la frontière entre la Sierra et la plaine. Tandis qu'il découvre un monde nouveau grâce à des romans d'aventure, qui le transformeront radicalement, Nino comprend la vérité que personne n'a jamais voulu lui révéler. Une guerre est en train de se dérouler dans la Sierra sud, mais les ennemis de son père ne sont pas les siens. Après cet été 1947, il commencera à regarder avec d'autres yeux les guérilleros commandés par Cencerro, et à comprendre pourquoi son père voudrait qu'il apprenne la dactylographie.
Traduit de l'espagnol par Serge Mestre
Vingt ans et un jour est la peine que la justice franquiste réservait aux dirigeants politiques de l'opposition clandestine. Jorge Semprún nous offre, sous ce titre, le portrait intime d'une Espagne toujours meurtrie par la guerre, mais qui rêve d'avenir et de réconciliation. Plusieurs récits - plusieurs histoires - conduiront le lecteur à l'intérieur d'une surprenante nébuleuse romanesque et théâtrale où les apparences sont toujours trompeuses et où le narrateur même s'avance masqué.
Dans la Barcelone sombre des premiers mois de la guerre civile, un commissaire enquête sur le double meurtre d'un frère mariste et d'un enfant découverts vidés de leur sang par ce qui ressemble fort à un vampire. Un thriller gothique sépulcral.
Alicia et Miguel se rencontrent au lycée de Montevideo. Peu après, le charismatique et silencieux Lucas fait irruption dans leur vie. Un curieux ménage à trois se forme alors sur un lit de fantasmes, de faux-semblants, de solitude et frustration, jusqu'au coup de théâtre final.
Mario Benedetti réinvente le triangle amoureux : trois personnages, trois points de vue.
Qui de nous peut juger où est la vérité ?
ALAN PAULS
HISTOIRE DE L'ARGENT
Buenos Aires, dans les années 70. Un hélicoptère s'écrase au large de la ville. Le corps du passager est repêché mais la valise emplie de dollars qu'il transportait a mystérieusement disparu au fond du Río de la Plata. Cet obscur événement fait naître ce qui va devenir une véritable obsession dans l'esprit du jeune narrateur : le rôle tenu par l'argent dans sa vie et celle de ses proches. Et autant dire que son champ d'étude est vaste, entre son père qui ne jure que par le liquide dont il se débarrasse au casino, sa mère qui dilapide son héritage dans une villa en bord de mer, et la situation financière du pays, qui tourne au délire. Des souvenirs d'enfance évoqués avec tendresse aux grinçantes anecdotes de l'âge adulte, l'argent apparaît ici comme la vibrante métaphore de ce qui nous échappe irrémédiablement.
Alan Pauls excelle une fois de plus à écrire l'histoire de son pays par le biais de l'intime : à travers le récit drôle et émouvant de cette famille peu à peu délivrée de son capital et de ses illusions, il recompose aussi à sa façon l'étourdissante tragi-comédie de l'Argentine de la fin du XXe siècle, placée sous le signe de la perte.
Illustration de couverture :
Mimmo ROTELLA, Senza titolo - 1958, décollage (détail)
coll. M. Nazzaro - Rome
© ADAGP, Paris 2013
Traduit de l'espagnol (Argentine) par Serge Mestre
ISBN : 978-2-267-02525-5
Un an après la mort de don Quichotte, c'est avec quelques inquiétudes que les plus fidèles compagnons du chevalier - son écuyer Sancho Panza, sa nièce Antonia, le bachelier Samson Carrasco et la gouvernante Quiteria - se mettent en route pour Séville. Samson s'est brouillé avec son père. Antonia fera le voyage enceinte. Quiteria partage de mauvaise grâce la compagnie de Sancho, qui laisse derrière lui sa femme Thérèse et leurs deux enfants. Les malveillances du notaire, M. De Mal, les vilenies des anti-quichottistes et les nombreux préparatifs pour se rendre aux Indes ne sont qu'une infime partie des pièges à déjouer avant la traversée à bord de La Favorita, qui leur réserve encore bien des surprises. C'est un miracle s'ils survivent à la tempête, aux pirates, aux voleurs et aux profiteurs avant de débarquer à Arequipa, où se poursuivent leurs aventures.
En 2004, Andrés Trapiello s'attelait à une tâche des plus quichottesques : écrire la suite de Don Quichotte de la Manche. Dix ans après, il récidive. Dans Suite et fin des aventures de Sancho Panza, les personnages de Cervantès continuent de côtoyer les siens, toujours à l'ombre du défunt chevalier qui leur sert de lanterne dans la tourmente.
À la fin des années soixante, le protagoniste du roman, un garçon de huit ans, part vivre à Saint-Sébastien, chez sa tante et chez son oncle. Là, il est témoin de la façon dont s'écoulent les jours, dans la famille et dans le quartier : son oncle Vicente, faible de caractère, partage sa vie entre l'usine et la taverne, et c'est sa tante Maripuy, une femme à forte personnalité mais soumise aux conventions sociales et religieuses de l'époque, qui en réalité gouverne la famille ; sa cousine Mari Nieves est obsédée par les garçons, et son rustre et taciturne cousin Julen est endoctriné par le curé de la paroisse et finit par être enrôlé dans l'ETA qui vient de faire son apparition. Le destin de tous les membres de la famille - le même que celui de nombreux personnages secondaires de l'histoire, acculés par le besoin et l'ignorance - subira, des années plus tard, une terrible rupture. En faisant alterner les mémoires du protagoniste avec les notes de l'écrivain, Années lentes propose une brillante réflexion sur la façon dont la vie se distille dans un roman, dont le souvenir sentimental devient mémoire collective, tandis que son écriture diaphane laisse entrevoir un fond plutôt trouble de culpabilité dans l'histoire récente du Pays Basque.
Traduit de l'espagnol par Serge Mestre
Dans la grande tradition du réalisme magique sud-américain, une épopée foisonnante ancrée dans l'histoire mouvementée de Cuba.
Le jour où Oscar Kortico se retrouve seul au monde, il se souvient des paroles de son grand-père : « On ne peut pas savoir qui l'on est vraiment avant de connaître son propre passé, son histoire et aussi celle de son pays. » Sur les traces de sa famille, il part à la recherche du minuscule hameau de Pata de Puerco, fondé dans les années 1800 par ses ancêtres.
Qui étaient ces esclaves fugitifs aux haines féroces, aux amours improbables, et que signifie cette amulette étrange, un collier avec un pied de cochon séché, qui a donné son nom au hameau et qui constitue le seul héritage d'Oscar ? Au cours de sa quête, Oscar plongera dans son passé familial et dans celui de son île, son peuple...
« Savoureux et piquant comme un samedi soir dans le port de La Havane. Un cocktail explosif de désirs interdits, de meurtre et de santería, la forme cubaine du vaudou... »
Evening Standard
Roman ludique, historique, familial, d'espionnage... Une partie d'échecs avec mon grand-père est tout cela à la fois. C'est surtout un surprenant récit qui plonge au coeur du destin d'un immigré, Heinz Magnus, grand-père de l'auteur certainement à l'origine de sa vocation d'écrivain. Fuyant le fascisme allemand en 1937, Heinz se retrouve à Buenos Aires. Par la grâce de l'imagination de son petit-fils, il va devenir le héros d'un tournoi d'échecs international se déroulant sur un paquebot, côtoyant des personnages réels ou inventés. Hommage à Stefan Zweig, le livre est une traversée romanesque érudite à la Vila-Matas, aussi facétieuse que touchante.
« Ce que la dictature nous a insufflé nous poursuit à présent parce que c'est aussi cela qui nous définit », dit Francisco à Diego le jour de leurs retrouvailles à Lima. Voilà presque dix ans que les deux amis ont quitté le Pérou, fuyant leur vie dans un pays défiguré par la violence et l'incertitude. Le récit de leurs souvenirs les ramènera à une étrange et mystérieuse soirée à Berlin. Que s'est-il vraiment passé cette nuit-là ? Après la disparition soudaine de Francisco, le besoin obsessionnel de découvrir la vérité sur cet épisode conduit Diego sur les traces de celle qui connaît peut-être la vérité : Cayetana, dont il tentera de comprendre le destin énigmatique.Campé dans un Pérou meurtri, La Procession infinie est un roman noir, polyphonique et poignant sur l'amitié et les vertigineuses impossibilités de l'amour dans un pays endeuillé, traumatisé par son histoire politique récente.Diego Trelles Paz, né à Lima en 1977, est journaliste, critique de cinéma et de musique, écrivain, scénariste et universitaire. Il est l'auteur de deux romans - El círculo de los escritores asesinos, 2005 et Bioy, 2012, paru en France chez Buchet/Chastel en 2015 -, de plusieurs recueils de contes et anthologies, dont El futuro es nuestro qui a connu un grand succès en Amérique latine. La Procession infinie est son troisième roman et a été finaliste du prestigieux prix Herralde.
« C'est alors qu'un feu d'artifice a explosé dans ma tête. Ce n'était pas du feu que je voyais, c'était du sang en train de couler à l'intérieur de mon oeil. Le sang le plus émouvant que j'aie vu de toute ma vie. Le plus inouï. Le plus effrayant. »
Avec Ignacio et quelques amis, Lina se trouve à une soirée lorsque survient la catastrophe qu'elle redoutait depuis longtemps. Son ophtalmologue lui annonce qu'elle devra attendre plusieurs semaines avant de pouvoir subir une intervention chirurgicale, il lui suggère de partir se reposer auprès de sa famille à Santiago du Chili. Retour dans la ville de son enfance, plongée dans les souvenirs d'une vie qui lui semble déjà lointaine. Quand Ignacio la rejoint, Lina le guide dans cette cité devenue floue et qu'elle bâtit d'images passées. Elle compense sa vue diminuée par ses autres sens, par le fantasme aussi, en attendant le retour à New York et la délicate opération...
Un regard de sang est un texte qui ne ressemble à aucun autre. Lina crée un monde de songes et de poésie, un monde rongé par la peur de la cécité. Aussi inquiétant qu'envoûtant, ce livre raconte la maladie et l'espoir, l'amour et la nostalgie. Une lecture bouleversante.
« La prose de Lina Meruane surgit des coups de marteau de la conscience, mais aussi de l'insaisissable et de la douleur. Stylistiquement, elle me fait penser à Marguerite Duras, à Nathalie Sarraute. » Roberto Bolaño
Numéro 1 de la sélection des « 10 Essential 21st-Century Spanish-Language Books » de Publishers Weekly.
La première moitié de cet ouvrage présente des études de Physique théorique réparties en deux séries en fonction d'une évolution considérable qui s'est produite dans l'esprit de l'auteur, à partir de la fin de 1951, en ce qui concerne l'interprétation de la Mécanique ondulatoire et du dualisme des ondes et des corpuscules. Ceux qui s'intéressent à la psychologie des savants seront certainement heureux que Louis de Broglie, Prix Nobel de physique en 1929, Secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences et élu à l'Académie Française, donne ici quelques indications sur les circonstances qui ont provoqué dans son esprit un retour inattendu vers des idées longtemps abandonnées.
Je considère aujourd'hui comme tout à fait possible que la réinterprétation de la Mécanique ondulatoire puisse parvenir à renouveler complètement la Physique quantique en lui permettant notamment de décrire la structure des diverses sortes de corpuscules et de prévoir leurs propriétés, en lui permettant aussi d'opérer son indispensable jonction avec la Physique relativiste conçue, à la manière d'Einstein, comme une théorie générale du Champ. Louis de Broglie
La deuxième moitié de l'ouvrage s'ouvre à des questions d'ordre général et à des analyses de l'Histoire des sciences.
À en croire le narrateur de ce livre, les choses arrivent seulement à qui sait les raconter. Un narrateur qui revient sur son parcours de libraire et d'éditeur, repense à ses périples avec José Bergamín sur les traces du torero gitan Rafael de Paula, se remémore les histoires des anciens, au village, dans une taverne imaginaire, retourne passer une soirée avec sa mère auprès de la tombe de son frère. Ce narrateur, qui foule les cendres d'un bois brûlé aux abords de la maison de son enfance, c'est Manuel Arroyo-Stephens, fondateur des Éditions Turner.
Roman ou autobiographie, ces récits, faits d'amis, de livres, de discussions et de voyages, sont aussi une histoire récente de l'Espagne intellectuelle et, surtout, un ouvrage où rôde la mort : que ce soit celle de la mère de l'auteur, celle de Bergamín ou celle d'une époque, elle est la seule certitude à laquelle chacun peut se préparer.
Deni veut retrouver son père.
Nouvelle tirée du recueil Être un héros - Des histoires de gars:
Être un héros, c'est :
o affronter le héros de l'histoire qu'on s'écrit ;
o oser passer pour un lâche ;
o travailler, travailler, travailler - un héros, il faut que ça travaille ;
o aller au bout de soi, quelle que soit l'époque ou le lieu ;
o prendre sa vie en main ;
o être intimement convaincu qu'un héros sommeille en nous, n'attendant que les circonstances
pour se manifester ;
o déballer ses cadeaux de Noël avec des mitaines à four, se permettre de s'émouvoir même quand on écoute
du Mariah Carey ;
o savoir passer à travers les secousses éprouvantes et apprendre à vivre avec la colère, quand on voit
Magalie Simard en embrasser un autre ;
o et c'est résister, résister clandestinement, mais résister quand même quand on voit son père se faire
arrêter.
Être un héros, c'est tout ça. Du héros de papier au héros de l'histoire, du héros de tous les jours au héros d'un soir, neuf auteurs de la relève déclinent ce thème avec sincérité et sérieux, mais aussi avec humour.
Anaïs a disparu. Wilhelm déteste Anaïs.
Nouvelle tirée du recueil Être un héros - Des histoires de gars:
Être un héros, c'est :
o affronter le héros de l'histoire qu'on s'écrit ;
o oser passer pour un lâche ;
o travailler, travailler, travailler - un héros, il faut que ça travaille ;
o aller au bout de soi, quelle que soit l'époque ou le lieu ;
o prendre sa vie en main ;
o être intimement convaincu qu'un héros sommeille en nous, n'attendant que les circonstances
pour se manifester ;
o déballer ses cadeaux de Noël avec des mitaines à four, se permettre de s'émouvoir même quand on écoute
du Mariah Carey ;
o savoir passer à travers les secousses éprouvantes et apprendre à vivre avec la colère, quand on voit
Magalie Simard en embrasser un autre ;
o et c'est résister, résister clandestinement, mais résister quand même quand on voit son père se faire
arrêter.
Être un héros, c'est tout ça. Du héros de papier au héros de l'histoire, du héros de tous les jours au héros d'un soir, neuf auteurs de la relève déclinent ce thème avec sincérité et sérieux, mais aussi avec humour.
La caissière de l'animalerie a verrouillé la porte.
Nouvelle aussi noire que captivante, empreinte de l'humour grinçant qui caractérise la plume d'André Marois.